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Histoire

  • Plutôt que de restaurer l’ordre, l’État a laissé la racaille allogène et les trafiquants prendre le contrôle de cités où les forces de l’ordre ne pénétrent plus !

    Territoires perdus. Plutôt que de restaurer l’ordre, l’État, utilisant la complicité des médias,  a préféré laisser la racaille et les trafiquants prendre le contrôle de cités où les forces de l’ordre ne vont plus. Pour laisser le pouvoir aux islamistes demain ?

     

    une politique ville tous contribuables 2021

     

    Une semaine ordinaire en France… En sept jours, entre la fin février et le début mars, les banlieues ont une nouvelle fois flambé.

    Dans le Rhône, émeutes dans le quartier de La Duchère, à Lyon, avec de multiples affrontements entre « jeunes » et policiers, suite à l’accident d’un adolescent de 13 ans à scooter.

    À Bron, du mobilier urbain a été cassé, plusieurs voitures de particuliers incendiées, un véhicule de police attaqué. Émeutes à Rillieux-La-Pape, dans le quartier des Alagniers, douze véhicules et deux buts ont été incendiés.

    En Picardie, émeutes dans le quartier de Saint-Jean à Beauvais, où les policiers tombent dans un guet-apens. Une trentaine d’émeutiers ont envoyé des mortiers d’artifice sur les forces de l’ordre, obligées de reculer. Tirs de mortier contre des CRS à Nîmes.

    Tentative de meurtre sur un photo-journaliste à Reims qui venait couvrir des « violences urbaines » dans le quartier de la Croix-Rouge.

    Christian Lantenois est retrouvé gisant près de son véhicule. Son pronostic vital est engagé.

    Deux suspects sont mis en examen, dont un Algérien de 21 ans, déjà condamné à huit reprises. Il disposait d’une carte de séjour espagnole.

    Tandis que l’État donne des coups de menton administratifs aux citoyens paisibles tenus de respecter les 18h du couvre-feu, les délinquants et criminels des banlieues semblent, quant à eux, bénéficier d’une forme d’impunité.

     

    Fort avec les faibles, faible avec les forts…

     

    Tandis que l’État donne des coups de menton administratifs aux citoyens paisibles tenus de respecter les 18h du couvre-feu, les délinquants et criminels des banlieues semblent, quant à eux, bénéficier d’une forme d’impunité.

    La France a subi 187 jours d’émeutes dans les banlieues en 2020, la moitié en région parisienne. Ces émeutiers sont de plus en plus jeunes car la justice est aux abonnés absents.


    La politique de la ville, créée vers la fin de la décennie 1970 pour insérer les « quartiers chauds » dans le droit commun et y faire éclore une élite bigarrée, a produit l’effet inverse : concentrer dans ces quartiers d’énormes trafics illicites, contrôlés par des gangs « tenant par ailleurs des politiciens complices ou épouvantés », estime le criminologue Xavier Raufer.

     

     Deux fois plus de points de deal que de bureaux de Poste à Marseille

     

    Depuis 2008, plus de 200 personnes auraient été tuées lors de règlements de compte à Marseille. En 2020, huit individus sont morts dans des règlements de comptes liés au narco-banditisme.

    Le 13 février dernier, deux jeunes hommes de 24 et 28 ans sont fauchés sur la passerelle routière des Plombières par une rafale de kalachnikov tirée d’une BMW, tandis qu'ils tournaient un clip de rap.

    Le 17 février, un homme de 33 ans est tué d'une balle dans la tête dans la cité de la Bricarde, dans les quartiers Nord de la ville. 24 heures après, la police menait une opération contre le trafic de drogue dans la cité.

    Ces meurtres en disent long sur le climat qui règne dans les quartiers de la Cité phocéenne. La violence y est endémique et, de la cité Bassens, à La Paternelle, du Frais Vallon à La Castellane, trafics de drogue, meurtres et braquages font partie du quotidien.

    On aurait pu confier la campagne de vaccination contre le Covid aux dealers des cités, ils s’en seraient largement mieux sortis.

    Même si la police fait des descentes ponctuelles, elle n’est pas présente en permanence. Les dealers en profitent : il y a quelques années les trafiquants de la cité Val Plan avaient créé des cartes de fidélité pour leurs clients.

    Pour l’achat de 50 euros de « shit », la formule « confort » leur donnerait droit à un paquet de Marlboro gratuit, des feuilles à rouler et un briquet !

    À Marseille, comme ailleurs, les dealers ont aussi su s’adapter au contexte sanitaire. Ils ont développé, sous couvert de livraison de pizzas ou autres, la remise à domicile des substances illicites. Un business labellisé « Uber Shit ».

    Comme dit l’autre, on aurait pu confier la campagne de vaccination contre le Covid aux dealers des cités, ils s’en seraient largement mieux sortis.

    Fin février, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur était en déplacement dans la ville pour annoncer l’arrivée prochaine de 300 nouveaux policiers, dont 100 pour 2021. Avant la parade du ministre, les policiers ont fait un peu le ménage, en donnant néanmoins l’impression de vider l’océan à la petite cuillère.

    Marseille compte en effet deux fois plus de points de deal que de bureaux de Poste. Le meilleur spot de vente reçoit 2 000 clients au quotidien pour un chiffre d’affaires moyen de 80 000 euros par jour.

    Les guetteurs ou « choufs » de moins de 15 ans sont payés 100 euros par jour, avec bonbons et kebab du midi offert.

     

    Un aveu d'échec


    Violences urbaines, fusillades, règlements de compte par arme à feu, agressions sauvages et autres affrontements impliquant des bandes. Si Marseille est devenue la capitale française des tueries, les cités coupe-gorge sont présentes un peu partout en France.

    En 2015, on parlait de « quartiers sensibles de non-droit » (QSND). Six ans plus tard, cette dénomination n’est plus utilisée, tant la situation n’a cessé de se dégrader. Voici les quartiers «de reconquête républicaine», un vocable qui est surtout un aveu d’échec.

    Un ancien ministre de l'Intérieur : "Nous sommes en face de problèmes immenses".

    Cette opération de reprise en main concernait 15 quartiers en 2018, via un déploiement progressif de moyens de police supplémentaires. Un dispositif lancé par le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb en septembre 2018.

    Collomb démissionnera de son poste quelques semaines plus tard en dressant un constat accablant de la situation sécuritaire, le 3 octobre 2018 :

    « On vit côte à côte, je crains que demain on ne vive face à face, nous sommes en face de problèmes immenses. […] Je suis allé [...] des quartiers Nord de Marseille, au Mirail à Toulouse, la situation est très dégradée, c'est plutôt la loi du plus fort qui s'impose, des narcotrafiquants, des islamistes radicaux, qui a pris la place de la République. »

    Une déclaration en forme d’avertissement pour le Président et tous ses ministres.

    Que s’est-il passé depuis ? Rien, ah si, en 2021, le ministère de l’Intérieur a fait monter la jauge à 62 quartiers de reconquête républicaine.

     

    La criminalité dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville 

     

    En décembre 2020, les services statistiques de la place Beauvau ont sorti un document d’analyse sur la criminalité dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).

    Il ressort des chiffres de l’Intérieur, que ces quartiers sont bien plus criminogènes que le reste du pays. Et que les braves gens des QPV sont les premières victimes de la racaille. On le savait déjà mais ce document donne des détails.

    Les habitants des QPV déclarent plus fréquemment être victimes d’atteintes relatives à la plupart des formes de délinquance : « Ce constat est particulièrement marqué pour les violences sexuelles ou physiques, les actes de vandalisme ou les vols concernant les véhicules. » Interrogés « sur la fréquence à laquelle ils se sentent en insécurité dans leur quartier », 26 % des habitants des quartiers de la politique de la ville répondent « Oui souvent » ou « Oui, de temps en temps ». La proportion tombe à 10 % pour les habitants du reste de la France.

    Les données sur le « ratio des personnes mises en causes » sont encore plus parlantes (voir le tableau ci-après ).

    Pour les vols violents, le ministère de l’Intérieur parle de « surreprésentation maximale » : on comptabilise 3,9 (vols avec armes) et 3,6 fois (vols sans arme) plus de personnes habitant en QPV parmi les mis en cause que d’habitants n’y vivant pas.

    Pour les vols portant sur les véhicules, les homicides (2,7), les cambriolages, les coups et blessures volontaires et les vols simples, les mis en cause sont de 2 à 2,8 fois plus nombreux qu’ailleurs, à population égale. Pour les viols et viols intrafamiliaux le ratio est de 1,8.

    mis en cause criminalite tableau


    Ces maires collabos


    Le constat est sans appel, cependant nombreux sont les élus qui continuent de nier la situation à coups de cajoleries clientélistes et communautaristes.

    On a vu Éric Piolle, le maire écolo de Grenoble, une des villes les plus violentes de France, demander aux maîtres-nageurs de fermer les yeux sur les femmes en burkini, ou financer entre 2016 et 2018 le très islamiste CCIF (Collectif contre l'islamophobie en France), dissout depuis.

     

    Le maire de Lyon : « On doit continuer à apaiser », tandis que sa ville était sous les panaches de fumée.

    On a entendu le maire écolo de Lyon, Grégory Doucet (celui qui n’aime pas le Tour de France ni la viande dans les cantines) déclarer sur le mode Bisounours : « On doit continuer à apaiser », tandis que sa ville était sous les panaches de fumée.

    Apaiser ? Le mot est juste. Dit autrement, ces élus achètent la paix sociale à coup de subventions et de compromissions.

    Exemple avec le quartier « sensible »de La Duchère qui, depuis des années (et notamment sous les mandats de Gérard Collomb maire de Lyon pendant 17 ans,) est un des enfants chéris de la politique de la ville.

    Les 10 000 habitants soi-disant déshérités de cet « écoquartier » ont à leur disposition, je cite (et j’en passe) : deux crèches, une maison des fêtes, une bibliothèque, une halle d’athlétisme, deux gymnases, deux stades, un médicentre, un cinéma (installé dans une ancienne église), et un musée des sapeurs-pompiers ...

    Le quartier a été refait à neuf : il y en a pour près de 700 millions de rénovation depuis 2003. Le tout avec votre argent et sous vos applaudissements.

    Jean-Baptiste Leon

    Disponible en téléchargement ou en version papier

     une politique ville tous contribuables 2021

     

  • Face aux émeutes, ne comptez pas sur Macron et la police pour vous protéger !

     
    Une note interne demande indirectement aux forces de l'ordre de laisser le terrain aux émeutiers
    Une note interne demande indirectement aux forces de l’ordre de laisser le terrain aux émeutiers

    Une note interne des services de police circule depuis mardi après-midi sur les réseaux sociaux. Elle témoigne des consignes d’abandon du territoire :

    Compte-tenu des troubles à l’ordre public ayant lieu actuellement sur le plan national suite aux événements s’étant produit à Nanterre.

    Les instructions suivantes sont d’application immédiate et jusqu’à nouvel ordre :
    – Limitation des congés des effectifs au strict minimum

    – Annulation des opérations dans les quartiers sensibles pour les prochains jours et jusqu’à nouvel ordre

    – Toute prise en charge de véhicule (suite à un refus d’obtempérer) est proscrite jusqu’à nouvel ordre sauf crime flagrant, compte tenu du contexte national de troubles majeurs à l’ordre public

    – emploi du LBD proscrit sauf état de nécessité (…)

    On est bien loin du déploiement des véhicules blindés de gendarmerie face aux Gilets Jaunes. C’est un signal catastrophique envoyé aux émeutiers qui se nourrissent d’images des fuites des policiers, cédant partout le terrain. Ceux qui ont donné de telles consignes alimentent ainsi le recrutement d’émeutiers, convaincus d’être les nouveaux maîtres de nos cités.

    Pierre-Alain Depauw

  • Euthanasie : voici ce que Macron nous a préparé .

     

    Emmanuel Macron ne perd pas de temps : après avoir annoncé avant la fin de l’année la constitutionnalisation du « droit à l’avortement », qui sera en principe adoptée sans surprise à une très large majorité par les députés et les sénateurs réunis en Congrès à Versailles, car cette novation criminelle nécessite une modification de la loi fondamentale, il a déclaré qu’une « loi sur la fin de vie » serait présentée en Conseil des ministres « avant la fin de l’été ». On parle du mois de septembre.

    Ce que le chef de l’Etat appelle pudiquement une « loi sur la fin de la vie » n’est rien d’autre en réalité qu’une légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté.

    Ce projet mortifère, voulu depuis longtemps par les loges maçonniques (déjà en pointe dans la dépénalisation de l’avortement, l’abolition de la peine de mort et l’adoption du Pacte civil de solidarité (Pacs) et du “mariage” homosexuel), n’est pas né du hasard et correspond à une revendication déjà ancienne. Dans son livre L’Avenir de la vie, publié aux éditions Seghers en 1981, il y a déjà quarante-deux ans, Jacques Attali, qui souffle cette année ces quatre-vingts bougies (car l’euthanasie ne saurait s’appliquer à lui !) et qui murmure à l’oreille des présidents français depuis 1981, écrivait ainsi : « Dès qu’il dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. Je crois que dans la logique même de la société industrielle, l’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie, mais de faire en sorte qu’à l’intérieur même d’une vie déterminée, l’homme vive le mieux possible mais de telle sorte que les dépenses de santé soient les plus réduites possible en termes de coût pour la collectivité. Il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle se détériore progressivement. L’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures. »


    Et c’est bien ce qui se passe désormais. Pour des raisons à la fois économiques (réduire le nombre des retraités pour résoudre le problème des retraites et diminuer fortement les dépenses liées à la maladie et au grand âge) et idéologiques (s’en prendre au Créateur qui seul donne la vie et la retire et usurper sa place en décidant soi-même de donner la mort à autrui — par l’avortement — ou de se donner la mort — par l’euthanasie et le suicide assisté), l’euthanasie où un tiers enclenche la mort d’autrui dans un cadre législatif normé est progressivement légalisée dans les pays européens et occidentaux.

    Les pays du Benelux (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg) ont dépénalisé l’euthanasie depuis déjà une vingtaine d’années. L’Espagne, autrefois si catholique, a adopté une loi allant dans le même sens en 2020. Le Luxembourg, les Pays-Bas et l’Espagne autorisent par ailleurs le recours au suicide assisté. D’autres pays d’Europe, qui interdisent encore officiellement l’euthanasie, ont toutefois légalisé l’assistance au suicide (ou suicide assisté). Ils sont aujourd’hui au nombre de trois : le Portugal (que doit en penser Salazar là où il est ?), la Suisse et l’Autriche. Dans ces pays, la personne demandeuse exécute elle-même les gestes qui donneront la mort, mais, tenez-vous bien, avec un « protocole pour le maintien de la dignité tout au long du parcours de la fin de vie ». Lorsqu’ aujourd’hui on parle de dignité et de protocole, le pire est à craindre !


    Cette société est non seulement mortifère et contre-nature mais de plus elle est d’une hypocrisie écœurante. Même l’Italie a récemment légalisé sous conditions le suicide assisté. L’euthanasie active est légale au Canada et le Québec, si catholique jusqu’à la fin des années 1950, fut même la première province canadienne à légiférer sur le sujet, dès 2014. Le Parlement du Victoria en Australie a légalisé l’euthanasie active en 2019. La Colombie l’a dépénalisée en 2015 faisant de ce pays le premier d’Amérique latine à légaliser cette pratique. L’euthanasie passive est assez largement pratiquée en Allemagne, elle est légale en Finlande, en Norvège, en Suède (où elle a été légalisée en 2010), pratiquée au Danemark, en Hongrie (ce qui relativise fortement le prétendu conservatisme sociétal d’Orban !), au Mexique. Aux Etats-Unis, l’euthanasie passive a été acceptée par la Cour suprême. Cinq Etats américains (sur cinquante) ont légalisé à ce jour le suicide assisté. Il s’agit de l’Oregon, de l’Etat de Washington, du Montana, du Vermont et de la Californie.

    Macron a promis un « modèle français » de l’euthanasie et des « lignes rouges » pour l’enserrer mais on sait ce que vaut ce genre de promesses. A partir du moment où une balise morale a été détruite, méprisée, piétinée, tout y passe et on va toujours plus loin dans l’horreur.

    Souvenons-nous de la dépénalisation de l’avortement en 1974-1975. La loi Veil fixait des « conditions de détresse » (nullement définies, et pour cause !), un entretien préalable, un délai de dix semaines de grossesse. On sait ce qu’il est advenu de tout cela : la condition de détresse a été supprimée, l’entretien préalable également, les dix semaines ont été étendues à douze (en 2001) puis à quatorze (en 2022) et la France s’apprête à constitutionnaliser cette année ce « droit fondamental et inaliénable » qui consiste à fracasser, à couper en morceaux le crâne d’un bébé à naître parfaitement viable.

    Il en sera de même de l’euthanasie qui ne connaîtra très vite aucune limite. Il n’est pour s’en convaincre que d’étudier attentivement ce qui se passe dans les pays qui ont dépénalisé cette pratique mortifère depuis quelques années. Les demandes explosent (plus 51 % au Québec entre 2021 et 2022), le nombre de décès par euthanasie active ou suicide assisté se démultiplient. Et ce ne sont plus seulement les personnes âgées ou très âgées ou gravement malades qui y ont recours. On euthanasie même des enfants, des adolescents, des jeunes gens et jeunes filles d’une vingtaine d’années. Des personnes étant en dépression, ayant du vague à l’âme, souffrant de solitude, de tristesse, de mélancolie, d’un chagrin d’amour, d’un revers professionnel, d’un échec scolaire ou sentimental s’y adonnent de plus en plus. Sans aucun frein.


    Notre confrère Le Figaro, dans sa version papier, a consacré une enquête, dans son édition du 15 juin, à ces pays où l’euthanasie est légalisée et où la situation s’aggrave considérablement d’année en année. Le reportage est poignant autant que terrifiant.

    Désormais il y a un véritable marché de l’euthanasie avec des forfaits « tout compris », une intense promotion sur les réseaux sociaux. « Partout où elle a été légalisée, écrit notre confrère, l’euthanasie est sans cesse plus utilisée, dans un cadre qui va toujours plus s’élargissant. Aux Pays-Bas, elle est accessible aux enfants ; en Belgique, elle vise, en outre, les personnes déclarant une “souffrance psychique insupportable” (ce qui permet tout et n’importe quoi). Le critère de “fin de vie imminente” a été remis en cause au Canada, qui a fait entrer il y a quelques jours à peine le handicap et les maladies neurodégénératives dans son champ. Injection létale pour le partant et madeleines pour la famille, le pack “tout en un” proposé par un funérarium au Québec symbolise à lui seul la banalisation à l’œuvre dans les pays qui ont ouvert la voie. Les médecins ont pu toucher du doigt, avec une bien légitime inquiétude, un basculement du sens de leur mission : dans certains pays, les unités de soins palliatifs se voient contraintes de proposer l’aide active à mourir comme un “soin” ». La réalité est donc effrayante et dépasse la fiction. Il ne faut toutefois pas se faire trop d’illusions sur la résistance à long terme des unités de soins palliatifs en France. De même que Simone Veil avait revalorisé le statut et favorisé les gains des gynécologues et obstétriciens pour neutraliser leur opposition à la légalisation de l’avortement et la trahison du serment d’Hippocrate au milieu des années 1970, ainsi que l’expliquait l’ami Rochette dans son article de la semaine dernière consacrée à cette question, on peut compter sur le gouvernement Borne pour donner des moyens supplémentaires, en espèces sonnantes et trébuchantes, aux unités de soins palliatifs pour acheter leur silence et leur complicité dans ce qui n’est ni plus ni moins qu’un crime, fût-il silencieux et masqué par des considérations pseudo-humanitaires et prétendument compassionnelles.


    La situation au Québec, province autrefois si pieuse, si dynamique par ses familles nombreuses et caractérisée par une vie paroissiale très soudée et fort intense, est dramatique, apocalyptique. Le Québec se place aujourd’hui au premier rang mondial dans la pratique de « l’aide active à mourir », devant les Pays-Bas et la Belgique. En un an, la pratique a augmenté de 51 % pour atteindre 3663 morts administrées, soit 5,1 % des décès enregistrés en 2021-2022. Ce pourcentage dépasserait actuellement les 7 %. « Plus de 5000 personnes pourraient y avoir recours cette année, contre moins de 1000 il y a cinq ans » avance Radio Canada. « Le système est aujourd’hui structuré pour faciliter l’euthanasie. Il n’y a aucune balise pour l’arrêter et la pratique se banalise sous le prétexte d’une fausse compassion. Les médias en parlent comme d’une liberté.

    On commence à voir des faire-part de décès où les familles évoquent la chance de leur proche d’avoir pu accéder à l’aide active à mourir. C’est une nouvelle manière de déguiser la mort en la présentant comme une fin plus digne » s’émeut dans le Figaro la gériatre Catherine Ferrier, membre d’un collectif des médecins contre l’euthanasie.

    On assiste à une marchandisation de la mort : une euthanasie « clé en main » est ainsi proposée au Québec contre un forfait d’environ 700 dollars. « Accueil avec des viennoiseries pour la famille, diffusion de photos sur grand écran et fauteuil blanc confortable pour recevoir l’injection létale du médecin », écrit notre confrère. La nouvelle loi québécoise datée du 7 juin 2023 va encore plus loin : elle oblige les hôpitaux et les unités de soins palliatifs, dont certaines étaient jusque-là réticentes, à inclure « l’aide médicale à mourir » dans leur « offre de soins » (sic !). Autrement dit faire mourir, c’est soigner. Les mots n’ont décidément plus de sens dans leur univers ubuesque et satanique. Et que dire de la vidéo postée sur TikTok en mai 2023 par le mannequin américain Ali Tate Cutler où l’on voit la jeune femme, fortement maquillée, interroger sa grand-mère sur le point d’être euthanasiée au Canada : « Es-tu nerveuse ? Es-tu excitée » lui demande-t-elle avec une décontraction déconcertante. Comme si elle partait pour un voyage d’agrément, pour des vacances. Mais là il s’agit d’un aller sans retour.


    Les cas les plus sordides se multiplient et ne feront hélas que se démultiplier : en Belgique, la loi a autorisé l’euthanasie aux mineurs en 2014. Des frères jumeaux, nés sourds, ont obtenu le droit de recevoir l’injection létale en 2012. Nathan, un transsexuel de 44 ans, a obtenu le droit d’écourter ses jours en 2013, après une opération de « changement de sexe » qu’il jugeait ratée ! Une sexagénaire de 64 ans souffrant de dépression a été euthanasiée outre-Quiévrain à l’insu de ses deux enfants adultes qui ont porté l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme ! Shanti de Corte, une jeune femme de 23 ans, rescapée des attentats de Bruxelles a été euthanasiée à cause de ses « souffrances psychiques insupportables ». Et on pourrait multiplier les exemples, plus pathétiques les uns que les autres. Voilà où nous en sommes et voilà où va conduire immanquablement la loi ouvrant la voie à l’euthanasie active et au suicide assisté. D’ici quelques mois.


    IL NE FAUT PAS S’Y TROMPER : il s’agit toujours de détruire la société, la civilisation, de s’en prendre à la vie par les deux bouts avec les fœtus avortés d’un côté et les vieillards euthanasiés de l’autre, même si l’expérience prouve que la dépénalisation de l’euthanasie s’applique également assez rapidement aux mineurs, aux enfants, même en bas âge, et que l’on peut donner la mort à une personne sans même que sa famille, ses propres enfants soient au courant. Il ne s’agit pas seulement de détruire les corps mais il s’agit aussi et plus encore d’assassiner les âmes en les privant de tout espoir de rédemption et de vision béatifique.


    Ils savent parfaitement ce qu’ils font. Il s’agit là encore de bouleverser les mœurs et les mentalités. Car contrairement à ce que l’on croit souvent, la loi modifie les comportements, a des effets non négligeables sur le corps social. Par exemple, il n’y a jamais eu autant d’avortements que depuis que cette pratique a été légalisée puis remboursée. Et on pourrait en dire de même du divorce, de la contraception, de l’homosexualité, des unions contre-nature.
    Même si aujourd’hui il n’existe plus aucune force d’importance hélas sur le plan politique ou spirituel pour s’opposer fermement et énergiquement à cette nouvelle avancée de la culture de mort, de la barbarie des mœurs et des comportements, conséquence directe de la déchristianisation et de l’apostasie des masses, des institutions et des consciences, ce qui rendra d’autant plus facile l’adoption de ce nouveau projet de loi mortifère, il faut de toutes nos forces dénoncer à temps et à contretemps ce nouveau mauvais coup porté à notre nation, à notre peuple, à nos anciens mais aussi aux plus jeunes, informer largement et alerter tous azimuts à son sujet car ses conséquences seront à n’en pas douter incommensurables et irréversibles. On ne peut d’ailleurs même pas les imaginer tant elles dépasseront probablement tout ce que l’on peut humainement envisager.

    JB.