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Christianophobie - Page 15

  • La France en 2022 .

    LA NOUVELLE ANNÉE commence aussi mal que la précédente s’était achevée.

    Le président de la République multiplie les provocations : à peine la France avait-elle prise pour six mois la présidence tournante de l’Union européenne, ce machin supranational, antinaturel et antichrétien, que l’emblème européiste bleuâtre flottait sous l’Arc de Triomphe en lieu et place du drapeau national, signe ostentatoire que leur prétendue Europe se fait contre la France, qu’avec leur Union européenne notre patrie se défait. L’Europe bruxelloise, cheval de Troie de l’atlantisme, du mondialisme, de l’écologauchisme et de l’homosexualisme, bref du cosmopolitisme, de la révolution arc-en-ciel, est une machine de guerre contre la France et a vocation à se substituer à elle. Ce n’est pas un hasard si, d’après le quotidien britannique The Telegraph, la France macronienne serait prête à céder son siège du Conseil de sécurité aux Nations unies à l’Union européenne. Même si l’Elysée a démenti cette information, des parlementaires de la République en marche se sont déjà clairement prononcés dans ce sens au nom de leur européisme fanatique qui consiste dans les faits à faire disparaître la France, à fondre notre patrie dans un ensemble technocratique qui n’est en rien une nation et qui ne repose sur aucune réalité charnelle.


    Nous commémorons cette année le trentième anniversaire du référendum sur le traité de Maastricht qui ouvrit la voie à la disparition de notre monnaie nationale, notre compagnon de route de 632 ans, depuis Jean II Le Bon, le franc, mot qui veut dire libre. Nous étions le seul pays au monde dont la monnaie portait le nom, et dont le nom était une vertu. La monnaie est l’un des principaux attributs de la souveraineté. En renonçant à ce pouvoir, nous avons beaucoup perdu et ouvert la porte à la destruction méthodique de tous nos ultimes attributs de souveraineté, avec les traités successifs d’Amsterdam, de Nice puis de Lisbonne. Et il est profondément regrettable, et ô combien significatif, que la quasi-totalité des candidats à l’élection présidentielle refusent de sortir de l’euro et de l’Union européenne, y compris dans le camp dit populiste. Comme ils refusent tous de revenir sur les lois Veil et Taubira destructrices de notre civilisation. Mais comment peut-on prétendre mener une politique authentiquement indépendante, renouer avec la grandeur de la France en restant dans ce machin supranational qui impose ses lois, ses directives et règlements, dispose de ses tribunaux (Cour européenne des droits de l’homme, Cour de justice de l’Union européenne) condamnant régulièrement la France (ce qui n’a pas empêché une Marine Le Pen de déclarer qu’élue, elle respecterait ces juridictions européennes !), et alors même que les traités européens et internationaux sont scandaleusement considérés comme supérieurs à notre droit interne, même constitutionnel, depuis les arrêts Vabre (24 mai 1975) de la Cour de cassation et Nicolo (20 octobre 1989) du Conseil d’Etat ?


    AUTRE PROVOCATION du chef de l’Etat : l’attribution de la Légion d’honneur, lors de la promotion du 1er janvier 2022, à l’ancien ministre de la Santé, Madame Agnès Buzyn, admise au grade de chevalier. Comme l’écrivent pour le coup fort justement les Patriotes qui appellent au retrait immédiat de cette distinction et lancent à cette fin une pétition qui hélas a bien peu de chances d’être couronnée de succès, comme c’est le cas généralement de ce genre d’initiatives, « c’est une véritable provocation quand on connaît le bilan du passage de Madame Buzyn au ministère de la Santé, aussi bien concernant la gestion des débuts du covid, le retrait de l’hydroxychloroquine des pharmacies mais aussi au sujet de la poursuite de la fermeture des lits à l’hôpital. De surcroît, en septembre dernier, Agnès Buzyn a été mise en examen pour “mise en danger de la vie d’autrui” sur le dossier covid par la Cour de justice de la République ! »
    On mesure là le cynisme des pouvoirs publics. On ment aux Français, on les trompe, on les manipule, on affirme tout et son contraire, tout particulièrement depuis les débuts il y a deux ans de cette folie covidesque (un jour les masques ne servent à rien, un jour ils sont indispensables, un jour le vaccin est totalement protecteur, un jour il ne l’est plus, un jour une dose suffit, un jour il faut un abonnement vaccinal trimestriel, un jour le passe sanitaire n’est pas nécessaire, un jour il devient obligatoire, un jour il est transitoire (on le supprimera dès qu’on le pourra, avait affirmé, la main sur le cœur, le sinistre Véran), un jour il devient à durée indéterminée, est indéfiniment prolongé, un jour la vaccination des enfants n’est pas d’actualité, un jour elle le devient, etc., etc.) Et l’on prend des mesures de plus en plus vexatoires et liberticides contre les Français, cherchant à les domestiquer et à les infantiliser : le Premier ministre Jean Castex a interdit, à partir du lundi 3 janvier, et pour au moins trois semaines, de boire debout dans les cafés et les restaurants. Le petit noir au comptoir, c’est fini, ô désespoir ! Dans de nombreux lieux comme les cinémas, les théâtres, les équipements sportifs, les transports collectifs (y compris de longue distance), la consommation de boissons et d’aliments est également interdite. Impossible de boire dans un train ou un avion, même si le trajet dure de longues heures, même s’il fait chaud, même si l’on est malade, diabétique.

    A FORCE de normes et d’interdits, on finit par rendre la société complètement inhumaine, invivable. Et hélas leur monde repose sur la délation citoyenne, la démocratie participative : c’est très souvent un simple passager, et non le contrôleur, qui morigène, au besoin avec agressivité, le voyageur qui ne porte pas le masque ou qui le porte mal (en laissant son nez à découvert). Dans leur monde totalitaire les vraies personnalités se révèlent, ce qu’il y a au fond du cœur humain se donne à voir et ce n’est pas toujours beau : ce mélange de lâcheté, de crainte servile, de délation est assez écœurant. Les comportements de petit chef, de sinistre kapo se multiplient. Au nom bien sûr de notre bien.
    Les jauges sont, quant à elles, rétablies pour les grands événements : 2 000 personnes en intérieur, 5 000 personnes en extérieur. Et surtout, à partir du 15 janvier, le passe sanitaire deviendra un passe vaccinal. Plus moyen désormais d’échapper à la vaccination, sauf à accepter de ne quasiment plus sortir de chez soi, d’être un mort social. Ou sauf à prendre des libertés avec la loi en utilisant de faux passes sanitaires mais à ses risques et périls, la sanction allant jusqu’à cinq ans de prison ferme et devant être prochainement aggravée ! D’ailleurs, il ne se passe pas une semaine sans qu’un nouveau délit soit créé pour restreindre, annihiler, supprimer nos derniers lambeaux de liberté. Qui ne voit que le coronavirus, et ses différents variants, sont un moyen extraordinaire de contrôler, de brider et de brimer la population ? Il n’y a pas que Gaza qui est un camp de concentration à ciel ouvert. C’est quasiment le monde entier, et singulièrement l’Occident, qui est devenu aujourd’hui une vaste prison. Sans qu’on s’en soit toujours bien rendu compte à l’époque, les révisionnistes et les nationalistes ont été à l’avant-garde de la défense de nos libertés. Lorsqu’ils étaient poursuivis, condamnés, pourchassés, traqués, incarcérés, c’était, au-delà de leur personne, le peuple français dans son entier qui était visé. Mieux, c’était l’humanité entière, en tant qu’elle souhaite penser par elle-même, exercer son esprit critique, vivre et se déplacer librement, faire ses propres choix, que l’on voulait mettre en cage. Par la surveillance généralisée, la révolution numérique et électronique, le traçage, le flicage, le règne de la puce et du QR code.

    NOUS COMMÉMORERONS aussi cette année les cinquante ans de la loi Pleven (1er juillet 1972) qui a transformé la France en une République cosmopolite où toute discrimination, distinction entre nationaux et étrangers est frappée d’interdit (pour l’heure sauf le vote, même si les naturalisations massives permettent largement de contourner cette exception). Depuis un demi-siècle, les pouvoirs publics ont traqué, et avec quel acharnement, les patriotes et nationalistes qui s’opposaient à l’immigration de masse et au Grand Remplacement en empilant des législations liberticides (Gayssot, Lellouche, Perben) et des dispositifs (HALDE, DILCRAH) permettant de les bâillonner et de les sanctionner. Le bâillon physique que l’on doit désormais mettre sur le visage est le symbole et le couronnement du bâillon intellectuel, moral et spirituel que nous subissons depuis des décennies.


    Cette année, c’est aussi le soixantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie (juillet 1962) qui ouvrit la voie à une immigration de masse ininterrompue depuis lors dans notre pays, au point que d’ici une génération à peine nous pourrions être minoritaires en France, comme c’est déjà le cas dans nombre de quartiers, de cités voire de départements, comme le 9-3. D’autant que les Français connaissent un hiver démographique aggravé par la politique contraceptive et abortive de masse (pilule gratuite à 100 % jusqu’à 25 ans, avortement remboursé à 100 %) qu’aucun candidat ayant quelque chance d’obtenir les 500 signatures n’entend remettre en question, même à la marge.

    LE MILLÉSIME 2022 marque également le soixantième anniversaire de l’élection présidentielle au suffrage universel direct, réforme approuvée par référendum le 28 octobre 1962. Depuis, nous avons connu dix présidentielles (1965, 1969, 1974, 1981, 1988, 1995, 2002, 2007, 2012, 2017) et cette année sera la onzième. Le pays s’est-il redressé depuis l’adoption de ce dispositif ? Bien au contraire. Plus il y a d’élections, plus l’on fait voter la masse, plus le pays se porte mal. Cette année, comme tous les 5 ans (tous les 7 ans auparavant), on va nous promettre que tout va changer, tout va s’arranger. Par la grâce du bulletin de vote. Par le miracle de l’isoloir. La France est de retour dit Zemmour, reprenant le titre du livre de Le Pen en 1985. La droite est de retour répond en écho Pécresse qui n’est qu’une Macron en jupon. La France va être sauvée, redressée. Elle va renaître de ses cendres. Le pire, ce n’est pas qu’on nous le dise tous les cinq ans. Le pire, c’est qu’il y ait toujours des millions de gens pour y croire. Ils vont agiter leur petit drapeau, payer leur petit écot, donner leur cotisation, ne pas être avare de leurs acclamations, et crier à propos d’un tel (ou d’une telle) à pleins poumons : « Président, Président ». Comme le camembert !


    Nous commémorerons aussi cette année les cinquante ans de la naissance du Front national, le 5 octobre 1972. Un mouvement qui a enthousiasmé les foules, galvanisé les militants, suscité un nombre impressionnant de dévouements et un très grand enthousiasme (Le Pen avait quasiment réussi à remplir le stade Vélodrome à Marseille en 1988, et que dire des magnifiques BBR tant au Bourget que Pelouse de Reuilly !) Mais pour quel résultat ? Cela n’a pas empêché ni retardé la destruction de la nation, de la famille, des corps intermédiaires, le Grand Remplacement, le Grand Déclassement, le Grand Effacement du pays. Et au prix de quels sacrifices personnels, professionnels et familiaux ? Au prix de combien de drames (huit morts, des prisonniers, des divorces, des séparations, des ruines, des faillites) ? Depuis un demi-siècle se sont succédé les mouvements et les chefs qui prétendaient tous sauver la France avec de grands drapeaux tricolores à la tribune. Tous ont échoué. Tous ont trahi. Du RPR de Chirac en 1976 en passant par La Droite de Millon, le Rassemblement pour la France de Pasqua, le Mouvement pour la France de Villiers, le CNI, et tant d’autres. Et pourtant, chacun, à un moment, avait suscité l’enthousiasme, la ferveur, les espoirs de milliers voire de millions de braves gens, de Français ne souhaitant pas voir leur pays se déliter et expirer. Gardons-nous donc des illusions électorales qui ne suscitent qu’un espoir passager, qui ne sont que leurres et chimères, et qui débouchent invariablement sur la déception voire le dégoût, la colère et le désespoir, la rancœur et l’amertume. Soyons convaincus que l’électoralisme est la tare et la sauvegarde du régime, que leur République certes gouverne mal mais se défend bien.

    AUJOURD’HUI, disons-le franchement, au risque de ne pas être vendeur, mais ce qui compte, c’est de dire et de servir la vérité, à vue humaine, toutes les voies nous sont fermées : la voie électorale, on l’a dit, la voie militaire (comme nous l’avions prédit, la tribune des généraux n’a rien donné, c’était un coup d’épée dans l’eau), la voie de la rue (on l’a vu avec l’épisode des gilets jaunes), la voie du coup d’Etat (on le mesure chaque jour avec tous les groupes dits d’ultra-droite dissous et leurs chefs incarcérés avant même qu’ils aient tenté quoi que ce soit, on l’a vu avec l’épisode Rémy Daillet qui, selon toute vraisemblance, passera hélas de longues années derrière les barreaux bien qu’ait fait en 2020 et 2021 des centaines de milliers de vues sur YouTube avec son appel au renversement du gouvernement).


    La seule voie qui nous reste actuellement ouverte, c’est celle de la réanimation, en nous et autour de nous, du sentiment national, des positions et de la doctrine nationalistes. C’est la fidélité aux principes nationalistes et catholiques. C’est la recherche de la cohérence la plus parfaite possible entre sa vie et ses convictions. C’est le goût des bonnes lectures et des amitiés vraies. C’est l’amour et le service des siens. Dans la joie et la bonne humeur malgré les épreuves et les tourments du quotidien. Voilà ce qui peut rendre un homme heureux dans les ténèbres actuelles : la fidélité à ses engagements, à sa parole, à ses convictions, à ses certitudes. Ainsi, si l’on est sincèrement contre le Grand Remplacement, mieux vaut ne pas se métisser. Si l’on est partisan d’une politique d’ordre, mieux vaut commencer par mettre de l’ordre dans sa vie, sa conscience et ses affaires. Si l’on défend publiquement l’accueil de la vie et la famille, mieux vaut ne pas avoir des mœurs complètement dégénérées. Si l’on veut être un chef, mieux vaut commencer par donner l’exemple, aussi imparfait soit-on, car, comme l’écrivait Paul Bourget, « à force de vivre contrairement à ce que l’on pense, l’on finit par penser comme l’on vit ».

    NOUS commémorons enfin cette année le soixantième anniversaire d’un événement funeste, aux conséquences dévastatrices : les débuts du concile (ou plutôt conciliabule) Vatican II. Depuis soixante ans, plus rien ne tient debout, tout se délite, se décompose et se dissout parce que les hommes ont perdu leur boussole et que les sources de la grâce se sont taries. Sans religion authentique, il n’est plus de morale. Et sans morale, il n’est plus de famille, plus de civilisation. Et plus de nation car, comme l’enseignait le maréchal Pétain, « la nation est une famille de familles ».


    On peut faire les plus belles promesses, écrire les plus beaux discours, émouvoir un auditoire, sans ressourcement spirituel et moral, sans respiritualisation de l’homme et de la société, sans retour à une authentique transcendance, tant sur le plan individuel que collectif, sans respect des principes, tout est vain, tout est voué à l’échec, tout n’est que grains de sable et feuilles mortes. D’ailleurs à quoi sert-il de vivre, à quoi sert-il même de fabriquer la vie en laboratoire si l’on en a perdu le sens ? A quoi sert-il de se battre si l’on ne sait plus qui nous sommes, d’où nous venons et où nous allons ? Retrouver du sens, une foi, une morale, une espérance, un idéal, des certitudes qui réchauffent et enflamment, qui réjouissent et rassasient, il n’est assurément rien de plus urgent pour les hommes de notre temps

  • Le droit de propriété dans la doctrine catholique face à l’abolition de la propriété théorisée par le Foum de Davos.

     

     

    Build back better, Reconstruire mieux, est le cri de ralliement trompeur des « messianistes apocalyptiques » de Davos, théoriciens du Great Reset, cette soviétisation soft du monde.

    Sans scrupules, ces milliardaires et propriétaires, ces capitalistes thuriféraires du libre-échange sans contrainte et du village global planétaire, désireux de construire un monde où la vie privée elle-même sera obsolète, partent à l’assaut de la maison individuelle, celle des autres, afin de répondre à une sacro-sainte injonction environnementale qu’ils ont eux-mêmes échafaudée et aux besoins sociaux de l’humanité.

    En janvier dernier The Economist, propriété des Rothschild et Elkann, publiait un numéro spécial qui dénonçait l’accession à la propriété comme la plus grande erreur de politique économique de l’Occident. C’est une obsession, -des petits bourgeois et des classes populaires-, qui sape la croissance, l’équité et la confiance du public dans le capitalisme….  pernicieux est le dysfonctionnement rampant que le logement a créé au fil des décennies : des villes dynamiques sans espace pour se développer ; des  propriétaires âgés vivant dans des maisons à moitié vides désireux de protéger leur vue de la fenêtre ; et une génération de jeunes qui ne peuvent pas facilement se permettre de louer ou d’acheter et croient que le capitalisme les a trahis… Depuis, les discours politiques contre la maison individuelle se sont multipliés, dans la bouche des marionnettes accréditées par le Forum de Davos, de Mme Wargon, le ministre du logement français, au Premier ministre espagnol Sanchez…

     

    Sans surprise, El papa argentin, au logiciel idéologique communiste tout en étant à la solde des capitalistes de Davos, faisant de la lutte des classes l’Alpha et l’Omega de son discours social, et nommé « Guide moral » de la fondation Rothschild, ce qui en dit long sur ses accointances avec les puissants mondialistes ces faux philanthropes de l’humanité, les rejoint sur ce thème, les devance même. En novembre 2020, dans une réflexion adressée aux juges d’Amérique et d’Afrique qui traitent des droits sociaux, il écrivait « que la tradition chrétienne n’a jamais reconnu comme absolu et intouchable le droit à la propriété privée et a toujours souligné la fonction sociale de chacune de ses formes » et ajoutait :

    « Le droit de propriété est un droit naturel secondaire dérivé du droit que chacun possède, né du destin universel des biens créés ».

    Pour lui, « il n’y a pas de justice sociale qui puisse être fondée sur l’inégalité, ce qui implique la concentration des richesses. »

     Le droit à la propriété, « position, qui est celle du monde latin depuis des siècles, commente le blog Geopolitique profonde, ne semble même plus être partagée par le pape « New Age » François, qui depuis quelques mois, travaille de manière active, en partenariat avec Mme Lynn Forester De Rothschild, fondatrice du Council for Inclusive Capitalism, (Conseil pour le capitalisme inclusif) à faire comprendre à l’opinion publique mondiale qu’il est maintenant urgent d’instaurer un « système économique juste, digne de confiance et capable de relever les défis les plus profonds auxquels l’humanité est confrontée », sous-entendu : un système économique malthusien prenant en compte la terrible et frauduleuse question écologique. »

    « Il assez cocasse, continue-t-il, de voir le successeur de Saint-Pierre s’associer avec les PDG d’Allianz, de Bank of America, BP, Dupont, Estée Lauder, EY, The Ford Foundation, Mastercard, The Rockefeller Foundation, pour sauver le monde de la destruction… » alors que « par le plan d’asservissement du Grand Reset, il s’agit de sacraliser la propriété absolue d’un tout petit nombre d’individus face à l’anéantissement de la propriété pour la majorité. La crise Covidienne puis le Great Reset vont ainsi remettre en cause de manière radicale les visions classiques du droit de propriété. »

    Il est bon de rappeler, face à la doctrine sociale bergogliene, fruit d’une vision marxiste des rapports sociaux (l’attaque contre la propriété privée étant l’épine dorsale même du communisme) et d’un messianisme écologique à relents malthusiens, les conceptions doctrinales de l’Église catholique qui a toujours respecté la propriété, sans pour autant la sacraliser de manière excessive. Ainsi, le Pape Léon XIII expliquait encore au début du XXe siècle :

    « Il est incontestable que, quand un homme s’engage dans un travail rémunérateur, la raison et la motivation qui le poussent à son travail est d’en obtenir la propriété et de la tenir par la suite comme son propre bien. »

     Francesca de Villasmundo

  • Police de la pensée : Cassandre Fristot guillotinée, Alain Soral rejugé .

     

    ALORS qu’elle avait un casier judiciaire vierge, qu’elle n’avait jamais commis la moindre violence, la jeune enseignante certifiée d’allemand, Cassandre Fristot, a été lynchée judiciairement, après l’avoir été politiquement, médiatiquement et professionnellement.

    Chose rare, les magistrats ont été au-delà des réquisitions du Parquet qui réclamait 3 mois de prison avec sursis. Le 20 octobre, la veille des trois ans du rappel à Dieu du Professeur Faurisson, le tribunal correctionnel de Metz a doublé la peine requise : 6 mois avec sursis pour une simple pancarte en carton brandie lors d’une manifestation, le 7 août dernier, contre le pass sanitaire et sur laquelle ne figurait nul appel à la violence. 

    Une pancarte qui comprenait treize patronymes, dont plusieurs non juifs, de responsables de l’actuelle tyrannie sanitaire qui ne cesse d’ailleurs de se renforcer avec les tests antigéniques et PCR payants depuis le 15 octobre, la prolongation du pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022, la volonté d’une partie des parlementaires de se diriger vers la vaccination obligatoire que Macron avait évoquée dans son effrayant discours du 12 juillet dernier et alors même que les pouvoirs publics parlent très officiellement d’une troisième voire d’une quatrième dose de vaccin. En cédant, beaucoup de Français pensaient qu’ils auraient enfin la paix. Mais non, ce n’est jamais assez. C’est une tyrannie sans fin, un abîme ans fond, un cauchemar sans trêve. Attali l’avait bien dit dès mars 2020 : le monde d’avant, c’est fini, bien fini. 

     

    TOUT dans cette affaire Fristot est ahurissant : la violence de la répression, sa rapidité foudroyante également. La manifestation date du samedi 7 août. Dès le lundi 9 au matin, elle est perquisitionnée à son domicile et mise aussitôt en garde à vue, laquelle sera prolongée. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin publie un communiqué officiel pour dénoncer une pancarte « antisémite abjecte » et met en branle une impitoyable répression. Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer annonce la suspension immédiate de Cassandre Fristot de son poste d’enseignante, avant sa radiation qui devrait théoriquement être actée dans quelques jours, au terme des trois mois de suspension. De sorte que cette jeune enseignante se retrouvera sans emploi et sans ressources. 

     

    Un mois seulement après les faits, le 8 septembre, c’était déjà son procès à Metz devant treize (!) parties civiles et, le 20 octobre, elle est donc condamnée à 6 mois de prison avec sursis et 9702 euros de dommages et intérêts. Bref, en moins de trois mois, elle aura été liquidée socialement, financièrement, professionnellement par le fameux lobby dont on nous dit qu’il n’existe pas.

    Notons que ni Marine Le Pen ni Eric Zemmour n’ont condamné ce jugement infâme!

    On a jugé l’affaire Fristot tellement grave que le parquet de Metz a saisi la brigade des crimes contre l’humanité ! Car porter une pancarte où il y a en partie des patronymes juifs, ou suspectés de l’être, c’est commettre un crime contre l’humanité, pas moins ! Cassandre Fristot est le symbole d’une femme libre et courageuse, se battant avec foi contre la tyrannie et, en la châtiant sans pitié, on a voulu faire d’elle un exemple et décourager d’avance tous ceux qui, en France, seraient tentés de suivre le même chemin, de résister, de se révolter, de mettre un nom et un visage sur les responsables d’une politique liberticide qui nous détruit, nous asservit, nous avilit.

     

    SI LES GRANDS MEDIA ont évoqué la peine de prison, ils ont en revanche été plus pudiques sur les sommes qu’elle devra verser aux associations parties civiles qui tendent la sébile et réclament à chaque procès des sommes extravagantes au nom d’un prétendu préjudice moral qu’elles auraient subi, alors que c’est elles qui réclament à cor et à cri la prison pour tous ceux qu’elles n’aiment pas, qui ne correspondent pas à leur vision de l’homme, de la vie et de la société. Qu’on nous permette, une fois n’est pas coutume, de recenser intégralement les sommes obtenues par ces associations de malfaiteurs dans cette affaire Fristot pour qu’on comprenne mieux à qui vraiment l’on a affaire et à quel point ces groupes de pression sont d’une totale nocivité. Cassandre Fristot est condamnée à régler en tout 9 702 euros de dommages et intérêts et de remboursement de frais d’avocats (ce qui est un comble !) à neuf parties civiles (sur treize) qui ont été jugées recevables, au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale. C’est la loi Pleven du 1er juillet 1972 qui a introduit la possibilité pour des associations d’ester en justice, de faire valoir leur prétendu préjudice moral et de réclamer des sommes astronomiques. 

    Cassandre Fristot, pour une simple pancarte brandie cet été dans une manifestation contre le passe sanitaire, est, selon le texte même du jugement, « condamnée à six mois d’emprisonnement avec sursis pour provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion par parole, écrit, image ou moyen de communication au public ; condamnée à verser au Conseil Représentatif des institutions juives de France (CRIF) ayant pour représentant légal Francis Kalifat la somme de 1 euro de dommages-intérêts et 1 000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser à l’Organisation Juive Européenne (OJE) ayant pour représentante légale Muriel Ouaknine Melki la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 1 000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser à la Ligue des Droits de l’Homme ayant pour représentant légal Malik Salemkour la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 1 000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser à la Maison des Potes et de l’Egalité ayant pour représentant légal Samuel Thomas la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 600 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser à l’association B’NAI B’RITH FRANCE ayant pour représentant légal Philippe Meyer la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 400 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser à l’association SOS Racisme ayant pour représentant légal Dominique Sopo la somme de 1 euro de dommages-intérêts et 1 000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser au MRAP la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 1 000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser à la LICRA la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 1 000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser au Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 600 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale. »

     

    QUINZE jours plus tôt, le 5 octobre, la cour de cassation cassait la relaxe d’Alain Soral dans l’affaire d’un clip suspecté d’être antisémite.

    En 2019, le site Égalité et Réconciliation avait en effet publié un clip du groupe Rude Goy Bit intitulé « Gilets jaunes ». On y voyait notamment une pancarte contenant le nom de Rothschild jetée au feu ou encore des photos de BHL, d’Attali ou de Drahi envoyées au bûcher. Alors que le tribunal correctionnel de Bobigny avait condamné l’essayiste à 24 mois de prison, dont 18 mois ferme en septembre 2019, la cour d’appel l’avait relaxé en deuxième instance, en considérant qu’il y avait également des personnalités non juives dont l’effigie était brûlée et qu’il n’y avait donc pas d’incitation à la haine raciale, que la communauté juive n’était pas visée en tant que telle. La cour de cassation, la juridiction la plus élevée de l’ordre judiciaire français, en a jugé autrement : « Les juges d’appel n’ont pas recherché, comme ils l’auraient dû, le sens véritable du clip, qui comportait de nombreuses références antisémites ». Heureusement que les juges de casse, eux, savent, décrypter ces références ! Soral sera donc rejugé en appel. Pour être sévèrement châtié.

    Après cela, qui oserait encore parler d’une « insupportable police juive de la pensée » ? ...