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Rome infiltrée

  • Message aux participants à la procession eucharistique en réparation des outrages blasphématoires de la secte LGBT, par Mgr Viganò .

     
    Procession eucharistique
    Oportet illum regnare, il faut que le Christ règne : car là où le Christ ne règne pas, l’usurpateur, Satan, prend le pouvoir, et avec lui gouvernent ses serviteurs,, et avec lui gouvernent ses serviteurs, qui maintenant ne cachent même plus leur dévotion au diable.

    Blason officiel de Mgr Carlo Maria ViganòLoué soit Notre Seigneur Jésus-Christ. J’adresse mes salutations à vous tous, prêtres, religieux et laïcs, qui participez aujourd’hui à la procession eucharistique solennelle en réparation des récents outrages adressés à Dieu et à notre sainte Religion.

    Dans une phase de crise très grave dans l’Église et d’attaque furieuse contre les Commandements de Dieu et la Loi naturelle, nous sommes tous frappés et attristés par le silence complice et effrayant de l’Archidiocèse de Los Angeles, soucieux de ne pas offenser la sensibilité du monde, et même de suivre et presque d’anticiper ses plans, mais non pas de trahir Notre-Seigneur, au moment même où Il est offensé et blasphémé. Nous exprimons plutôt notre gratitude à Mgr Joseph Strickland, Évêque de Tyler, Texas : que son appel courageux à l’acte public de réparation soit un exemple et un avertissement pour ses autres Confrères, dont le silence est assourdissant, ainsi que tardivement mis en avant par l’appel de l’USCCB (ici) à réciter les Litanies du Sacré-Cœur, sans mentionner ni les actes blasphématoires à réparer ni leurs auteurs et complices.

    Aujourd’hui, nous célébrons la fête du Sacré-Cœur de Jésus, fête que le Seigneur a ordonné de célébrer solennellement le vendredi après l’octave du Corpus Christi, apparaissant en 1673 à Sainte Marguerite-Marie Alacoque, religieuse et mystique française.

    C’est à cette moniale que Jésus a promis le don de mourir dans la grâce de Dieu aux âmes qui auraient dignement reçu la Communion pendant neuf premiers vendredis du mois consécutifs. Notre Seigneur demanda au roi Louis XIV de consacrer la France à Son Cœur Très Sacré et de le représenter sur les étendards du Royaume, annonçant que s’il ne le faisait pas, ses ennemis renverseraient la Monarchie. Mais si le refus de consacrer la France a pu causer la ruine spirituelle et matérielle de cette illustre Nation au moyen d’une Révolution sanglante ; si le refus de consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie a provoqué en 1917 – comme l’a annoncé la Sainte Vierge à Fatima – la propagation des erreurs du matérialisme athée et du communisme dans le monde entier ; quel châtiment pèse sur ce monde rebelle, désormais dominé par les serviteurs de Satan et les adorateurs du diable ? Et quel châtiment pèse sur le corps ecclésial, dont les Prélats font quotidiennement profession d’obéissance au régime mondialiste du Nouvel Ordre Mondial, légitimant même les péchés qui crient vengeance devant Dieu, et sont coupablement silencieux lorsque les ennemis du Christ crachent leurs blasphèmes et offensent les choses les plus saintes de la Religion ?

    Peut-être devrions-nous commencer à considérer l’apostasie actuelle comme un fléau permis par Dieu pour punir une infidélité qui dure désormais depuis soixante ans dans l’Église, dans un crescendo de trahisons qui ont pour seul but – maintenant nous pouvons le reconnaître – l’effacement de la Foi catholique enseignée par le Seigneur aux Apôtres et le remplacement de l’Église par sa contrefaçon humanitaire, horizontale, inspirée des principes subversifs de la Franc-Maçonnerie et du culte de l’homme.

    Aujourd’hui, nous célébrons le Mystère de l’Amour infini de Jésus-Christ – symbolisé par son Cœur palpitant et enflammé de charité – qui est venu pour s’incarner, souffrir et mourir pour nous sur la Croix, offrant au Père éternel l’expiation parfaite pour tous les péchés commis par les hommes depuis le péché originel. Cet Amour divin, ce Dieu qui est l’Amour le plus parfait, vient clore l’Octave de la fête du Corpus Christi, comme pour sceller l’héritage de cet Amour que le Seigneur nous laisse avec Sa Présence dans le très Saint-Sacrement de l’Autel. C’est en effet par amour pour nous que le Seigneur a voulu instituer la Très Sainte Eucharistie : Il demeure présent sous les humbles voiles du pain eucharistique, disposé à subir irrévérences et profanations, pour avoir la consolation de voir à genoux devant le tabernacle ou rassemblés autour de l’ostensoir radieux tant de bonnes âmes, tant d’enfants, tant de jeunes, tant de couples mariés. Et tant de pécheurs, qui viennent guérir ces manquements et ces faiblesses en se tournant vers le Seigneur, confiants en Sa sainte aide, se reconnaissant humblement nécessiteux de pardon et de grâce.

    Pourquoi, alors, tant de fureur envers le Bien ? Pourquoi cette fureur contre les personnes bonnes qui consacrent leur vie à leur prochain, sinon le rejet orgueilleux du salut éternel, de la part de ceux qui n’acceptent pas qu’il y ait une quelconque Rédemption parce qu’ils persistent à nier qu’il y a une faute à expier et une humanité coupable ? Quelle incompréhension sur la valeur de la vie consacrée démontrent ceux qui parodient les moniales, qui dans le silence des cloîtres prient aussi pour eux ! Et quelle lâcheté, de la part du public et de l’équipe des Los Angeles Dodgers, qui tolèrent et approuvent un comportement qui mériterait plutôt une exécration publique.

    Alors que vous honorez Jésus dans le Saint-Sacrement, d’autres malheureux à travers le monde occidental célèbrent l’orgueil de violer les Commandements de Dieu et la Loi même de la nature, avec le soutien des institutions publiques, l’encouragement des chefs religieux, le parrainage des sociétés multinationales, la participation du monde du divertissement et de l’information. Cela suffirait à nous faire comprendre comment les vrais discriminés, aujourd’hui, sont ceux qui ne sont pas prêts à apostasier de la Foi chrétienne pour embrasser l’idolâtrie woke.

    La dictature mondialiste – imposée et financée par des conspirateurs bien connus – ne veut pas valoriser la diversité, mais l’effacer ; elle ne veut pas notre liberté, mais l’esclavage du vice, la dépendance à un pouvoir perverti qui ne récompense que ses complices, l’asservissement à une l’élite de corrompus que personne n’a élus et que personne n’ose arrêter pour haute trahison.

    Argent, pouvoir, plaisir, succès, immortalité : les séductions du Malin sont toujours les mêmes. Vous serez comme des dieux, avait dit le Serpent à Adam et Ève, en mentant. Quelle promesse plus absurde, quelle fraude plus effrontée Satan pouvait-il ourdir pour convaincre nos premiers parents de désobéir à Dieu ? Pourtant, ils ont cru qu’une créature rebelle contre le Tout-Puissant pouvait les faire devenir comme des dieux, leur donner la connaissance du Bien et du Mal, c’est-à-dire de décider de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas, une prérogative exclusive de Dieu.

    La même promesse fausse et meurtrière nous est répétée chaque fois que nous sommes soumis à la tentation, parce que le Malin veut nous inciter non seulement à pécher, mais même à usurper à Dieu l’autorité de déterminer comment nous devons nous comporter, à nier que cette action est un péché, et qu’avec elle nous nous rendons responsables des tourments de la Passion du Christ. Mais qui sommes-nous pour nous mettre à la place de la Majesté de Dieu et décider ce qui est Bien et ce qui est Mal ? Quel délire de toute-puissance peut tromper l’esprit de l’homme pécheur, pour l’amener à mépriser l’Amour divin qui brûle de Charité le Cœur de Jésus, préférant la damnation éternelle dans la haine inextinguible envers notre Créateur et Rédempteur, nous précipitant dans les bras de celui qui est meurtrier depuis le commencement ? Et quel fol aveuglement – qui rappelle celui du Sanhédrin au pied de la Croix – peut pousser les ministres du Très-Haut à devenir complices de cette subversion infernale de l’ordre divin ?

    La sécularisation de l’Église en cours depuis plus d’un demi-siècle a conduit la Hiérarchie catholique à avoir honte de la Vérité, du Fils de Dieu, Verbe éternel du Père, du Christ qui est Seigneur et Roi de l’Église et des Nations non seulement par droit divin, mais aussi par droit de conquête, puisqu’avec son Sacrifice Il nous a gagnés au prix de son Sang, après avoir choisi la mort et la damnation en cédant à la tentation du Serpent.

    Cette sécularisation a été rendue possible par deux péchés de l’intelligence – l’hérésie et l’orgueil – unis à deux péchés non moins graves de la volonté – la fornication et le péché contre nature. Cette mauvaise orientation a fait brèche dans de nombreux prêtres et évêques, aveuglant leur esprit avec la présomption et émoussant leur volonté avec l’impureté.

    Vous serez comme des dieux. La théorie du genre, la corruption des enfants et des jeunes avec l’odieux endoctrinement LGBTQ+, la perversion de l’amour conjugal, la maternité de substitution, l’avortement, l’euthanasie, la transition de genre, les mutilations génitales, la manipulation génétique sont des tentatives grotesques de remplacer Dieu dans l’acte de la création, d’effacer de l’homme et de la nature elle-même l’empreinte divine du Créateur, de tuer son âme par le péché et le vice, cette âme que la Très Sainte Trinité peut rendre pure et sainte par la Grâce, afin de pouvoir y habiter et la remplir de bénédictions.

    C’est cette envie livide et sourde, cette haine éternelle de l’éternel Vaincu, qui conduit le diable à essayer d’arracher à Dieu autant d’âmes qu’il le peut, s’illusionnant lui-même de pouvoir effacer Sa Passion et Sa Mort. C’est pourquoi il se déchaîne principalement contre l’Église, Corps mystique du Christ, destinée elle aussi comme son Chef divin à pâtir et à souffrir. Mais c’est un délire fou voué à l’échec, parce que Notre Seigneur a vaincu le monde, et rien ne peut changer ou atténuer cette victoire. La punition de ces horreurs est déjà contenue dans leur nature même, qui est stérile, incapable d’engendrer, de donner la vie, et qui vice versa ne peut donner que désespoir, douleur, maladie, mort.

    La grande tromperie de Satan, chers frères, consiste à faire croire aux âmes qu’elles peuvent se passer de Dieu, qu’elles peuvent construire un monde dans lequel la « fraternité humaine » remplace la Charité chrétienne dans laquelle l’amour du prochain est fondé sur l’amour de Dieu et sur l’amour de Dieu pour nous.

    Mais ce monde utopique, ce paradis dans lequel les hommes devraient être frères sans se reconnaître dans le Christ, enfants de l’unique Père éternel, est en réalité l’enfer sur la terre, la dystopie que Satan veut établir pour préparer le royaume de l’Antichrist. Un enfer dans lequel les mères tuent leurs enfants dans leur ventre, ou les vendent à des couples qui ne peuvent pas en avoir. Un enfer qui castre et mutile horriblement les enfants dans l’illusion de les faire ressembler à ce qu’ils ne pourront jamais devenir, tout en décrétant la mort de millions de créatures dans le ventre de leur mère. Un enfer qui tue les personnes âgées, les malades, les pauvres parce que leur vie ne mérite pas d’être vécue, et en même temps tolère ou même encourage l’horreur de la pédophilie, de la prédation d’organes, de la traite des mineurs, de l’exploitation des pauvres et des migrants.

    Nous avons entendu avec horreur les déclarations d’un jésuite américain qui est aujourd’hui salué comme un défenseur de la cause LGBTQ au sein de l’église conciliaire et qui, contrairement à tant de bons pasteurs, est chaleureusement accueilli et encouragé par Bergoglio.

    Entendre ce religieux indigne se faire le promoteur du vice et affirmer qu’il n’y a pas de contradiction entre la célébration du Sacré-Cœur et les manifestations obscènes du Pride est une cause de scandale pour les fidèles, un déshonneur pour la Sainte Église et un outrage blasphématoire contre Notre-Seigneur. Seule une âme égarée peut arriver à une telle aberration, sans se rendre compte de la gravité de ces déclarations. Et on se demande si, dans son empressement à plaire aux sodomites en les confirmant dans le péché, ce jésuite hérétique ne cherche pas à légitimer pour lui-même et pour ses partisans ce que la Loi naturelle et divine décrètent comme péché. Mais pire que ce jésuite indigne sont ceux qui le protègent, tout en persécutant les bons prêtres qui ont, à leurs yeux, le tort de prêcher selon ce que le Christ a enseigné et que l’Église garde. Cette tolérance pour le mal est encore plus vile lorsqu’elle s’accompagne d’abus de pouvoir dans des cas opposés, lorsque les évêques accordent des églises pour le Pride mais interdisent la célébration de la Messe apostolique, lorsque les sanctions canoniques ne s’appliquent pas aux prélats et aux prêtres prédateurs, mais à ceux qui osent dénoncer les clercs hérétiques ou pervertis.

    Je vous exhorte à prier, dans cette procession de réparations publique, pour les responsables des offenses publiques contre la Majesté divine. Demandez au Seigneur de toucher le cœur de ceux – peut-être séduits par les tromperies du courant dominant – qui pensent que la pratique de l’homosexualité n’est pas intrinsèquement pécheresse et qu’en tant que telle elle ne devrait pas être condamnée par la Morale catholique ; de ceux qui, amenés à se livrer à des inclinations qu’une éducation saine et une vie intérieure solide auraient pu sereinement corriger, sont illusionnés par des mercenaires ou des loups déguisés en moutons, que leur conduite ne les prive pas de la Grâce de Dieu. Je vous demande aussi de prier pour ceux qui, à partir de postes de responsabilité, n’opposent pas un refus implacable à toute coopération à la folie woke, sans se rendre compte que la subversion morale des nations est la prémisse des luttes fratricides, des séditions, de la guerre civile ; et avec les désordres, la légitimation de nouveaux contrôles, de nouvelles restrictions, de nouvelles discriminations.

    A ces pauvres âmes, je dis : ne vous laissez pas tromper ! Réveillez-vous de cette hypnose, avant qu’il ne soit trop tard ! Ayez l’humilité de courir au pied de la Croix, où ce Sacré-Cœur fut transpercé par la lance pour en faire couler du sang et de l’eau, et de crier avec un cœur de fils votre repentir, votre demande d’aide, votre confiance dans l’aide surnaturelle de Dieu, qui met tout le monde à l’épreuve non pas pour les voir tomber, mais pour qu’ils se lèvent victorieux et méritent le prix éternel.  Réfugiez-vous dans ce Cœur divin, afin que le Christ puisse donner un sens et un but à votre vie, et que Satan ne vous corrompe pas et ne vous entraîne pas avec lui dans le désespoir éternel de l’Enfer. Ni la satisfaction de tout plaisir, ni l’ostentation arrogante des obscénités, ni la parodie de l’amour familial et conjugal ne pourront jamais donner la paix à votre cœur. Vous ne pouvez jamais être des dieux, parce que cette illusion vient précisément de celui qui sait bien quelles sont les conséquences de sa rébellion, de son Non serviam.

    Vous n’aurez la paix – la paix du Christ, qui n’est pas la paix du monde – que lorsque vous apprendrez que l’amour humain est un reflet de l’Amour divin, et qu’on ne peut pas aimer son prochain quand on n’aime pas Celui qui nous a créés et qui a versé Son Sang sur la Croix. Celui qui veut que tous soient sauvés, et qui assure à chacun l’aide qui rend ce salut possible. Celui qui veut que tous soient des saints, alors que Satan veut que nous soyons tous damnés.

    Ne vous laissez pas tromper par ceux qui vous utilisent aujourd’hui pour saper les fondements de la coexistence civile et de la morale sociale, mais qui n’hésiteront pas demain à vous faire disparaître, alors que de nouvelles transgressions et de nouvelles horreurs nécessiteront l’exploitation de nouvelles victimes : travestis, transsexuels, transgenres, transhumains et tout ce qu’ils inventeront. Ne permettez pas que votre faiblesse soit utilisée contre vous et contre votre âme, mais faites-en plutôt une occasion d’amélioration intérieure, non pas pour être esclaves des passions et des vices, mais avec la Grâce de Dieu victorieux du monde, de la chair et du diable.

    Satan est le prince de ce monde, et sa puissance n’est que temporairement tolérée par Dieu. Mais Satan prétend régner, usurper l’autorité du Christ, le seul vrai Roi du monde, des nations, des sociétés, des âmes. Oportet illum regnare, il faut que le Christ règne : car là où le Christ ne règne pas, l’usurpateur, Satan, prend le pouvoir, et avec lui gouvernent ses serviteurs, qui maintenant ne cachent même plus leur dévotion au diable.

    Mais pour que le Christ règne, il ne suffit pas de L’honorer par une procession eucharistique solennelle : tous les fidèles – et leurs pasteurs – doivent redécouvrir l’amour pour Jésus-Christ comme réponse généreuse et vitale à l’Amour qu’Il a pour nous. Nous devons nous laisser emporter par cet amour, que chaque fibre de notre corps, chacune de nos pensées, chaque battement de notre cœur soit mu par l’Amour de Dieu, par la détermination de faire Sa volonté, par le désir impérieux de répandre autant que possible cet Amour, cette Charité divine. Lorsque les prêtres, les religieux, les évêques, les cardinaux et – si seulement le Ciel le voulait – même celui qui devrait présider dans la charité se laisseront conquérir par l’Amour de Dieu et accompliront leur ministère animé par ce feu spirituel, la réponse du Seigneur ne tardera pas à venir et dépassera toutes nos espérances.

    + Carlo Maria Viganò, Archevêque

    16 juin 2023, Sacratissimi Cordis Domini Nostri Jesu Christi

    © Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò

     

  • L’anti-pape François annule toutes les ordinations 2022 de prêtres et diacres dans le seul diocèse de Toulon-Fréjus.

     

    C’est un coup de tonnerre dans le diocèse de Toulon-Fréjus. Cela ne s’est pratiquement jamais passé dans toute l’histoire de l’église catholique : l’annulation par Rome pure et simple de l’ordination de diacres et prêtres d’un diocèse. Nous sommes là devant un fait extrêmement rarissime dans l’histoire de la papauté et du catholicisme.

    Quatre prêtres et six diacres devaient être ordonnés le 26/06/2022. Ces ordinations sont la consécration de nombreuses années de formations, stages, contacts, réflexions personnelles, prières, réflexions de groupe.

    Comment l’anti pape a-t-il eu les renseignements nécessaires pour prendre une telle décision ?

    Et bien, dans l’église catholique, on n’est pas mieux qu’ailleurs. Il y a les opportunistes au service de leurs supérieurs pour, d’une part garder leurs places, et d’autre part essayer d’avoir des promotions.

    L’espion est donc Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille. Rome (le Vatican) a missionné en 2021 ce gentil archevêque de Marseille pour faire une « visite amicale » à l’archevêque de Toulon-Fréjus avec à sa tête Mgr Dominique Rey.

    L’archevêque de Marseille aurait eu pour mission de relever plusieurs points posant question dans «la formation et le discernement des candidats du séminaire de la Castille » (lieu de rencontre, et grand séminaire du diocèse de Toulon-Fréjus) selon les informations de « Famille chrétienne » (lien).

    À noter que les deux revues et journaux catholiques, « Famille chrétienne » et « La Croix » ont des idées politiques très nettes et très à gauche.

    « La Croix » a d’ailleurs demandé à tous ceux qui le lisent de voter Macron avant les élections présidentielles de 2022, je le cite : « Aussi, nous considérons que seul le vote pour Emmanuel Macron permet à notre pays de préserver les principes républicains et de consolider les valeurs d’ouverture, de tolérance… » .

    D’ailleurs, ce même torchon de « La Croix » à abondamment ouvert ses colonnes, avant les élections présidentielles de 2022, à différents responsables islamiques lesquels ont tous demandés à leurs fidèles de voter Macron. Faut quand même le faire : question protection de la chrétienté, on peut trouver mieux et pour moins cher.

    Alors, quelles sont les raisons de la décision de cet anti-pape mondialiste communiste immigrationiste ?


    Cet anti pape a dit à de nombreuses reprises que tout responsable catholique ne devait aucunement manifester le moindre désaccord avec les lignes directrices établies par lui. C’est signe d’une grande démocratie fidèle aux mondialistes, de plus extrême-gauche.

     

    Le diocèse de Fréjus-Toulon est géré par Mgr Dominique REY. Il a été mis en place à la tête de cet évêché le 16/05/2000 par Jean-Paul II. Quand un pape nomme un futur évêque dans un diocèse, il se renseigne abondamment et connaît parfaitement les idées de celui qu’il va nommer.

    Dominique Rey, que je connais un peu pour l’avoir rencontré à plusieurs reprises, est un homme d’une grande souplesse et dans un souci permanent d’arranger les choses au maximum. La gestion de son évêché est pacifique et il évite les conflits, qui sont nombreux dans un diocèse. J’

    C’est également un homme qui a des idées et qui, sans brutalité et avec grande souplesse, les fait connaître. Il a la réputation d’être un évêque à tendance conservatrice. Ce n’est évidemment pas un intégriste, sinon le pape François l’aurait remplacé depuis longtemps.

    • il avait affiché son soutien en 2012-2013 à la Manif pour Tous qui s’opposait au mariage de personnes homosexuelles
    • il apporte son soutien, et participe, en 2019, à la manif « Marchons Enfants » contre le projet de loi bioéthique contenant entre autres l’ouverture de la Procréation Médicalement Assistée aux femmes seules ou en couple.
    • Il a autorisé des prêtres et diacres à se joindre aux manifestations contre le pass de la honte (communément appelé pass vaccinal) et contre les privations de libertés relatives aux produit expérimentaux appelés, pour ceux qui y croient donc « vaccin ».
    • en 2015 il invite Marion Maréchal à une université d’été catholique
    • en 2007 il publie un livre intitulé : « Peut-on être chrétien et franc-maçon ? ». Il y expose les causes de l’incompatibilité entre la doctrine catholique et la franc-maçonnerie
    • Le 28 juin 2009, il ordonne 14 prêtres et 11 diacres à La Castille (lieu de rencontre et d’ordinations pour ce diocèse du Var) devant près de 5 000 personnes et le 26 septembre 2009, deux prêtres dans le rite tridentin (intégristes catholiques de Saint Pie V) à la cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds de Toulon devant un millier de personnes.
    • Il invite des prêtres des Serviteurs de Jésus et Marie (mouvement à la fois intégriste et ouvert sur l’église d’aujourd’hui), fondés en 1988, à s’installer dans une paroisse de Toulon
    • Le 2 mai 2009, il célèbre le mariage de Jean d’Orléans, « duc de Vendôme » (fils d’Henri d’Orléans, « comte de Paris », prétendant orléaniste au trône de France) avec Philomena de Tornos y Steinhart en la cathédrale Notre-Dame de Senlis
    • Il est le fondateur des rencontres « Communion évangélisation », réseau qui rassemble tous types de chrétiens — laïques, jeunes, prêtres, séminaristes, consacrés, responsables pastoraux, etc. pour découvrir des initiatives innovantes ou créatives, trouver de nouvelles idées pertinentes, prier et se ressourcer pour (re)trouver un nouvel élan missionnaire pour l’Église. Ceci en dehors des chemins habituels de l’église catholique.
    • Etc, etc, etc…

    Il est évident que cet évêque, Mgr Dominique Rey, représente exactement tout ce dont a horreur l’anti pape mondialiste communiste immigrationniste François. Alors, comme il ne peut pas s’en séparer, il cherche à le contrarier et l’humilier.

    Le mois de juin est traditionnellement un mois en France où il y a quelques ordinations de prêtres et diacres dans certains diocèses. L’histoire n’a même pas mémoire qu’un pape ait annulé une cérémonie d’ordinations pour cause d’idées différentes de l’évêque du diocèse à celles de Rome. Seul un mondialiste communiste soucieux de la destruction de son église catholique peut procéder ainsi.

    L’église catholique est au plus mal en Occident. La pratique religieuse est en constante baisse, certes. Cependant, la mission d’un pape est triple :

    • enseignement de la foi et évangélisation 
    • garantir les conditions du culte
    • servir d’unité dans l’Eglise.
    Il doit aussi protéger et développer son Eglise.
    Le souci majeur de cet anti pape François est de permettre une immigration anti chrétienne ,totale et absolue, la plus massive qui soit, qu’elle soit au détriment de nos métiers, nos maisons, notre sécurité, nos familles, notre travail, notre culture .

    Le conclave de 2013 qui a mis à la tête de l’église cet apostat, n’a pas été inspiré que par l’Esprit Saint, c’est d’une évidence éclatante. À l’image de l’Institut pour les œuvres de Religion (IOR), anciennement appelé Banque du Vatican, spécialisée dans le blanchiment d’argent de la drogue et la prostitution, les cardinaux n’ont très certainement pas été insensibles à l’argent des mondialistes ou à leurs menaces de révélations sur leurs vies privées éventuelles, et ont voulu, ou dû, voter pour ce pape.

     

    Enfin, tournons notre regard vers l’anti pape François à la solde des mondialistes qui lui ont fixé le rôle de détruire l’église catholique . Il n’y a pas une seule de ses paroles, un seul de ses silences, une seule de ses actions qui prouvent le contraire.

    Qui lui a donné sa mission ? De toute évidence les mondialistes. Ils ont gangrené le conclave de 2013 qui a, le 13 mars de cette année, mis sur le trône de Saint-Pierre, Jorge Mario Bergoglio, archevêque de Buenos Aires (Argentine), communiste, immigrationniste et mondialiste lui-même, et qui succèdait ainsi à Benoît XVI.

    Dans les conclaves, censés être animés par l’Esprit Saint, tout n’est pas rose. Les cardinaux électeurs, et toute autre personne qui pourrait être amenée à les approcher, prêtent serment, la main sur les Evangiles, de garder perpétuellement le secret sur tout ce qui concerne directement ou indirectement l’élection (art. 53). Les correspondances, télécommunications, et tout autre moyen de communication avec l’extérieur sont interdits, sauf raison très grave ou urgente. Un contrôle est effectué afin de s’assurer du respect de cette règle (chapitre IV). Ainsi, celui ou celle qui ne respecterait pas ce serment, n’ira pas en prison mais sera totalement banni de la communauté catholique.

    J’ai réalisé un dossier complet concernant l’anti pape François . La conclusion de ce dossier est que cet homme est un mondialiste d’extrême-gauche immigrationiste complet . Je vous invite à lire ce dossier, (lien), et ils verront, nombreuses preuves à l’appui, que cet homme n’a qu’un souhait : la mondialisation par l’invasion colossale islamique, là où ladite mondialisation s’installe progressivement (dont l’Europe évidemment, terrain de prédilection de la mondialisation), et donc par conséquence évidente, la destruction complète de la chrétienté.

    Juste, un exemple pour bien situer cet apostat.
     Ci-après une déclaration de ce monstre d’hypocrisie aux recommandations mondialistes,le 21 août 2017 pour la « Journée mondiale du migrant et du réfugié » (sic) qui a été célébrée le 14 janvier 2018. Depuis, ses positions se sont encore davantage radicalisées. Voici les paroles du bon pape François…

    Références des déclarations ci-dessus :

     

    Pourtant, en 2021, 5 898 chrétiens ont été tués en raison de leur foi. Les chrétiens sont le groupe religieux le plus persécuté du monde : en 2021, les 5 898 chrétiens tués pour leur foi, et très souvent martyrisés avant et tués de façon horrible, représentent 24 % de plus qu’en 2020. Le Nigeria, où Boko Haram et l’État islamique se livrent à une sorte de compétition morbide, et enregistre un triste record, avec 4 650 victimes (référence).

    Egalement, 5 110 lieux de cultes chrétiens ont été ciblés, détruits ou fermés en 2021, soit 14 % de plus que l’année précédente. 59 % de ces églises bouclées l’ont été en Chine (référence).

    Enfin, 6 175 chrétiens sont en prison pour leur croyance soit 44 % de plus qu’en 2020 ! Sur le plan carcéral, l’Inde arrive en tête, suivie par le Pakistan et la Chine. Ces trois pays enferment la moitié des chrétiens arrêtés pour leur foi dans le monde (référence).

    À part quelques mots dits très rapidement au sujet de tous ces martyrisés et de tous ces lieux de cultes détruits, notre anti pape mondialiste communiste ne s’est vraiment pas beaucoup attardé.

    Par contre il ne cesse, et ce en permanence, de louer l’immigration, lui donner toutes les qualités, et il fait de cette immigration sa principale mission papale.

    Alors, on comprend maintenant avec facilité pourquoi ce pape a interdit les ordinations de prêtres et diacres dans le diocèse de Toulon-Fréjus dans le Var.
     
  • Mgr Viganò : la Russie et l’Ukraine sont "utilisées pour permettre à l’élite mondialiste de mener à bien son plan criminel" .

     

    Déclaration de Mgr Carlo Maria Viganò, archevêque et ancien nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique

     

    « Rien n’est perdu avec la paix. Tout peut l’être avec la guerre. Que les hommes recommencent à se comprendre. Qu’ils recommencent à négocier. En faisant ces pourparlers avec bonne volonté et dans le respect des droits réciproques, ils s’apercevront qu’un succès honorable n’est jamais exclu des négociations loyales et actives. Ils se sentiront grands – de la véritable grandeur – si, faisant taire les voix de la passion, aussi bien collective que privée, et faisant droit à la raison, ils épargnent le sang de leurs frères et soustraient leur Patrie à la ruine. »

    Ainsi Pie XII s’adressa, le 24 août 1939, aux gouvernants et aux peuples dans l’imminence de la guerre. Ce n’étaient pas des paroles de pacifisme vide, ni de silence complice sur les nombreuses violations de la justice qui avaient lieu en de nombreux endroits. Dans ce message radio, qu’encore certains se souviennent avoir entendu, l’appel du Pontife romain invoquait le « respect des droits réciproques » comme prémisse à des négociations de paix fructueuses.

     

    La narration médiatique

    Si l’on observe ce qu’il se passe en Ukraine, sans se laisser abuser par les falsifications macroscopiques des grands médias, on se rend compte que le « respect des droits mutuels » a été complètement ignoré ; au contraire, on a l’impression que l’administration Biden, l’OTAN et l’Union européenne veulent délibérément maintenir une situation de déséquilibre flagrant, précisément pour rendre impossible toute tentative de règlement pacifique de la crise ukrainienne, provoquant la fédération de Russie pour déchaîner un conflit. Là réside la gravité du problème. C’est le piège tendu à la fois à la Russie et à l’Ukraine, les deux étant utilisées pour permettre à l’élite mondialiste de mener à bien son plan criminel.

    Que l’on ne soit pas étonné si le pluralisme et la liberté d’expression, tant vantés dans les pays qui se prétendent démocratiques, soient quotidiennement désavoués par la censure et l’intolérance à l’égard des opinions qui ne sont pas conformes au récit officiel : les manipulations de ce type sont devenues la norme pendant la soi-disant pandémie, au détriment des médecins, des scientifiques et des journalistes dissidents, qui ont été discrédités et ostracisés simplement parce qu’ils ont osé remettre en question l’efficacité des sérums expérimentaux. Deux ans plus tard, la vérité sur les effets indésirables et la gestion peu judicieuse de l’urgence sanitaire leur donne raison, mais elle est obstinément ignorée parce qu’elle ne correspond pas à ce que le système voulait et veut encore aujourd’hui.

    Si les médias du monde entier ont pu jusqu’à présent mentir sans aucune honte sur une question de stricte pertinence scientifique, en répandant des mensonges et en dissimulant la réalité, nous devrions nous demander pourquoi, dans la situation actuelle, ils devraient soudainement retrouver l’honnêteté intellectuelle et le respect du code de déontologie qu’ils ont largement répudiés avec le covid.

    Mais si cette fraude colossale a été soutenue et diffusée par les médias, il faut reconnaître que les institutions sanitaires nationales et internationales, les gouvernements, les juges, les forces de l’ordre et la hiérarchie catholique elle-même ont été responsables – chacun dans sa propre sphère avec des actions de soutien ou avec l’omission d’interventions contrastées – du désastre qui a affecté des milliards de personnes dans leur santé, leurs biens, l’exercice de leurs droits et même leur vie. Encore une fois, il est difficile d’imaginer que celui qui s’est rendu coupable de tels crimes pour une pandémie délibérément voulue et amplifiée malicieusement puisse aujourd’hui avoir un sursaut de dignité et monter de la sollicitude envers ses citoyens et sa patrie lorsqu’une guerre menace leur sécurité et leur économie.

    Celles-ci peuvent être les réflexions prudentes de celui qui souhaite rester neutre et regarder avec détachement et presque désintéressement ce qu’il se passe autour de lui. Mais si seulement l’on approfondit la connaissance des faits et l’on se documente avec des sources autorisées et objectives, on découvre que les doutes et les perplexités se transforment rapidement en certitudes inquiétantes.

    Même si l’on se limite à l’aspect économique, on constate que l’information, la politique et les institutions publiques elles-mêmes dépendent d’un petit nombre de groupes financiers dirigés par une oligarchie qui, de manière significative, est unie non seulement par l’argent et le pouvoir, mais aussi par l’affiliation idéologique qui oriente son action et ses ingérences dans la politique des nations et du monde entier. Cette oligarchie montre ses tentacules dans l’ONU, l’OTAN, le World Economic Forum (WEF), l’Union européenne et dans des institutions « philanthropiques » telles que l’Open Society de George Soros et la Bill & Melinda Gates Foundation.

    Toutes ces entités sont privées et n’ont de comptes à rendre à personne d’autre qu’elles-mêmes. En même temps, elles ont le pouvoir d’influencer les gouvernements nationaux, y compris par l’intermédiaire de leurs propres représentants élus ou nommés à des postes clés. Ils l’admettent eux-mêmes, reçus avec tous les honneurs par les chefs de gouvernement et les leaders mondiaux, à commencer par le Premier ministre italien Mario Draghi, et respectés et craints par ces derniers comme les véritables maîtres du destin du monde. Ainsi, qui détient le pouvoir au nom du peuple souverain, se retrouve à piétiner sa volonté et à limiter ses droits, afin d’obéir comme un courtisan à des individus que personne n’a élu et qui pourtant dictent l’agenda politique et économique aux nations.

    Cela nous amène à la crise en Ukraine, qui nous est présentée comme le résultat de l’arrogance expansionniste de Vladimir Poutine envers un État indépendant et démocratique sur lequel il revendiquerait des droits absurdes. Le « belliciste Poutine » serait en train de massacrer la population sans défense, qui s’est courageusement levée pour défendre sa patrie, les frontières sacrées de la nation et les libertés asservies piétinées des citoyens. L’Union européenne et les États-Unis, les « défenseurs de la démocratie », ne pourraient donc pas ne pas intervenir, par le biais de l’OTAN, pour restaurer l’autonomie de l’Ukraine, chasser l’« envahisseur » et assurer la paix. Face à l’« arrogance du tyran », les peuples devraient s’unir, en imposant des sanctions à la fédération de Russie et en envoyant des soldats, des armements et une aide économique au « pauvre » président Zelensky, « héros » national et « défenseur » de son peuple. Comme preuve de la « violence » de Poutine, les médias ont diffusé des images de bombardements, de rafles et de destruction, en accusant la Russie. D’ailleurs, afin de garantir une « paix durable », l’Union européenne et l’OTAN accueillent l’Ukraine dans leurs rangs à bras ouverts. Et pour empêcher la « propagande soviétique », l’Europe interdit Russia Today et Sputnik, garantissant que l’information soit « libre et indépendante ».

    C’est le récit officiel, auquel tout le monde se conforme ; comme nous sommes en guerre, la dissension devient immédiatement désertion, et les dissidents sont coupables de trahison et méritent des sanctions plus ou moins sévères, à commencer par l’exécration publique et l’ostracisme, bien expérimentés avec le covid à l’égard des « no-vax ». Mais la vérité, si l’on veut la connaître, permet de voir les choses différemment et de juger les faits pour ce qu’ils sont et non à la manière dont ils nous sont présentés. C’est un véritable dévoilement, comme l’indique l’étymologie du mot grec ἀλήθεια. Ou peut-être, d’un point de vue eschatologique, une révélation, une ἀποκάλυψις.

     

    L’expansion de l’OTAN

    Tout d’abord, nous devons nous rappeler les faits, qui ne mentent pas et ne sont pas susceptibles d’être modifiés. Et les faits, aussi gênants soient-ils pour ceux qui tentent de les censurer, nous apprennent que depuis la chute du mur de Berlin, les États-Unis ont étendu leur sphère d’influence politique et militaire à presque tous les États satellites de l’ancienne Union soviétique : encore récemment, en annexant à l’OTAN la Pologne, la République tchèque, la Hongrie (1999), l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Slovénie, la Slovaquie, la Bulgarie et la Roumanie (2004), l’Albanie et la Croatie (2009), le Monténégro (2017) et la Macédoine du Nord (2020). L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord est sur le point d’être élargie à l’Ukraine, la Géorgie, la Bosnie-Herzégovine et la Serbie. En pratique, la fédération de Russie se trouve sous la menace militaire – armes et bases de missiles – à quelques kilomètres de sa frontière, alors qu’elle ne dispose d’aucune base militaire aussi proche des États-Unis.

    Envisager l’élargissement de l’OTAN à l’Ukraine sans susciter les protestations légitimes de la Russie est pour le moins déconcertant, surtout si l’on tient compte du fait que l’OTAN s’était engagée auprès du Kremlin en 1991 à ne pas s’étendre davantage. En outre, à la fin de l’année 2021, Der Spiegel a publié les projets d’un traité avec les États-Unis et un accord avec l’OTAN sur les garanties de sécurité ; Moscou demandait à ses partenaires occidentaux des garanties juridiques qui empêcheraient la poursuite de l’expansion de l’OTAN vers l’est en intégrant l’Ukraine au bloc et en établissant des bases militaires dans les pays post-soviétiques. Les propositions contenaient également une clause prévoyant de ne pas déployer d’armes d’attaque de l’OTAN près des frontières de la Russie et de retirer les forces de l’alliance en Europe orientale sur leurs positions de 1997.

    Comme nous pouvons le constater, l’OTAN n’a pas respecté ses engagements ou, du moins, a forcé la situation à un moment très délicat pour les équilibres géopolitiques. Nous devrions nous demander pourquoi les États-Unis – ou plutôt : l’État profond américain, qui a repris le pouvoir après la fraude électorale qui a porté Joe Biden à la Maison-Blanche – veulent créer des tensions avec la Russie et impliquer ses partenaires européens dans le conflit, avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer.

    Comme l’a observé lucidement le général Marco Bertolini, ancien commandant du Haut Commandement inter-forces : « Les États-Unis ne se sont pas contentés de gagner la guerre froide, mais ont également voulu humilier [la Russie] en s’emparant de tout ce qui, d’une certaine manière, relevait de leur zone d’influence. [Poutine] a supporté pour les pays baltes, la Pologne, la Roumanie et la Bulgarie : pour l’Ukraine qui lui aurait retiré toute possibilité d’accès à la mer Noire, il a réagi ». Et il ajoute : « Il y a un problème avec l’emprise du régime, une situation a été créée avec un Premier ministre plutôt improbable, [Zelensky est] quelqu’un qui vient du monde du show-business. » En cas d’attaque des États-Unis contre la Russie, le général ne manque pas de rappeler que « les Global Hawks qui survolent l’Ukraine partent de Sigonella, en Italie, qui est en grande partie une base militaire américaine. Le risque est là, il est présent et réel ».

     

    Intérêts dérivant de l’arrêt des fournitures du gaz russe

    Nous devrions également nous demander si derrière la déstabilisation de l’équilibre délicat entre l’Union européenne et la Russie, ne se trouvent pas aussi des intérêts économiques découlant de la nécessité pour les pays de l’UE d’être approvisionnés en gaz liquide américain (pour lequel, en outre, des regazéifieurs sont nécessaires, dont de nombreux pays ne disposent pas et pour lequel nous devrions de toute façon payer beaucoup plus cher) au lieu du gaz russe (qui est plus respectueux de l’environnement).

    La décision d’ENI de suspendre son investissement dans le gazoduc Blue Stream de Gazprom (de la Russie à la Turquie) signifie également la privation d’une autre source d’approvisionnement, puisqu’il alimente le gazoduc Trans Atlantic Pipeline (de la Turquie à l’Italie).

    Ce n’est donc pas une coïncidence si, en août 2021, Zelensky a déclaré qu’il considérait le gazoduc Nord Stream 2 entre la Russie et l’Allemagne comme « une arme dangereuse, non seulement pour l’Ukraine mais pour toute l’Europe » : en contournant l’Ukraine, il prive Kiev d’environ un milliard d’euros par an de revenus provenant des droits de transit. « Nous considérons ce projet exclusivement à travers le prisme de la sécurité et le considérons comme une arme géopolitique dangereuse du Kremlin », a déclaré le président ukrainien, rejoignant ainsi l’administration Biden. La sous-secrétaire d’État, Victoria Nuland, a déclaré : « Si la Russie envahit l’Ukraine, le Nord Stream 2 ne se fera pas… » Et ainsi en a-t-il été, non sans avoir causé de graves dommages économiques aux investissements allemands.

     

    Les laboratoires de virologie du Pentagone en Ukraine

    Toujours au sujet des intérêts américains en Ukraine, il convient également de mentionner les laboratoires virologiques situés dans le pays, sous le contrôle du Pentagone et où il semble que seuls des spécialistes américains bénéficiant de l’immunité diplomatique soient employés, rendant directement compte au ministère américain de la Défense.

    Il faudrait rappeler également la dénonciation par Poutine de la collecte des données génomiques de la population, qui peuvent être utilisées pour des armes bactériologiques génétiquement sélectionnées. Les informations sur les activités des laboratoires en Ukraine sont bien sûr difficiles à confirmer, mais on comprend que la fédération de Russie ait estimé, non sans raison, qu’ils pouvaient constituer une menace bactériologique supplémentaire pour la sécurité de la population. L’ambassade des États-Unis a retiré de son site Internet tous les dossiers relatifs au Biological Threat Reductiom Programme.

    Maurizio Blondet écrit : « À l’Event 201, qui simulait l’explosion de la pandémie un an avant qu’elle ne se produise, participait (avec les habituels Bill et Melinda) l’université John Hopkins, apparemment inoffensive, avec son respectable Center for Health Security. L’institution humanitaire a longtemps porté un nom moins innocent : elle s’appelait le Center for Civilian Biodefence Strategies et ne s’intéressait pas à la santé des Américains, mais à son contraire : la réponse aux attaques bio-terroristes. Il s’agit pratiquement d’une organisation civilo-militaire qui, lorsqu’elle a tenu sa première conférence en février 1999 à Crystal City, Arlington, où se trouve le Pentagone, a réuni 950 médecins, militaires, fonctionnaires fédéraux et responsables de la santé pour un exercice de simulation. L’objectif de la simulation était de contrer une supposée attaque de variole "militarisée". Ce n’est que le premier des exercices qui déboucheront à l’Event 201 et à l’imposture de la pandémie. »

    Des expériences sur les militaires ukrainiens émergent également, ainsi que des interventions de l’ambassade américaine auprès du procureur ukrainien Lutsenko en 2016 pour qu’il n’enquête pas sur « un cycle de financement de milliards de dollars entre G. Soros et B. Obama ».

     

    Une menace indirecte aux visées expansionnistes de la Chine à l’égard de Taïwan

    La crise actuelle en Ukraine a des conséquences secondaires, mais non moins graves, sur l’équilibre géopolitique entre la Chine et Taïwan. La Russie et l’Ukraine sont les seuls producteurs de palladium et de néon, qui sont indispensables à la production de puces électroniques.

    « Les éventuelles représailles de Moscou ont attiré davantage l’attention ces derniers jours après que le groupe d’études de marché Techcet, a publié un rapport soulignant la dépendance de nombreux fabricants de semi-conducteurs à l’égard de matériaux d’origine russe et ukrainienne tels que le néon, le palladium et autres. Techcet estime que plus de 90 % de l’approvisionnement américain en néon pour les semi-conducteurs provient d’Ukraine, tandis que 35 % du palladium américain provient de Russie. […] Selon la US International Trade Commission, les prix du néon ont augmenté de 600 % avant l’annexion de la péninsule de Crimée par la Russie […] en 2014, car les entreprises de puces se sont appuyées sur certaines entreprises ukrainiennes. »

    « S’il est vrai qu’une invasion chinoise de Formose mettrait en péril la chaîne d’approvisionnement technologique mondiale, il est également vrai qu’une pénurie soudaine de matières premières en provenance de Russie pourrait stopper la production, de sorte que l’île perdrait son "bouclier à micropuces" et inciterait Pékin à tenter l’annexion de Taipei. »

     

    Le conflit d’intérêt des Biden en Ukraine

    Une autre question qui tend à ne pas être analysée en profondeur est celle relative à Burisma, une société pétrolière et gazière qui opère sur le marché ukrainien depuis 2002. Rappelons que « pendant la présidence américaine de Barack Obama (de 2009 à 2017) le bras droit avec une "délégation" sur la politique internationale était précisément Joe Biden et depuis lors date la "protection" offerte par le leader démocratique américain aux nationalistes ukrainiens, une ligne qui a créé le désaccord irrémédiable entre Kiev et Moscou. […] Joe Biden, au cours de ces années, a poursuivi la politique visant à rapprocher l’Ukraine de l’OTAN. Il voulait retirer le pouvoir politique et économique à la Russie. […] Ces dernières années, le nom de Joe Biden a également été associé à un scandale sur l’Ukraine, qui avait fait vaciller aussi sa candidature. […] En avril 2014 Burisma Holdings, la plus grande société énergétique ukrainienne (active dans le gaz et le pétrole), embauche Hunter Biden pour un contrat de consultant […] avec un salaire de 50 000 dollars par mois. Tout est transparent, si ce n’est que pendant ces mois, Joe Biden a poursuivi la politique américaine visant à ce que l’Ukraine reprenne possession des zones du Donbass qui sont devenues aujourd’hui des républiques reconnues par la Russie. La région de Donetsk serait riche en gisements de gaz inexplorés qui ont atterri dans le viseur de Burisma Holdings. Une politique internationale mêlée à une politique économique qui a fait sourciller même les médias américains à l’époque ».

    Les démocrates soutinrent que Trump avait créé un scandale médiatique pour nuire à la campagne de Biden, mais ses accusations se sont révélées vraies par la suite. Joe Biden lui-même, lors d’une réunion au Council for Foreing Relations des Rockefeller, a admis qu’il était intervenu auprès du Président de l’époque, Petro Porochenko, et du Premier ministre, Arsenij Yatseniuk, pour empêcher les enquêtes menées par le procureur général Viktor Shokin sur son fils Hunter. Biden avait menacé « de retenir une garantie de prêt d’un milliard de dollars aux États-Unis lors d’un voyage à Kiev en décembre 2015 », rapporte le New York Post. « Si le magistrat n’est pas renvoyé, vous n’aurez pas l’argent ». Et le procureur a effectivement été renvoyé, sauvant Hunter d’un autre scandale après ceux dans lesquels il était impliqué.

    L’ingérence de Biden dans la politique de Kiev, en échange de faveurs accordées à la Burisma et aux oligarques corrompus, confirme l’intérêt de l’actuel président des États-Unis à protéger sa famille et sa propre image, en alimentant les troubles en Ukraine, voire une guerre. Comment une personne qui utilise sa position pour s’occuper de ses propres affaires et couvrir les crimes des membres de sa famille peut-elle gouverner honnêtement et sans être soumise à un chantage ?

     

    La question nucléaire ukrainienne

    Enfin, il y a la question des armes nucléaires ukrainiennes. Le 19 février 2022, lors d’une conférence à Munich, Zelensky annonce son intention de mettre fin au mémorandum de Budapest (1994), qui interdit à l’Ukraine le développement, la prolifération et l’utilisation des armes atomiques. Parmi les autres clauses du mémorandum figure celle qui oblige la Russie, les États-Unis et le Royaume-Uni à s’abstenir d’exercer des pressions économiques sur l’Ukraine pour influencer sa politique : les pressions exercées par le FMI et les États-Unis pour la concession d’aides économiques en échange de réformes conformes au Great Reset constituent une autre violation de l’accord.

    L’ambassadeur d’Ukraine à Berlin, Andriy Melnyk, a soutenu à la radio Deutschlandfunk en 2021 que l’Ukraine devait retrouver son statut nucléaire si le pays ne parvenait pas à rejoindre l’OTAN. Les centrales nucléaires ukrainiennes sont gérées, reconstruites et entretenues par l’entreprise publique NAEK Energoatom, qui a complètement mis fin à ses relations avec les entreprises russes entre 2018 et 2021 ; ses principaux partenaires sont des entreprises qu’on peut faire remonter jusqu’au gouvernement américain. Il est facile de comprendre comment la fédération de Russie considère la possibilité pour l’Ukraine d’acquérir des armes nucléaires comme une menace et exige que Kiev adhère au pacte de non-prolifération.

     

    La révolution colorée en Ukraine et l’indépendance de la Crimée,
    de Donetsk et de Lugansk

    Un autre fait. En 2013, après que le gouvernement du président Viktor Janukovyč a décidé de suspendre l’accord d’association entre l’Ukraine et l’Union européenne et de nouer des relations économiques plus étroites avec la Russie, une série de manifestations connues sous le nom d’Euromaïdan a commencé, qui durèrent plusieurs mois et aboutirent à la révolution qui a renversé Janukovyč et conduisit à l’installation d’un nouveau gouvernement. Une opération parrainée par George Soros, comme il l’a candidement déclaré lui-même à CNN : « J’ai une fondation en Ukraine depuis avant qu’elle ne devienne indépendante de la Russie ; cette fondation a toujours été en activité et a joué un rôle décisif dans les événements d’aujourd’hui. » Ce changement de gouvernement a provoqué la réaction des partisans de Janukovyč et d’une partie de la population ukrainienne opposée à la tournure pro-occidentale des événements, qui n’était pas souhaitée par la population mais obtenue par une révolution colorée, dont la répétition générale avait eu lieu les années précédentes en Géorgie, en Moldavie et en Biélorussie.

    Après les affrontements du 2 mai 2014, dans lesquels sont également intervenues des franges paramilitaires nationalistes (dont celles du Pravyj Sektor), advint aussi le massacre d’Odessa. Ces terribles événements furent également rapportés avec scandale par la presse occidentale ; Amnesty International et l’ONU dénoncèrent ces crimes en documentant leur caractère odieux. Mais aucun tribunal international n’a engagé de procédure contre les responsables, comme on voudrait le faire aujourd’hui contre les crimes présumés de l’armée russe.

    Parmi les nombreux accords non respectés figure le protocole de Minsk, signé le 5 septembre 2014 par le Groupe de contact Trilatéral sur l’Ukraine, composé de représentants de l’Ukraine, de la Russie, de la république populaire de Donetsk et de la république populaire de Lougansk. Parmi les points de l’accord figuraient le retrait des groupes armés illégaux, des équipements militaires, ainsi que des combattants et des mercenaires du territoire ukrainien sous la supervision de l’OSCE et le désarmement de tous les groupes illégaux. Contrairement à ce qui avait été convenu, les groupes paramilitaires néonazis sont non seulement reconnus officiellement par le gouvernement, mais leurs membres se voient même attribuer des postes officiels.

    Toujours en 2014, la Crimée, Donetsk et Lougansk ont déclaré leur indépendance de l’Ukraine – au nom de l’autodétermination des peuples reconnue par la communauté internationale – et se sont déclarés annexés à la fédération de Russie. Le gouvernement ukrainien refuse toujours de reconnaître l’indépendance de ces régions, sanctionnée par un référendum populaire, et laisse les milices néonazies et les forces militaires régulières libres d’infliger des violences à la population, puisqu’il considère ces entités comme des organisations terroristes. Il est vrai que les deux référendums du 2 novembre sont une déformation du protocole de Minsk, qui prévoyait seulement une décentralisation du pouvoir et une forme de statut spécial pour les régions de Donetsk et de Lougansk.

    Comme l’a récemment souligné le professeur Franco Cardini, « le 15 février 2022, la Russie a remis aux États-Unis un projet de traité visant à mettre fin à cette situation et à défendre les populations russophones. Parti à la poubelle. Cette guerre a commencé en 2014 ». Et ce fut une guerre dans les intentions de ceux qui voulaient combattre la minorité russe dans le Donbass : « Nous aurons des emplois, des pensions et pas eux. Nous aurons des primes pour les enfants, et ils n’en auront pas. Nos enfants auront des écoles et des jardins d’enfants, leurs enfants seront au sous-sol. Ainsi nous allons gagner cette guerre », a déclaré le président Petro Porochenko en 2015.

    L’assonance avec la discrimination envers les « no-vax », privés de travail, de salaire, de scolarité, n’échappera pas. Huit années de bombardements à Donetsk et à Lougansk, avec des centaines de milliers de victimes, 150 enfants morts, des cas graves de torture, de viol, d’enlèvement et de discrimination.

    Le 18 février 2022, les présidents de Donetsk, Denis Pouchkine, et de Lougansk, Leonid Pasechnik, ont ordonné l’évacuation de la population civile vers la fédération de Russie en raison des affrontements en cours entre la Milice populaire du Donbass et les forces armées ukrainiennes. Le 21 février, la Douma d’État (Chambre basse du Parlement russe) a ratifié à l’unanimité les traités d’amitié, de coopération et d’assistance mutuelle présentés par le président Poutine avec les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Dans le même temps, le président russe ordonnait le déploiement de troupes de la fédération de Russie pour rétablir la paix dans la région du Donbass.

    On peut se demander pourquoi, dans une situation de violation flagrante des droits de l’homme par des forces militaires et des appareils paramilitaires néonazis (qui hissent des drapeaux à croix gammée et affichent l’effigie d’Aldolf Hitler) contre la population russophone des républiques indépendantes, la communauté internationale doive considérer l’intervention de la fédération de Russie comme condamnable, et même rendre Poutine responsable des violences. Où est reconnu par la communauté internationale le droit à l’autodétermination des peuples, tant vanté, qui était valable le 24 août 1991 pour la proclamation de l’indépendance de l’Ukraine ? Et pourquoi l’intervention russe en Ukraine suscite-t-elle aujourd’hui un tel tollé, alors que l’OTAN a mené des interventions en Yougoslavie (1991), au Kosovo (1999), en Afghanistan (2001), en Irak (2003), en Libye et en Syrie (2011), sans que personne ne soulève d’objections ? Sans oublier qu’au cours des dix dernières années, Israël a frappé à plusieurs reprises des cibles militaires en Syrie, en Iran et au Liban pour éviter la création d’un front armé hostile à sa frontière nord, et qu’aucune Nation n’a proposé de sanctions contre Tel-Aviv.

    Il est consternant de voir l’hypocrisie avec laquelle l’Union européenne et les États-Unis – Bruxelles et Washington – apportent leur soutien inconditionnel au président Zelensky, dont le gouvernement persécute impunément depuis huit ans les Ukrainiens russophones, à qui il est même interdit de s’exprimer dans leur propre langue dans une nation aux nombreux groupes ethniques, dont le russe représente 17,2 %. Et il est scandaleux qu’ils gardent le silence sur l’utilisation par l’armée ukrainienne de civils comme boucliers humains, en plaçant des emplacements anti-aériens à l’intérieur des centres de population, des hôpitaux, des écoles et des jardins d’enfants, précisément pour que leur destruction fasse des morts parmi la population.

    Les médias mainstream se gardent bien de montrer les images de soldats russes aidant les civils à rejoindre des lieux sûrs, ou organisant des couloirs humanitaires, sur lesquels les milices ukrainiennes tirent.

    De même, les règlements de compte, les massacres, les violences et les vols commis par des franges de la population civile, auxquelles Zelensky a fourni des armes, sont passés sous silence : les vidéos que l’on peut voir sur le web donnent une idée du climat de guerre civile savamment entretenu par le gouvernement ukrainien. À cela s’ajoutent les prisonniers libérés pour être enrôlés dans l’armée et les volontaires de la légion étrangère : une masse d’exaltés sans règles et sans formation qui va contribuer à aggraver la situation et à la rendre ingérable.

     

    Le président Volodymyr Oleksandrovyč Zelensky

    Comme cela a été souligné dans de nombreux milieux, la candidature et l’élection du président ukrainien Zelensky répondent à ce cliché, inauguré ces dernières années, du comédien ou du showman se prêtant à la politique. Il ne faut pas croire que l’absence d’un cursus honorum approprié est un obstacle à l’ascension au sommet des institutions, au contraire : plus une personne est apparemment étrangère au monde des partis, plus on peut supposer que sa réussite est déterminée par ceux qui sont au pouvoir. Les performances en travesti de Zelensky sont parfaitement cohérentes avec l’idéologie LGBTQ qui est considérée par ses sponsors européens comme une exigence indispensable du programme de « réformes » que chaque pays doit adopter, au même titre que l’égalité des sexes, l’avortement et l’économie verte. Il n’est pas étonnant que Zelensky, membre du WEF, ait pu bénéficier du soutien de Schwab et de ses alliés pour arriver au pouvoir et réaliser le Great Reset en Ukraine également.

    La série télévisée de 57 épisodes que Zelensky a produite et dans laquelle il a joué montre la planification médiatique de sa candidature à la présidence de l’Ukraine et de sa campagne électorale. Dans la fiction Le serviteur du peuple, il joue le rôle d’un professeur de lycée qui devient inopinément président de la République et lutte contre la corruption de la politique. Ce n’est pas un hasard si cette série d’une médiocrité totale a néanmoins remporté le WorldFest Remi Award (États-Unis, 2016), s’est hissée parmi les quatre finalistes de la catégorie comédie aux Seoul International Drama Awards (Corée du Sud) et a reçu le prix Intermedia Globe Silver dans la catégorie des séries télévisées de divertissement au World Media Film Festival de Hambourg.

    L’écho médiatique obtenu par Zelensky avec la série télévisée lui a valu plus de 10 millions de followers sur Instagram et a créé les prémisses de la création du parti homonyme Serviteur du peuple, dont Ivan Bakanov est également membre. Il est le directeur général et actionnaire (avec Zelensky lui-même et l’oligarque Kolomoisky) du studio Kvartal 95, propriétaire de la chaîne de télévision TV 1+1. L’image de Zelensky est un produit artificiel, une fiction médiatique, une opération de manipulation du consensus qui a toutefois réussi à créer dans l’imaginaire collectif ukrainien le personnage politique qui, dans la réalité et non dans la fiction, a conquis le pouvoir.

    « Un mois seulement avant les élections de 2019 qui l’ont vu gagner, Zelensky aurait vendu la société [Kvartal 95 Studio] à un ami, tout en trouvant le moyen de faire bénéficier sa famille du produit de l’entreprise qu’il avait officiellement abandonnée. Cet ami était Serhiy Shefir, qui a ensuite été nommé conseiller à la Présidence. […] Les actions ont été vendues à Maltex Multicapital Corp., une société appartenant à Shefir et enregistrée dans les îles Vierges britanniques. »

    L’actuel Président ukrainien a fait la promotion de sa campagne électorale avec une publicité extrêmement inquiétante dans laquelle, en tenant deux mitraillettes, il tire sur des membres du Parlement, les désignant comme corrompus ou soumis à la Russie. Cependant, la prétention du président ukrainien à être un « serviteur du peuple » contre la corruption ne correspond pas à l’image qui se dégage des Pandora Papers, dans lesquels apparaissent 40 millions de dollars qui lui ont été versés à la veille des élections par le milliardaire juif Kolomoisky [1] sur des comptes offshore [2]. Beaucoup, dans son pays, l’accusent d’avoir pris le pouvoir aux oligarques pro-russes, non pas pour le donner au peuple ukrainien, mais pour renforcer son propre groupe d’intérêt et se débarrasser en même temps de ses adversaires politiques : « Il a liquidé les ministres de la vieille garde, en premier lieu le puissant ministre de l’Intérieur Avakov. Il a mis à la retraite le président de la Cour constitutionnelle qui bloquait ses lois. Il a fermé sept chaînes de télévision de l’opposition. Il a arrêté Viktor Medvedcuk, pro-russe mais surtout leader de Plateforme d’opposition-Pour la vie, le deuxième parti du Parlement ukrainien après son Serviteur du peuple. Il juge, pour trahison, également l’ancien président Porochenko, qui était soupçonné de tout sauf d’être de mèche avec les Russes ou leurs amis. Le maire de Kiev, le populaire ancien champion du monde de boxe Vitaly Klitchko, a déjà été la cible de certaines perquisitions. En bref, Zelensky semble vouloir faire le ménage derrière quiconque ne s’aligne pas sur sa politique ».

    Le 21 avril 2019, il est élu président de l’Ukraine avec 73,22 % des voix et le 20 mai, il prête serment ; le 22 mai 2019, il nomme Ivan Bakanov, directeur général de Kvartal 95, premier chef adjoint des services de sécurité de l’Ukraine et chef de la Direction principale de la lutte contre la corruption et le crime organisé de la Direction centrale des services de sécurité de l’Ukraine. Aux côtés de Bakanov, il convient de mentionner Mykhailo Fedorov, vice-président et ministre de la Transformation numérique, membre du WEF. Zelensky a lui-même admis qu’il était inspiré par le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau.

     

    Les relations de Zelensky avec le FMI et le FEM

    Comme l’a montré le tragique précédent de la Grèce, la souveraineté nationale et la volonté du peuple exprimée par les Parlements sont de facto annulées par les décisions de la haute finance internationale,qui interfère dans les politiques des gouvernements par le chantage et une véritable extorsion économique. Le cas de l’Ukraine, l’un des pays les plus pauvres d’Europe, ne fait pas exception.

    Peu après l’élection de Zelensky, le Fonds monétaire international a menacé de retenir le prêt de 5 milliards s’il ne se pliait pas à ses exigences. Lors d’une conversation téléphonique avec la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, le président ukrainien a été réprimandé pour avoir remplacé Yakiv Smolii par son propre homme, Kyrylo Shevchenko, qui était moins enclin à se conformer aux diktats du FMI. Anders Åslund écrit dans Atlantic Council : « Les problèmes entourant le gouvernement Zelensky s’aggravent de manière alarmante. Tout d’abord, depuis mars 2020, le Président a mené un retour en arrière non seulement sur les réformes menées sous lui, mais aussi sur celles initiées par son prédécesseur Petro Porochenko. Deuxièmement, son gouvernement n’a pas fait de propositions plausibles pour répondre aux préoccupations du FMI concernant les engagements non respectés par l’Ukraine. Troisièmement, le Président ne semble plus disposer d’une majorité parlementaire au pouvoir et semble désintéressé par la formation d’une majorité réformiste. »

    Il est clair que les interventions du FMI ont pour but d’amener le gouvernement ukrainien à s’engager dans les politiques économiques, fiscales et sociales dictées par l’agenda mondialiste, à commencer par l’« indépendance » de la Banque centrale ukrainienne vis-à-vis du gouvernement : un euphémisme par lequel le FMI demande au gouvernement de Kiev de renoncer à son contrôle légitime sur sa Banque centrale, qui est l’un des moyens d’exercer la souveraineté nationale, avec l’émission la question de la monnaie et la gestion de la dette publique. D’autre part, quatre mois plus tôt seulement, Kristalina Georgieva avait lancé le Great Reset avec Klaus Schwab, le prince Charles et le secrétaire général des Nations unies António Guterres.

    Ce qui n’a pu être réalisé sous les gouvernements précédents a été accompli sous la présidence de Zelensky, qui est entré dans les bonnes grâces du WEF avec le nouveau gouverneur de la BCU, Kyrylo Shevchenko. Ce dernier, pour montrer sa servilité, a écrit moins d’un an plus tard un article pour le FEM intitulé Les banques centrales sont essentielles aux objectifs climatiques des pays et l’Ukraine montre la voie à suivre. Et voilà réalisé, sous le chantage, l’Agenda 2030.

    D’autres entreprises ukrainiennes ont également des liens avec le WEF : la State Savings Bank of Ukraine (l’une des plus grandes institutions financières d’Ukraine), le DTEK Group (un important investisseur privé dans le secteur énergétique ukrainien) et Ukr Land Farming (un important producteur agricole). La banque, l’énergie et l’alimentation sont des secteurs parfaitement en phase avec le Great Reset et la Quatrième Révolution industrielle théorisées par Klaus Schwab.

    Le 4 février dernier, le président ukrainien a fermé sept chaînes de télévision, dont ZIK, Newsone et 112 Ukraine, coupables de ne pas soutenir son gouvernement. Anna Del Freo écrit : « La Fédération européenne des journalistes et la Fédération internationale des journalistes, entre autres, ont fermement condamné cet acte liberticide et demandé la levée immédiate du veto. Les trois radiodiffuseurs ne seront plus autorisés à émettre pendant cinq ans : ils emploient environ 1 500 personnes, dont l’emploi est désormais menacé. Il n’y a pas de véritable raison de fermer ces trois réseaux, si ce n’est l’arbitraire des dirigeants politiques ukrainiens, qui les accusent de menacer la sécurité de l’information et d’être sous "influence russe malveillante". La NUJU, le syndicat des journalistes ukrainiens, a également vivement réagi en parlant d’une atteinte extrêmement grave à la liberté d’expression, puisque des centaines de journalistes ont été privés de la possibilité de s’exprimer et des centaines de milliers de citoyens ont été privés du droit d’être informés. » Comme on peut le voir, ce dont Poutine est accusé est réalisé par Zelensky et, plus récemment, par l’Union européenne avec la complicité des plateformes sociales. Elle poursuit : « "Le black-out des chaînes de télévision est l’une des formes les plus extrêmes de restriction de la liberté de la presse" a déclaré le secrétaire général de la FEJ, Ricardo Gutierrez. "Les États ont l’obligation d’assurer un pluralisme effectif de l’information. Il est clair que le veto présidentiel n’est pas du tout conforme aux normes internationales en matière de liberté d’expression". »

    Il serait intéressant de savoir quelles ont été les déclarations de la Fédération européenne des journalistes et de la Fédération internationale des journalistes après le black-out de Russia Today et de Sputnik en Europe.

     

    Les mouvements néonazis et extrémistes en Ukraine

    Un pays qui appelle la communauté internationale à l’aide humanitaire pour défendre sa population contre l’agression russe devrait, dans l’imaginaire collectif, se distinguer par son respect des principes démocratiques et de la législation interdisant les activités et la propagande des idéologies extrémistes.

    En Ukraine, les mouvements néonazis engagés dans des actions militaires et paramilitaires opèrent sans être inquiétés, souvent avec le soutien officiel des institutions publiques. Il s’agit notamment de : l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) de Stepan Bandera, à matrice nazie, antisémite et raciste, déjà active en Tchétchénie et faisant partie du Right Sector, une association de mouvements d’extrême droite formée lors du coup d’État Euromaïdan de 2013/2014 ; l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) ; l’UNA/UNSO, une aile paramilitaire du parti ukrainien d’extrême droite Ukraine National Assemble ; la confrérie Korchinsky, qui a offert une protection à Kiev aux membres de Daech ; Misanthropic Vision (MD), un réseau néonazi présent dans 19 pays, qui incite publiquement au terrorisme, à l’extrémisme et à la haine contre les chrétiens, les musulmans, les juifs, les communistes, les homosexuels, les Américains et les personnes de couleur.

    Il convient de rappeler que le gouvernement a apporté un soutien explicite à ces organisations extrémistes en envoyant la garde présidentielle aux funérailles de leurs membres et en soutenant le bataillon Azov, une organisation paramilitaire qui fait officiellement partie de l’armée ukrainienne sous le nouveau nom de régiment d’opérations spéciales Azov et de la garde nationale. Le régiment Azov est financé par l’oligarque juif ukrainien Igor Kolomoisky, ancien gouverneur de Dnepropetrovsk et également considéré comme le financier de la milice nationaliste Pravyj Sektor, considérée comme responsable du massacre d’Odessa. Nous parlons du même Kolomoisky mentionné dans les Pandora Papers comme étant un sponsor du président Zelensky. Le bataillon entretient des relations avec plusieurs organisations d’extrême droite en Europe et aux États-Unis.

    À la suite d’une rencontre le 8 septembre 2014 entre le secrétaire général Salil Shetty et le Premier ministre Arsenij Jacenjuk, Amnesty International a appelé le gouvernement ukrainien à mettre fin aux exactions et aux crimes de guerre commis par les bataillons de volontaires opérant aux côtés des forces armées de Kiev. Le gouvernement ukrainien a ouvert une enquête officielle sur cette affaire, précisant qu’aucun officier ou soldat du bataillon Azov ne fait l’objet d’une enquête.

    En mars 2015, le ministre ukrainien de l’Intérieur Arsen Avakov a annoncé que le bataillon Azov serait l’une des premières unités à être entraînées par les troupes de l’armée américaine, dans le cadre de leur mission d’entraînement de l’operation Fearless Guard. La formation américaine a été interrompue le 12 juin 2015, lorsque la Chambre des représentants a adopté un amendement interdisant toute aide (y compris les armes et la formation) au bataillon en raison de son passé néonazi. L’amendement a ensuite été levé sous la pression de la CIA et les soldats d’Azov ont été formés aux États-Unis : « Nous formons ces gars depuis huit ans maintenant. Ce sont de très bons combattants. C’est là que le programme de l’Agence pourrait avoir un impact important. »

    En 2016, un rapport de l’OSCE a retenu le bataillon Azov pour responsable du massacre de prisonniers, de la dissimulation des corps dans des fosses communes et du recours systématique à des techniques de torture physique et psychologique. Il y a quelques jours, le commandant adjoint du bataillon, Vadim Troyan, a été nommé chef de la Pplice de la région de l’Oblast par le ministre de l’Intérieur Arsen Avakov.

    Ceux-ci sont les « héros » qui combattent avec l’armée ukrainienne contre les soldats russes. Et ces héros du bataillon Azov, au lieu de protéger leurs enfants, osent en faire de la chair à canon, en enrôlant des garçons et des filles, en violation du protocole facultatif à la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfance et de l’adolescence concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés : un instrument juridique ad hoc qui stipule qu’aucun enfant de moins de 18 ans ne peut être enrôlé de force ou utilisé directement dans des hostilités, que ce soit par les forces armées d’un État ou par des groupes armés.

    Eux aussi reçoivent inévitablement les armes létales fournies par l’UE, y compris l’Italie de Draghi, avec le soutien des partis politiques « antifascistes ».

     

    La guerre ukrainienne dans les plans du Nouvel Ordre mondial

    La censure à l’encontre des diffuseurs russes vise clairement à empêcher que le récit officiel ne soit contredit par les faits. Mais alors que les médias occidentaux montrent des images du jeu vidéo War Thunder, des photos de Star Wars, des explosions en Chine, des vidéos de défilés militaires, des images de l’Afghanistan, du métro de Rome, ou des images de crématoires mobiles en les faisant passer pour des scènes réelles et récentes de la guerre en Ukraine, la réalité est ignorée parce qu’il a déjà été décidé de provoquer un conflit comme arme de distraction massive qui légitimera de nouvelles restrictions des libertés dans les nations occidentales, selon les plans du Great Reset, du World Economic Forum et de l’Agenda 2030 de l’ONU.

    Il est clair que le peuple ukrainien, au-delà des questions que la diplomatie pourra résoudre, est victime du même coup d’État mondial perpétré par des puissances supranationales qui ne se soucient pas de la paix entre les nations, mais de l’établissement de la tyrannie du Nouvel Ordre mondial. Il y a quelques jours à peine, la parlementaire ukrainienne Kira Rudik a déclaré à Fox News, en brandissant une kalachnikov : « Nous savons que nous ne nous battons pas seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour le Nouvel Ordre Mondial. »

    Les violations des droits de l’homme en Ukraine et les crimes des milices néonazies que Poutine a dénoncés à plusieurs reprises n’ont pas pu trouver de solution politique car ils ont été planifiés et fomentés par l’élite mondialiste, avec la collaboration de l’Union européenne, de l’OTAN et de l’État profond américain, dans une clé anti-russe et pour rendre inévitable une guerre dont on obtiendra, principalement en Europe, l’adoption forcée du rationnement de l’énergie [3], des restrictions de voyage, le remplacement de la monnaie papier par la monnaie électronique et l’adoption de l’ID (Identification Numérique) : nous ne parlons pas de projets théoriques, mais de décisions qui sont sur le point d’être prises concrètement au niveau européen et dans les différents États.

     

    Le respect de la loi et des normes

    L’intervention en Ukraine de la part de l’OTAN, des États-Unis et de l’UE n'a pas de légitimité. L’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN et, en tant que telle, ne devrait pas bénéficier de l’aide d’une organisation dont l’objectif est la défense de ses États membres. Il en va de même pour l’Union européenne, qui a reçu il y a quelques jours seulement la demande d’adhésion de M. Zelensky. Pendant ce temps, l’Ukraine a reçu 2,5 milliards de dollars des États-Unis depuis 2014 et 400 millions de dollars supplémentaires rien qu’en 2021, plus d’autres fonds pour un total de 4,6 milliards de dollars. Pour sa part, Poutine a accordé 15 milliards de dollars de prêts à l’Ukraine pour la sauver de la faillite. L’Union Européenne, quant à elle, a envoyé 17 milliards de dollars de financement, en plus de ceux fournis par les différents États. La population a peu profité de cette aide.

    En outre, en intervenant au nom de l’Union européenne dans la guerre en Ukraine, Ursula von der Leyen viole les articles 9, 11 et 12 du traité de Lisbonne. La compétence de l’Union dans ce domaine est celle du Conseil européen et du haut représentant, en aucun cas celle du président de la Commission. À quel titre Mme von der Leyen agit-elle comme si elle était le chef de l’Union européenne, usurpant un rôle qui n’est pas le sien ? Pourquoi personne n’intervient-il, surtout au vu du danger auquel sont exposés les citoyens européens face à d’éventuelles représailles russes ?

    En outre, dans de nombreux cas, les constitutions des États qui envoient aujourd’hui de l’aide et des armes à l’Ukraine ne prévoient pas la possibilité d’entrer dans un conflit. Par exemple, l’article 11 de la constitution italienne stipule que « l’Italie rejette la guerre en tant qu’instrument d’agression contre la liberté d’autres peuples et en tant que moyen de règlement des différends internationaux ». L’envoi d’armements et de soldats à une nation qui fait partie ni de l’OTAN ni de l’Union européenne constitue en fait une déclaration de guerre à la nation belligérante (la Russie, dans ce cas) et nécessiterait donc la délibération préalable de l’état de guerre, comme le prévoit l’article 78 de la Constitution : « Les chambres délibèrent de l’état de guerre et confèrent au gouvernement les pouvoirs nécessaires ». À ce jour, il ne semble pas que les chambres du Parlement aient été appelées à prendre une telle décision, ni que le président de la République soit intervenu pour exiger le respect de la Constitution. Le Premier ministre Draghi, nommé par la cabale mondialiste pour la destruction de l’Italie et sa soumission définitive aux pouvoirs supranationaux, est l’un des nombreux chefs de gouvernement qui considèrent la volonté du peuple comme un obstacle gênant à l’exécution de l’agenda du WEF. Après deux ans de violations systématiques des droits fondamentaux et de la Constitution, il est difficile de croire qu’il fera passer les intérêts de la nation avant ceux de ses commanditaires : au contraire, plus les effets des sanctions prises par son gouvernement seront désastreux, plus il sera apprécié par eux. Le coup d’État perpétré avec l’urgence psychopandémique se poursuit aujourd’hui avec de nouvelles décisions misérables, ratifiées par un Parlement sans colonne vertébrale.

    C’est également une violation de l’article 288 du Code pénal italien que de consentir que des citoyens italiens – et même des membres de la majorité gouvernementale et des dirigeants politiques – répondent à l’appel de l’ambassade d’Ukraine à s’enrôler dans la légion étrangère : « Quiconque, sur le territoire de l’État et sans l’approbation du gouvernement, enrôle ou arme des citoyens pour servir ou soutenir un pays étranger sera puni d’une peine de prison de quatre à quinze ans ». Aucun magistrat, du moins pour le moment, n’est intervenu d’office pour punir les responsables de ce délit.

    Une autre violation est le transfert d’Ukraine vers l’Italie (et vraisemblablement aussi vers d’autres pays) d’enfants obtenus par gestation pour autrui, commandée par des couples italiens en violation de la loi 40/2004, sans aucune sanction pour les auteurs et les complices de ce crime.

    Il convient également de souligner que les déclarations de membres du gouvernement ou d’hommes politiques à l’encontre de la fédération de Russie et de son président, ainsi que les sanctions adoptées et les cas répétés de discrimination arbitraire à l’encontre de citoyens, d’entreprises, d’artistes et d’équipes sportives simplement parce qu’ils sont russes, constituent non seulement une provocation qu’il convient d’éviter afin de permettre un règlement calme et pacifique de la crise ukrainienne, mais représentent également une menace très grave pour la sécurité des citoyens italiens (et ceux d’autres nations qui adoptent un comportement similaire). La raison d’une telle insouciante témérité est incompréhensible, si ce n’est du point de vue d’une volonté délibérée de provoquer des réactions dans l’autre camp.

    Le conflit russo-ukrainien est un piège extrêmement dangereux tendu contre l’Ukraine, la Russie et les États européens.

     

    L’Ukraine et la dernière victime de bourreaux accomplis

    La crise russo-ukrainienne n’a pas soudainement éclaté il y a un mois, mais a été préparée et nourrie depuis longtemps, certainement depuis le coup d’État non sanglant de 2014 voulu par l’État profond américain dans un dessein anti-russe. Entre autres faits indiscutables, l’entraînement par la CIA du bataillon Azov « pour tuer les Russes », l’Agence ayant forcé la révocation de l’amendement du Congrès de 2015, en est la démonstration. Les interventions de Joe et Hunter Biden vont également dans le même sens. Il existe donc des preuves d’une préméditation à long terme, cohérente avec l’expansion ininterrompue de l’OTAN vers l’est. La révolution colorée d’Euromaidan et la mise en place d’un gouvernement pro-atlantique composé de homines novi formés par les élites du WEF et de Soros étaient censées préparer le terrain pour la subordination de l’Ukraine au bloc atlantiste, la soustrayant à l’influence de la fédération de Russie. À cette fin, l’action subversive des ONG du philanthrope hongrois, soutenue par la propagande médiatique, a tu les crimes des organisations paramilitaires néonazies, financées par les propres sponsors de Zelensky.

    Mais si le lavage de cerveau opéré par le mainstream dans les pays occidentaux a réussi à transmettre un récit complètement faux de la réalité, on ne peut pas en dire autant en Ukraine, où la population connaît autant la corruption de la classe politique au pouvoir que son éloignement des vrais problèmes de la nation. Nous croyons que les « oligarques » ne sont présents qu’en Russie, alors qu’ils sont surtout présents dans la galaxie des États de l’ancienne Union soviétique, où ils peuvent accumuler richesse et pouvoir simplement en se mettant à la disposition de « philanthropes » et de multinationales étrangères. Peu importe que leurs comptes offshore soient la cause principale de la pauvreté de leurs citoyens, du retard du système de santé, du pouvoir écrasant de la bureaucratie, de l’absence quasi totale de services publics, du contrôle étranger d’entreprises stratégiques, de la perte progressive de souveraineté et d’identité nationale : l’important est de « faire de l’argent », d’être immortalisé avec les politiciens, les banquiers, les vendeurs d’armes et les exploiteurs du peuple. Pour ensuite venir à Versilia ou sur la côte amalfitaine pour montrer ostensiblement leurs yachts et leurs cartes platine au serveur d’Odessa ou à la femme de ménage de Kiev qui envoie à ses proches le salaire qu’elle a gagné au noir. Ces milliardaires ukrainiens en kippa sont ceux qui vendent l’Ukraine à l’Occident corrompu et corrupteur, troquant leur propre richesse contre l’asservissement de leurs compatriotes aux usuriers qui s’emparent du monde, partout avec les mêmes systèmes impitoyables et immoraux. Hier, ils réduisaient les salaires des travailleurs d’Athènes et de Thessalonique, aujourd’hui, ils ont tout simplement élargi leurs horizons à l’ensemble de l’Europe, où la population assiste, encore incrédule, à la mise en place d’une dictature sanitaire, puis climatique.

    D’autre part, comment auraient-ils pu, sans le prétexte d’une guerre, justifier l’augmentation vertigineuse du prix du gaz et du carburant, forçant le processus d’une transition « écologique » imposée d’en haut pour l’appauvrissement contrôlé des masses ? Comment auraient-ils pu faire digérer aux peuples du monde occidental l’instauration de la tyrannie du Nouvel Ordre mondial, alors que la farce de la pandémie se dénouait, mettant en lumière le crime contre l’humanité commis par BigPharma ?

    Et tandis que l’UE et les chefs de gouvernement accusent la Russie de la catastrophe imminente, les élites occidentales démontrent qu’elles veulent aussi détruire l’agriculture, pour appliquer à l’échelle mondiale les horreurs de l’Holodomor. D’autre part, dans de nombreux pays (dont l’Italie), la privatisation des cours d’eau – qui est un bien public inaliénable – est théorisée au profit des multinationales et dans le but de contrôler et de limiter les activités agricoles. Le gouvernement pro-atlantiste de Kiev ne s’était pas comporté différemment : pendant huit ans, la Crimée avait été privée de l’eau du Dniepr, pour empêcher l’irrigation des champs et affamer la population. Aujourd’hui, à la lumière des sanctions imposées à la Russie et de l’énorme réduction des approvisionnements en céréales, on peut comprendre les énormes investissements de Bill Gates dans l’agriculture, suivant la même logique impitoyable de profit déjà expérimentée avec la campagne de vaccination.

    Les Ukrainiens, quel que soit le groupe ethnique auquel ils appartiennent, sont les derniers otages involontaires du même régime totalitaire supranational qui a mis à genoux l’économie des nations avec l’imposture covid, après avoir théorisé publiquement la nécessité de décimer la population mondiale et de transformer les survivants en malades chroniques en compromettant irrémédiablement leur système immunitaire.

    Les Ukrainiens devraient réfléchir à deux fois avant d’invoquer l’intervention de l’OTAN ou de l’UE, en supposant qu’il s’agisse vraiment d’eux et non de leurs dirigeants corrompus aidés par des mercenaires racistes et des groupes néonazis à la solde des hiérarques. Car si on leur promet la liberté face à l’envahisseur – avec lequel ils partagent l’héritage culturel et religieux commun d’avoir fait partie de la Grande Russie –, en réalité, on prépare cyniquement leur effacement définitif, leur soumission au Great Reset qui envisage tout sauf la protection de leur identité, de leur souveraineté et de leurs frontières.

    Que les Ukrainiens regardent ce qui est arrivé aux pays de l’Union européenne : le mirage de la prospérité et de la sécurité est démoli par la contemplation des décombres laissées par l’euro et les lobbies de Bruxelles. Des nations envahies par des immigrants illégaux qui alimentent le crime et la prostitution ; des nations dont le tissu social a été détruit par des idéologies politiquement correctes ; des nations qui ont été sciemment conduites à la faillite par des politiques économiques et fiscales irréfléchies ; des nations qui ont été conduites à la misère par l’annulation de la protection de l’emploi et de la sécurité sociale ; des nations qui ont été privées d’avenir par la destruction de la famille et la corruption morale et intellectuelle des nouvelles générations.

    Ce qui avait été des nations prospères et indépendantes, diverses dans leurs spécificités ethniques, linguistiques, culturelles et religieuses, s’est transformé en une masse informe de personnes sans idéaux, sans espoir, sans foi, sans même la force de réagir aux abus et aux crimes de ceux qui les gouvernent. Une masse de clients des multinationales, d’esclaves du système de contrôle généralisé imposé avec la farce pandémique, même face à l’évidence de la fraude. Une masse de personnes sans identité, marquées au code QR comme des animaux dans une ferme intensive, comme les produits d’un immense centre commercial. Si tel a été le résultat de la renonciation à leur souveraineté pour tous – tous, sans exception ! –, les États qui se sont confiés à la colossale escroquerie de l’UE, pourquoi l’Ukraine devrait-elle faire exception ?

    Est-ce là ce que vos pères ont voulu, ce qu’ils ont espéré, ce qu’ils ont désiré, lorsqu’ils ont été baptisés avec Vladimir le Grand sur les rives du Dniepr ?

    S’il y a un aspect positif que chacun d’entre nous peut reconnaître dans cette crise, c’est d’avoir montré l’horreur de la tyrannie mondialiste, son cynisme impitoyable, sa capacité à détruire et annihiler tout ce qu’elle touche. Ce ne sont pas les Ukrainiens qui devraient rejoindre l’Union européenne ou l’OTAN, mais les autres États qui devraient enfin avoir un sursaut d’orgueil et de courage et sortir, secouer ce joug détestable et retrouver leur indépendance, leur souveraineté, leur identité, leur foi. Sa propre âme.

    Que les choses soient claires : le Nouvel Ordre n’est pas un destin inéluctable, et il peut être renversé et dénoncé si seulement les peuples se rendent compte qu’ils ont été trompés et floués par une oligarchie de criminels identifiables, auxquels s’appliqueront un jour les sanctions et les gels de fonds qu’ils appliquent aujourd’hui impunément à quiconque ne plie pas le genou devant eux!

     

    Un appel à la troisième Rome

    Pour la Russie aussi, ce conflit est un piège. C’est un piège parce qu’il réaliserait le rêve de l’État profond américain de l’évincer définitivement du contexte européen dans ses relations commerciales et culturelles, en la poussant dans les bras de la Chine, peut-être dans l’espoir que la dictature de Pékin puisse persuader les Russes d’accepter le système de crédit social et d’autres aspects du Great Reset qu’elle a jusqu’à présent pu éviter, du moins en partie.

    C’est un piège non pas parce que la Russie a tort de vouloir « dénazifier » l’Ukraine de ses groupes extrémistes et de garantir la protection et les garanties des Ukrainiens russophones, mais parce que ce sont précisément ces raisons théoriquement viables qui ont été créées exprès pour la pousser à envahir l’Ukraine afin de provoquer la réaction de l’OTAN préparée de longue date par l’État profond et l’élite mondialiste. Le casus belli a été délibérément planifié par les véritables auteurs du conflit, sachant qu’il obtiendrait exactement cette réponse de Poutine. Et c’est à Poutine, qu’il ait raison ou non, de ne pas tomber dans le piège et de retourner la situation en offrant à l’Ukraine des conditions de paix honorables sans poursuivre le conflit. En effet, plus Poutine sera convaincu d’avoir raison, plus il démontrera la grandeur de sa nation et l’amour de son peuple en ne cédant pas à la provocation.

    Qu’il me soit permis de répéter les paroles du prophète Isaïe :

    Dissolve colligationes impietatis, solve fasciculos deprimentes, dimitte eos qui confracti sunt liberos, et omne onus dirumpe ; frange esurienti panem tuum, et egenos vagosque induc in domum tuam ; cum videris nudum, operi eum, et carnem tuam ne despexeris. Tunc erumpet quasi mane lumen tuum ; et sanitas tua citius orietur, et anteibit faciem tuam justitia tua, et gloria Domini colliget te.

    Détachez les chaînes injustes, enlevez les liens du joug, libérez les opprimés et brisez tout joug ; partagez le pain avec ceux qui ont faim, accueillez les pauvres et les sans-abri dans votre maison ; si vous voyez quelqu’un nu, habillez-le, et ne vous cachez pas de celui qui est la chair de votre chair. Alors ta lumière se lèvera comme l’aube, ta blessure sera bientôt guérie. Ta justice marchera devant toi, la gloire du Seigneur te suivra. (Is 58, 6-8).

    La crise mondiale avec laquelle on prépare la dissolution de la société traditionnelle a également impliqué l’Église catholique, dont la hiérarchie est l’otage d’apostats courtisans du pouvoir [4]. Il fut un temps où les Pontifes et les Prélats affrontaient les rois sans respect humain, car ils savaient qu’ils parlaient avec la voix de Jésus-Christ, Roi des rois. La Rome des césars et des papes est déserte et muette, tout comme la Deuxième Rome de Constantinople est muette depuis des siècles. La Providence a peut-être établi que c’est Moscou, la Troisième Rome, qui assume aujourd’hui devant le monde le rôle de κατέχον (2 Thess 2, 6-7), d’obstacle eschatologique à l’Antéchrist. Si les erreurs du communisme ont été répandues par l’Union soviétique et ont fini par s’imposer même au sein de l’Église, la Russie et l’Ukraine peuvent aujourd’hui jouer un rôle historique dans la restauration de la civilisation chrétienne, en contribuant à apporter au monde une période de paix dont l’Église sortira elle aussi purifiée et renouvelée dans ses ministres.

    Les États-Unis d’Amérique et les États européens ne devraient pas marginaliser la Russie, mais plutôt forger une alliance avec elle, non seulement afin de rétablir des échanges commerciaux pour la prospérité de tous, mais en vue de la reconstruction d’une civilisation chrétienne, qui seule peut sauver le monde du monstre techno-sanitaire et transhumaniste mondialiste.

     

    Considérations finales

    Il est très préoccupant que le destin des peuples soit entre les mains d’une élite qui n’a de comptes à rendre à personne pour ses décisions, qui ne reconnaît personne au-dessus d’elle et qui, dans la poursuite de ses propres intérêts, n’hésite pas à mettre en danger la sécurité, l’économie et la vie même de milliards de personnes, avec la complicité des politiciens à leur service et des grands médias. La falsification des faits, l’altération grotesque de la réalité et l’esprit partisan avec lesquels les nouvelles sont diffusées vont de pair avec la censure des voix dissidentes et en arrivent à des formes de persécution ethnique à l’encontre des citoyens russes, qui sont discriminés dans les pays mêmes qui se prétendent démocratiques et respectueux des droits fondamentaux.

    J’espère que mon appel à la constitution d’une alliance antimondialiste pour unir les peuples en opposition à la tyrannie du Nouvel Ordre mondial sera repris par tous ceux qui se soucient du bien commun, de la paix entre les nations, de l’harmonie entre les peuples, de la liberté des citoyens et de l’avenir des nouvelles générations. Et avant cela, puissent mes paroles – ainsi que celles de tant de personnes intellectuellement honnêtes – contribuer à mettre en lumière la complicité et la corruption de ceux qui utilisent le mensonge et la fraude pour justifier leurs crimes, même en ces temps de grande appréhension de la guerre en Ukraine.

    « Que les forts nous écoutent, de peur qu’ils ne deviennent faibles dans l’injustice. Que les puissants nous écoutent, s’ils veulent que leur pouvoir ne soit pas destruction, mais soutien du peuple et protection de la tranquillité dans l’ordre et le travail » (Pie XII, Message radio aux gouvernements et aux peuples dans le danger imminent de la guerre, 24 août 1939).

    Que le Saint Carême conduise tous les chrétiens à invoquer auprès de la divine Majesté le pardon des péchés de ceux qui foulent aux pieds sa sainte Loi : que la pénitence et le jeûne poussent le Seigneur Dieu à la miséricorde, tandis que nous répétons les paroles du prophète Joël :

    Parce, Domine : parce populo tuo ; et ne des hæreditatem tuam in opprobrium, ut dominentur eis nationes.

    Seigneur, ayez pitié de votre peuple, et ne livrez pas votre héritage à l’opprobre, pour être l’objet des moqueries des nations. (Joël 2, 17).

    Mgr Carlo Maria Viganò, archevêque,
    ancien nonce apostolique aux États Unis d’Amérique
    6 mars 2022, 1er dimanche de la quadragésime

     

     

    Notes

    [1] Kolomoisly est également l’un des deux fondateurs en 2011, avec le milliardaire Vadim Rabinovich, du Parlement juif européen. Notez que M. Rabinovich est membre de la Plateforme d’opposition – Pour la vie, le parti ukrainien pro-russe dont le leader Viktor Medvedcuk a été arrêté par M. Zelensky.

    [2] Selon le politicien russe Viktor Vladislavovitch Zubarev, membre de la Douma d’État, M. Zelensky possède également 1,2 milliard de dollars déposés à la Dresdner Bank au Costa Rica et une villa à Miami achetée pour 34 millions de dollars.

    [3] Il convient de noter que le ministre italien de la Transition écologique, Roberto Cingolani, a décidé il y a quelques jours de céder une partie des stocks de pétrole à l’Ukraine « comme aide concrète sur le plan énergétique également », tout comme il a donné des millions de masques à la Chine pendant la pandémie, pour les racheter à Pékin peu après.

    [4] Dans le numéro du 6 mars, Famiglia Cristiana fait la une, commentant un article du fondateur de la Comunità Sant’Egidio, Andrea Riccardi : « Arrêtons la guerre et construisons un nouvel ordre mondial ».