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Catholicisme

  • Espagne – Honorer les saints plutôt que les sorcières d’Halloween !!

     

    Honorer les saints plutôt que les sorcières d'Halloween

    Cette année, pour rivaliser avec Halloween, des affiches ont été installées dans les lieux publics (abribus, métros, etc) dans plus de 60 villes espagnoles pour mettre à l’honneur des saints martyrs.

    L’Association catholique des propagandistes (ACdP) lance une nouvelle campagne revendiquant le témoignage de saints martyrs contre la fête d’Halloween. “Nous proposons de suivre l’exemple de ceux qui ont célébré la vie en donnant leur vie”, tel est le message de l’ACdP avec cette campagne insolite.

    Les affiches sont accompagnées d’une vidéo et d’un blog pour poursuivre la réflexion : « Les saints de tous les temps nous montrent une manière de vivre plus humaine, toujours tournée vers Dieu et le prochain ».

    Espagne : les saints vs Halloween

    Le saint patron de votre ville

    Cette campagne reposent sur six modèles d’affiches qui parodient le style visuel des affiches de films d’horreur, si présentes à cette époque. Quatre d’entre eux sont dédiés aux saints patrons de quatre des principales villes espagnoles, soulignant leurs vertus. Ainsi, les Madrilènes se souviennent du dévouement familial de San Isidro ; les habitants de Barcelone, la bravoure de Sainte Eulalie ; les valenciens, la fidélité de saint Vincent , et les habitants de Bilbao, l’ardeur apostolique de saint Jacques le Majeur.

    Le cinquième projet, installé à Séville, se concentre sur la charité envers les pauvres de Sainte Angèle de la Croix. La sixième et dernière est l’image principale de la campagne : elle a été installée dans le reste des villes et est incomplète. “Et si nous étions tous comme Saint…”, lit-on sur l’affiche, invitant les voisins à la compléter, en pensant au saint patron de leur ville et en imitant sa vie. «J’aimerais que nous soyons plus saints – conclut la vidéo de campagne – ; “Les informations télévisées seraient moins effrayantes.”

    Autres actions de l’ACdP

    La campagne s’inscrit dans le style de l’ACdP, qui a lancé ces derniers mois plusieurs campagnes inattendues en promouvant la présence catholique dans les espaces publics. Entre autres, la promotion de la Fête de la Résurrection, l’action de défense de la maternité et de la famille du 8 mars dernier ou la mémoire des martyrs espagnols du XXe siècle morts en pardonnant à leurs bourreaux.

    Espagne : les saints vs Halloween

    Espagne : les saints vs Halloween

    Espagne : les saints vs Halloween

     

  • Ste Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France, à l’honneur en Russie .

     

    Statue de Sainte Jeanne d'Arc à St Petersbourg

    Le grand sculpteur Boris Lejeune, d’origine ukrainienne et russe vivant en France, avait réalisé une première statue de Jeanne d’Arc pour Notre Dame de Bermont, l’ermitage où Jeanne a entendu ses voix, près de Domrémy. Le prince Sixte-Henri Bourbon-Parme lui donna l’idée d’offrir une autre statue de Jeanne à sa mère patrie, à Saint Petersbourg, où le sculpteur a fait toutes ses études artistiques. Ce cadeau fut accepté avec joie par toutes les autorités russes. Jeanne d’Arc est connue et aimée en Russie. Cette statue devait être inaugurée en mai 2020 pour le centenaire de sa canonisation mais la fermeture des frontières a interdit tout voyage.

    Le 13 Octobre dernier, jour anniversaire de la dernière apparition de Fatima, Boris Lejeune a réuni quelques-uns des mécènes de la statue qui l’ont accompagné pour sa bénédiction par un prêtre orthodoxe et le Père Argouarc’h, successeur du fondateur du village de Riaumont et de l’Institut Sainte Croix de Riaumont.

    Bénédiction à St Petersbourg de la statue de sainte Jeanne d'Arc

    Puis un colloque nous réunissait qui démontra combien Jeanne est présente dans la musique et la littérature russe. Comme l’a écrit Boris Lejeune, Jeanne a, cette année, 600 ans, les guerres commencent, les guerres finissent. Jeanne est en dehors du temps. Vous trouverez ci dessous un petit discours prononcé à ce colloque.

    Jeune fille de France, fille aînée de l’église, Jeanne se devait de venir en Russie, en Sainte Russie. Etonnante fraternité ! Nos deux peuples sont enfants du Ciel.
    Merci à Boris Lejeune d’avoir créé cette belle œuvre et merci à la Mairie de Saint Pétersbourg de l’accueillir.
    Pourquoi ce personnage de Jeanne transcende-t-il les siècles et les frontières ?
    Parce qu’il faut comprendre la mémoire longue des peuples, mémoire qui s’étend sur des siècles et des siècles.
    Parce que, je crois, la geste de Jeanne répond à des exigences profondes de tous les peuples, une exigence de paix, la guerre ravageait la France, le peuple russe est menacé aux frontières.
    Une exigence d’indépendance. Jeanne ne supportait plus les Anglais sur la terre de France. Elle aime les Anglais chez eux. Certains peuples ont la fâcheuse tendance à vouloir camper chez les autres. Napoléon et ses grognards ont payé cher cette pulsion. Les hommes comme les plantes sont d’une terre. On ne déporte pas les peuples sans risques graves. L’exil est une souffrance incommensurable.
    Une exigence d’amour de la mère patrie, aucun homme ne peut grandir sans aimer sa mère, aucune femme sans aimer son père. Depuis l’origine du monde la patrie a civilisé les hommes. La patrie est devenue l’ensemble des familles formant un peuple.
    Une exigence religieuse, une exigence de relation avec Dieu. Depuis Clovis, Clotilde et l’évêque Saint Rémi, depuis Saint Vladimir en Russie nos peuples se sont tournés vers Dieu. Il leur a donné ses tables de la Loi pour vivre en harmonie. Ceux qui ne les respectent pas entraînent d’infinies souffrances.
    Une exigence de sacrifice enfin comme seuls les saints et les soldats peuvent les accomplir. En donnant sa vie à Dieu et à sa patrie, en un temps où certains voudraient supprimer Dieu et la patrie du paysage terrestre, Jeanne d’Arc témoigne de son engagement pour l’éternité.
    Je voudrais, pour finir, citer le refrain de la célèbre Cantate à l’étendard qui résonne à Orléans depuis 1899 :
    Étendard de la délivrance,
    À la victoire il mena nos aïeux,
    À leurs enfants il prêche l’Espérance,
    Fils de ces preux, chantons comme eux,
    Fils de ces preux, chantons comme eux,
    Chantons comme eux,
    Vive Jehanne,

    Vive la France et la Russie


    Anne Brassié

     

  • Message aux participants à la procession eucharistique en réparation des outrages blasphématoires de la secte LGBT, par Mgr Viganò .

     
    Procession eucharistique
    Oportet illum regnare, il faut que le Christ règne : car là où le Christ ne règne pas, l’usurpateur, Satan, prend le pouvoir, et avec lui gouvernent ses serviteurs,, et avec lui gouvernent ses serviteurs, qui maintenant ne cachent même plus leur dévotion au diable.

    Blason officiel de Mgr Carlo Maria ViganòLoué soit Notre Seigneur Jésus-Christ. J’adresse mes salutations à vous tous, prêtres, religieux et laïcs, qui participez aujourd’hui à la procession eucharistique solennelle en réparation des récents outrages adressés à Dieu et à notre sainte Religion.

    Dans une phase de crise très grave dans l’Église et d’attaque furieuse contre les Commandements de Dieu et la Loi naturelle, nous sommes tous frappés et attristés par le silence complice et effrayant de l’Archidiocèse de Los Angeles, soucieux de ne pas offenser la sensibilité du monde, et même de suivre et presque d’anticiper ses plans, mais non pas de trahir Notre-Seigneur, au moment même où Il est offensé et blasphémé. Nous exprimons plutôt notre gratitude à Mgr Joseph Strickland, Évêque de Tyler, Texas : que son appel courageux à l’acte public de réparation soit un exemple et un avertissement pour ses autres Confrères, dont le silence est assourdissant, ainsi que tardivement mis en avant par l’appel de l’USCCB (ici) à réciter les Litanies du Sacré-Cœur, sans mentionner ni les actes blasphématoires à réparer ni leurs auteurs et complices.

    Aujourd’hui, nous célébrons la fête du Sacré-Cœur de Jésus, fête que le Seigneur a ordonné de célébrer solennellement le vendredi après l’octave du Corpus Christi, apparaissant en 1673 à Sainte Marguerite-Marie Alacoque, religieuse et mystique française.

    C’est à cette moniale que Jésus a promis le don de mourir dans la grâce de Dieu aux âmes qui auraient dignement reçu la Communion pendant neuf premiers vendredis du mois consécutifs. Notre Seigneur demanda au roi Louis XIV de consacrer la France à Son Cœur Très Sacré et de le représenter sur les étendards du Royaume, annonçant que s’il ne le faisait pas, ses ennemis renverseraient la Monarchie. Mais si le refus de consacrer la France a pu causer la ruine spirituelle et matérielle de cette illustre Nation au moyen d’une Révolution sanglante ; si le refus de consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie a provoqué en 1917 – comme l’a annoncé la Sainte Vierge à Fatima – la propagation des erreurs du matérialisme athée et du communisme dans le monde entier ; quel châtiment pèse sur ce monde rebelle, désormais dominé par les serviteurs de Satan et les adorateurs du diable ? Et quel châtiment pèse sur le corps ecclésial, dont les Prélats font quotidiennement profession d’obéissance au régime mondialiste du Nouvel Ordre Mondial, légitimant même les péchés qui crient vengeance devant Dieu, et sont coupablement silencieux lorsque les ennemis du Christ crachent leurs blasphèmes et offensent les choses les plus saintes de la Religion ?

    Peut-être devrions-nous commencer à considérer l’apostasie actuelle comme un fléau permis par Dieu pour punir une infidélité qui dure désormais depuis soixante ans dans l’Église, dans un crescendo de trahisons qui ont pour seul but – maintenant nous pouvons le reconnaître – l’effacement de la Foi catholique enseignée par le Seigneur aux Apôtres et le remplacement de l’Église par sa contrefaçon humanitaire, horizontale, inspirée des principes subversifs de la Franc-Maçonnerie et du culte de l’homme.

    Aujourd’hui, nous célébrons le Mystère de l’Amour infini de Jésus-Christ – symbolisé par son Cœur palpitant et enflammé de charité – qui est venu pour s’incarner, souffrir et mourir pour nous sur la Croix, offrant au Père éternel l’expiation parfaite pour tous les péchés commis par les hommes depuis le péché originel. Cet Amour divin, ce Dieu qui est l’Amour le plus parfait, vient clore l’Octave de la fête du Corpus Christi, comme pour sceller l’héritage de cet Amour que le Seigneur nous laisse avec Sa Présence dans le très Saint-Sacrement de l’Autel. C’est en effet par amour pour nous que le Seigneur a voulu instituer la Très Sainte Eucharistie : Il demeure présent sous les humbles voiles du pain eucharistique, disposé à subir irrévérences et profanations, pour avoir la consolation de voir à genoux devant le tabernacle ou rassemblés autour de l’ostensoir radieux tant de bonnes âmes, tant d’enfants, tant de jeunes, tant de couples mariés. Et tant de pécheurs, qui viennent guérir ces manquements et ces faiblesses en se tournant vers le Seigneur, confiants en Sa sainte aide, se reconnaissant humblement nécessiteux de pardon et de grâce.

    Pourquoi, alors, tant de fureur envers le Bien ? Pourquoi cette fureur contre les personnes bonnes qui consacrent leur vie à leur prochain, sinon le rejet orgueilleux du salut éternel, de la part de ceux qui n’acceptent pas qu’il y ait une quelconque Rédemption parce qu’ils persistent à nier qu’il y a une faute à expier et une humanité coupable ? Quelle incompréhension sur la valeur de la vie consacrée démontrent ceux qui parodient les moniales, qui dans le silence des cloîtres prient aussi pour eux ! Et quelle lâcheté, de la part du public et de l’équipe des Los Angeles Dodgers, qui tolèrent et approuvent un comportement qui mériterait plutôt une exécration publique.

    Alors que vous honorez Jésus dans le Saint-Sacrement, d’autres malheureux à travers le monde occidental célèbrent l’orgueil de violer les Commandements de Dieu et la Loi même de la nature, avec le soutien des institutions publiques, l’encouragement des chefs religieux, le parrainage des sociétés multinationales, la participation du monde du divertissement et de l’information. Cela suffirait à nous faire comprendre comment les vrais discriminés, aujourd’hui, sont ceux qui ne sont pas prêts à apostasier de la Foi chrétienne pour embrasser l’idolâtrie woke.

    La dictature mondialiste – imposée et financée par des conspirateurs bien connus – ne veut pas valoriser la diversité, mais l’effacer ; elle ne veut pas notre liberté, mais l’esclavage du vice, la dépendance à un pouvoir perverti qui ne récompense que ses complices, l’asservissement à une l’élite de corrompus que personne n’a élus et que personne n’ose arrêter pour haute trahison.

    Argent, pouvoir, plaisir, succès, immortalité : les séductions du Malin sont toujours les mêmes. Vous serez comme des dieux, avait dit le Serpent à Adam et Ève, en mentant. Quelle promesse plus absurde, quelle fraude plus effrontée Satan pouvait-il ourdir pour convaincre nos premiers parents de désobéir à Dieu ? Pourtant, ils ont cru qu’une créature rebelle contre le Tout-Puissant pouvait les faire devenir comme des dieux, leur donner la connaissance du Bien et du Mal, c’est-à-dire de décider de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas, une prérogative exclusive de Dieu.

    La même promesse fausse et meurtrière nous est répétée chaque fois que nous sommes soumis à la tentation, parce que le Malin veut nous inciter non seulement à pécher, mais même à usurper à Dieu l’autorité de déterminer comment nous devons nous comporter, à nier que cette action est un péché, et qu’avec elle nous nous rendons responsables des tourments de la Passion du Christ. Mais qui sommes-nous pour nous mettre à la place de la Majesté de Dieu et décider ce qui est Bien et ce qui est Mal ? Quel délire de toute-puissance peut tromper l’esprit de l’homme pécheur, pour l’amener à mépriser l’Amour divin qui brûle de Charité le Cœur de Jésus, préférant la damnation éternelle dans la haine inextinguible envers notre Créateur et Rédempteur, nous précipitant dans les bras de celui qui est meurtrier depuis le commencement ? Et quel fol aveuglement – qui rappelle celui du Sanhédrin au pied de la Croix – peut pousser les ministres du Très-Haut à devenir complices de cette subversion infernale de l’ordre divin ?

    La sécularisation de l’Église en cours depuis plus d’un demi-siècle a conduit la Hiérarchie catholique à avoir honte de la Vérité, du Fils de Dieu, Verbe éternel du Père, du Christ qui est Seigneur et Roi de l’Église et des Nations non seulement par droit divin, mais aussi par droit de conquête, puisqu’avec son Sacrifice Il nous a gagnés au prix de son Sang, après avoir choisi la mort et la damnation en cédant à la tentation du Serpent.

    Cette sécularisation a été rendue possible par deux péchés de l’intelligence – l’hérésie et l’orgueil – unis à deux péchés non moins graves de la volonté – la fornication et le péché contre nature. Cette mauvaise orientation a fait brèche dans de nombreux prêtres et évêques, aveuglant leur esprit avec la présomption et émoussant leur volonté avec l’impureté.

    Vous serez comme des dieux. La théorie du genre, la corruption des enfants et des jeunes avec l’odieux endoctrinement LGBTQ+, la perversion de l’amour conjugal, la maternité de substitution, l’avortement, l’euthanasie, la transition de genre, les mutilations génitales, la manipulation génétique sont des tentatives grotesques de remplacer Dieu dans l’acte de la création, d’effacer de l’homme et de la nature elle-même l’empreinte divine du Créateur, de tuer son âme par le péché et le vice, cette âme que la Très Sainte Trinité peut rendre pure et sainte par la Grâce, afin de pouvoir y habiter et la remplir de bénédictions.

    C’est cette envie livide et sourde, cette haine éternelle de l’éternel Vaincu, qui conduit le diable à essayer d’arracher à Dieu autant d’âmes qu’il le peut, s’illusionnant lui-même de pouvoir effacer Sa Passion et Sa Mort. C’est pourquoi il se déchaîne principalement contre l’Église, Corps mystique du Christ, destinée elle aussi comme son Chef divin à pâtir et à souffrir. Mais c’est un délire fou voué à l’échec, parce que Notre Seigneur a vaincu le monde, et rien ne peut changer ou atténuer cette victoire. La punition de ces horreurs est déjà contenue dans leur nature même, qui est stérile, incapable d’engendrer, de donner la vie, et qui vice versa ne peut donner que désespoir, douleur, maladie, mort.

    La grande tromperie de Satan, chers frères, consiste à faire croire aux âmes qu’elles peuvent se passer de Dieu, qu’elles peuvent construire un monde dans lequel la « fraternité humaine » remplace la Charité chrétienne dans laquelle l’amour du prochain est fondé sur l’amour de Dieu et sur l’amour de Dieu pour nous.

    Mais ce monde utopique, ce paradis dans lequel les hommes devraient être frères sans se reconnaître dans le Christ, enfants de l’unique Père éternel, est en réalité l’enfer sur la terre, la dystopie que Satan veut établir pour préparer le royaume de l’Antichrist. Un enfer dans lequel les mères tuent leurs enfants dans leur ventre, ou les vendent à des couples qui ne peuvent pas en avoir. Un enfer qui castre et mutile horriblement les enfants dans l’illusion de les faire ressembler à ce qu’ils ne pourront jamais devenir, tout en décrétant la mort de millions de créatures dans le ventre de leur mère. Un enfer qui tue les personnes âgées, les malades, les pauvres parce que leur vie ne mérite pas d’être vécue, et en même temps tolère ou même encourage l’horreur de la pédophilie, de la prédation d’organes, de la traite des mineurs, de l’exploitation des pauvres et des migrants.

    Nous avons entendu avec horreur les déclarations d’un jésuite américain qui est aujourd’hui salué comme un défenseur de la cause LGBTQ au sein de l’église conciliaire et qui, contrairement à tant de bons pasteurs, est chaleureusement accueilli et encouragé par Bergoglio.

    Entendre ce religieux indigne se faire le promoteur du vice et affirmer qu’il n’y a pas de contradiction entre la célébration du Sacré-Cœur et les manifestations obscènes du Pride est une cause de scandale pour les fidèles, un déshonneur pour la Sainte Église et un outrage blasphématoire contre Notre-Seigneur. Seule une âme égarée peut arriver à une telle aberration, sans se rendre compte de la gravité de ces déclarations. Et on se demande si, dans son empressement à plaire aux sodomites en les confirmant dans le péché, ce jésuite hérétique ne cherche pas à légitimer pour lui-même et pour ses partisans ce que la Loi naturelle et divine décrètent comme péché. Mais pire que ce jésuite indigne sont ceux qui le protègent, tout en persécutant les bons prêtres qui ont, à leurs yeux, le tort de prêcher selon ce que le Christ a enseigné et que l’Église garde. Cette tolérance pour le mal est encore plus vile lorsqu’elle s’accompagne d’abus de pouvoir dans des cas opposés, lorsque les évêques accordent des églises pour le Pride mais interdisent la célébration de la Messe apostolique, lorsque les sanctions canoniques ne s’appliquent pas aux prélats et aux prêtres prédateurs, mais à ceux qui osent dénoncer les clercs hérétiques ou pervertis.

    Je vous exhorte à prier, dans cette procession de réparations publique, pour les responsables des offenses publiques contre la Majesté divine. Demandez au Seigneur de toucher le cœur de ceux – peut-être séduits par les tromperies du courant dominant – qui pensent que la pratique de l’homosexualité n’est pas intrinsèquement pécheresse et qu’en tant que telle elle ne devrait pas être condamnée par la Morale catholique ; de ceux qui, amenés à se livrer à des inclinations qu’une éducation saine et une vie intérieure solide auraient pu sereinement corriger, sont illusionnés par des mercenaires ou des loups déguisés en moutons, que leur conduite ne les prive pas de la Grâce de Dieu. Je vous demande aussi de prier pour ceux qui, à partir de postes de responsabilité, n’opposent pas un refus implacable à toute coopération à la folie woke, sans se rendre compte que la subversion morale des nations est la prémisse des luttes fratricides, des séditions, de la guerre civile ; et avec les désordres, la légitimation de nouveaux contrôles, de nouvelles restrictions, de nouvelles discriminations.

    A ces pauvres âmes, je dis : ne vous laissez pas tromper ! Réveillez-vous de cette hypnose, avant qu’il ne soit trop tard ! Ayez l’humilité de courir au pied de la Croix, où ce Sacré-Cœur fut transpercé par la lance pour en faire couler du sang et de l’eau, et de crier avec un cœur de fils votre repentir, votre demande d’aide, votre confiance dans l’aide surnaturelle de Dieu, qui met tout le monde à l’épreuve non pas pour les voir tomber, mais pour qu’ils se lèvent victorieux et méritent le prix éternel.  Réfugiez-vous dans ce Cœur divin, afin que le Christ puisse donner un sens et un but à votre vie, et que Satan ne vous corrompe pas et ne vous entraîne pas avec lui dans le désespoir éternel de l’Enfer. Ni la satisfaction de tout plaisir, ni l’ostentation arrogante des obscénités, ni la parodie de l’amour familial et conjugal ne pourront jamais donner la paix à votre cœur. Vous ne pouvez jamais être des dieux, parce que cette illusion vient précisément de celui qui sait bien quelles sont les conséquences de sa rébellion, de son Non serviam.

    Vous n’aurez la paix – la paix du Christ, qui n’est pas la paix du monde – que lorsque vous apprendrez que l’amour humain est un reflet de l’Amour divin, et qu’on ne peut pas aimer son prochain quand on n’aime pas Celui qui nous a créés et qui a versé Son Sang sur la Croix. Celui qui veut que tous soient sauvés, et qui assure à chacun l’aide qui rend ce salut possible. Celui qui veut que tous soient des saints, alors que Satan veut que nous soyons tous damnés.

    Ne vous laissez pas tromper par ceux qui vous utilisent aujourd’hui pour saper les fondements de la coexistence civile et de la morale sociale, mais qui n’hésiteront pas demain à vous faire disparaître, alors que de nouvelles transgressions et de nouvelles horreurs nécessiteront l’exploitation de nouvelles victimes : travestis, transsexuels, transgenres, transhumains et tout ce qu’ils inventeront. Ne permettez pas que votre faiblesse soit utilisée contre vous et contre votre âme, mais faites-en plutôt une occasion d’amélioration intérieure, non pas pour être esclaves des passions et des vices, mais avec la Grâce de Dieu victorieux du monde, de la chair et du diable.

    Satan est le prince de ce monde, et sa puissance n’est que temporairement tolérée par Dieu. Mais Satan prétend régner, usurper l’autorité du Christ, le seul vrai Roi du monde, des nations, des sociétés, des âmes. Oportet illum regnare, il faut que le Christ règne : car là où le Christ ne règne pas, l’usurpateur, Satan, prend le pouvoir, et avec lui gouvernent ses serviteurs, qui maintenant ne cachent même plus leur dévotion au diable.

    Mais pour que le Christ règne, il ne suffit pas de L’honorer par une procession eucharistique solennelle : tous les fidèles – et leurs pasteurs – doivent redécouvrir l’amour pour Jésus-Christ comme réponse généreuse et vitale à l’Amour qu’Il a pour nous. Nous devons nous laisser emporter par cet amour, que chaque fibre de notre corps, chacune de nos pensées, chaque battement de notre cœur soit mu par l’Amour de Dieu, par la détermination de faire Sa volonté, par le désir impérieux de répandre autant que possible cet Amour, cette Charité divine. Lorsque les prêtres, les religieux, les évêques, les cardinaux et – si seulement le Ciel le voulait – même celui qui devrait présider dans la charité se laisseront conquérir par l’Amour de Dieu et accompliront leur ministère animé par ce feu spirituel, la réponse du Seigneur ne tardera pas à venir et dépassera toutes nos espérances.

    + Carlo Maria Viganò, Archevêque

    16 juin 2023, Sacratissimi Cordis Domini Nostri Jesu Christi

    © Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò