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Fêtes

  • Ste Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France, à l’honneur en Russie .

     

    Statue de Sainte Jeanne d'Arc à St Petersbourg

    Le grand sculpteur Boris Lejeune, d’origine ukrainienne et russe vivant en France, avait réalisé une première statue de Jeanne d’Arc pour Notre Dame de Bermont, l’ermitage où Jeanne a entendu ses voix, près de Domrémy. Le prince Sixte-Henri Bourbon-Parme lui donna l’idée d’offrir une autre statue de Jeanne à sa mère patrie, à Saint Petersbourg, où le sculpteur a fait toutes ses études artistiques. Ce cadeau fut accepté avec joie par toutes les autorités russes. Jeanne d’Arc est connue et aimée en Russie. Cette statue devait être inaugurée en mai 2020 pour le centenaire de sa canonisation mais la fermeture des frontières a interdit tout voyage.

    Le 13 Octobre dernier, jour anniversaire de la dernière apparition de Fatima, Boris Lejeune a réuni quelques-uns des mécènes de la statue qui l’ont accompagné pour sa bénédiction par un prêtre orthodoxe et le Père Argouarc’h, successeur du fondateur du village de Riaumont et de l’Institut Sainte Croix de Riaumont.

    Bénédiction à St Petersbourg de la statue de sainte Jeanne d'Arc

    Puis un colloque nous réunissait qui démontra combien Jeanne est présente dans la musique et la littérature russe. Comme l’a écrit Boris Lejeune, Jeanne a, cette année, 600 ans, les guerres commencent, les guerres finissent. Jeanne est en dehors du temps. Vous trouverez ci dessous un petit discours prononcé à ce colloque.

    Jeune fille de France, fille aînée de l’église, Jeanne se devait de venir en Russie, en Sainte Russie. Etonnante fraternité ! Nos deux peuples sont enfants du Ciel.
    Merci à Boris Lejeune d’avoir créé cette belle œuvre et merci à la Mairie de Saint Pétersbourg de l’accueillir.
    Pourquoi ce personnage de Jeanne transcende-t-il les siècles et les frontières ?
    Parce qu’il faut comprendre la mémoire longue des peuples, mémoire qui s’étend sur des siècles et des siècles.
    Parce que, je crois, la geste de Jeanne répond à des exigences profondes de tous les peuples, une exigence de paix, la guerre ravageait la France, le peuple russe est menacé aux frontières.
    Une exigence d’indépendance. Jeanne ne supportait plus les Anglais sur la terre de France. Elle aime les Anglais chez eux. Certains peuples ont la fâcheuse tendance à vouloir camper chez les autres. Napoléon et ses grognards ont payé cher cette pulsion. Les hommes comme les plantes sont d’une terre. On ne déporte pas les peuples sans risques graves. L’exil est une souffrance incommensurable.
    Une exigence d’amour de la mère patrie, aucun homme ne peut grandir sans aimer sa mère, aucune femme sans aimer son père. Depuis l’origine du monde la patrie a civilisé les hommes. La patrie est devenue l’ensemble des familles formant un peuple.
    Une exigence religieuse, une exigence de relation avec Dieu. Depuis Clovis, Clotilde et l’évêque Saint Rémi, depuis Saint Vladimir en Russie nos peuples se sont tournés vers Dieu. Il leur a donné ses tables de la Loi pour vivre en harmonie. Ceux qui ne les respectent pas entraînent d’infinies souffrances.
    Une exigence de sacrifice enfin comme seuls les saints et les soldats peuvent les accomplir. En donnant sa vie à Dieu et à sa patrie, en un temps où certains voudraient supprimer Dieu et la patrie du paysage terrestre, Jeanne d’Arc témoigne de son engagement pour l’éternité.
    Je voudrais, pour finir, citer le refrain de la célèbre Cantate à l’étendard qui résonne à Orléans depuis 1899 :
    Étendard de la délivrance,
    À la victoire il mena nos aïeux,
    À leurs enfants il prêche l’Espérance,
    Fils de ces preux, chantons comme eux,
    Fils de ces preux, chantons comme eux,
    Chantons comme eux,
    Vive Jehanne,

    Vive la France et la Russie


    Anne Brassié

     

  • Prère à Saint Benoit.

    Benoit est né à Nursie dans la province d’Ombrie en Italie en 480, avec une sœur jumelle qui deviendra sainte Scholastique. Issu d’une famille aristocratique de la gens Anicia, il fut envoyé étudier à Rome ou la corruption le dégoûta.

    A l’âge de quinze ans, il résolut de quitter Rome pour chercher Dieu, l’unique nécessaire, et s’éloigner de ce monde de péché. Avec sa nourrice, il partit pour Affile ou il fit son premier miracle qui lui valut d’être connu. Pour cette raison, il poursuivit sa route, rencontra le moine Romain qui le guida vers la vie érémitique. Il s’installa sur la montagne du Taleo, dans une grotte, et éprouva alors un combat spirituel, frappé par la solitude et les tentations. Après cela, il fait l’expérience de la providence divine qui n’abandonne pas ceux qui se fient à elle. Devenu connu autour de lui, les gens vinrent de partout pour être éclairés par lui. Benoit décida alors de quitter sa vie d’ermite pour vivre au sein d’une communauté. Des moines demandèrent à Benoît de devenir leur supérieur mais peu après tentèrent de l’empoisonner. Il préféra s’en retourner à sa solitude sous le regard de Dieu.

    Par la suite, le saint ermite vit les disciples affluer en grand nombre et quitta de nouveau son ermitage pour établir des communautés dans la vallée de l’Aniene. Benoit fonda treize communautés monastiques, notamment les monastères de Subiaco et Monte Cassino (l’abbaye du Mont Cassin). Il se révéla doué d’un don de discernement, sachant distinguer ce qui vient de l’homme, de Dieu ou du Démon.  

    Vers 540, Benoit rédige une Règle de vie pour ses communautés, elle se résume par cette célèbre devise : Ora et Labora (Prie et Travaille).

     

    Priére et règle de vie:

    Écoute, mon fils, les préceptes du Maître et prête l’oreille de ton coeur. Reçois volontiers l’enseignement d’un si bon père et mets-le en pratique, 2 afin de retourner par l’exercice de l’obéissance à celui dont t’avait éloigné la lâcheté de la désobéissance. 3 C’est à toi donc maintenant que s’adresse ma parole, à toi, qui que tu sois, qui renonces à tes volontés propres et prends les fortes et nobles armes de l’obéissance, afin de combattre pour le Seigneur Christ, notre véritable Roi.

    4 Avant tout, demande-lui par une très instante prière qu’il mène à bonne fin tout bien que tu entreprennes; 5 ainsi, après avoir daigné nous admettre au nombre de ses enfants, il n’aura pas sujet, un jour, de s’affliger de notre mauvaise conduite. 6 Car, en tout temps, il faut avoir un tel soin d’employer à son service les biens qu’il a mis en nous, que non seulement il n’ait pas lieu, comme un père offensé, de priver ses fils de leur héritage, 7 mais encore qu’il ne soit pas obligé, comme un maître redoutable et irrité de nos méfaits, de nous livrer à la punition éternelle, tels de très mauvais serviteurs qui n’auraient pas voulu le suivre jusqu’à la gloire.

    8 Levons-nous donc, enfin, l’Ecriture nous y incite : « L’heure est venue, dit-elle, de sortir de notre sommeil. » (Romains 13:11). 9 Ouvrons les yeux à la lumière divine. Ayons les oreilles attentives à la voix de Dieu qui nous crie chaque jour cet avertissement : 10 « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos coeurs » (Psaumes 94:8), 11 et ailleurs : « Qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises » (Apocalypse 2:3). 12 Et que dit-il ? « Venez, mes fils, écoutez-moi, je vous enseignerai la crainte du Seigneur. (Psaumes 33:12). 13 Courez pendant que vous avez la lumière de la vie, de peur que les ténèbres de la mort ne vous saisissent. » (Jean 12:35).

    14 Le Seigneur, cherchant son ouvrier dans la foule du peuple à laquelle il crie, dit encore : 15 « Quel est l’homme qui veut la vie et désire voir des jours heureux ? » (Psaumes 33:13). 16 Que si, à cette demande, tu lui réponds : « C’est moi », Dieu te réplique : 17 « Si tu veux avoir la vie véritable et éternelle, interdis le mal à ta langue et à tes lèvres toute parole trompeuse; détourne-toi du mal et fais le bien; cherche la paix avec ardeur et persévérance. (Psaumes 33:14‑15). 18 Et lorsque vous agirez de la sorte, mes yeux seront sur vous et mes oreilles attentives à vos prières, et avant même que vous ne m’invoquiez, je vous dirai : ‘Me voici.’ » (cf. Psaumes 33:16; Ésaïe 58:9)

    19 Quoi de plus doux, frères très chers, que cette voix du Seigneur qui nous invite ? 20 Voyez comme le Seigneur lui-même, dans sa bonté, nous montre le chemin de la vie. 21 Ceignons donc nos reins de la foi et de la pratique des bonnes oeuvres; sous la conduite de l’Evangile, avançons dans ses chemins, afin de mériter de voir Celui qui nous a appelés dans son royaume. (cf. Éphésiens 6:14‑15; Luc 12:35; 1 Thessaloniciens 2:12)

    22 Si nous voulons habiter dans la demeure de ce royaume, sachons qu’on n'y parvient que si l’on y court par les bonnes actions. 23 Mais interrogeons le Seigneur en lui disant avec le prophète : « Seigneur, qui habitera dans ta demeure ? Qui reposera sur ta montagne sainte ? » (Psaumes 14:1) 24 Après cette demande, mes frères, écoutons la réponse du Seigneur; il nous montre la route de cette demeure en disant : 25 « C'est celui qui marche sans tache et accomplit la justice; 26 celui qui dit la vérité du fond de son coeur, qui n'a pas prononcé de parole trompeuse, 27 qui n'a pas fait de tort à son prochain, qui n'a pas accueilli des discours injurieux contre lui. » (Psaumes 14:2‑3) 28 C'est celui qui rejette loin des regards de son coeur (cf. Psaumes 14:4) l'esprit malin qui le tente, et les suggestions qu'il lui souffle, les réduit à rien, saisit les premiers rejetons de la pensée diabolique et les brise contre le Christ. 29 Ce sont ceux qui, craignant le Seigneur (cf. Psaumes 14:4), ne s'enorgueillissent pas de leur bonne observance, mais qui, reconnaissant que le bien qui se trouve en eux ne peut venir d'eux-mêmes mais du Seigneur, 30 glorifient le Seigneur qui agit en eux, et lui disent avec le prophète (cf. Psaumes 14:4) : « Non pas à nous, Seigneur, non pas à nous, mais à ton nom donne la gloire. » (Psaumes 113:1) 31 De même l'apôtre Paul ne s'est rien attribué du succès de sa prédication, mais dit : « C'est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis », (1 Corinthiens 15:10) 32 et encore : « Que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. » (2 Corinthiens 10:17) 33 Aussi le Seigneur dit dans l'Evangile : « Celui qui écoute mes paroles et les accomplit, je le comparerai à un homme sage qui a bâti sa maison sur la pierre; 34 les fleuves ont débordé, les vents ont soufflé et se sont déchaînés sur cette maison; mais elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur la pierre. » (Matthieu 7:24‑25)

    35 Pour achever, le Seigneur attend de nous que nous répondions chaque jour par nos oeuvres à ses saintes leçons. 36 S'il prolonge comme une trêve les jours de notre vie, c'est pour l'amendement de nos péchés, 37 selon cette parole de l'Apôtre : « Ignores-tu que la patience de Dieu te convie à la pénitence ? » (Romains 2:4) 38 Car ce doux Seigneur affirme : « Je ne veux pas la mort du pécheur, mais qu'il se convertisse et qu'il vive. » (Ezéchiel 33:11)

    39 Lorsque nous avons demandé au Seigneur, mes frères, qui habitera dans sa demeure, nous avons appris ce qu'il faut faire pour y demeurer. Puissions-nous accomplir ce qui est exigé de cet habitant ! 40 Il nous faut donc préparer nos coeurs et nos corps aux combats de la sainte obéissance à ses commandements.

    41 Quant à ce qui manque en nous aux forces de la nature, prions le Seigneur d'ordonner à sa grâce de nous prêter son aide. 42 Et si, désireux d'éviter les peines de l'enfer, nous voulons parvenir à la vie éternelle, 43 tandis qu'il en est temps encore et que nous sommes en ce corps et que nous pouvons accomplir tout cela à la lumière de cette vie, 44 courons et faisons, dès ce moment, ce qui nous profitera pour toute l'éternité.

    45 C'est à cette fin que nous voulons fonder une école où l'on serve le Seigneur. 46 Dans cette institution, nous espérons ne rien établir de rude ni de pesant. 47 Si, toutefois, il s'y rencontrait quelque chose d'un peu rigoureux, qui fût imposé par l'équité pour corriger nos vices et sauvegarder la charité, 48 garde-toi bien, sous l'effet d'une crainte subite, de quitter la voie du salut dont les débuts sont toujours difficiles.

    49 En effet, à mesure que l'on progresse dans la voie religieuse et dans la foi, le coeur se dilate, et l'on court dans la voie des commandements de Dieu, avec la douceur ineffable de l'amour. 50 Ne nous écartons donc jamais de son enseignement, et persévérant jusqu'à la mort dans sa doctrine au sein du monastère, participons par la patience aux souffrances du Christ pour mériter d'avoir part à son royaume. Amen.

     

  • Ecole, réseaux sociaux, justice, Covid : la tyrannie républicaine étend ses tentacules .

     

    Hervé Ryssen restera en prison.

    Du moins pour le moment. La cour d’appel de Paris a refusé d’accepter la remise en liberté du détenu demandée par son avocat, Me Damien Viguier. L’auteur des Espérances planétariennes purge à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis une peine totale de dix-sept mois d’emprisonnement, deux peines définitives de neuf mois (4 et 5 mois) essentiellement pour son petit livre rouge Comprendre le judaïsme, comprendre l’antisémitisme mais également pour la couverture de son livre Les Milliards d’Israël et une peine de huit mois dont il a fait appel mais qui est exécutoire (en attendant le procès d’appel le 18 mars 2021) pour plusieurs passages de son dernier livre, de 2018, L’Antisémitisme sans complexe ni tabou. 

    On voit donc que, contrairement à ce qui est parfois dit ici ou là, ce sont bien ses livres, son œuvre, sa production qui sont poursuivis par le ministère public et les fameuses associations prétendument de lutte contre la haine, et pas seulement des tweets, des vidéos et des messages sur Facebook. Donc prétendre que, s’il s’était abstenu de certains messages sur les réseaux sociaux, il eût évité de passer par la case prison est inexact. Ce sont d’abord et avant tout ses livres qui lui ont valu des condamnations à de la prison ferme. Ce qui en dit long sur la liberté intellectuelle, la liberté de l’esprit actuellement en vigueur en France. 

    La persécution de l’écrivain pourrait encore s’aggraver puisque le procureur, Etienne Debarre, au procès du 2 décembre, a indiqué qu’une peine d’un an de prison ferme pour une vidéo sur « les juifs, l’inceste et l’hystérie » était immédiatement exécutoire et que tout recours était impossible, ce que conteste Me Damien Viguier qui a fait appel auprès du greffe et qui explique que la décision de première instance en juin 2018 condamnant son client à un an de prison n’a jamais été signifiée dans les formes légales à Hervé Ryssen. Si le parquet général jugeait in fine irrecevable l’appel de Me Viguier, la durée d’emprisonnement de l’auteur de La Mafia juive atteindrait alors 29 mois. Sans compter les autres affaires en cours. Dans le procès du 2 décembre, le même procureur a demandé huit mois de prison ferme supplémentaires pour Hervé Ryssen pour deux simples tweets datant d’octobre 2017 (cf. notre édition du 9 décembre), ce qui conduirait à un total théorique de 37 mois d’incarcération, soit plus de trois ans. Toutefois, le procureur a expliqué à regret que, pour ce genre d’infractions, depuis la loi Taubira, par le jeu de confusions des peines, la durée maximale d’emprisonnement ne pourrait en principe excéder deux ans ferme réels. Comprenne qui pourra ! Ce qui est sûr en tout cas, c’est que l’acharnement contre un écrivain valeureux et anticonformiste ne faiblit pas, bien au contraire. Comme le notait dans nos colonnes une autre victime habituelle de Thémis, le révisionniste Vincent Reynouard, exilé en Angleterre depuis juin 2015, le Système politique, judiciaire, associatif risque de faire payer au prix fort les insolences et impertinences de Ryssen sur un lobby dont on n’a le droit de dire que du bien. 

    C’est dans ces pénibles circonstances que Me Viguier a fait savoir, le 10 décembre, après le rejet de la demande de remise en liberté de Ryssen par le premier président de la cour d’appel de Paris, qu’il demandait la grâce du détenu au président de la République. Si cette initiative a pu déplaire à certains qui ont considéré qu’il ne fallait pas demander une faveur au bourreau, à l’ennemi, elle a pour d’autres le mérite de placer Macron au pied du mur. Le chef de l’Etat a en effet le pouvoir de gracier qui il veut. François Hollande avait ainsi gracié la meurtrière Jacqueline Sauvage (laquelle portait bien son nom !) qui avait tué de trois coups de carabine son mari, en lui tirant dans le dos, après quasiment un demi-siècle de mariage, et alors que les accusations tardives et soudaines de violence conjugale, ne semblant reposer sur rien d’objectif et de concret, n’avaient convaincu ni les jurés ni les voisins de la famille Sauvage. Macron se grandirait donc à accorder sa grâce à un écrivain qui n’a pas de sang sur les mains, qui n’a jamais tué ni volé, ni menti, et dont personne d’honnête et de sérieux ne peut douter de la sincérité et de la franchise. Evidemment, sauf miracle, le chef de l’Etat n’en fera rien car, comme ses prédécesseurs, il est le caniche du CRIF, le laquais du Congrès juif mondial et par conséquent tout honneur, toute dignité, toute grâce d’état l’ont fui irrémédiablement. On se souvient de sa petite phrase sur Pétain, qui fut un grand soldat, au moment du centenaire de l’armistice de 1918. Le lobby juif a aboyé, le conjoint de Brigitte s’est couché. C’est à cela aussi qu’on mesure la décadence des mœurs et l’abaissement des caractères.

    La privation des libertés ne concerne pas seulement Hervé Ryssen, même s’il en est actuellement la première et principale victime, la plus emblématique. Alain Soral et son mouvement Egalité et Réconciliation ont vu leurs comptes Twitter suspendus, après avoir déjà perdu leurs comptes VK et leurs chaînes YouTube. Par ailleurs,deux vidéos rivaroliennes sur YouTube ont été supprimées, et Tristan Mendès France fait pression sur la Commission paritaire des publications et agences de presse (la CPPAP), à laquelle RIVAROL est immatriculé depuis janvier 1951, et qui permet quelques modestes réductions postales et fiscales (notamment sur le taux de TVA), au motif que  ce journal (non subventionné) serait un « torchon antisémite » incitant à la haine. 

    On le voit, l’Etat profond va toujours plus loin dans la tyrannie. L’existence de toute voix dissidente, discordante, aussi faible soit-elle, lui est insupportable. C’est également le cas de l’instruction à la maison et des écoles confessionnelles hors-contrat qui sont l’une et l’autre dans le collimateur des pouvoirs publics. Dans le projet de loi du 9 décembre 2029 réaffirmant les principes républicains, l’école à la maison est interdite à partir de septembre 2021. Sauf sérieux problèmes de santé de l’enfant, dûment constatés par un médecin de l’Education nationale (ce qui ne laisse aucune marge de manœuvre), pratique de sport de haut niveau, activités artistiques intenses ou projet pédagogique non assis sur des convictions religieuses ou philosophiques. Mais même pour ces rares exceptions, c’est le rectorat ou le ministère de l’Education nationale qui décidera souverainement et arbitrairement s’il accorde ou non aux géniteurs la possibilité d’instruire à domicile leur progéniture. Jusque-là il suffisait de faire une déclaration en mairie. A partir de la rentrée scolaire 2021, c’est l’Education nationale qui décidera, après présentation d’un dossier dûment rempli, s’il est licite ou non d’instruire ses enfants à domicile. Inutile de dire que c’en sera quasiment fini, sauf très rares exceptions, de l’école à la maison. Seuls les gens du voyage qui par définition se déplacent constamment seront exemptés de l’obligation scolaire en établissements officiellement reconnus. Faudra-t-il désormais acheter une caravane ou un camping-car pour échapper à la pieuvre tentaculaire de l’Education dite nationale ? Car les établissements hors contrat seront, eux aussi, contrôlés et encadrés beaucoup plus sévèrement désormais, les fermetures administratives définitives seront favorisées, facilitées, simplifiées, tandis que l’on insistera encore davantage sur le respect du « socle commun de l’Education nationale » destiné à ruiner la liberté pédagogique, le sens moral et les convictions religieuses de ces écoles intégralement payées par les parents.

    Avec Macron, la tyrannie républicaine étend ses tentacules !