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  • Sarkozy et Hollande ont armé les terroristes de Daech .

    Alors que Daech a perdu sa capitale irakienne, Mossoul, après une bataille acharnée qui a duré neuf mois, une question se pose : Daech va-t-il définitivement disparaître ?

    Il convient, avant de se poser cette question, de retracer, depuis sa genèse, la courte et fulgurante ascension de ce vrai faux Etat créé de toute pièce.

    LE CONTEXTE DE LA NAISSANCE DE DAECH

    Daech est né précisément dans le pays qui fut la première cible de la série de guerres ayant pour objectif de faire éclater le monde arabe, l’Irak. Le Printemps arabe de 2010-2011 fut le moyen de l’expansion du terrorisme dans le monde arabo-musulman, période durant laquelle le gouvernement de Sarkozy envoya des agents de la DGSE pour diriger sur le terrain des mercenaires financés par le Qatar, coordonnant les attaques aériennes avec l’avancée au sol de faux rebelles mais vrais terroristes luttant en principe pour la liberté, contre la tyrannie, etc. Le gouvernement de Hollande poursuivit sur cette lancée en armant les groupes terroristes de Syrie, comme l’ASL, une émanation des Frères Musulmans qui démarra les hostilités en 2011 contre le gouvernement de Damas. 

    Laurent Fabius, loin de revenir sur sa déclaration de décembre 2012 sur Al-Nosra (qui n’est autre qu’Al-Qaïda) qui selon lui « faisait du bon boulot », persista et signa le 14 aout 2014, en annonçant dans un tweet que des armes très performantes étaient sur le point d’être livrées aux combattants en Syrie. Dès lors, il ne fut pas étonnant de voir les membres de Daech, sur des photos, munis du fusil d’assaut Famas, une arme de fabrication française. 

    En effet, contrairement à ce que l’on pouvait penser, il n’existait pas de frontière ni d’opposition réelle entre les dizaines de groupes terroristes opérant en Syrie et en Irak. Les terroristes “modérés” de l’ASL livraient à Daech, via notamment leur allié Al-Nosra, les armes qu’ils recevaient des Occidentaux, lorsque Daech ne bénéficie pas de livraisons directes…

     

    LES CRÉATEURS DE DAECH

     

    Le 28 septembre 2013, le New York Times a publié une nouvelle carte du Moyen Orient ayant pour titre « How 5 countries Could Become 14 » (Comment 5 pays pourraient devenir 14). Sur cette carte publiée quatre mois avant l’émergence, sous forme d’Etat au sens territoriale de Daech, l’on voit un Etat appelé “Sunistan” à cheval sur la Syrie et l’Irak ; précisément le territoire qui sera conquis par Daech et qui constituera ses “frontières”. Dès lors, l’on est contraint de se demander si les Américains sont des devins ou simplement les créateurs de Daech. D’autant plus que le général américain Wesley Clark, ancien commandant des forces armées de l’OTAN, a déclaré à la chaîne de télévision américaine CNN que Daech avait été « créé par nos amis et nos alliés pour vaincre le Hezbollah » ; les amis et alliés ne sont autre que les Israéliens… 

    Wesley Clark est celui qui avait déclaré le 2 mars 2007 qu’on lui avait présenté au Pentagone, quelques semaines après le 11 septembre 2001, une note indiquant comment l’Administration américaine devait envahir sept pays dans un délai de cinq ans, en commençant par l’Irak, suivi de la Syrie, du Liban, de la Libye, de la Somalie, du Soudan, et pour finir de l’Iran. Le Général Clark a précisé qu’à cette époque ce projet était classé secret d’Etat.

    En septembre 2014, l’ancien président cubain, Fidel Castro a pointé du doigt le soutien des Etats-Unis à Israël, accusant le sénateur américain John McCain, en tant qu’allié le plus inconditionnel d’Israël, d’avoir participé à la création de Daech.

    Mis à part les commanditaires américains et israéliens, voyons qui furent les architectes, sur le terrain, de cette organisation étatique qui a “subitement” émergé sous les yeux ébahis du monde entier au premier semestre 2014, alors que la Russie venait de stopper net (septembre 2013) les Américains dans leur volonté de bombarder la Syrie.

    Le 18 avril 2015, le journal allemand Der Spiegel, publia une enquête édifiante sur les origines et l’organisation de l’Etat terroriste (Daech).

    Les journalistes d’investigations allemands ont rapporté des documents qu’ils ont achetés en Syrie à un groupe rebelle et qu’ils ont eux-mêmes trouvés dans la maison de l’organisateur de Daech. Ces documents prouvent que cette organisation fut « fondée et structurée par un officier du renseignement de Saddam Hussein… qui a planifié la prise de contrôle de la Syrie. Organisation dont la religion et son fanatisme ne sont qu’une façade qui est en réalité froidement calculatrice ».

    Cet architecte de l’ombre était dénommé Abd Muhammad al-Khlifawi (mort en janvier 2014 lors d’une fusillade avec des rebelles), mais seulement connu sous le pseudonyme de Haji Bakr. Il était un ancien colonel du renseignement dans l’armée de l’air de Saddam Hussein.

    Les documents confidentiels rédigés de la main de Haji Bakr constituent un dossier comprenant des organigrammes, des listes et des programmes qui exposent les moyens d’assujettir un pays progressivement. Der Spiegel décrit ce dossier comme suit : 

    « Ces 31 pages révèlent une structure à plusieurs niveaux et des directives opérationnelles, dont certaines déjà testées et d’autres nouvellement conçues pour s’adapter à l’anarchie régnant dans les zones sous contrôle rebelle. En un sens, ces documents constituent le code source de l’armée terroriste la plus efficace de l’histoire moderne ».

    En réalité, il s’agit de la réplique même de l’Etat baasiste, dont le modèle est socialiste et qui était, entre autres, un appareil de sécurité omniprésent et dont les généraux mêmes étaient espionnés. D’ailleurs, Haji Bakr n’était pas le seul des hauts dirigeants de Daech à être un ancien haut gradé de l’armée de Saddam Hussein ; un autre des dirigeants était un officier faisant partie d’une unité de services secrets rattachée à la division anti-aérienne, et un autre leader de Daech était un officier de haut rang du renseignement irakien.

    Ce petit groupe d’anciens officiers baasistes, laïques voire athées, ont fait, en 2010, d’Abu Bakr al-Baghdadi l’émir puis le “Calife” de Daech. Comme l’écrit Der Spiegel : 

    « Ils pensèrent que Baghdadi, un prêtre instruit, donnerait une image religieuse au groupe », et ils ajoutent : « l’État islamique a peu en commun avec ses prédécesseurs comme Al-Qaïda, à part l’étiquette djihadiste. Il n’y a fondamentalement rien de religieux dans ses actions, sa planification stratégique, ses changements d’alliances sans scrupules et ses récits de propagande élaborés avec précision. La foi, même dans ses formes les plus extrêmes, n’est qu’un des nombreux moyens d’arriver à ses fins. La seule maxime constante de l’État islamique est l’expansion du pouvoir à n’importe quel prix. »

    Tout ce beau monde, mêlant terroristes d’Al-Qaïda, anciens officiers de l’appareil d’Etat de Saddam Hussein, a noué des liens, notamment à partir de 2006, dans la prison américaine d’Abu Ghraib ; mais aussi et surtout dans le camp de Bucca, où, selon plusieurs témoignages, Daech fut constitué sous le regard bienveillant des militaires américains...

     

    Jean Terrien

  • Loi Taubira : stratégie du revirement de Sarkozy et formatage des idées.

     

     

    La gauche s’en étrangle d’indignation, la droite dite républicaine se montre passablement embarrassée et divisée : les propos de Nicolas Sarkozy selon lesquels la loi Taubira légalisant le “mariage” homosexuel devrait être « réécrite de fond en comble » ont suscité une avalanche de réactions car jusque-là tout le monde avait enregistré que l’opposition parlementaire ne reviendrait jamais, ni de près ni de loin, sur cette loi selon le fameux principe du cliquet qui veut qu’une législation votée par la gauche ne soit jamais remise en question par la droite, celle-ci une fois revenue aux affaires. Que l’on songe entre autres à l’abrogation de la peine de mort (1982), au remboursement de l’avortement (1982), au renouvellement automatique pour dix ans de la carte de séjour pour les immigrés présents en France (1984), à la loi Gayssot (1990), au délit d’entrave à l’IVG (1993), au Pacs (1999), à la loi Aubry libéralisant encore davantage l’IVG et créant explicitement un droit à avorter (2000). Ce que la gauche a fait, la droite ou prétendue telle ne saurait le défaire.

    C’est un « coming out homophobe », a dénoncé le secrétaire général du PCF Pierre Laurent jugeant que Sarkozy avait “cédé” à des militants d’“ultra-droite”. Soit dit en passant on voit à quel point est extensive la notion d’“homophobie”. Emettre, ne serait-ce que des réserves, à l’égard de la loi Taubira sur le « mariage pour tous », c’est déjà être “homophobe”, c’est-à-dire commettre un délit puisque la prétendue “homophobie” est punie par la législation (loi Perben du 30 décembre 2004) jusqu’à un an d’emprisonnement ferme et 45 000 euros d’amende. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a raillé Nicolas Sarkozy, estimant que « lorsqu’on a des convictions, on fait en sorte que la foule s’y rallie, on n’épouse pas les convictions de la foule ».

    Les proches de l’ancien chef de l’Etat n’ont guère été plus amènes : Valérie Pécresse, ancienne ministre sarkozyste, a estimé que « l’abrogation n’est pas humainement réaliste » et prôné une réécriture, tout en admettant ne pas savoir « ce qu’a souhaité dire » l’ancien président. Le député UMP Frédéric Lefebvre, ancien très proche de Nicolas Sarkozy, s’est nettement démarqué : déjà « avec le PACS, nous avons collectivement à droite raté le coche de la modernité. Soyons sérieux et sincères. Cessons d’entretenir des débats d’un autre temps », a-t-il lancé.
     
    Quant au nouveau président centriste de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, il a qualifié d’“erreur” la déclaration d’un Nicolas Sarkozy pas « à la hauteur du chef d›Etat qu›il a été », tandis qu’Hervé Morin affirmait qu’il était « vain et démago de rouvrir une fracture dans le pays ». Ces déclarations montrent à quel point ces élus dits de droite sont soumis aux oukases et au magistère de la gauche bien-pensante et combien ils en épousent les idées, les mots d’ordre, les réflexes, le vocabulaire, les interdits et les dogmes.

     

    Evidemment on ne saurait dans ce domaine comme dans les autres faire la moindre confiance à Nicolas Sarkozy. D’abord il est faux de dire qu’il se soit prononcé clairement pour l’abrogation de la loi Taubira, la réécrire n’est en effet pas la même chose. Par ailleurs, dans son allocution, il s’est dit d’accord sur le principe du “mariage” homosexuel. Le revirement de l’ex-chef de l’Etat est donc très relatif et s’explique essentiellement par le fait que sa campagne interne pour la présidence de l’UMP patine quelque peu et qu’il n’a pas envie de se faire manger de la laine sur le dos par son concurrent Hervé Mariton qui, lui, s’est prononcé explicitement pour l’abrogation de la loi Taubira. « C’est une manœuvre électorale pour me siphonner des voix » a aussitôt réagi un Mariton qui n’est pas né de la dernière pluie.

    Au reste, la prise de position du ci-devant maire de Neuilly s’explique aussi par le lieu où il tenait son discours : invité à un débat par Sens commun, une association née au sein de l’UMP dans le sillage de la Manif pour tous et très hostile au mariage inverti, il se devait de droitiser momentanément son discours pour séduire l’auditoire qui l’avait quelque peu chahuté jusque-là du fait de ses ambiguïtés sur le sujet. Sarkozy qui est tout sauf un imbécile connaît les recettes qui lui ont permis de conquérir l’Elysée en 2007 et qui ont failli lui assurer sa réélection cinq ans plus tard malgré un bilan calamiteux. Lors de la campagne présidentielle de 2012, après avoir tergiversé, il s’était finalement prononcé contre la légalisation du “mariage“ homosexuel. Libération avait pourtant annoncé peu avant que, notamment sous l’influence de Jean-François Copé, il se rallierait au principe du “mariage” gay. L’intervention, notamment de Patrick Buisson qui lui avait fait comprendre qu’il avait plus à perdre qu’à gagner en s’alignant sur la gauche sur les questions sociétales l’avait finalement dissuadé d’enfourcher ce cheval de bataille.

     

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    Au risque de décevoir , nous ne nous attarderons pas sur le prétendu revirement de Sarkozy sur le mariage pour tous : les propos qu’il a tenus, ce samedi 15 novembre, devant les militants de Sens commun, ce petit mouvement qui sert de courroie de transmission de l’UMP à l’intérieur de La Manif pour tous, constituent un non-événement.

     

    Personne ne sera dupe, évidemment : Sarkozy, c’est l’homme sans convictions qui cherche seulement à plaire à son public du moment. Du reste, comme l’a fort bien commenté Hervé Mariton — depuis toujours opposé à la dénaturation du mariage — qui, avec le pro-LGBT Bruno Lemaire, brigue, lui aussi, les voix des militants UMP pour la présidence du parti, Sarkozy ne veut abolir la loi Taubira que pour aussitôt la réadopter, puisqu’il prévoit de légaliser deux mariages... Le caractère pitoyable de sa prestation montre à quel point il est déconnecté du besoin des Français d’une parole politique sincère.

     

    Plus intéressant est le sondage IFOP-Atlantico paru le même jour : 68% de nos compatriotes seraient désormais favorables à la dénaturation du mariage et 53% à « l’adoption d’enfants par des couples de même sexe », le taux progressant fortement dans l’électorat UMP. Pour Jérôme Fourquet, de l’IFOP, « une fois que c’est voté et que la bataille est finie, [l’]électorat flottant se rallie à la majorité et à la légalité ». Ou comment reformuler maladroitement cette loi politique dégagée par Maurras, selon laquelle le suffrage universel est naturellement conservateur, à savoir qu’il conserve l’existant. Ce qui donne toute sa portée à un prétendu effet de cliquet au plan sociologique ( et au plan constitutionnel ?) : il n’est que le fruit du régime d’opinion. Entre bourrage de crâne, refus de s’engager, crise économique (« il y a d’autres priorités ») et peur d’apparaître ringarde, l’opinion, si rien ne vient la bousculer, suit la politique du chien crevé au fil de l’eau. C’est pourquoi, compte tenu du formatage des esprits par les media, rien ne serait pire, en 2017, qu’un référendum sur le sujet.

     

    Observons toutefois que cette propension de l’opinion à se conformer au discours dominant doit être nuancée. Le même sondage indique qu’il n’y a que chez les sympathisants du Front national que l’adhésion baisse : 44% pour le mariage homo contre 54% au début de 2013 et 28% pour l’adoption contre 38%. Ainsi, ceux qui font la démarche de promouvoir un bouleversement — réel ou supposé : peu importe en l’occurrence — de la donne politique française sont également ceux qui conservent le plus de liberté d’esprit et chez lesquels on observe même un retournement de tendance ! Il est donc clair que les Français qui se tournent vers le FN n’attendent pas de celui-ci qu’il confonde dédiabolisation et normalisation et se soumette au politiquement correct, mais qu’il demeure, au contraire, une force politique à l’identité forte. Du reste, le parti de Marine Le Pen aurait tort de ne pas profiter du discrédit de plus en plus manifeste de Sarkozy au sein même de l’électorat le plus droitier de l’UMP. C’est donc en demeurant aux yeux des Français comme un parti qui ne lâche rien sur l’essentiel que le FN joue son avenir politique. Si nos compatriotes se détachent de l’UMP et du PS, ce n’est certainement pas pour se tourner vers une formation qui chercherait à les singer, et ce en plus mal, faute des moyens et des compétences suffisants pour le faire !

     

    D’autant que les partis politiques, lucides sur l’état de l’opinion à leur encontre, ripostent en créant des structures vertueuses. Nous avons évoqué Sens commun, qui ne vise ni plus ni moins qu’à récupérer au profit de l’UMP la Manif pour tous et, du coup, à neutraliser l’action de cette formation et les votes de ses militants... au plus grand profit de la droite molle. Sens commun n’a-t-il pas prévenu dès fin octobre qu’il n’appellerait à voter pour aucun candidat précis à la présidence de l’UMP ? Quant à la présidence de la république, « quelles consignes de vote pourra donner, en 2017, Sens commun, sans se renier ? », demande Gabrielle Cluzel  : mais c’est oublier que Sens commun, ayant rempli son office, n’existera plus en 2017 !

     

    Quant à l’Union des jeunes euroréalistes, elle a été lancée par cent jeunes, « de droite et de gauche », qui jouent ouvertement la carte de l’alliance UMP-PS, en vue de récupérer l’opposition grandissante du pays réel à l’Union européenne. Dans leur manifeste, que l’hebdomadaire Marianne a publié, ces jeunes, qui disent appartenir à la génération « Maastricht », et qui proclament que « le souverainisme doit être une idée de progrès », affirment avoir pour ambition de « remettre en cause cette Union européenne technocratique » et de « pouvoir débattre de l’euro [...] sans être taxés d’extrémistes, de nationalistes voire de fascistes. »  Comme c’est chou ! Ignorent-ils donc, pour être, malgré leur jeune âge, déjà enfermés dans le carcan de leurs partis, que ce débat est lancé depuis longtemps, et que l’Action française, la droite nationale et les économistes hétérodoxes, la plupart issus de la gauche, se rejoignent dans les conclusions, sinon dans tous les remèdes ? Les structures de réflexion et de proposition existent donc déjà et nous invitons ces jeunes à venir chez nous prendre l’air... au risque, il est vrai, d’être taxés de nationalistes, ce qui, pour eux, est synonyme d’ « extrémistes voire de fascistes »... Aussi, pour le même prix, leur offrirons-nous des cercles de formation politique : ils apprendront qu’il existe d’autres maîtres à penser qu’Arnaud Montebourg et Henri Guaino...

     

    Oui, la République est un régime qui gouverne mal mais se défend bien. Les partis politiques n’hésitent pas à récupérer les contestations des Français dans le seul but de les neutraliser car ils ont peur que le peuple ne s’exprime mal. Qu’il s’agisse des prétendues évolutions de la société ou de l’Europe, le credo de l’inéluctabilité ne doit, en effet, pas être remis en cause par un pays réel au bon sens incurable.

     

    Aussi nul besoin d’aller perdre son temps dans de prétendus collectifs qui, issus des partis, n’en sont que les faux-nez. Mais nul besoin non plus de s’égarer vers de prétendues formations hors système qui, sous prétexte de « réconciliation nationale », cherche à recycler un antisémitisme sénile dans un antisionisme des « quartiers » qui ne trompe personne. Ceux qui ont toujours craché sur la France — récemment encore sur notre armée en Afrique — ne sauraient donner aucune leçon de patriotisme. Leur mauvais spectacle ne peut convaincre qu’une jeunesse sans formation ni racine nationales, prête à suivre tous les clowns tristes qu’un pouvoir complaisant transforme habilement en martyrs, chacun y trouvant finalement son compte.

    François Marcilhac