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Sport

  • Lettre ouverte au Président du Stade Français .

     


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    Bernard Antony
    Président de l'AGRIF

    Le 20 novembre 2014

    Lettre ouverte à :
    Monsieur Thomas Savare, Président du Stade Français
    Et à l’attention de :
    Madame Irène Fourny, Directrice des relations extérieures
    Monsieur David Taieb, Directeur Marketing et commercial   
                                                                                  
    Monsieur le président,

    Le club que vous présidez fait donc sa publicité pour le match du dimanche 30 novembre sur l’utilisation de ce qu’il y a, vous ne pouvez tout de même l’ignorer, de plus sacré dans leur religion pour les chrétiens, qu’ils soient catholiques, luthériens ou orthodoxes.
    De la « pub » donc pour un « sacré dimanche » avec une imitation de ciboire liturgique aux armes de votre club, et des figurations d’hosties répandues autour, l’hostie étant le pain azyme des juifs devenu « corps du Christ » lors de la Cène.
    Car les « fils de pub », comme ils se nomment entre eux, ont bien dû, même si vous êtes terriblement ignorant, vous expliquer cela avec les mêmes rires gras que tous les sans-culottes, païens nazis, Jeunes-Turcs, bolchéviques et islamistes qui se succèdent dans l’histoire dans les mêmes mascarades de dérision antichrétienne, de préparation aux abominations des jeux du cirque et autres persécutions.
    Sachez, monsieur Savare, que pour ce « sacré dimanche » et les hosties dans leur ciboire, des chrétiens ont été et sont en ce moment même par milliers massacrés, torturés, crucifiés.
    Je suis, monsieur, de Castres, grand ami de son magnifique club, le Castres Olympique, ancien directeur dans l’entreprise qui n’a cessé de le soutenir, les laboratoires Pierre Fabre. Et Pierre Fabre, qui fut jusqu’au bout mon ami et un fervent catholique, aurait été atterré par une telle récupération du sacré, déshonorant le rugby.
    Je pense aussi à celui que pendant des dizaines d’années, lors des matchs du Tournoi des Cinq Nations, les téléspectateurs pouvaient voir à la télévision, dans sa soutane, mon ami, de Castres aussi, l’abbé Pistre que Roger Couderc appelait « le pape du rugby », aussi bon que quelquefois gentiment coléreux.
    M’est avis que de là-haut il vous plaint pour cette pub, m’est avis qu’il prie pour que vous la retiriez, car pour lui aussi elle offense l’honneur de son cher rugby qui n’a que faire d’une telle misérable publicité. Ceux qui, pour beaucoup de fric, vous ont concocté cette propagande d’une « kolossale finesse » sont à la fois grossièrement provocateurs et d’une inventivité nulle.
    Car c’est une manie très répandue chez certains bobos « fils de pub » de faire à qui mieux mieux pour tourner en dérision le christianisme et les chrétiens.
    Monsieur le Président, l’AGRIF ne vous poursuivra pas devant la justice des hommes. Mais je vous le dis très gravement, que vous vous en moquiez ou non, à la balance du tribunal de Dieu, cette « pub », dont vous êtes consciemment responsable, sera pesée. Croyez-moi, il ne faut pas se moquer de Lui.
    Je ne trouve pas, Monsieur le Président, pour conclure cette lettre, la forme de civilité adéquate. 

    Bernard Antony