Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Economie

  • La France complètement ruinée.

    Regardez ces mines réjouies. Ils ruinent la France et sont contents de leur bilan.

    La barre des 3 000 milliards de dette publique a été franchie et va augmenter en 2023, comme chaque année depuis 20 ans.

    Les fossoyeurs de la France accélèrent le naufrage de la nation.

    Ce sont donc 3 000 000 000 000 d’euros que devront supporter les générations futures. Ce qui signifie que chaque citoyen, bébés compris, est endetté de 45 000 euros, soit 180 000 euros pour une famille de quatre.

    En clair, faute d’une croissance suffisante, la France a financé son niveau de vie par l’emprunt depuis des décennies, en se donnant l’illusion que les Trente Glorieuses étaient toujours là. Tous les gouvernements, de droite comme de gauche, ont trompé le peuple en lui donnant du pouvoir d’achat qu’il n’avait pas produit par son propre travail. C’est une arnaque gigantesque.

    Notre économie n’est plus qu’un château de cartes prêt à s’effondrer. Nous sommes les cancres de l’Europe. Nous avons laminé notre industrie et sommes en train de saborder notre agriculture et notre pêche. Tout passe dans une économie de services, financiarisée à outrance, en produisant de moins en moins. Mais nous ne sommes ni la Suisse, ni le Luxembourg. Sans industrie, ni agriculture, nous disparaîtrons.

    La France est un pays qui sait tout faire mais délocalise et ne fabrique plus rien. Il est tellement plus simple d’importer. Moyennant quoi, grâce au binôme Macron-Le Maire, notre balance commerciale a pulvérisé tous les records de déficit. 160 milliards en 2022.

    Il n’y a pas pires gestionnaires que ces deux incapables, contents de leurs exploits, qui plus est.

    Petite parenthèse : si Le Maire a échoué à détruire l’économie russe, malgré son PIB inférieur au nôtre, c’est parce que la Russie possède non seulement 20 % des richesses minières de la planète, mais aussi parce qu’elle a une très puissante industrie et une agriculture exportatrice. Elle est autonome et pourrait vivre en autarcie durant trois ans ! Bref, la Russie résiste aux sanctions parce qu’elle produit, alors que la France aurait tenu quinze jours au maximum seule contre tous, avant de s’effondrer, tant elle est tributaire de ses importations et de ses créanciers et surtout, tant son économie est financiarisée et ne repose sur rien .

    Nous travaillons moins que nos voisins (35 h avec retraite à 62 ans), nos entreprises sont les moins compétitives d’Europe car écrasées de taxes et d’impôts, pour satisfaire à des normes réglementaires suicidaires et pour financer un modèle social à bout de souffle, car partagé avec toute la planète.

    Quand un pays accorde une retraite de 960 euros (1 500 euros pour un couple) à tout étranger de 65 ans n’ayant jamais travaillé ni cotisé en France, il ne faut pas s’étonner que les caisses soient dans le rouge.

    Quand ce même pays continue de payer des retraites à des centenaires étrangers disparus depuis des lustres, sans la moindre preuve de vie exigée par nos consulats à l’étranger, il ne peut que rouler vers la faillite.

    Quand les sans-papiers, donc hors-la-loi, sont soignés et couverts à 100 %, alors que cinq millions de Français n’ont pas de mutuelle, il ne faut pas s’étonner que les comptes sécu s’enfoncent.

    Et que dire des squatteurs qui ont davantage de droits que les propriétaires, devenant inexpulsables, au point que le propriétaire qui réintègre son logement de force est coupable de violation de domicile et finit en prison. Voler un logement fait du squatteur un propriétaire sans débourser un sou. Dans aucun pays au monde vous ne verrez une telle injustice. D’ailleurs, chaque fois que j’ai exposé ce scandale à l’étranger, personne ne m’a cru, tant cette négation de la propriété privée est difficile à admettre. La nouvelle loi, ne change rien. Aucun squatteur n’ira en prison et aucun ne paiera d’amende. Tous sont insolvables. Comme toutes les lois de Macron, c’est de la poudre aux yeux, juste histoire de cocher la case « squat » dans son bilan.

    Après tout, la France appartient à tout le monde, donc les logements aussi. C’est le paradis de tous les miséreux de la planète. D’ailleurs, Macron continue de régulariser trois fois plus de clandestins tous les ans.

    Rappelons que Bruno Le Maire prétendait détruire l’économie russe alors que celle-ci se porte au mieux après un an de guerre, rappelons qu’il a alourdi la dette de 700 milliards d' euros, la portant à 113 % de notre PIB .

    « Nous passerons au peigne fin toutes les dépenses », ose t'il déclarer, lui qui ne savait même pas quelle est la surface d’un hectare quand il était ministre de l’Agriculture. Et c’est un ministre fâché avec les calculs qui gère les centaines de milliards de l’État.

    Bien entendu, il nous promet un retour du déficit public à 3 % en 2027. Je parie que d’ici là, la France sera endettée entre 3 500 et 4 000 milliards d’euros.

    Faire porter le chapeau à la crise Covid ou à la guerre en Ukraine ne change rien. Nos voisins ont subi les mêmes épreuves mais font toujours mieux que nous.

    Alors que la dette française est passée entre 2006 et 2021 de 66 % du PIB à 111 %, celle de l’Allemagne est restée stable à 68 %.

    Ce sont donc 1 200 milliards de fardeau supplémentaire pour la France, alors que les Allemands ont su gérer efficacement de façon responsable.

    Il y a un an, nous empruntions à 0 %. Mais au lieu de profiter de cette facilité pour rembourser notre dette, nous avons augmenté nos dépenses de façon exponentielle.

    En 2023, nous allons emprunter 270 milliards supplémentaires au taux minimum de 3 % .

    La charge de la dette a été de 42 milliards en 2022. Elle sera de 50 milliards en 2023 puisque la BCE est bien décidée à augmenter les taux d’intérêt pour ramener l’inflation à 2 %.

    Ceci veut dire que le remboursement des seuls intérêts est largement supérieur au taux de  croissance. Appauvrissement assuré en dépensant plus qu’on ne produit.

    Il faut donc emprunter toujours plus pour rembourser nos emprunts passés. Cela s’appelle une pyramide de Ponzi, laquelle va s’effondrer dès que nos créanciers perdront patience et confiance.

    Avec Macron et Le Maire, tout ce qu’il fallait faire a été écarté et tout ce qu’il ne fallait pas faire a été fait.

    C’est la politique du chèque sans provisions qui prévaut, pour acheter la paix sociale ou quémander des suffrages à chaque occasion. Après moi le déluge… Le patriotisme, l’intérêt national, l’avenir des générations, autant de sujets majeurs que Macron méprise et il ne s'en cache pas lorsqu' il est à l' étranger...

    Les dépenses publiques approchent les 60 % du PIB, record mondial et les prélèvements obligatoires atteignent 46 %, juste derrière la Danemark.

    Sur 1 000 euros de dépenses publiques en 2022 ( source Figaro ) :

    262 vont aux retraites

    205 à la santé

    97 à l’éducation

    40 à la charge de la dette, soit 4 % 

    Ce qui signifie que la charge de la dette est supérieure au budget Défense, au budget Famille, au budget Sécurité, au budget Justice, etc.

    Ce pays n’est plus gouverné depuis des décennies et s' enfonce dans les abîmes, avec l’assentiment de tous les partis politiques, hormis Reconquête. Et le RN n’est plus crédible à force de pratiquer le "politiquement correct"

    Jacques Guillemain

     

  • Les pénuries que l' on nous impose sont organisées par notre gouvernement .

    La France connait une pénurie d’essence et de gazoil, les Français se retrouvent confinés chez eux faute de liquide noir pour leur réservoir. Et le gouvernement regarde en se frottant les mains…

    Le Courrier des stratèges publie aujourd’hui un article sur un document officiel du gouvernement Macron qui « prouve que les pénuries de carburant et d’électricité sont programmées » depuis mars 2020.

    L’objectif : favoriser, en provoquant une grande « bascule énergétique à court terme », la marche de la Grande Réinitialisation qui dicte, impose, la « neutralité carbone pour 2050 ». Comme le souligne l’auteur de l’article, le document lance un « appel à peine voilé aux pénuries » afin de provoquer « une réduction brutale de la consommation d’énergie » grâce à des « pénuries » et à « la hausse vertigineuse des prix » de l’énergie, toutes sources confondues.

    Pour mener à bien ce programme, quoi de mieux, pour le gouvernement, que de rester « passif » face à des pénuries déclenchées, cette fin de semaine, par un facteur humain, la grogne des salariés de Total à qui on refuse une augmentation de salaires pour faire face à l’inflation. TotalEnergies refuse d’augmenter les salaires de ses employés alors que Patrick Pouyanné, le patron de TotalEnergies a augmenté le sien de 52% l’année dernière.

    De même, tandis que les salariés des raffineries demandent de 150 à 200€ d’augmentation par mois pour couvrir la hausse des prix, augmentation qui leur est niée, les députés ne demandent rien et s’auto-attribuent une augmentation de 250€ par mois.

    Cette demande d’augmentation refusée, évidemment provoquera des grèves, et bizarrement au moment où Macron nous met la pression avec la « pénurie » et la sobriété énergétique…

     

    Francesca de Villasmundo

  • La guerre économique des États-Unis contre l’Europe s' intensifie .



    La politique de sanctions économiques contre la Russie, dictées par Washington, est en train de détruire l’Europe.

    Nous savions déjà que l’activisme de l’OTAN en Europe de l’Est avait pour objectif d’utiliser les pays du Vieux continent comme tête de pont anti-russe, afin qu’ils mènent la guerre contre la Russie à la place des États-Unis. Aujourd’hui, apparaît un objectif stratégique de l’agenda états-unien : la destruction pure et simple de l’économie européenne et ce avec la complicité de Macron .


    Cette guerre économique menée par les États-Unis contre l’Europe ne date pas de la crise ukrainienne ni du Covid. Elle s’inscrit dans un mouvement historique bien plus vaste qui est celui de la transformation d’un capitalisme financier, débridé, qui a détruit l’économie américaine comme une sangsue et qui s’attaque maintenant au tissu économique européen.
    Ce néo-capitalisme apatride, dont l’un des sièges est aux États-Unis, utilise l’armée américaine et ses réseaux d’influence pour s’accaparer des richesses de l’Europe. Et la guerre en Ukraine, provoquée par les Américains, a été un formidable moyen d’accélérer et d’étendre ce processus de spoliation.

    LE DÉCLIN ÉCONOMIQUE DES ÉTATS-UNIS

    Le déclin économique des États-Unis a démarré dans les années 1970. On percevait depuis 1973 une diminution continue du taux de salaire horaire dans l’industrie (très supérieur à celui des services) américaine. Pour ce qui est de la productivité globale, celle des États-Unis était, en 1994, inférieure de 25 % à celle du Japon et de 20 % à celle de l’Allemagne.


    L’économie états-unienne est, au début des années 1990, déjà majoritairement basée sur les services. En 1993, les services représentaient 72,1 % du PIB contre 64,7 % en Allemagne, 57,5 % au Japon, et 65,6 % en Italie. La France qui avait bien entamé sa désindustrialisation avait 70,5 % de son PIB produit par les services. La Grande-Bretagne, mère des États-Unis à qui elle a offert le modèle anthropo-économique, était à 71,3 % de la part tertiaire de son PIB.


    « Vers 1994, au moment même où les sociétés souches entre en crise, la productivité des actifs américains représente 75 % de celle des Japonais et 80 % de celle des Allemands (si l’on exclut du calcul le territoire sinistré de la RDA). Plus frappante encore est la contre-performance de l’ensemble du monde anglo-saxon, si l’on définit un échantillon constitué par les États-Unis, le Royaume-Uni et ses anciens dominions. Aux 71 000 dollars par actif occupé au Japon, aux 67 000 dollars de l’Allemagne répondent modestement les 54 000 dollars des États-Unis, les 40 000 dollars du Royaume-Uni, du Canada ou de l’Australie et les 32 000 dollars de la Nouvelle-Zélande. La diversité des histoires et des spécialisations économiques nationales révèle la généralité anthropologique du problème anglo-saxon. »
    Les causes de cet effondrement économique sont à chercher du côté idéologique et de la financiarisation du capitalisme.


    Ainsi que l’a démontré l’économiste James Kenneth Galbraith, le contrôle de l’économie américaine est passé des mains des industriels à celles des banquiers, conduisant à une destruction du tissu industriel et à une financiarisation de l’économie américaine et occidentale.
    C’est dans les années 1980 qu’il y a eu ce basculement aux États-Unis comme en Grande-Bretagne.


    « Au cours des années 1970 deux mouvements conservateurs distincts s’étaient développés : l’économie de l’offre et le monétarisme — des extrémistes des réductions d’impôts et de la déréglementation d’un côté, des apôtres du strict contrôle de la masse monétaire de l’autre. Leur apogée a été la révolution Reagan de 1980, qui les a propulsés, les uns et les autres, aux plus hautes fonctions…


    Les reaganiens proposaient une combinaison bien connue de politiques issues, pour l’essentiel, de graines plantées à l’université pendant de longues années de règne ‘‘libéral’’ (NDA : le mot à, aux États-Unis, le sens ‘‘de gauche’’, une politique sociale avancée et de l’État providence). L’élément central était une réduction des impôts des riches, censée libérer les énergies productives du capital en stimulant l’épargne et l’investissement. Une politique monétaire restrictive devait éliminer l’inflation rapidement, brutalement si nécessaire. Tout cela s’accompagnerait d’un assaut généralisé contre l’État, les réglementations, les syndicats, afin de laisser les forces du marché — et les capitalistes privés — gouverner. »
    Ceux qui ont piloté cette politique reaganienne ont tous des noms à consonance non anglaise. Murray Weidenbaum et Martin Feldstein ont été les premiers présidents du Comité des conseillers économiques de l’administration Reagan. Lawrence Summers et Paul Krugman, jeunes à l’époque, ont passé chacun un an sous la direction de Feldstein.


    On retrouve les mêmes à la manœuvre de la destruction économique des États-Unis dans les années et décennies suivantes. Le Glass-Steagall Act de 1933 qui avait séparé les activités bancaires entre le crédit et la spéculation fut aboli par Robert Rubin qui a poussé à l’adoption de la Gramm-Leach-Bliley Financial Service Modernization Act de 1999 faisant sauter la digue séparant les banques de dépôt et les banques d’investissement. Ce Rubin, d’origine juive, vient de la banque judéo-américaine Goldman Sachs et il a été, de 2007 à 2017, co-président émérite du CFR (Council on Foreign Relations). Et Larry Summers, issue de la même communauté, lui succéda au poste de secrétaire au Trésor sous Clinton avant de devenir président du Conseil économique national sous Obama.


    L’Angleterre à suivi le mouvement de financiarisation de l’économie, de même que la France sous les gouvernements de gauche (Bérégovoy, ministre des Finances, 1988-1992) et de “droite” en 1993 (Balladur Premier ministre). Le tout consolidé par les directives européennes.
    Au milieu des années Reagan, de nombreuses grandes entreprises qui jouaient un rôle central dans l’économie industrielle ont été mises en difficulté par cette politique. « Beaucoup avaient été acculées à la faillite par les taux d’intérêt élevés, la récession qu’ils avaient provoquée en 1981 et 1982, et l’énorme avantage de compétitivité que le dollar fort apportait aux industries concurrentes, celles du Japon et de l’Europe. Telles étaient les conséquences immédiates, et d’autres allaient suivre. On allait assister notamment à une réorganisation des secteurs de pointe dans les années 1980, en particulier à une migration des cerveaux : les experts en technologie ont quitté les grandes firmes intégrées pour créer leur propre entreprise dans la Silicon Valley ou à Seattle. Enfin, dans les années 1990 et plus tard, les derniers vestiges de certaines firmes industrielles et techniques américaines autrefois très puissantes allaient sombrer, victimes de nouvelles vagues d’escroqueries financières. Manifestement, la grande entreprise n’était ni permanente ni invincible ; la politique macroéconomique, en particulier, pouvait déchaîner des forces qui la détruisaient. »


    Le résultat de cela a été, non pas la stimulation de l’économie, mais sa vampirisation par les banquiers spéculateurs et les multinationales profitant du libre-échange pour délocaliser leurs usines vers l’Asie et mettre au chômage les ouvriers américains.
    L’Amérique est alors sortie de l’ère du capitalisme industriel et productiviste pour entrer dans celle du capitalisme financier, d’une économie fictive dominée par les services.
    La conséquence inéluctable ressort des chiffres de la balance commerciale américaine qui a gravement penché en défaveur des États-Unis à partir de 1984 : -102 milliards en 1984 ; -162 milliards en 1998 ; -770 milliards en 2006 ; -521 milliards en 2016 ; -651 milliards en 2020.
    Les mêmes causes ont produit les mêmes effet en Grande-Bretagne. Sa balance commerciale a fait une chute libre à partir de 1986 : -3 milliards de dollars en 1986 ; -29 milliards en 1988 ; -49 milliards en 2002 ; -82 milliards en 2008 ; -54 milliards en 2016 ; il y a eu une remontée importante en 2020 avec une balance positive à 8 milliards de dollars, puis une rechute vertigineuse à -40 milliards en 2021.


    Quant à la France, sa balance commerciale était généralement positive (entre 9 et 43 milliards de dollars d’excédent commercial entre 1992 et 2004). Mais après que l’euro fut instauré, la courbe de la balance commerciale française a amorcé une descente à partir de 2003 : 26 milliards en 2003 ; 21 milliards en 2004 ; 1,8 milliard en 2005 ; -5,4 milliards en 2006 ; -18,9 milliards en 2007 ; -55 milliards en 2011 ; -28 milliards en 2017, et -60 milliards de dollars en 2021.

    LA PRÉDATION COMME MODÈLE ÉCONOMIQUE

    Pour résorber cette difficulté, les États-Unis, entrés dans un mode économique « bête de proie », ont cherché à mettre la main sur les richesses produites par les Européens.
    « Si nous admettons que l’économie américaine est, dans sa réalité physique, faiblement productive, ainsi qu’en témoigne l’importation massive et croissante de biens de consommation, nous devons considérer que la capitalisation boursière est une masse fictive et que l’argent dirigé vers les États-Unis entre, littéralement, dans un mirage. »[…]

    Jean TERRIEN.