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Famille

  • Trente deux députés seulement ont voté contre la constitutionnalisation du “droit à l’avortement” !


    L’Assemblée nationale a voté massivement le jeudi 24 novembre la proposition de loi constitutionnelle déposée par la France insoumise et « visant à protéger et à garantir le droit fondamental à l’interruption volontaire de grossesse ».

    Les mots ont un sens : on ne cherche pas à protéger l’enfant à naître dont l’élimination volontaire et industrielle va bientôt avoir valeur constitutionnelle dans leur République de terreur et de mort, dans leur système intrinsèquement et essentiellement criminel. Non, on cherche à protéger le « droit fondamental » à tuer les bébés dans le ventre de leur mère. L’emploi du verbe protéger dans ce contexte est donc particulièrement pervers et odieux. Mais c’est une habitude de leur régime mortifère et contre-nature de prétendre protéger par le masque, par le vaccin, par le préservatif, alors qu’en réalité la seule et véritable protection est de vivre en parfaite harmonie avec la nature et dans le respect des lois voulues par le Créateur. Quant à l’acronyme IVG, il entend cacher la réalité d’un avortement chirurgical qui n’est rien d’autre qu’une boucherie. Et d’autant plus grande, d’autant plus effrayante aujourd’hui que le délai légal pour avorter a été étendu le 3 mars 2022, juste avant que le Parlement ne suspendît ses travaux pour les élections présidentielle et législatives, jusqu’à la fin de la quatorzième semaine de grossesse, soit seize semaines après le premier jour des dernières règles. 


    En 1975, la loi Veil prévoyait un délai de dix semaines de grossesse pour avorter. En 2001, la loi Aubry prolongeait le délai à douze semaines. Et depuis le 3 mars 2002, la France permet donc l’élimination des fœtus jusqu’à la fin de la 14e semaine, ce qui contraint, de l’aveu même du professeur Israël Nisand, pourtant peu connu pour son opposition de principe à l’avortement, à écraser la tête du bébé pour le tuer. Car la grossesse étant à un stade avancé, l’aspiration de ce que certains appellent pudiquement « le contenu de l’utérus » ne peut se réaliser que si la tête du bébé, qui a déjà des bras et des jambes faits pour être portés, choyés, étreints, embrassés, bercés, caressés et un cœur qui bat, et qui ne demande qu’à aimer et à être aimé, a préalablement été broyée, déchiquetée, massacrée, écrasée, déchiquetée. Sa tête étant trop grosse pour être aspirée, comme on aspire de la poussière ou des détritus avec un aspirateur, il faut donc au préalable l’écraser. Voilà ce qu’ils appellent un droit fondamental, une conquête inaliénable, un progrès irréversible, un droit des femmes imprescriptible, comme si le rôle d’une mère était de tuer le fruit de ses entrailles — peut-on imaginer crime plus affreux, plus inexpiable ? —

    La quasi-totalité des députés n’ont pas reculé devant cette boucherie innommable.

    Les mêmes qui veulent faire interdire la corrida par respect pour le taureau mis à mort, comme c’est notoirement le cas des députés de la Nupes, qui veulent culpabiliser ceux qui consomment de la viande par respect pour la souffrance animale, ne voient en revanche aucun inconvénient au massacre industriel de millions d’enfants à naître parfaitement viables, à l’écrasement barbare du cerveau de millions de fœtus. Nous vivons vraiment l’ère de la sensiblerie et de la pleurniche qui filtre le moucheron mais laisse passer le chameau, qui se veut plein de sollicitude, de compassion et d’amour pour le taureau dans l’arène, le canard ou l’oie gavés (le roi d’Angleterre, Charles III, a désormais interdit la consommation du foie gras dans ses palais, quel héroïsme tranquille !), le poisson ou la volaille présentés sur les rayons du poissonnier ou du boucher, mais qui, en revanche, se moque complètement que l’on fracasse le cerveau des enfants à naître. Comme le disait déjà en son temps Georges Bernanos « l’homme moderne a le cœur dur mais la tripe sensible ». Que dirait-il aujourd’hui ?


    Sur 387 députés présents (sur 577 élus), seuls 32 ont voté contre la constitutionnalisation du « droit à l’avortement ». Moins de 10 % des parlementaires présents, à peine plus de 5 % de l’ensemble des députés de la nation. Voilà où nous en sommes. Voilà la gravité de la situation. Dans les groupes parlementaires de gauche et de la majorité présidentielle aucun, je dis bien aucun, député n’a voté contre cette barbarie, pas même des députés du Modem de Bayrou, pourtant héritiers directs de la démocratie chrétienne. L’apostasie est décidément totale. Quant aux groupes dits de droite, là aussi c’est la Bérézina. Il n’y a plus de droite en France. Nous le savions depuis longtemps, ce vote abominable en est une preuve de plus, en quelque sorte la preuve par neuf. Sur les 62 députés des Républicains, seuls 7 ont voté contre. Nous donnons tous les détails en page 2 de ce numéro pour que chacun puisse savoir qui a fait quoi. Et sur les 89 députés du Rassemblement national, seuls 23 (nous nous attendions à pire !) ont voté contre, 38 ont voté pour, dont tous les proches de Marine Le Pen (qui, selon le compte rendu de l’Assemblée, aurait voté oui à la proposition de loi, mais elle n’était pas là à cause, nous dit-on, d’une « urgence médicale » — sic !), Sébastien Chenu, Julien Odoul. Et Jean-Philippe Tanguy, qui n’était pas indiqué comme votant, a tenu à faire savoir qu’il avait voulu « voter pour » cette proposition de loi de la France insoumise. Le clan des Rose Marine a montré qu’il était pour l’élimination des fœtus, mais de leur part le contraire eût été étonnant !

    Voilà où en est aujourd’hui le Rassemblement national de Marine Le Pen ! Qu’il est loin le temps où l’on pouvait croiser, dans les allées de la fête des BBR, le courageux docteur Xavier Dor, avec sur son veston, un autocollant intitulé « Pour l’abrogation de la loi Veil » ! Qu’il est loin le temps où son association pro-vie, Sos Tout Petits, disposait officiellement d’un stand pelouse de Reuilly ou au Bourget ! Qu’il est loin le temps où le programme de gouvernement du Front national prévoyait en toutes lettres la suppression de la législation sur l’avortement (en 1986, en 1993 et encore en 2002) ! Qu’il est loin le temps où l’on pouvait voir aux BBR des prêtres en soutane, les drapeaux des anciens combattants de Roger Holeindre s’incliner à la consécration lors de la messe traditionnelle, latine et grégorienne selon le missel romain de saint Pie V ! 
    Tout cela, c’était du temps où la famille Le Pen se servait des catholiques de tradition comme de la chair à canon, qu’elle avait besoin de colleurs d’affiches, de militants dévoués, pour se hausser du col et être élevée sur le pavois. Mais depuis les masques sont tombés, tous les principes moraux ont été évacués, reniés, le catéchisme piétiné, la doctrine chrétienne assassinée : on a ainsi eu droit à la promotion de la PMA pour les lesbiennes, à l’approbation explicite de l’avortement et de l’euthanasie, à l’acceptation du Pacs, du “mariage” pour les invertis et de l’adoption par les paires homosexuelles et le FN-RN est devenu un lupanar pédérastique, adorateur de la laïcité, de l’IVG, de la contre-religion shoahtique et de l’icône Simone Veil. La trahison à droite, ce n’est pas seulement De Gaulle, Giscard, Chirac et Sarkozy. C’est aussi hélas les Le Pen, on ne le dit pas assez ! Et pourtant il faut le dire, même si c’est douloureux. Car telle est la vérité. Les cocus, ce ne sont pas seulement les autres ! Et on pourrait ajouter à toutes ces trahisons le revirement sur la loi Gayssot et sur l’Union européenne. Bref, un vrai désastre ! Mais pour eux, rassurez-vous, ce n’est pas grave : l’alcool et l’argent coulent à flot. Et par ici le champagne. Et par ici les petits fours. Vous reprendrez bien du caviar et du Dom Pérignon ? Je veux, mon neveu ! Pensez : plus de dix millions d’euros de financement public par an ! Elle n’est pas belle, la vie !

    Tout laisse hélas à penser qu’en 2023 l’avortement sera gravé dans l’airain constitutionnel mais, après tout, ce n’est pas illogique dans leur République du crime et du chaos. Et le prochain millésime devrait voir également la dépénalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, dix ans exactement après « le mariage pour tous » de Taubira. On le voit, on va toujours plus loin dans l’horreur et l’abjection. Et c’est aussi une façon de précipiter le Grand Remplacement avec des enfants avortés en masse et des vieillards euthanasiés en masse. Et pas seulement les anciens, car le suicide assisté peut aussi concerner des enfants et des adolescents mal dans leur peau : après les transgenre, voici bientôt venu le temps de la piqûre létale. Après l’adjonction de glandes mammaires, voici l’heure du cimetière. Ou plutôt du crématorium qu’on dit plus écologique. 
    Car la mode est aujourd’hui à l’écologie.  Ne nous dit-on pas qu’un enfant européen pollue terriblement, que son coût carbone est très élevé ? Très médiatisée, une étude publiée en 2017 — dont on ignore totalement ce sur quoi elle s’appuie pour parvenir à un tel résultat — évaluait ainsi le “coût” climatique d’un enfant à 60 tonnes équivalent CO2 par an, soit six fois l’empreinte carbone d’un Français moyen. Beaucoup de médias en ont évidemment tiré la conclusion qu’avoir un enfant en moins, ou mieux, ne pas avoir d’enfant du tout, était la manière la plus efficace de réduire son empreinte carbone. D’où le pullulement de titres de magazines féminins comme celui-ci : « Avoir un enfant est-il vraiment un geste écolo ? » Il n’est pas étonnant dans ces conditions que beaucoup de jeunes femmes occidentales, victimes de ces modes et de ces discours culpabilisateurs, qui respirent l’air du temps, disent ouvertement qu’elles n’auront pas de progéniture par souci de préservation de l’environnement ! Ce qui, soit dit en passant, est une façon de déguiser en humanisme ce qui n’est souvent qu’une forme inavouée d’égoïsme ou une peur panique face aux responsabilités d’une mère de famille. 
    C’est en tout cas méconnaître voire mépriser la noblesse incomparable de la maternité, dont on avait une idée plus juste lorsque le culte marial était réellement répandu dans notre pays. C’est ne pas voir que l’amour d’un homme pour une femme, et d’une femme pour un homme, n’atteint généralement sa plénitude, son acmé, son sommet, que s’il donne la vie, s’il la transmet, si de l’union des corps et des cœurs naît un petit d’homme qui, à son tour, apprendra peu à peu à parler, à marcher, à aimer et qui ravit dès ses premiers instants ses parents par ses sourires, ses babillements, son innocence, par sa découverte éperdue du monde qui l’entoure, par sa fragilité, sa dépendance qui nous rappellent que nous ne sommes rien par nous-mêmes et que nous avons besoin des uns des autres. Faute de quoi, l’amour devient égoïste, se rabougrit, se racornit, s’étiole et finit par disparaître. C’est le don de soi qui donne sens à sa vie. Criminaliser la fonction reproductive, favoriser une société de la stérilisation, de l’infanticide, de l’euthanasie, du vice et du néant est une société qui va immanquablement vers sa disparition.

     

  • Les députés français veulent inscrire l’avortement dans la Constitution !

     

    A peine la Cour suprême des Etats-Unis avait-elle inversé le 24 juin sa jurisprudence, en renonçant au droit fédéral à l’avortement 49 ans après le tristement célèbre arrêt Roe contre Wade de 1973 et en laissant aux cinquante Etats américains la liberté de légiférer sur cette question fondamentale (voir l’article de Scipion de Salm en pages centrales) que les députés français se faisaient fort de graver dans le marbre constitutionnel, de sanctuariser (ce qui est un mot particulièrement déplacé quand on sait de quoi il s’agit) l’assassinat de millions d’enfants à naître dans le ventre de leur mère. Jusque-là la proposition d’inscrire dans la Constitution le droit à l’IVG était une mesure-phare de la France insoumise qui l’avait intégrée dans son programme présidentiel en 2017 et de nouveau en 2022.


    La constitutionnalisation de l’IVG avait par ailleurs déjà été mise sur la table de l’Assemblée en 2018 par la France insoumise et en 2019 par le Parti socialiste, mais la décision, vendredi, de la Cour suprême de ne plus garantir au niveau fédéral « le droit à l’avortement » (qui est en réalité le droit de tuer le fruit de ses entrailles, crime atroce s’il en est !) a conduit les députés et le gouvernement à aller encore plus loin et plus fort dans l’horreur. Inclure le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution afin d’en garantir la pérennité, voilà ce que proposent de concert Aurore Bergé, la présidente du groupe Renaissance, sa collègue de La France insoumise, Mathilde Panot, aussitôt soutenue par le Premier ministre, Elisabeth Borne.

    Y-A-T-IL TOUTEFOIS des oppositions au sein du Parlement devant cette nouvelle avancée de la culture de mort ? Pensez-vous ! Contrairement aux Etats-Unis, il n’y a plus de droite en France. Les Républicains et le Rassemblement national sont totalement soumis au totalitarisme de la gauche. Les Républicains qui représentent officiellement la droite parlementaire sont incapables de prendre une position claire et unanime sur le sujet mais penchent pour le vote de cette proposition de loi visant à constitutionnaliser « le droit à l’IVG », c’est-à-dire en France le droit de tuer jusqu’à 14 semaines de grossesse les fœtus, ce qui oblige à fracasser sauvagement dans le sein de la mère le crâne du bébé avant de l’aspirer. Voilà ce dont on parle, voilà l’horreur absolue, voilà la barbarie dont il s’agit.

    Interrogée sur la question, Marine Le Pen, l’air pincée, a dit qu’elle aussi voterait ce texte, avec les 89 députés RN, s’il était soumis à la représentation nationale. Quant au président par intérim du Rassemblement national, le juvénile Jordan Bardella, qui fait toujours où lui dit de faire sa maîtresse, il a tweeté : « Aucun mouvement politique sérieux ne remet en cause en France la loi Veil, acquis à protéger ». Et Marine le Pen a surenchéri deux heures plus tard, déclarant que « le RN n’a jamais attenté au droit des femmes à recourir à l’IVG ». Le tout avec un graphique du vote montrant que la majorité présidentielle s’était, en revanche, opposée à « sanctuariser ce droit » dans la Constitution en 2018, ainsi que le demandait la France insoumise. Autrement dit la benjamine de Jean-Marie Le Pen se veut encore plus à gauche que la Macronie sur la question de l’avortement. Mais si c’est pour voter comme tous les autres parlementaires sur des sujets aussi fondamentaux, à quoi sert-il d’avoir 89 députés RN ? A rien. Qu’il en ait 1, 10, 100, 200 ou 300, cela ne change rien.
    C’est d’ailleurs pourquoi le Système n’a nullement diabolisé les candidats du RN entre les deux tours des législatives puisque le RN est désormais favorable à l’avortement, au “mariage” homosexuel, à la PMA, à la loi Pleven et à la loi Gayssot, à l’Union européenne et à l’euro, à Schengen et à la Cour européenne des droits de l’homme, à la laïcité, à la parité et à la mixité raciale. Il ne représente aucun danger, aucune menace pour l’Etablissement. On le diabolise encore un peu pour des raisons purement électorales et de maintien de parts du gâteau comme lors du second tour de la présidentielle : c’était nécessaire qu’il fît encore un peu peur pour que Macron fût réélu pour cinq ans, mais, à la vérité, il n’incarne en rien une alternative au Système en place dont il épouse désormais les idées, les mots d’ordre, les tabous. Cette révolution s’est faite sous la houlette de Marine Le Pen depuis 20 ans, depuis 2002 quand elle s’était dite favorable au maintien de la loi Veil, c’est-à-dire au « droit à l’avortement », contrairement au programme officiel du FN de l’époque. Depuis cette période, les plateaux de télévision et les antennes de radio lui sont grandes ouvertes. Elle a donné les gages nécessaires. Elle fera de même peu après avec la Shoah. Elle en a fait des tonnes sur « la barbarie nazie » et elle cautionne la barbarie, elle active, actuelle et continue, consistant à assassiner par millions des enfants parfaitement sains et viables dans le ventre de leur mère.

    Comment prétendre défendre la nation, œuvrer à sa pérennité lorsqu’on approuve l’avortement de masse et qu’on entend même constitutionnaliser ce “droit” ? Et comment prétendre lutter contre le Grand Remplacement lorsqu’on promeut ce qui en est le principal moteur : 220 000 enfants tués par an, plus de 10 millions en 47 ans ? Il est vrai que Marine Le Pen n’a rien trouvé de mieux que de choisir l’homosexualiste Sébastien Chenu, fondateur de Gay-Lib et organisateur de gigantesques Gay Pride, comme l’Europride de Marseille il y a quelques années, comme candidat du RN à la présidence de l’Assemblée nationale et elle a imposé un autre homosexualiste et militant LGBT, Jean-Philippe Tangui, transfuge de Debout la France, pour la présidence de la stratégique commission des Finances. Sur 89 députés, elle n’a donc rien trouvé de mieux que ces deux folles. Il est loin décidément le temps où le FN, avec Martine Lehideux, défendait la famille et le mariage entre un homme et une femme ! Qu’avons-nous subi comme avanies pour avoir écrit dès 2010 que Marine Le Pen était entourée d’arrivistes sans scrupule et d’invertis notoires ? Nous ne disions pourtant que la vérité qui est de plus en plus criante pour qui veut voir.
    On comprend dans ces conditions qu’une députée macroniste a pu déclarer que le gouvernement était prêt à accepter, sur des textes de loi, les voix du RN. Le très gauchiste et très haineux Eric Dupond-Moretti, ministre de la Justice de Macron, a dit publiquement des choses similaires, considérant le RN comme un partenaire possible. Quant au président du Sénat, le franc-maçon, Gérard Larcher, il a déclaré que la présidence de la commission des Finances devait échoir au RN, premier groupe de l’opposition en nombre de députés. On est loin là du cordon sanitaire qui fut mis en place entre 1986 et 1988 autour des 35 députés FN conduits par Jean-Marie Le Pen. On est loin surtout du programme de gouvernement du FN de 2002, Pour un avenir français, qui avait pour propositions l’abrogation des lois Veil, Pleven et Gayssot, du Pacs, la sortie de l’Union européenne, la défense de la liberté d’expression. Marine Le Pen, c’était le rôle qui lui a été attribué et qu’elle a parfaitement rempli, était de désactiver le cœur nucléaire du FN, d’en renier les fondamentaux, bref de faire du FN devenu RN un parti comme les autres. Elle y a parfaitement réussi avec l’aide des media et hélas de son… père !

    LA DÉCISION historique de la Cour suprême doit toutefois nous remplir d’espérance. Certes rien n’est définitivement gagné, et on peut compter sur le camp de la culture de mort pour pousser des cris d’orfraie et essayer d’imposer l’IVG partout où ils le peuvent aux Etats-Unis, mais ce succès certes partiel prouve que lorsqu’on est fidèle à ses convictions, à ses certitudes, à ses principes, on peut remporter des victoires, même tardives, même inattendues. C’est pourquoi il faut toujours se battre. Comme des lions. Il n’est en effet que les batailles que l’on ne mène pas, et que l’on ne conduit pas jusqu’au bout, qu’on est sûr de perdre. Et il faut pareillement refuser toute diminution, tout attiédissement, toute compromission sur les principes, sur la foi et sur la morale.  
    Dans la bataille pour le vrai, le bien, le beau, dans le service de Celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie, aucune concession n’est possible, aucun abandon n’est acceptable, aucun retard n’est excusable. Et vivre selon ses principes, c’est finalement ce qui peut rendre un homme heureux, même ici-bas. Car, comme l’écrivait Paul Bourget : « à force de vivre contrairement à ce que l’on pense, l’on finit par penser comme l’on vit ». Et le grand saint Augustin disait déjà des siècles auparavant : « A force de tout voir on finit par tout supporter… A force de tout supporter on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer on finit par tout accepter… A force de tout accepter on finit par tout approuver ! »

     

  • Décision historique aux États-Unis : l’avortement n’est plus un droit .

    49 ans après l’arrêt Roe v. Wade, la Cour suprême américaine confie à chacun des États le soin de statuer sur le « droit » à l’IVG. Une victoire de la vie et un frein au génocide… qui a immédiatement déclenché, en France, de virulentes réactions du camp de la culture de mort.

     Il a fallu attendre près d’un demi-siècle, le meurtre de 63 millions d’enfants à naître et le courage de cinq juges à la Cour suprême des Etats-Unis pour que cesse, sur le plan national, ce que le docteur Xavier Dor appelait « le crime contre Dieu ». Depuis vendredi dernier est aboli l’odieux privilège des femmes de faire cesser subitement leur grossesse.

    L’avortement est sorti de la Constitution ; il n’est plus un droit souverain parmi d’autres « libertés » ; il est devenu hors la loi. Dans le cénacle qui dit le dernier mot de l’édifice judiciaire, une majorité conservatrice a eu raison des trois représentants de la minorité gaucho-libérale. Après exactement 49 ans (sept fois sept, chiffre biblique) de marches pour la vie, de centaines de millions de prières, d’une lutte acharnée, de milliers d’obstacles surmontés, on assiste à l’apothéose d’un vaste mouvement qui s’était donné pour but d’abattre l’intolérable.

    Car, même si le combat pour défendre la vie humaine créée à l’image de Dieu est éminemment spirituel, il est aussi politique. Le 22 janvier 1973, lorsque le juge Harry Blackmun prend la tête de six de ses collègues à la Cour suprême dans l’affaire Roe versus Wade pour permettre aux femmes de faire tuer leur enfant, il est l’initiateur de la triple victoire d’une révolution subversive. Victoire stratégique dans un domaine psycho-social ultra-sensible ; victoire d’un centralisme autoritaire contre l’esprit même du fédéralisme ; victoire d’un pouvoir judiciaire usurpateur de prérogatives législatives. Le 22 janvier 1973 eut lieu aux Etats-Unis un véritable coup d’Etat. Mais il fut tellement feutré qu’une poignée seulement de juristes et de politiciens s’en aperçurent. Dans aucun paragraphe de la Constitution, à aucun moment de l’histoire du pays, au fil d’aucun discours ni programme partisan, on ne trouve l’affirmation que l’avortement est un droit. Blackmun et ses six collègues se sont comportés en dictateurs. Ils ont ficelé une imposture ; ils ont commis une indignité ; ils ont imposé à leur institution, durant près d’un demi-siècle, la marque de l’infamie.

    Samuel Alito, porte-parole des cinq juges courageux – tous ont reçu des menaces de mort –, a construit son argumentation autour de deux points qui reflètent bien cet ancien et persistant malaise. D’abord, le droit à l’avortement est un mythe ; le 24 juin 2022 est exactement l’opposé du 22 janvier 1973 : la Cour suprême reconnaît officiellement son erreur. Ensuite, ce qu’elle aurait dû décider jadis constitue le verdict actuel ; l’avortement est un débat qui relève directement et uniquement de la responsabilité de chacun des 50 Etats de la fédération ; c’est à eux et à eux seuls – plus précisément à leur appareil législatif – qu’incombe désormais la mission d’établir la légalité ou l’illégalité de l’exécution d’un tout-petit ; Washington est hors jeu. Devant ce juste retour des choses, la minorité vaincue s’époumone à clamer que « la droite manipule les textes et les faits », l' infâme Joe Biden se dresse contre « le coup bas d’un extrémisme idéologique » et Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, s’indigne du « complot républicain contre une décision qui n’appartient qu’aux femmes ».

    Deux personnages émergent de l’événement : Alito, bien sûr, qui en fut le « mécanicien », et surtout l’ancien président Donald Trump, qui en fut le planificateur. C’est lui qui l’a rendu possible en installant à la Cour suprême Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett, tous pro-vie. Avec Clarence Thomas et Samuel Alito, déjà en place, la majorité contre l’avortement était assurée. Elle n’attendait qu’une occasion. Elle surgit du Mississippi mais passa presque inaperçue : une simple étincelle. La poudre était bien sous le brûlot Roe versus Wade. A peine explosée, les Etats réagirent. Le Texas et la Floride traînent dans leur sillage treize autres Etats qui vont encore durcir l’accès à l’avortement. De leur côté, la Californie et New York annoncent une démarche inverse, à laquelle pourraient se joindre une dizaine d’autres Etats. En gros, fiefs républicains contre fiefs démocrates. L’Amérique, déjà coupée en deux par de multiples batailles, verra ses lézardes s’agrandir avec ce verdict réparateur. L’avortement, thème éminemment porteur, prendra une place déterminante dans le programme des candidats aux élections législatives de novembre prochain. Déjà, il a électrisé la droite et crispé la gauche. D’ordinaire, la dynamique du succès va au camp qui vient de marquer un point.