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Médecine

  • Euthanasie : voici ce que Macron nous a préparé .

     

    Emmanuel Macron ne perd pas de temps : après avoir annoncé avant la fin de l’année la constitutionnalisation du « droit à l’avortement », qui sera en principe adoptée sans surprise à une très large majorité par les députés et les sénateurs réunis en Congrès à Versailles, car cette novation criminelle nécessite une modification de la loi fondamentale, il a déclaré qu’une « loi sur la fin de vie » serait présentée en Conseil des ministres « avant la fin de l’été ». On parle du mois de septembre.

    Ce que le chef de l’Etat appelle pudiquement une « loi sur la fin de la vie » n’est rien d’autre en réalité qu’une légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté.

    Ce projet mortifère, voulu depuis longtemps par les loges maçonniques (déjà en pointe dans la dépénalisation de l’avortement, l’abolition de la peine de mort et l’adoption du Pacte civil de solidarité (Pacs) et du “mariage” homosexuel), n’est pas né du hasard et correspond à une revendication déjà ancienne. Dans son livre L’Avenir de la vie, publié aux éditions Seghers en 1981, il y a déjà quarante-deux ans, Jacques Attali, qui souffle cette année ces quatre-vingts bougies (car l’euthanasie ne saurait s’appliquer à lui !) et qui murmure à l’oreille des présidents français depuis 1981, écrivait ainsi : « Dès qu’il dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. Je crois que dans la logique même de la société industrielle, l’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie, mais de faire en sorte qu’à l’intérieur même d’une vie déterminée, l’homme vive le mieux possible mais de telle sorte que les dépenses de santé soient les plus réduites possible en termes de coût pour la collectivité. Il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle se détériore progressivement. L’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures. »


    Et c’est bien ce qui se passe désormais. Pour des raisons à la fois économiques (réduire le nombre des retraités pour résoudre le problème des retraites et diminuer fortement les dépenses liées à la maladie et au grand âge) et idéologiques (s’en prendre au Créateur qui seul donne la vie et la retire et usurper sa place en décidant soi-même de donner la mort à autrui — par l’avortement — ou de se donner la mort — par l’euthanasie et le suicide assisté), l’euthanasie où un tiers enclenche la mort d’autrui dans un cadre législatif normé est progressivement légalisée dans les pays européens et occidentaux.

    Les pays du Benelux (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg) ont dépénalisé l’euthanasie depuis déjà une vingtaine d’années. L’Espagne, autrefois si catholique, a adopté une loi allant dans le même sens en 2020. Le Luxembourg, les Pays-Bas et l’Espagne autorisent par ailleurs le recours au suicide assisté. D’autres pays d’Europe, qui interdisent encore officiellement l’euthanasie, ont toutefois légalisé l’assistance au suicide (ou suicide assisté). Ils sont aujourd’hui au nombre de trois : le Portugal (que doit en penser Salazar là où il est ?), la Suisse et l’Autriche. Dans ces pays, la personne demandeuse exécute elle-même les gestes qui donneront la mort, mais, tenez-vous bien, avec un « protocole pour le maintien de la dignité tout au long du parcours de la fin de vie ». Lorsqu’ aujourd’hui on parle de dignité et de protocole, le pire est à craindre !


    Cette société est non seulement mortifère et contre-nature mais de plus elle est d’une hypocrisie écœurante. Même l’Italie a récemment légalisé sous conditions le suicide assisté. L’euthanasie active est légale au Canada et le Québec, si catholique jusqu’à la fin des années 1950, fut même la première province canadienne à légiférer sur le sujet, dès 2014. Le Parlement du Victoria en Australie a légalisé l’euthanasie active en 2019. La Colombie l’a dépénalisée en 2015 faisant de ce pays le premier d’Amérique latine à légaliser cette pratique. L’euthanasie passive est assez largement pratiquée en Allemagne, elle est légale en Finlande, en Norvège, en Suède (où elle a été légalisée en 2010), pratiquée au Danemark, en Hongrie (ce qui relativise fortement le prétendu conservatisme sociétal d’Orban !), au Mexique. Aux Etats-Unis, l’euthanasie passive a été acceptée par la Cour suprême. Cinq Etats américains (sur cinquante) ont légalisé à ce jour le suicide assisté. Il s’agit de l’Oregon, de l’Etat de Washington, du Montana, du Vermont et de la Californie.

    Macron a promis un « modèle français » de l’euthanasie et des « lignes rouges » pour l’enserrer mais on sait ce que vaut ce genre de promesses. A partir du moment où une balise morale a été détruite, méprisée, piétinée, tout y passe et on va toujours plus loin dans l’horreur.

    Souvenons-nous de la dépénalisation de l’avortement en 1974-1975. La loi Veil fixait des « conditions de détresse » (nullement définies, et pour cause !), un entretien préalable, un délai de dix semaines de grossesse. On sait ce qu’il est advenu de tout cela : la condition de détresse a été supprimée, l’entretien préalable également, les dix semaines ont été étendues à douze (en 2001) puis à quatorze (en 2022) et la France s’apprête à constitutionnaliser cette année ce « droit fondamental et inaliénable » qui consiste à fracasser, à couper en morceaux le crâne d’un bébé à naître parfaitement viable.

    Il en sera de même de l’euthanasie qui ne connaîtra très vite aucune limite. Il n’est pour s’en convaincre que d’étudier attentivement ce qui se passe dans les pays qui ont dépénalisé cette pratique mortifère depuis quelques années. Les demandes explosent (plus 51 % au Québec entre 2021 et 2022), le nombre de décès par euthanasie active ou suicide assisté se démultiplient. Et ce ne sont plus seulement les personnes âgées ou très âgées ou gravement malades qui y ont recours. On euthanasie même des enfants, des adolescents, des jeunes gens et jeunes filles d’une vingtaine d’années. Des personnes étant en dépression, ayant du vague à l’âme, souffrant de solitude, de tristesse, de mélancolie, d’un chagrin d’amour, d’un revers professionnel, d’un échec scolaire ou sentimental s’y adonnent de plus en plus. Sans aucun frein.


    Notre confrère Le Figaro, dans sa version papier, a consacré une enquête, dans son édition du 15 juin, à ces pays où l’euthanasie est légalisée et où la situation s’aggrave considérablement d’année en année. Le reportage est poignant autant que terrifiant.

    Désormais il y a un véritable marché de l’euthanasie avec des forfaits « tout compris », une intense promotion sur les réseaux sociaux. « Partout où elle a été légalisée, écrit notre confrère, l’euthanasie est sans cesse plus utilisée, dans un cadre qui va toujours plus s’élargissant. Aux Pays-Bas, elle est accessible aux enfants ; en Belgique, elle vise, en outre, les personnes déclarant une “souffrance psychique insupportable” (ce qui permet tout et n’importe quoi). Le critère de “fin de vie imminente” a été remis en cause au Canada, qui a fait entrer il y a quelques jours à peine le handicap et les maladies neurodégénératives dans son champ. Injection létale pour le partant et madeleines pour la famille, le pack “tout en un” proposé par un funérarium au Québec symbolise à lui seul la banalisation à l’œuvre dans les pays qui ont ouvert la voie. Les médecins ont pu toucher du doigt, avec une bien légitime inquiétude, un basculement du sens de leur mission : dans certains pays, les unités de soins palliatifs se voient contraintes de proposer l’aide active à mourir comme un “soin” ». La réalité est donc effrayante et dépasse la fiction. Il ne faut toutefois pas se faire trop d’illusions sur la résistance à long terme des unités de soins palliatifs en France. De même que Simone Veil avait revalorisé le statut et favorisé les gains des gynécologues et obstétriciens pour neutraliser leur opposition à la légalisation de l’avortement et la trahison du serment d’Hippocrate au milieu des années 1970, ainsi que l’expliquait l’ami Rochette dans son article de la semaine dernière consacrée à cette question, on peut compter sur le gouvernement Borne pour donner des moyens supplémentaires, en espèces sonnantes et trébuchantes, aux unités de soins palliatifs pour acheter leur silence et leur complicité dans ce qui n’est ni plus ni moins qu’un crime, fût-il silencieux et masqué par des considérations pseudo-humanitaires et prétendument compassionnelles.


    La situation au Québec, province autrefois si pieuse, si dynamique par ses familles nombreuses et caractérisée par une vie paroissiale très soudée et fort intense, est dramatique, apocalyptique. Le Québec se place aujourd’hui au premier rang mondial dans la pratique de « l’aide active à mourir », devant les Pays-Bas et la Belgique. En un an, la pratique a augmenté de 51 % pour atteindre 3663 morts administrées, soit 5,1 % des décès enregistrés en 2021-2022. Ce pourcentage dépasserait actuellement les 7 %. « Plus de 5000 personnes pourraient y avoir recours cette année, contre moins de 1000 il y a cinq ans » avance Radio Canada. « Le système est aujourd’hui structuré pour faciliter l’euthanasie. Il n’y a aucune balise pour l’arrêter et la pratique se banalise sous le prétexte d’une fausse compassion. Les médias en parlent comme d’une liberté.

    On commence à voir des faire-part de décès où les familles évoquent la chance de leur proche d’avoir pu accéder à l’aide active à mourir. C’est une nouvelle manière de déguiser la mort en la présentant comme une fin plus digne » s’émeut dans le Figaro la gériatre Catherine Ferrier, membre d’un collectif des médecins contre l’euthanasie.

    On assiste à une marchandisation de la mort : une euthanasie « clé en main » est ainsi proposée au Québec contre un forfait d’environ 700 dollars. « Accueil avec des viennoiseries pour la famille, diffusion de photos sur grand écran et fauteuil blanc confortable pour recevoir l’injection létale du médecin », écrit notre confrère. La nouvelle loi québécoise datée du 7 juin 2023 va encore plus loin : elle oblige les hôpitaux et les unités de soins palliatifs, dont certaines étaient jusque-là réticentes, à inclure « l’aide médicale à mourir » dans leur « offre de soins » (sic !). Autrement dit faire mourir, c’est soigner. Les mots n’ont décidément plus de sens dans leur univers ubuesque et satanique. Et que dire de la vidéo postée sur TikTok en mai 2023 par le mannequin américain Ali Tate Cutler où l’on voit la jeune femme, fortement maquillée, interroger sa grand-mère sur le point d’être euthanasiée au Canada : « Es-tu nerveuse ? Es-tu excitée » lui demande-t-elle avec une décontraction déconcertante. Comme si elle partait pour un voyage d’agrément, pour des vacances. Mais là il s’agit d’un aller sans retour.


    Les cas les plus sordides se multiplient et ne feront hélas que se démultiplier : en Belgique, la loi a autorisé l’euthanasie aux mineurs en 2014. Des frères jumeaux, nés sourds, ont obtenu le droit de recevoir l’injection létale en 2012. Nathan, un transsexuel de 44 ans, a obtenu le droit d’écourter ses jours en 2013, après une opération de « changement de sexe » qu’il jugeait ratée ! Une sexagénaire de 64 ans souffrant de dépression a été euthanasiée outre-Quiévrain à l’insu de ses deux enfants adultes qui ont porté l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme ! Shanti de Corte, une jeune femme de 23 ans, rescapée des attentats de Bruxelles a été euthanasiée à cause de ses « souffrances psychiques insupportables ». Et on pourrait multiplier les exemples, plus pathétiques les uns que les autres. Voilà où nous en sommes et voilà où va conduire immanquablement la loi ouvrant la voie à l’euthanasie active et au suicide assisté. D’ici quelques mois.


    IL NE FAUT PAS S’Y TROMPER : il s’agit toujours de détruire la société, la civilisation, de s’en prendre à la vie par les deux bouts avec les fœtus avortés d’un côté et les vieillards euthanasiés de l’autre, même si l’expérience prouve que la dépénalisation de l’euthanasie s’applique également assez rapidement aux mineurs, aux enfants, même en bas âge, et que l’on peut donner la mort à une personne sans même que sa famille, ses propres enfants soient au courant. Il ne s’agit pas seulement de détruire les corps mais il s’agit aussi et plus encore d’assassiner les âmes en les privant de tout espoir de rédemption et de vision béatifique.


    Ils savent parfaitement ce qu’ils font. Il s’agit là encore de bouleverser les mœurs et les mentalités. Car contrairement à ce que l’on croit souvent, la loi modifie les comportements, a des effets non négligeables sur le corps social. Par exemple, il n’y a jamais eu autant d’avortements que depuis que cette pratique a été légalisée puis remboursée. Et on pourrait en dire de même du divorce, de la contraception, de l’homosexualité, des unions contre-nature.
    Même si aujourd’hui il n’existe plus aucune force d’importance hélas sur le plan politique ou spirituel pour s’opposer fermement et énergiquement à cette nouvelle avancée de la culture de mort, de la barbarie des mœurs et des comportements, conséquence directe de la déchristianisation et de l’apostasie des masses, des institutions et des consciences, ce qui rendra d’autant plus facile l’adoption de ce nouveau projet de loi mortifère, il faut de toutes nos forces dénoncer à temps et à contretemps ce nouveau mauvais coup porté à notre nation, à notre peuple, à nos anciens mais aussi aux plus jeunes, informer largement et alerter tous azimuts à son sujet car ses conséquences seront à n’en pas douter incommensurables et irréversibles. On ne peut d’ailleurs même pas les imaginer tant elles dépasseront probablement tout ce que l’on peut humainement envisager.

    JB.

     

  • L’euthanasie, un nouveau filon et beaucoup d' argent pour nos "spécialistes" .

     

    Nous le voyons, la société est labourée de toute part, en profondeur. Enfin faut-il préciser que si certains sillons sont parfaitement visibles, d’autres sont moins nets en surface, mais l’effet du soc n’en reste pas moins puissant sous-terre. Un sol plus meuble où prendront racines les nouveaux plants sélectionnés par nos maîtres.


    Parmi les grands projets qu’entend imposer le système se trouve indéniablement l’institutionnalisation-banalisation de l’euthanasie et du suicide assisté. Pour préparer au mieux la société à accepter, sans rejet dirimant, cette véritable révolution thanatocratique où le néant deviendra encore plus clairement le nord de la nouvelle boussole axiologique, le pouvoir s’est battu sur plusieurs fronts à la fois, a travaillé sur plusieurs sujets et sur plusieurs dossiers.
    Nous avons consacré plusieurs articles sur ce point ces derniers mois en nous focalisant principalement sur la propagande industrielle imprimée par l’Etat et les media afin de modifier l’état d’esprit des Français quant à leur perception de ce qu’est ou de ce que devrait être une « mort digne ». Ici, nous l’avons vu et revu, la première force mise en branle sous les applaudissements des élus et des journalistes certifiés conformes, fut indubitablement (les premiers intéressés le confirment) la franc-maçonnerie qui, comme elle le fit auparavant (et depuis fort longtemps) avec l’avortement et sa libéralisation, mena cette fois le combat sociétal au nom de « la dernière liberté à prendre », soit celle de mourir où on veut, quand on veut, comme on veut. Un débat tronqué d’emblée, puisque purement “philosophique” lié à des images caricaturales assimilant la mort naturelle à la puanteur, la saleté, l’indignité et, en définitive, à une sorte d’insulte faite à l’humanité. Un débat de purs dialecticiens faisant fi des incommensurables effets pervers qui seront immanquablement engendrés par la libéralisation de l’euthanasie, par ces nouveaux nérons de mort.

    Ces effets pervers, nous pouvons les observer dans l’histoire de la libéralisation de l’avortement.

    Vendue comme quelque chose qui était censée fournir une ultime solution, une solution salvatrice à la femme en détresse, l’avortement devint rapidement un moyen radical et industriel de supprimer l’enfant à naître, une sorte de contraception à rebours, et cette pratique modifia progressivement la perception des hommes et des femmes sur l’enfant et sur la vie d’une manière générale, des choses considérées de plus en plus comme des biens de consommation jetables que l’on peut bien gaspiller à l’ère du plastique.

    LE PRÉCÉDENT ABORTIF

    Aujourd’hui, un enfant à naître sur trois finit broyé par l’aspiration abortive.

    La société est imprégnée de cette funeste banalité. Et l’immense majorité des femmes et des hommes considère l’avortement comme une alternative à une grossesse non désirée (le géniteur l’exige parfois, il ne faut pas l’oublier).


    Alors que les femmes avortent toujours plus tardivement, la loi les y autorisant, on peut légitimement penser (puisqu’on l’observe dans les pays dits progressistes où la pratique est autorisée et en voie de banalisation) que l’euthanasie et le suicide assisté libéralisés chez nous auront pour effet principal de nourrir un phénomène morbide favorisant toujours plus le choix de la mort sur celui, non de la souffrance, mais de l’acceptation de soi (d’un soi ne correspondant pas aux standards des gens bien comme il faut socialement imposés). 

    Il ne faut jamais oublier à quel point l’homme est un animal social, à quel point il est soumis à la pression des normes. Et ces normes sont, aujourd’hui, distillées par le dieu médiatique qui n’est que la voix du système dont les caractéristiques propres ne sont ni la recherche de la vérité, ni l’amour.

    Il n’existe plus de contre-poison. Ni pour l’avortement, ni pour l’euthanasie.

    L’institutionnalisation de l’euthanasie industrielle, du suicide assisté et recommandé, de la mort comme solution, comme “remède” est prévue, et elle prendra racine. La grande préparation mentale a déjà été accomplie. Les Français comme la majorité des Européens voient désormais l’euthanasie comme une panacée contre la douleur, qu’elle soit physique ou psychologique. Paradoxalement, quiconque s’interroge sur les conséquences de cette institutionnalisation passe pour un vieux méchant bougon, un réactionnaire irrationnel, un ringard obtus et dangereux, un individu faisant partie de l’ancien monde, le monde de la souffrance avec laquelle il fallait composer au nom d’une ténébreuse mystique.

    LE RÈGNE DE LA CULTURE DE MORT

    Bientôt, très bientôt, les vies humaines seront écourtées, massivement, et d’une manière de plus en plus industrielle. Au début, on fera une publicité émouvante autour des grands artistes, des poètes, des stars, des écrivains, des intellectuels et des riches qui nourriront le Soleil vert. Mais, progressivement, les vrais encombrants sociaux seront liquidés, empoisonnés, gazés puis transformés en cendre ou en compost qui fumera les grandes cultures de cannabis. Les organes seront prélevés, d’autant plus que les candidats à « la mort qui délivre » seront de plus en plus jeunes et de moins en moins malades.


    Bon, les esprits ont déjà été préparés à tout cela. Il reste cependant un élément du problème qui n’a pas été totalement résolu mais qui est en train d’être réglé par les autorités. Si les esprits sont préparés, ils sont toujours à la merci d’une catégorie des professionnels de santé qui a, certes, l’habitude de côtoyer la mort, mais qui est susceptible de peser dans l’opinion dans le but de défendre ses intérêts, ses revenus et son statut. Le sujet peut paraître dérisoire, mais il est, bien au contraire, désormais impérieux pour le pouvoir lancé dans la dernière ligne droite de son projet de libéralisation de la mort pour tous. Nous voulons parler ici, en particulier, des médecins, spécialistes ou non, des infirmières, des aides-soignants, des ergothérapeutes, des psychologues qui travaillent dans le secteur des soins palliatifs, de tous ceux qui, d’une manière générale, accompagnent les malades agonisants vers la mort (plus de 50 % des gens meurent à l’hôpital). Mais, voilà, ce bataillon de soignants a un bifteck et un statut à défendre. Et son opposition à la mort préventive, à la mort précédant donc l’accès aux soins palliatifs, serait à même de contraindre l’Etat à lui donner satisfaction quant à ses attentes professionnelles. Une seule organisation non religieuse semble s’opposer à la libéralisation de l’euthanasie et du suicide assisté. C’est cette sorte de syndicat des soins palliatifs dirigé par Claire Fourcade, qui communique sur la nécessité de l’augmentation budgétaire de son secteur, condition nécessaire pour provoquer un supplément d’envie de vie des mourants. Résumons le message du syndicat des soins palliatifs : si les services des agonisants obtiennent ce qu’il faut pour qu’ils tournent à plein, l’Etat peut très bien légaliser le suicide assisté dans toutes ses dimensions, les mal en point n’auront alors que peu d’attrait pour le cocktail lytique devant la mort morphinique qu’ils proposent aux gens.

    François-Xavier ROCHETTE.

     

  • Insectes dans nos aliments : une menace épidémiologique encouragée par l' Union Européenne !

    Alors que l’inquiétude grandit parmi la population, au sujet des insectes introduits dans nos aliments à cause de l’autorisation accordée par la Commission européenne et alors qu’il est manifeste que le Forum économique mondial encourage cette folie, nous voulons vous faire découvrir les résultats alarmants d’une étude sur l’évaluation parasitologique des insectes comestibles et leur rôle dans la transmission des maladies parasitaires à l’homme et aux animaux.

    Cette étude est consultable sur le site internet de la National Library of Medicine.

    Nous reproduisons ci-dessous quelques extraits significatifs. Nous avons mis en gras quelques passages dont il faut prendre connaissance.

    À partir du 1er janvier 2018 est entré en vigueur le règlement (UE) 2015/2238 du Parlement européen et du Conseil du 25 novembre 2015, introduisant le concept de « nouveaux aliments », y compris les insectes et leurs parties. Les espèces d’insectes les plus couramment utilisées sont : les vers de farine (Tenebrio molitor), les grillons domestiques (Acheta domesticus), les blattes (Blattodea) et les criquets migrateurs (Locusta migrans). Dans ce contexte, la question insondable est le rôle des insectes comestibles dans la transmission de maladies parasitaires qui peuvent causer des pertes importantes dans leur reproduction et peuvent constituer une menace pour les humains et les animaux. Le but de cette étude était d’identifier et d’évaluer les formes développementales de parasites colonisant les insectes comestibles dans les fermes familiales et les animaleries en Europe centrale et de déterminer le risque potentiel d’infections parasitaires pour les humains et les animaux. Le matériel expérimental comprenait des échantillons d’insectes vivants (imagines) provenant de 300 fermes familiales et animaleries, dont 75 fermes de vers de farine, 75 fermes de grillons domestiques, 75 fermes de blattes sifflantes de Madagascar et 75 fermes de criquets migrateurs. Des parasites ont été détectés dans 244 (81,33%) des 300 (100%) fermes d’insectes examinées. (…). Les insectes comestibles sont un réservoir sous-estimé de parasites humains et animaux. Nos recherches indiquent le rôle important de ces insectes dans l’épidémiologie des parasites pathogènes aux vertébrés. Un examen parasitologique effectué suggère que les insectes comestibles pourraient être le vecteur parasitaire le plus important pour les animaux insectivores domestiques. (…)

    Introduction
    (…) Dans l’Union européenne, l’entomophagie est rare, et elle est considérée comme un tabou culturel. Plus de 1900 espèces d’insectes sont considérées comme comestibles. (…)

    Les vers de farine sont des coléoptères de la famille des Tenebrionidae. Les coléoptères adultes mesurent généralement de 13 à 20 mm de long et les larves ont une longueur d’environ 30 mm. Au cours de leur court cycle de vie de 1-2 mois, les femelles pondent environ 500 œufs. L’un des plus grands fournisseurs de vers de farine au monde est HaoCheng Mealworm Inc. qui produit 50 tonnes d’insectes vivants par mois et exporte 200 000 tonnes d’insectes séchés par an. (…) Les parasites les plus communs du ver de farine comprennent Gregarine spp., Hymenolepis diminuta et les acariens de la famille des Acaridae. (…)

    Le grillon domestique (A. domesticus) a une longueur allant jusqu’à 19 mm et son cycle de vie s’étend sur 2-3 mois. C’est une source de nourriture pour les reptiles, les amphibiens et les arachnides élevés en captivité, y compris les araignées de la famille des Theraphosidae. Les grillons domestiques sont consommés par les humains sous forme de poudre ou sous forme d’extraits de protéines. (…) Ces insectes sont fréquemment infestés par Nosema spp., Gregarine spp. et Steinernema spp.

    Les blattes de l’ordre des Blattodea comprennent la blatte allemande (Blattella germanica), la blatte américaine (Periplaneta americana), la blatte fouisseuse de Cuba (Byrsotria fumigata), la blatte sifflante de Madagascar (Gromphadorhina portentosa), la blatte mouchetée (Nauphoeta cinerea), la blatte du Turkestan (Shelfordella lateralis) et la blatte orientale (Blatta orientalis) ). Les cafards peuvent vivre jusqu’à 12 mois et les plus gros individus atteignent jusqu’à 8 cm de longueur. Les cafards sont de plus en plus populaires dans la nutrition humaine, et ils font partie de la cuisine locale dans diverses régions du monde.

    Les criquets migrateurs appartiennent à la famille des Acrididae, ordre des Orthoptères. Les insectes mesurent jusqu’à 9 cm de long et vivent jusqu’à 3 mois. Les criquets sont consommés par les amphibiens, les reptiles et les humains, principalement en Afrique et en Asie. (…) Nosema spp. et Gregarine spp. sont les parasites acridiens les plus répandus [17].

    Le but de cette étude était d’identifier et d’évaluer les formes développementales de parasites colonisant les insectes comestibles dans les fermes familiales et les animaleries en Europe centrale et de déterminer le risque potentiel d’infections parasitaires pour les humains et les animaux. (…)

    Des formes parasitaires développementales ont été détectées dans 244 (81,33%) des 300 (100%) fermes d’insectes examinées. (…)
    Le risque d’infections à Cestoda, Acanthocephala et Acaridae était significativement plus élevé chez les insectes importés d’Afrique et d’Asie que chez les insectes achetés auprès de fournisseurs européens. (…)

    Les éleveurs qui souhaitent créer ou agrandir leurs fermes commandent souvent des insectes provenant des pays d’origine ou de pays où l’importation de ces aliments est moins chère que celle d’Europe. À notre avis, un tel phénomène est une grande menace en raison du fait qu’il peut y avoir un risque de capture d’animaux dans l’environnement, et donc d’introduire de nouveaux parasites, à la fois pathogènes pour les insectes ainsi que pour les humains et les animaux. (…)

    Au cours de la recherche dans des fermes individuelles, nous avons observé des pratiques contraires à l’éthique de la part d’éleveurs individuels, telles que nourrir des insectes avec des excréments d’animaux provenant d’une animalerie, nourrir des insectes avec des cadavres d’animaux plus petits ou nourrir des insectes avec des aliments moisis et même de la viande crue. Ces pratiques réduisent considérablement la qualité du produit final et compromettent la sécurité microbiologique / parasitologique de ces aliments. À l’heure actuelle, cependant, il n’existe aucune réglementation concernant les conditions d’hygiène zoogénique et le bien-être de ces animaux en tant qu’animaux potentiels pour l’alimentation. (…) L’élevage d’insectes comestibles effectué dans des endroits non prévus à cet effet (maisons) peut entraîner un danger supplémentaire pour l’homme. Au cours de l’étude, nous avons enregistré des cas individuels de propagation d’insectes provenant de fermes, ce qui a entraîné une infestation de pièces, par exemple. par des cafards ou des grillons. Un autre exemple est la possibilité de transmission de parasites tels que Cryptosporidium spp. sur l’aérogénie humaine, donc si les fermes ne sont pas bien protégées ou s’il y a un manque d’hygiène au contact des insectes, de telles invasions peuvent se produire.

    Parasites pathogènes pour les insectes
    Les échantillons de ferme analysés ont été colonisés par des formes développementales de parasites spécifiques aux insectes, notamment Nosema spp, Gregarine spp., Nyctotherus spp., Steinernema spp., Gordiidae, H. diesigni, Thelastomidae et Thelastoma spp. (…) l’impact des parasites spécifiques aux insectes sur les humains n’a pas encore été entièrement élucidé. Pong et coll. [42] ont soutenu que Gregarine spp., un parasite spécifique aux blattes, pouvait causer de l’asthme chez les humains. Les résultats de l’enquête menée dans notre étude indiquent que l’élevage d’insectes peut augmenter l’exposition humaine aux agents pathogènes et aux allergènes. (…)

    Parasites pathogènes pour l’homme et l’animal
    Les espèces du genre Cryptosporidium sont des parasites qui colonisent les voies digestives et respiratoires de plus de 280 espèces de vertébrés et d’invertébrés. Ils ont été liés à de nombreuses maladies animales impliquant une diarrhée chronique [62–64]. Selon la littérature, les insectes peuvent servir de vecteurs mécaniques de ces parasites.

    Les Isospora spp. sont des protozoaires cosmopolites de la sous-classe des Coccidia qui causent une maladie intestinale connue sous le nom d’isosporose. Ces parasites constituent une menace à la fois pour les humains (en particulier les personnes immunodéprimées) et les animaux. L’hôte est infecté par l’ingestion d’ovocytes et l’infection présente principalement des symptômes gastro-intestinaux (diarrhée aqueuse). (…) Dans notre étude, les fermes d’insectes ont été contaminées par ce protozoaire, ce qui pourrait être la cause de la coccidiose récurrente chez les insectivores. (…)

    Les insectes peuvent être des vecteurs de Balantidium spp. pathogènes pour les humains et les animaux. Dans notre étude, des ciliés potentiellement pathogènes ont été détectés même dans des fermes d’insectes avec des habitats fermés.(…) Entamoeba histolytica peut causer la dysenterie chez les humains et les animaux (…)

    Les résultats de notre étude indiquent que les insectes comestibles jouent un rôle important dans la transmission des ténias aux oiseaux, aux animaux insectivores et aux humains.

    (…) Malgré les procédés de préparation des aliments, les allergènes parasitaires peuvent encore être détectés.

    (…) Il a été prouvé que les insectes peuvent être un facteur épidémiologique important dans la transmission de maladies bactériennes. (…) À notre avis, d’autres recherches devraient également se concentrer sur la sécurité microbiologique de la reproduction des insectes comestibles.(…)