Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Loi Taubira : stratégie du revirement de Sarkozy et formatage des idées.

     

     

    La gauche s’en étrangle d’indignation, la droite dite républicaine se montre passablement embarrassée et divisée : les propos de Nicolas Sarkozy selon lesquels la loi Taubira légalisant le “mariage” homosexuel devrait être « réécrite de fond en comble » ont suscité une avalanche de réactions car jusque-là tout le monde avait enregistré que l’opposition parlementaire ne reviendrait jamais, ni de près ni de loin, sur cette loi selon le fameux principe du cliquet qui veut qu’une législation votée par la gauche ne soit jamais remise en question par la droite, celle-ci une fois revenue aux affaires. Que l’on songe entre autres à l’abrogation de la peine de mort (1982), au remboursement de l’avortement (1982), au renouvellement automatique pour dix ans de la carte de séjour pour les immigrés présents en France (1984), à la loi Gayssot (1990), au délit d’entrave à l’IVG (1993), au Pacs (1999), à la loi Aubry libéralisant encore davantage l’IVG et créant explicitement un droit à avorter (2000). Ce que la gauche a fait, la droite ou prétendue telle ne saurait le défaire.

    C’est un « coming out homophobe », a dénoncé le secrétaire général du PCF Pierre Laurent jugeant que Sarkozy avait “cédé” à des militants d’“ultra-droite”. Soit dit en passant on voit à quel point est extensive la notion d’“homophobie”. Emettre, ne serait-ce que des réserves, à l’égard de la loi Taubira sur le « mariage pour tous », c’est déjà être “homophobe”, c’est-à-dire commettre un délit puisque la prétendue “homophobie” est punie par la législation (loi Perben du 30 décembre 2004) jusqu’à un an d’emprisonnement ferme et 45 000 euros d’amende. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a raillé Nicolas Sarkozy, estimant que « lorsqu’on a des convictions, on fait en sorte que la foule s’y rallie, on n’épouse pas les convictions de la foule ».

    Les proches de l’ancien chef de l’Etat n’ont guère été plus amènes : Valérie Pécresse, ancienne ministre sarkozyste, a estimé que « l’abrogation n’est pas humainement réaliste » et prôné une réécriture, tout en admettant ne pas savoir « ce qu’a souhaité dire » l’ancien président. Le député UMP Frédéric Lefebvre, ancien très proche de Nicolas Sarkozy, s’est nettement démarqué : déjà « avec le PACS, nous avons collectivement à droite raté le coche de la modernité. Soyons sérieux et sincères. Cessons d’entretenir des débats d’un autre temps », a-t-il lancé.
     
    Quant au nouveau président centriste de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, il a qualifié d’“erreur” la déclaration d’un Nicolas Sarkozy pas « à la hauteur du chef d›Etat qu›il a été », tandis qu’Hervé Morin affirmait qu’il était « vain et démago de rouvrir une fracture dans le pays ». Ces déclarations montrent à quel point ces élus dits de droite sont soumis aux oukases et au magistère de la gauche bien-pensante et combien ils en épousent les idées, les mots d’ordre, les réflexes, le vocabulaire, les interdits et les dogmes.

     

    Evidemment on ne saurait dans ce domaine comme dans les autres faire la moindre confiance à Nicolas Sarkozy. D’abord il est faux de dire qu’il se soit prononcé clairement pour l’abrogation de la loi Taubira, la réécrire n’est en effet pas la même chose. Par ailleurs, dans son allocution, il s’est dit d’accord sur le principe du “mariage” homosexuel. Le revirement de l’ex-chef de l’Etat est donc très relatif et s’explique essentiellement par le fait que sa campagne interne pour la présidence de l’UMP patine quelque peu et qu’il n’a pas envie de se faire manger de la laine sur le dos par son concurrent Hervé Mariton qui, lui, s’est prononcé explicitement pour l’abrogation de la loi Taubira. « C’est une manœuvre électorale pour me siphonner des voix » a aussitôt réagi un Mariton qui n’est pas né de la dernière pluie.

    Au reste, la prise de position du ci-devant maire de Neuilly s’explique aussi par le lieu où il tenait son discours : invité à un débat par Sens commun, une association née au sein de l’UMP dans le sillage de la Manif pour tous et très hostile au mariage inverti, il se devait de droitiser momentanément son discours pour séduire l’auditoire qui l’avait quelque peu chahuté jusque-là du fait de ses ambiguïtés sur le sujet. Sarkozy qui est tout sauf un imbécile connaît les recettes qui lui ont permis de conquérir l’Elysée en 2007 et qui ont failli lui assurer sa réélection cinq ans plus tard malgré un bilan calamiteux. Lors de la campagne présidentielle de 2012, après avoir tergiversé, il s’était finalement prononcé contre la légalisation du “mariage“ homosexuel. Libération avait pourtant annoncé peu avant que, notamment sous l’influence de Jean-François Copé, il se rallierait au principe du “mariage” gay. L’intervention, notamment de Patrick Buisson qui lui avait fait comprendre qu’il avait plus à perdre qu’à gagner en s’alignant sur la gauche sur les questions sociétales l’avait finalement dissuadé d’enfourcher ce cheval de bataille.

     

     -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

     

     

    Au risque de décevoir , nous ne nous attarderons pas sur le prétendu revirement de Sarkozy sur le mariage pour tous : les propos qu’il a tenus, ce samedi 15 novembre, devant les militants de Sens commun, ce petit mouvement qui sert de courroie de transmission de l’UMP à l’intérieur de La Manif pour tous, constituent un non-événement.

     

    Personne ne sera dupe, évidemment : Sarkozy, c’est l’homme sans convictions qui cherche seulement à plaire à son public du moment. Du reste, comme l’a fort bien commenté Hervé Mariton — depuis toujours opposé à la dénaturation du mariage — qui, avec le pro-LGBT Bruno Lemaire, brigue, lui aussi, les voix des militants UMP pour la présidence du parti, Sarkozy ne veut abolir la loi Taubira que pour aussitôt la réadopter, puisqu’il prévoit de légaliser deux mariages... Le caractère pitoyable de sa prestation montre à quel point il est déconnecté du besoin des Français d’une parole politique sincère.

     

    Plus intéressant est le sondage IFOP-Atlantico paru le même jour : 68% de nos compatriotes seraient désormais favorables à la dénaturation du mariage et 53% à « l’adoption d’enfants par des couples de même sexe », le taux progressant fortement dans l’électorat UMP. Pour Jérôme Fourquet, de l’IFOP, « une fois que c’est voté et que la bataille est finie, [l’]électorat flottant se rallie à la majorité et à la légalité ». Ou comment reformuler maladroitement cette loi politique dégagée par Maurras, selon laquelle le suffrage universel est naturellement conservateur, à savoir qu’il conserve l’existant. Ce qui donne toute sa portée à un prétendu effet de cliquet au plan sociologique ( et au plan constitutionnel ?) : il n’est que le fruit du régime d’opinion. Entre bourrage de crâne, refus de s’engager, crise économique (« il y a d’autres priorités ») et peur d’apparaître ringarde, l’opinion, si rien ne vient la bousculer, suit la politique du chien crevé au fil de l’eau. C’est pourquoi, compte tenu du formatage des esprits par les media, rien ne serait pire, en 2017, qu’un référendum sur le sujet.

     

    Observons toutefois que cette propension de l’opinion à se conformer au discours dominant doit être nuancée. Le même sondage indique qu’il n’y a que chez les sympathisants du Front national que l’adhésion baisse : 44% pour le mariage homo contre 54% au début de 2013 et 28% pour l’adoption contre 38%. Ainsi, ceux qui font la démarche de promouvoir un bouleversement — réel ou supposé : peu importe en l’occurrence — de la donne politique française sont également ceux qui conservent le plus de liberté d’esprit et chez lesquels on observe même un retournement de tendance ! Il est donc clair que les Français qui se tournent vers le FN n’attendent pas de celui-ci qu’il confonde dédiabolisation et normalisation et se soumette au politiquement correct, mais qu’il demeure, au contraire, une force politique à l’identité forte. Du reste, le parti de Marine Le Pen aurait tort de ne pas profiter du discrédit de plus en plus manifeste de Sarkozy au sein même de l’électorat le plus droitier de l’UMP. C’est donc en demeurant aux yeux des Français comme un parti qui ne lâche rien sur l’essentiel que le FN joue son avenir politique. Si nos compatriotes se détachent de l’UMP et du PS, ce n’est certainement pas pour se tourner vers une formation qui chercherait à les singer, et ce en plus mal, faute des moyens et des compétences suffisants pour le faire !

     

    D’autant que les partis politiques, lucides sur l’état de l’opinion à leur encontre, ripostent en créant des structures vertueuses. Nous avons évoqué Sens commun, qui ne vise ni plus ni moins qu’à récupérer au profit de l’UMP la Manif pour tous et, du coup, à neutraliser l’action de cette formation et les votes de ses militants... au plus grand profit de la droite molle. Sens commun n’a-t-il pas prévenu dès fin octobre qu’il n’appellerait à voter pour aucun candidat précis à la présidence de l’UMP ? Quant à la présidence de la république, « quelles consignes de vote pourra donner, en 2017, Sens commun, sans se renier ? », demande Gabrielle Cluzel  : mais c’est oublier que Sens commun, ayant rempli son office, n’existera plus en 2017 !

     

    Quant à l’Union des jeunes euroréalistes, elle a été lancée par cent jeunes, « de droite et de gauche », qui jouent ouvertement la carte de l’alliance UMP-PS, en vue de récupérer l’opposition grandissante du pays réel à l’Union européenne. Dans leur manifeste, que l’hebdomadaire Marianne a publié, ces jeunes, qui disent appartenir à la génération « Maastricht », et qui proclament que « le souverainisme doit être une idée de progrès », affirment avoir pour ambition de « remettre en cause cette Union européenne technocratique » et de « pouvoir débattre de l’euro [...] sans être taxés d’extrémistes, de nationalistes voire de fascistes. »  Comme c’est chou ! Ignorent-ils donc, pour être, malgré leur jeune âge, déjà enfermés dans le carcan de leurs partis, que ce débat est lancé depuis longtemps, et que l’Action française, la droite nationale et les économistes hétérodoxes, la plupart issus de la gauche, se rejoignent dans les conclusions, sinon dans tous les remèdes ? Les structures de réflexion et de proposition existent donc déjà et nous invitons ces jeunes à venir chez nous prendre l’air... au risque, il est vrai, d’être taxés de nationalistes, ce qui, pour eux, est synonyme d’ « extrémistes voire de fascistes »... Aussi, pour le même prix, leur offrirons-nous des cercles de formation politique : ils apprendront qu’il existe d’autres maîtres à penser qu’Arnaud Montebourg et Henri Guaino...

     

    Oui, la République est un régime qui gouverne mal mais se défend bien. Les partis politiques n’hésitent pas à récupérer les contestations des Français dans le seul but de les neutraliser car ils ont peur que le peuple ne s’exprime mal. Qu’il s’agisse des prétendues évolutions de la société ou de l’Europe, le credo de l’inéluctabilité ne doit, en effet, pas être remis en cause par un pays réel au bon sens incurable.

     

    Aussi nul besoin d’aller perdre son temps dans de prétendus collectifs qui, issus des partis, n’en sont que les faux-nez. Mais nul besoin non plus de s’égarer vers de prétendues formations hors système qui, sous prétexte de « réconciliation nationale », cherche à recycler un antisémitisme sénile dans un antisionisme des « quartiers » qui ne trompe personne. Ceux qui ont toujours craché sur la France — récemment encore sur notre armée en Afrique — ne sauraient donner aucune leçon de patriotisme. Leur mauvais spectacle ne peut convaincre qu’une jeunesse sans formation ni racine nationales, prête à suivre tous les clowns tristes qu’un pouvoir complaisant transforme habilement en martyrs, chacun y trouvant finalement son compte.

    François Marcilhac

     

     

  • Pour que nos villes ne ressemblent pas à Calais.

     

    La France est contaminée par l’immigration-invasion sur un plan strictement géographique. Quelle différence de couleur, encore, entre Paris et Limoges ! Entre les régions du Massif central et les Bouches-du-Rhône ! Entre Nancy et Brest, entre Vichy et Mulhouse. D’une manière générale, de nombreuses zones rurales sont encore épargnées par ce que l’on appelle communément maintenant le Grand remplacement. Mais, faut-il le préciser, les territoires qui ont une faible teneur allogène sont presque toujours, également, de faible densité démographique et toujours peu peuplés en valeur absolue. Les poches et les vallées préservées de l’étrange, de l’hétérogène et de l’exotisme se réduisent en outre à une vitesse inquiétante, des quartiers entiers se métamorphosent en des écosystèmes inattendus et changent soudainement la vie des autochtones qui rencontrent la diversité brutalement. Nous ne ferons pas de corrélations entre immigration et certains phénomènes sociaux car la loi nous l’interdit, mais force est de reconnaître que l’existence est plus douce dans certains villages de Lozère, des Hautes-Alpes ou du Pays basque qu’à Saint-Denis, Saint-Ouen ou Roubaix ! Et il ne s’agit pas seulement d’une question de ruralité, comprenons-nous bien… Il y a cinquante ans, il existait des quartiers populaires parisiens qui étaient encore parfaitement respirables, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Il y a seulement 25 ou 30 ans, Dijon et Metz étaient des villes assez aérées si l’on peut dire et Grenoble n’était pas encore ce tison délinquant qui brûle une grosse partie d’une Isère défigurée.

    Bref, il existe toujours des Français qui naissent au bon endroit, au bon moment. Et puis, il y a les autres, qui vivent là où le chaos s’accélère, là où la neige a la couleur de la boue et la rue l’odeur du pois chiche, du shit et de la crasse internationale. Le quotidien ne doit pas être toujours facile, surtout pour les collégiens et lycéens indigènes évoluant au sein de cités où les allogènes croissent d’une manière exponentielle (et si ostentatoire)… Le petit Blanc perdu dans cette nouvelle démographie vit en temps réel ce processus de disparition du peuple historique alors que dans le même temps, évidemment, les étrangers ont naturellement conscience du développement fulgurant de leur communauté, un phénomène continu fortifiant en chacun d’eux une volonté de puissance qui devient impossible à contenir.

    Le très banal racisme anti-blanc provient de là, de cet orgueil né du nombre, et non de je ne sais quelle rancœur à la noix. Il n’est donc pas nécessaire d’être diplômé en ethnologie pour saisir l’ampleur du problème qui pèse sur les populations autochtones qui y sont confrontées. Mais il existe des cantons, des agglomérations, des villes qui cumulent les difficultés sur les plans démographique et sociologique. On dit trivialement qu’il pleut là où c’est mouillé et que le malheur attire le malheur… Calais, qui souffre d’un chômage aigu, d’une immigration classique en progression (même si elle n’est pas, fort heureusement, au niveau de celle qui a ruiné la Seine-Saint-Denis) est depuis quelques années victime de sa position géographique, celle-là même qui devait constituer son plus grand atout.

     

    CALAIS, GOULET D’ ETRANGLEMENT DE L’IMMIGRATION CLANDESTINE

     

    La plus grande ville du Pas-de-Calais (73 000 habitants) ne souffre en effet pas seulement de l’immigration banale, légale et même de la simple immigration clandestine telle qu’on la connaît un peu partout en Hexagonie, mais également d’une immigration sauvage, ou pour être précis, d’une migration sauvage puisque les candidats africains et arabes qui se bousculent à cette halte calaisienne n’ont qu’une idée en tête, Londres et ses mirages. Nous connaissons bien le phénomène depuis Sangatte et ses multiples soubresauts. Celui de vagues successives de Kossovars, de Somaliens, d’Erythréens, de Soudanais, d’Afghans, qui foncent vers Calais pour s’immiscer dans la remorque d’un camion, pour franchir l’Eurotunnel avant de trouver, pensent-ils, le paradis britannique. Las, parvenus à Calais, les illégaux se retrouvent dans un parfait goulet d’étranglement, et les moins “fortunés”, ceux d’entre eux ne pouvant s’offrir les services d’un passeur professionnel se voient contraints, pour atteindre leur rêve, de prendre d’assaut les semi-remorques à destination de la Perfide Albion.

    Les conditions d’entrée aux alentours du tunnel sont aujourd’hui plus difficiles, les routiers ayant témoigné violemment de leur exaspération (même si la justice persiste à condamner les récalcitrants agissant manu militari pour expulser les Africains en exil), les migrants surexcités se déplacent en amont sur le parcours des véhicules de marchandises, principalement sur l’autoroute A16, à son terme, là où les premiers ralentissements autorisent l’abordage des camions. Les policiers seraient impuissants devant le déferlement de ces envahisseurs…

    « Sur la rocade menant au port, nous avons une grande visibilité, analyse Gilles Debove, du syndicat Unité-SGP-Police-FO. Alors qu’ici, les migrants se cachent dans des bosquets, dans les marais, par petits groupes. Il n’y a pas de trottoir, on ne peut faire ni demi-tour, ni marche arrière. Et ça roule vite, rien à voir avec la rocade : c’est hyper dangereux. ». En effet, le 21 octobre, une Ethiopienne de 16 ans est pulvérisée par une voiture alors qu’elle traverse l’autoroute avec un groupe de noirs. Le 22 octobre un Soudanais téméraire saute d’un pont donnant sur la bretelle d’accès au Tunnel pour essayer de s’introduire dans un camion. Le cascadeur improviste rebondit comme une grume d’ébène sur la bâche et s’écrase au sol en se brisant tous les os ; il décède quelques heures plus tard. Le 6 novembre, un sérieux accident se produit entre deux poids lourds, ce qui engendre un bouchon important sur l’A16. Quelques minutes plus tard, des centaines d’illégaux foncent vers les camions à l’arrêt, non pour secourir les routiers, mais pour s’offrir un petit voyage chez les Britanniques. La situation autour de Calais devient de plus en plus critique du fait de l’accroissement continu du nombre de ces allogènes en quête d’eldorado européen.

     

    15 ANS DE PRESSION MIGRATOIRE

     

    Depuis 1999 et la réquisition d’un hangar à Sangatte (commune limitrophe de Calais) pour héberger 200 migrants (à l’époque surtout des Kossovars) qui campaient jusque- là dans un parc, la situation n’a cessé de se dégrader pour les vrais Calaisiens. La fausse charité de l’Etat pressé par des ONG antinationales d’intervenir prestement a mis le feu aux poudres. Dès 2000, le fameux hangar géré alors par la Croix-Rouge s’occupe en moyenne de 1 500 clandestins par jour (soumis à un fort turn-over). En 2002, année de sa fermeture, le centre de Sangatte aura vu passer plus de 50 000 illégaux qui furent à la fin de leur parcours « pris en charge » par une vaste filière d’immigration clandestine. Affolé par l’ampleur du phénomène migratoire, le gouvernement a voulu, en premier lieu, casser le thermomètre et flouter une activité mafieuse ne cessant de grossir d’une manière concomitante. Les noirs en question ne retournent pourtant pas sur leur continent mais s’incrustent dans des terrains vagues entre deux dunes…

    L’un de ces squats est rapidement surnommé la “jungle” pour les raisons que l’on devine. La “jungle” devient un abcès de fixation médiatique et sera donc évacuée en 2009 par un pouvoir public qui entend détruire les symboles de l’invasion pour empêcher la colère populaire de s’alimenter de ses stigmates. Notre indigénat veut tout embrouiller. Dégagez ! Y’a rien à voir ! En 2014, d’autres zones ont été évacuées, comme pour mimer une action policière digne de ce nom.. Et la Grande-Bretagne promet désormais 15 millions d’euros pour sécuriser le port… Alors que ces Africains dans la nature investissent les camions avant que ces derniers n’accèdent au port… Les autorités s’échinent bel et bien à plâtrer des jambes en bois depuis 15 ans. La situation est aujourd’hui explosive après toutes ces années de laisser-faire. Avant l’été, les migrants n’étaient “que” 600 installés sur Calais. Ils sont aujourd’hui 2 500, demain ils seront 3 000, en 2015, 5 000.

     

    MAUVAISE CONSCIENCE ET ETHNOMASOCHISME

     

    Cette multiplication inquiétante est facilement explicable. Travail clandestin, prestations sociales (que le Royaume-Uni sait aussi verser sans compter aux allogènes), fantasmes divers sur la Blanche lubrique cultivés par les media du monde entier et par l’industrie de la pornographie interraciale, toutes choses qui tranchent radicalement avec la vie quotidienne de ces Noirs dans leur pays, terre natale qu’ils préfèrent fuir plutôt que d’utiliser leur énergie pour la sauver de la misère. Le courage de ces individus est donc pour le moins relatif. Leurs valeurs ne sont a priori pas les nôtres. Comment peut-on accomplir tant d’efforts et dépenser tant d’argent (pour les passeurs notamment) pour partir si loin de chez soi si l’on est sincèrement attaché à son pays ? Et puis, le fait d’être bloqués en France, un certain temps, avant de décrocher la timbale, ne représente pas vraiment une perspective angoissante pour eux. Une fraction non négligeable de ces migrants décide même, chaque année, de rester chez nous après avoir compris qu’elle peut toucher mensuellement un revenu géré par le Pôle Emploi (le mystère de l’usine à gaz antiraciste de notre Hexagone… et de ses pompes aspirantes) à toute personne étrangère faisant une simple demande d’asile politique, et profiter de l’Aide Médicale d’Etat (AME).

    Les autres peuvent profiter de la générosité d’essence ethnomasochiste des nombreuses associations parasitaires qui s’occupent des migrants parfois en les pouponnant. Repas chauds (récemment l’affaire des plats insuffisamment épicés au goût des clandestins fit le buzz sur Internet), argent, douche, recharges des téléphones portables des migrants (exécutées notamment par une certaine Brigitte Lips, militante du Secours “catholique”), et on se demande si certaines autochtones ne s’offrent pas carrément aux illégaux pour les réconforter dans un tendre câlin… Si on rajoute à ce tableau l’impunité dont ils jouissent malgré les méfaits de plus en plus nombreux et de plus en plus graves qu’ils perpètrent, on obtient une zone très attractive pour beaucoup d’Africains bien décidés à « profiter de la vie » de toutes leurs forces, ici ou ailleurs en Europe.

     

    LA CRIMINALITE EXPLOSE, LA RESISTANCE SE DEPLOIE

     

    Nous ne comptons déjà plus les actes de délinquance commis par ces « chances pour l’Europe ». Plusieurs Calaisiens (il y a quelques jours, une jeune femme a été volée et agressée sexuellement par trois Africains sur le quai de la gare) ont été férocement tabassés par ces bandes ethniques qui peuvent toujours compter sur la bienveillance de la “justice”, des politiciens locaux et des journaux régionaux pour minimiser leurs actes, voire pour les innocenter sur un ton misérabiliste. De jeunes Calaisiens, en colère contre la chienlit qui se répand, se sont organisés au sein d’un collectif appelé (sans emphase tant la situation devient grave) « Sauvons Calais ». Contre tous, menés par le très dynamique Kévin Reche, ils agissent au quotidien pour la population calaisienne qui souffre dans cet assourdissant silence médiatique. Ils sont à l’écoute des petites gens abandonnées de cette gauche arrogante qui préfère les autres avant les nôtres. Mais ce n’est pas tout ! Kévin Reche est décidé à ce que les choses changent enfin dans le Calaisis. Pour ce faire, il s’est engagé avec de nombreux militants de Sauvons Calais en politique dans un mouvement qui, depuis quelques mois, prend localement une nouvelle ampleur, le PdF, le Parti de la France.

    Marine Le Pen avait bien fait un saut de puces à Calais il y a 5 semaines avant d’évoquer le fantasme que serait le Grand remplacement (chez nous et en Europe), mais, loin de soutenir les Calaisiens en plein chaos et qui ne se risquent plus à sortir le soir, elle cracha sur les militants de Sauvons Calais qui ont eu le toupet de lutter, en vrai, contre l’immigration-invasion. Le secrétaire général du PdF, Thomas Joly, que nous avons interrogé sur les échéances à venir, est décidé à présenter et à soutenir plusieurs candidats aux prochaines élections départementales sur les différents cantons calaisiens. « Les clandestins ont violé la loi en entrant illégalement sur le territoire français, s’explique-t-il. La France n’a pas vocation à accueillir toute la misère du monde ni les réfugiés de toutes les guerres du monde. Qu’ils aillent demander l’asile à des pays musulmans bien plus proches et richissimes comme le Qatar ou l’Arabie Séoudite. » Dans l’immédiat, il faudrait, selon Joly, mettre en place un groupement de gendarmerie mobile dans le Calaisis afin de réduire tout de suite l’insécurité qui a explosé en l’espace de quelques semaines. « Instaurer l’état d’urgence le cas échéant comme lors des émeutes en 2005 ». Puis, il est impératif de résoudre le problème en profondeur en « mettant en place un camp de rétention afin d’organiser le renvoi rapide, total et définitif des clandestins. »

    Il est bien évident que seule la solution nationaliste peut aider les Calaisiens, perdus chez eux, submergés, abandonnés et trahis. Mais Calais est plus que Calais, c’est un symbole du combat que les authentiques nationalistes doivent mener à tout prix : celui de notre sécurité, de notre identité, celui de notre délivrance et du renouveau. Loin du blabla des baudruches médiatiques, la bataille de Calais est le front des patriotes, des radicaux, des honnêtes Français qui deviennent des braves ! Pour que Calais devienne notre Dreux nationaliste ! Pour que, demain, toutes nos villes soient libérées de l’immigration-invasion, il faut agir maintenant !

     

    François-Xavier ROCHETTE.

  • L'islamisation de l'Europe représente aujourd'hui le principal défi lancé à la civilisation européenne.

     

    Face aux efforts déployés par l'Occident en vue d'évincer la Russie de l'espace socio-politique européen, les analystes l'appelle à ne pas chercher les ennemis là où il n'y en a pas. Dans le même temps ils appellent à faire attention au danger réel émanant de la société européenne elle-même, plus concrètement de sa partie grandissante représentée par les jeunes néo-musulmans ayant opté pour la doctrine du « califat mondial ». Nombre d'entre eux sympathisent avec l'activité des radicaux de l'Etat islamique et des centaines d'islamistes européens se joignent à cette organisation extrémiste. Irina Zviaguelskaïa de l'Institut d'orientalisme de l'Académie des sciences de Russie relève :

    «C'est une question compliquée du point de vue politique, social, mais aussi psychologique. Elle est liée à la marginalisation d'une partie de la population européenne qui se sent délaissée. Ces Européens estiment que certaines insuffisances du modèle libéral occidental comme dirigées contre eux personnellement et cherchent une nouvelle utopie politique. Ils ont envie d'une idéologie qui serait de dimension globale, mais simple à percevoir. Leurs esprits déformés prennent la barbarie pour l'héroïsme, l'obscurantisme pour l'illumination et les succès militaires de l'Etat islamique pour la solvabilité de cette organisation. Car l'EI est une idéologie. C'est un projet qui est attrayant pour une partie des musulmans ».

    Pendant plusieurs dizaines d'années des difficultés de caractère socio-économique et démographique obligeaient les pays de l'Union européenne à légaliser, voire à encourager l'immigration depuis des pays musulmans. L'opinion dominait sur le continent que l'intégration de la diaspora musulmane dans la société européenne contribuerait au rapprochement entre les Européens et les immigrés. Cependant cela ne s'est pas produit. L'idée de multiculturalisme proposée par Bruxelles a échouée et les Européens ont renoncé eux-même au « pot de fusion » à l'instar du modèle américain. Les Européens pensaient que les nouveaux-venus partageraient avec eux les idées de la démocratie et du libéralisme. Mais les principes comme la liberté individuelle, le suffrage universel, l'égalité de tous indépendamment du sexe, de la race ou de l'appartenance religieuse ont été utilisés contre eux-mêmes.

    En résultat, comme à l'époque de Karl Marx, un nouveau spectre hante l'Europe, bien que ce ne soit plus le spectre du communisme, mais celui de l'islamisme radical capable d'absorber le continent d'abord culturellement, ensuite politiquement. Le chercheur du Centre d'études germaniques de l'Institut de l'Europe Alexandre Kamkine explique :

    « Il y a là-dedans deux aspects. Primo, l'ersatz de l'islam sous forme du salafisme et du wahhabisme répandu parmi les néo-musulmans européens enclins au radicalisme est une version simplifiée de l'islam pour les profanes. La popularité de ces idées tient à la connaissance superficielle en Europe des doctrines islamiques. Pour les Européens, il est difficile de faire la distinction entre l'islam traditionnel et un succédané primitif destiné aux néophytes incultes. Pour ce faire, il faut être un spécialiste. Mais ces gens sont peu nombreux en Europe.

    Secundo, nous constatons le déclin total des valeurs spirituelles en Europe. Ayant renoncé à leur identité culturelle, à leur code culturel, les Européens ont élevé sur le pavois un ersatz de religion du libéralisme et du succès personnel. Mais c'est tellement contraire à l'essence humaine que les gens cherchent des alternatives les trouvant, notamment, dans l'islamisme radical ».

    Les experts voient le noeud du problème dans la perte par l'Europe de ses racines chrétiennes. A quelques exceptions près, comme la Pologne ou l'Irlande, c'est un continent post-chrétien, estime le politologue de Saint-Pétersbourg Sergueï Lébédev. Selon lui, l'islamisation signifie le déclin de l'Europe témoignant et le processus semble être irréversible. En ce sens, l'influence de la Russie chrétienne pourrait assainir la situation si les Européens ne la repoussaient pas au nom d'une conjoncture politique.