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  • Message aux participants à la procession eucharistique en réparation des outrages blasphématoires de la secte LGBT, par Mgr Viganò .

     
    Procession eucharistique
    Oportet illum regnare, il faut que le Christ règne : car là où le Christ ne règne pas, l’usurpateur, Satan, prend le pouvoir, et avec lui gouvernent ses serviteurs,, et avec lui gouvernent ses serviteurs, qui maintenant ne cachent même plus leur dévotion au diable.

    Blason officiel de Mgr Carlo Maria ViganòLoué soit Notre Seigneur Jésus-Christ. J’adresse mes salutations à vous tous, prêtres, religieux et laïcs, qui participez aujourd’hui à la procession eucharistique solennelle en réparation des récents outrages adressés à Dieu et à notre sainte Religion.

    Dans une phase de crise très grave dans l’Église et d’attaque furieuse contre les Commandements de Dieu et la Loi naturelle, nous sommes tous frappés et attristés par le silence complice et effrayant de l’Archidiocèse de Los Angeles, soucieux de ne pas offenser la sensibilité du monde, et même de suivre et presque d’anticiper ses plans, mais non pas de trahir Notre-Seigneur, au moment même où Il est offensé et blasphémé. Nous exprimons plutôt notre gratitude à Mgr Joseph Strickland, Évêque de Tyler, Texas : que son appel courageux à l’acte public de réparation soit un exemple et un avertissement pour ses autres Confrères, dont le silence est assourdissant, ainsi que tardivement mis en avant par l’appel de l’USCCB (ici) à réciter les Litanies du Sacré-Cœur, sans mentionner ni les actes blasphématoires à réparer ni leurs auteurs et complices.

    Aujourd’hui, nous célébrons la fête du Sacré-Cœur de Jésus, fête que le Seigneur a ordonné de célébrer solennellement le vendredi après l’octave du Corpus Christi, apparaissant en 1673 à Sainte Marguerite-Marie Alacoque, religieuse et mystique française.

    C’est à cette moniale que Jésus a promis le don de mourir dans la grâce de Dieu aux âmes qui auraient dignement reçu la Communion pendant neuf premiers vendredis du mois consécutifs. Notre Seigneur demanda au roi Louis XIV de consacrer la France à Son Cœur Très Sacré et de le représenter sur les étendards du Royaume, annonçant que s’il ne le faisait pas, ses ennemis renverseraient la Monarchie. Mais si le refus de consacrer la France a pu causer la ruine spirituelle et matérielle de cette illustre Nation au moyen d’une Révolution sanglante ; si le refus de consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie a provoqué en 1917 – comme l’a annoncé la Sainte Vierge à Fatima – la propagation des erreurs du matérialisme athée et du communisme dans le monde entier ; quel châtiment pèse sur ce monde rebelle, désormais dominé par les serviteurs de Satan et les adorateurs du diable ? Et quel châtiment pèse sur le corps ecclésial, dont les Prélats font quotidiennement profession d’obéissance au régime mondialiste du Nouvel Ordre Mondial, légitimant même les péchés qui crient vengeance devant Dieu, et sont coupablement silencieux lorsque les ennemis du Christ crachent leurs blasphèmes et offensent les choses les plus saintes de la Religion ?

    Peut-être devrions-nous commencer à considérer l’apostasie actuelle comme un fléau permis par Dieu pour punir une infidélité qui dure désormais depuis soixante ans dans l’Église, dans un crescendo de trahisons qui ont pour seul but – maintenant nous pouvons le reconnaître – l’effacement de la Foi catholique enseignée par le Seigneur aux Apôtres et le remplacement de l’Église par sa contrefaçon humanitaire, horizontale, inspirée des principes subversifs de la Franc-Maçonnerie et du culte de l’homme.

    Aujourd’hui, nous célébrons le Mystère de l’Amour infini de Jésus-Christ – symbolisé par son Cœur palpitant et enflammé de charité – qui est venu pour s’incarner, souffrir et mourir pour nous sur la Croix, offrant au Père éternel l’expiation parfaite pour tous les péchés commis par les hommes depuis le péché originel. Cet Amour divin, ce Dieu qui est l’Amour le plus parfait, vient clore l’Octave de la fête du Corpus Christi, comme pour sceller l’héritage de cet Amour que le Seigneur nous laisse avec Sa Présence dans le très Saint-Sacrement de l’Autel. C’est en effet par amour pour nous que le Seigneur a voulu instituer la Très Sainte Eucharistie : Il demeure présent sous les humbles voiles du pain eucharistique, disposé à subir irrévérences et profanations, pour avoir la consolation de voir à genoux devant le tabernacle ou rassemblés autour de l’ostensoir radieux tant de bonnes âmes, tant d’enfants, tant de jeunes, tant de couples mariés. Et tant de pécheurs, qui viennent guérir ces manquements et ces faiblesses en se tournant vers le Seigneur, confiants en Sa sainte aide, se reconnaissant humblement nécessiteux de pardon et de grâce.

    Pourquoi, alors, tant de fureur envers le Bien ? Pourquoi cette fureur contre les personnes bonnes qui consacrent leur vie à leur prochain, sinon le rejet orgueilleux du salut éternel, de la part de ceux qui n’acceptent pas qu’il y ait une quelconque Rédemption parce qu’ils persistent à nier qu’il y a une faute à expier et une humanité coupable ? Quelle incompréhension sur la valeur de la vie consacrée démontrent ceux qui parodient les moniales, qui dans le silence des cloîtres prient aussi pour eux ! Et quelle lâcheté, de la part du public et de l’équipe des Los Angeles Dodgers, qui tolèrent et approuvent un comportement qui mériterait plutôt une exécration publique.

    Alors que vous honorez Jésus dans le Saint-Sacrement, d’autres malheureux à travers le monde occidental célèbrent l’orgueil de violer les Commandements de Dieu et la Loi même de la nature, avec le soutien des institutions publiques, l’encouragement des chefs religieux, le parrainage des sociétés multinationales, la participation du monde du divertissement et de l’information. Cela suffirait à nous faire comprendre comment les vrais discriminés, aujourd’hui, sont ceux qui ne sont pas prêts à apostasier de la Foi chrétienne pour embrasser l’idolâtrie woke.

    La dictature mondialiste – imposée et financée par des conspirateurs bien connus – ne veut pas valoriser la diversité, mais l’effacer ; elle ne veut pas notre liberté, mais l’esclavage du vice, la dépendance à un pouvoir perverti qui ne récompense que ses complices, l’asservissement à une l’élite de corrompus que personne n’a élus et que personne n’ose arrêter pour haute trahison.

    Argent, pouvoir, plaisir, succès, immortalité : les séductions du Malin sont toujours les mêmes. Vous serez comme des dieux, avait dit le Serpent à Adam et Ève, en mentant. Quelle promesse plus absurde, quelle fraude plus effrontée Satan pouvait-il ourdir pour convaincre nos premiers parents de désobéir à Dieu ? Pourtant, ils ont cru qu’une créature rebelle contre le Tout-Puissant pouvait les faire devenir comme des dieux, leur donner la connaissance du Bien et du Mal, c’est-à-dire de décider de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas, une prérogative exclusive de Dieu.

    La même promesse fausse et meurtrière nous est répétée chaque fois que nous sommes soumis à la tentation, parce que le Malin veut nous inciter non seulement à pécher, mais même à usurper à Dieu l’autorité de déterminer comment nous devons nous comporter, à nier que cette action est un péché, et qu’avec elle nous nous rendons responsables des tourments de la Passion du Christ. Mais qui sommes-nous pour nous mettre à la place de la Majesté de Dieu et décider ce qui est Bien et ce qui est Mal ? Quel délire de toute-puissance peut tromper l’esprit de l’homme pécheur, pour l’amener à mépriser l’Amour divin qui brûle de Charité le Cœur de Jésus, préférant la damnation éternelle dans la haine inextinguible envers notre Créateur et Rédempteur, nous précipitant dans les bras de celui qui est meurtrier depuis le commencement ? Et quel fol aveuglement – qui rappelle celui du Sanhédrin au pied de la Croix – peut pousser les ministres du Très-Haut à devenir complices de cette subversion infernale de l’ordre divin ?

    La sécularisation de l’Église en cours depuis plus d’un demi-siècle a conduit la Hiérarchie catholique à avoir honte de la Vérité, du Fils de Dieu, Verbe éternel du Père, du Christ qui est Seigneur et Roi de l’Église et des Nations non seulement par droit divin, mais aussi par droit de conquête, puisqu’avec son Sacrifice Il nous a gagnés au prix de son Sang, après avoir choisi la mort et la damnation en cédant à la tentation du Serpent.

    Cette sécularisation a été rendue possible par deux péchés de l’intelligence – l’hérésie et l’orgueil – unis à deux péchés non moins graves de la volonté – la fornication et le péché contre nature. Cette mauvaise orientation a fait brèche dans de nombreux prêtres et évêques, aveuglant leur esprit avec la présomption et émoussant leur volonté avec l’impureté.

    Vous serez comme des dieux. La théorie du genre, la corruption des enfants et des jeunes avec l’odieux endoctrinement LGBTQ+, la perversion de l’amour conjugal, la maternité de substitution, l’avortement, l’euthanasie, la transition de genre, les mutilations génitales, la manipulation génétique sont des tentatives grotesques de remplacer Dieu dans l’acte de la création, d’effacer de l’homme et de la nature elle-même l’empreinte divine du Créateur, de tuer son âme par le péché et le vice, cette âme que la Très Sainte Trinité peut rendre pure et sainte par la Grâce, afin de pouvoir y habiter et la remplir de bénédictions.

    C’est cette envie livide et sourde, cette haine éternelle de l’éternel Vaincu, qui conduit le diable à essayer d’arracher à Dieu autant d’âmes qu’il le peut, s’illusionnant lui-même de pouvoir effacer Sa Passion et Sa Mort. C’est pourquoi il se déchaîne principalement contre l’Église, Corps mystique du Christ, destinée elle aussi comme son Chef divin à pâtir et à souffrir. Mais c’est un délire fou voué à l’échec, parce que Notre Seigneur a vaincu le monde, et rien ne peut changer ou atténuer cette victoire. La punition de ces horreurs est déjà contenue dans leur nature même, qui est stérile, incapable d’engendrer, de donner la vie, et qui vice versa ne peut donner que désespoir, douleur, maladie, mort.

    La grande tromperie de Satan, chers frères, consiste à faire croire aux âmes qu’elles peuvent se passer de Dieu, qu’elles peuvent construire un monde dans lequel la « fraternité humaine » remplace la Charité chrétienne dans laquelle l’amour du prochain est fondé sur l’amour de Dieu et sur l’amour de Dieu pour nous.

    Mais ce monde utopique, ce paradis dans lequel les hommes devraient être frères sans se reconnaître dans le Christ, enfants de l’unique Père éternel, est en réalité l’enfer sur la terre, la dystopie que Satan veut établir pour préparer le royaume de l’Antichrist. Un enfer dans lequel les mères tuent leurs enfants dans leur ventre, ou les vendent à des couples qui ne peuvent pas en avoir. Un enfer qui castre et mutile horriblement les enfants dans l’illusion de les faire ressembler à ce qu’ils ne pourront jamais devenir, tout en décrétant la mort de millions de créatures dans le ventre de leur mère. Un enfer qui tue les personnes âgées, les malades, les pauvres parce que leur vie ne mérite pas d’être vécue, et en même temps tolère ou même encourage l’horreur de la pédophilie, de la prédation d’organes, de la traite des mineurs, de l’exploitation des pauvres et des migrants.

    Nous avons entendu avec horreur les déclarations d’un jésuite américain qui est aujourd’hui salué comme un défenseur de la cause LGBTQ au sein de l’église conciliaire et qui, contrairement à tant de bons pasteurs, est chaleureusement accueilli et encouragé par Bergoglio.

    Entendre ce religieux indigne se faire le promoteur du vice et affirmer qu’il n’y a pas de contradiction entre la célébration du Sacré-Cœur et les manifestations obscènes du Pride est une cause de scandale pour les fidèles, un déshonneur pour la Sainte Église et un outrage blasphématoire contre Notre-Seigneur. Seule une âme égarée peut arriver à une telle aberration, sans se rendre compte de la gravité de ces déclarations. Et on se demande si, dans son empressement à plaire aux sodomites en les confirmant dans le péché, ce jésuite hérétique ne cherche pas à légitimer pour lui-même et pour ses partisans ce que la Loi naturelle et divine décrètent comme péché. Mais pire que ce jésuite indigne sont ceux qui le protègent, tout en persécutant les bons prêtres qui ont, à leurs yeux, le tort de prêcher selon ce que le Christ a enseigné et que l’Église garde. Cette tolérance pour le mal est encore plus vile lorsqu’elle s’accompagne d’abus de pouvoir dans des cas opposés, lorsque les évêques accordent des églises pour le Pride mais interdisent la célébration de la Messe apostolique, lorsque les sanctions canoniques ne s’appliquent pas aux prélats et aux prêtres prédateurs, mais à ceux qui osent dénoncer les clercs hérétiques ou pervertis.

    Je vous exhorte à prier, dans cette procession de réparations publique, pour les responsables des offenses publiques contre la Majesté divine. Demandez au Seigneur de toucher le cœur de ceux – peut-être séduits par les tromperies du courant dominant – qui pensent que la pratique de l’homosexualité n’est pas intrinsèquement pécheresse et qu’en tant que telle elle ne devrait pas être condamnée par la Morale catholique ; de ceux qui, amenés à se livrer à des inclinations qu’une éducation saine et une vie intérieure solide auraient pu sereinement corriger, sont illusionnés par des mercenaires ou des loups déguisés en moutons, que leur conduite ne les prive pas de la Grâce de Dieu. Je vous demande aussi de prier pour ceux qui, à partir de postes de responsabilité, n’opposent pas un refus implacable à toute coopération à la folie woke, sans se rendre compte que la subversion morale des nations est la prémisse des luttes fratricides, des séditions, de la guerre civile ; et avec les désordres, la légitimation de nouveaux contrôles, de nouvelles restrictions, de nouvelles discriminations.

    A ces pauvres âmes, je dis : ne vous laissez pas tromper ! Réveillez-vous de cette hypnose, avant qu’il ne soit trop tard ! Ayez l’humilité de courir au pied de la Croix, où ce Sacré-Cœur fut transpercé par la lance pour en faire couler du sang et de l’eau, et de crier avec un cœur de fils votre repentir, votre demande d’aide, votre confiance dans l’aide surnaturelle de Dieu, qui met tout le monde à l’épreuve non pas pour les voir tomber, mais pour qu’ils se lèvent victorieux et méritent le prix éternel.  Réfugiez-vous dans ce Cœur divin, afin que le Christ puisse donner un sens et un but à votre vie, et que Satan ne vous corrompe pas et ne vous entraîne pas avec lui dans le désespoir éternel de l’Enfer. Ni la satisfaction de tout plaisir, ni l’ostentation arrogante des obscénités, ni la parodie de l’amour familial et conjugal ne pourront jamais donner la paix à votre cœur. Vous ne pouvez jamais être des dieux, parce que cette illusion vient précisément de celui qui sait bien quelles sont les conséquences de sa rébellion, de son Non serviam.

    Vous n’aurez la paix – la paix du Christ, qui n’est pas la paix du monde – que lorsque vous apprendrez que l’amour humain est un reflet de l’Amour divin, et qu’on ne peut pas aimer son prochain quand on n’aime pas Celui qui nous a créés et qui a versé Son Sang sur la Croix. Celui qui veut que tous soient sauvés, et qui assure à chacun l’aide qui rend ce salut possible. Celui qui veut que tous soient des saints, alors que Satan veut que nous soyons tous damnés.

    Ne vous laissez pas tromper par ceux qui vous utilisent aujourd’hui pour saper les fondements de la coexistence civile et de la morale sociale, mais qui n’hésiteront pas demain à vous faire disparaître, alors que de nouvelles transgressions et de nouvelles horreurs nécessiteront l’exploitation de nouvelles victimes : travestis, transsexuels, transgenres, transhumains et tout ce qu’ils inventeront. Ne permettez pas que votre faiblesse soit utilisée contre vous et contre votre âme, mais faites-en plutôt une occasion d’amélioration intérieure, non pas pour être esclaves des passions et des vices, mais avec la Grâce de Dieu victorieux du monde, de la chair et du diable.

    Satan est le prince de ce monde, et sa puissance n’est que temporairement tolérée par Dieu. Mais Satan prétend régner, usurper l’autorité du Christ, le seul vrai Roi du monde, des nations, des sociétés, des âmes. Oportet illum regnare, il faut que le Christ règne : car là où le Christ ne règne pas, l’usurpateur, Satan, prend le pouvoir, et avec lui gouvernent ses serviteurs, qui maintenant ne cachent même plus leur dévotion au diable.

    Mais pour que le Christ règne, il ne suffit pas de L’honorer par une procession eucharistique solennelle : tous les fidèles – et leurs pasteurs – doivent redécouvrir l’amour pour Jésus-Christ comme réponse généreuse et vitale à l’Amour qu’Il a pour nous. Nous devons nous laisser emporter par cet amour, que chaque fibre de notre corps, chacune de nos pensées, chaque battement de notre cœur soit mu par l’Amour de Dieu, par la détermination de faire Sa volonté, par le désir impérieux de répandre autant que possible cet Amour, cette Charité divine. Lorsque les prêtres, les religieux, les évêques, les cardinaux et – si seulement le Ciel le voulait – même celui qui devrait présider dans la charité se laisseront conquérir par l’Amour de Dieu et accompliront leur ministère animé par ce feu spirituel, la réponse du Seigneur ne tardera pas à venir et dépassera toutes nos espérances.

    + Carlo Maria Viganò, Archevêque

    16 juin 2023, Sacratissimi Cordis Domini Nostri Jesu Christi

    © Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò

     

  • Le secret maçonnique est-il « plus fort que la loi de la République » ? ...

    Une polémique au sujet du secret de confession vient de faire ces dernières semaines les choux gras des médias.

    Qu’a-t-on reproché à Mgr de Moulin-Beaufort[1] ? D’avoir affirmé sur le plateau de Franceinfo que « le secret de confession était plus fort que les lois de la République »[2], ce qui est une évidence si l’on a l’humilité et le bon sens de reconnaître que la République française n’est pas Dieu et que ce régime gouvernant la France, apparu il y a un peu plus de deux siècles dans les circonstances que l’on sait, doit comme toute œuvre humaine respecter et prendre en compte des lois divines qui la dépassent [3]. Tel n’est pourtant pas l’avis du gouvernement, puisque par la bouche de son porte-parole M. Gabriel Attal, celui-ci a enfoncé le clou en affirmant qu’ « il n’y a rien de plus fort que les lois de la République. » [4] Rien de plus fort, vraiment ? On peut en douter tant il est vrai que l’on n’a jamais vu la République oser s’attaquer à un certain type de secret : celui de la franc-maçonnerie. Cette secte tant de fois condamnée par les papes paraît pourtant être l’une des plus pernicieuses au bien de la société toute entière…

    Rien à cacher ?

    Il est courant de voir dans des journaux, illustrés et émissions de toutes sortes des mises en scène fort avantageuses des diverses obédiences maçonniques. Telle, par exemple, celle parue le samedi 16 octobre 2021 dans le quotidien régional Presse-Océan qui relate une réunion de « l’Association fraternelle d’études sociales », un regroupement de 26 loges maçonniques. Son président nous apprend qu’« au total nous sommes environ 2000 francs-maçons en Loire-Atlantique » et la pratique, si l’on peut dire, est active puisque l’association vient d’inaugurer dans la périphérie de Nantes un nouveau temple de 5000 m2. Pas moins de cinq grand-maîtres furent présents à cet évènement [5]. Le président en profite pour nous assurer « qu’il n’y a rien de secret dans la franc-maçonnerie », que nous avons affaire là à des rites qui « partagent le même idéal d’universalisme et d’humanisme ». Circulez, il n’y a rien à voir. Trop honnête, le journaliste ne peut s’empêcher de noter tout de même : « mais difficile de leur faire dire ce qui se passe lors des réunions »...

    Des articles comme celui-ci ne manquent pas, toujours on y met en exergue la philanthropie des francs-maçons, toujours on prend soin d’éloigner les soupçons de secte en présentant la franc-maçonnerie comme une respectable école de pensée. La main sur le cœur, Catherine Lyautey, grande maîtresse de la Grande Loge féminine de France, se veut rassurante, « nous ne sommes pas une société secrète mais discrète. La preuve : régulièrement nous ouvrons les portes de nos temples, nous publions nos travaux, nous nous exprimons. Le secret c’est de l’initiation, il n’est pas communicable, c’est de l’ordre de l’intime. » Les loges de son obédience travaillent, dit-elle, « sur la défense des droits des femmes, du principe de laïcité, et sur les questions d’éthique et de bioéthique. Les parlementaires sont parfois amenés à nous interroger… »[6]

    N’en croyez rien !

    Tel est le cri d’alarme lancé par l’Eglise, avant évidemment que n’arrive le funeste concile Vatican II. Loin d’être naïve, voici ce qu’elle nous dit par le pape Léon XIII[7] au sujet des loges et de leur secret : « Bien qu’à présent elles aient l’apparence de ne pas aimer à demeurer cachées, bien qu’elles tiennent des réunions en plein jour et sous les yeux de tous, bien qu’elles publient leurs journaux, toutefois, si l’on va au fond des choses, on peut voir qu’elles appartiennent à la famille des sociétés clandestines et qu’elles en gardent les allures. Il y a, en effet, chez elles, des espèces de mystères que leur constitution interdit avec le plus grand soin de divulguer, non seulement aux personnes du dehors, mais même à bon nombre de leurs adeptes. A cette catégorie, appartiennent les conseils intimes et suprêmes, les noms des chefs principaux, certaines réunions plus occultes et intérieures ainsi que les décisions prises, avec les moyens et les agents d’exécution. A cette loi du secret concourent merveilleusement : la division faite entre les associés des droits, des offices et des charges, la distinction hiérarchique savamment organisée des ordres et des degrés et la discipline sévère à laquelle tous sont soumis. La plupart du temps, ceux qui sollicitent l’initiation doivent promettre, bien plus, ils doivent faire le serment solennel de ne jamais révéler à personne, à aucun moment, d’aucune manière, les noms des associés, les notes caractéristiques et les doctrines de la Société. C’est ainsi que, sous les apparences mensongères et en faisant de la dissimulation, une règle constante de conduite, comme autrefois les manichéens, les francs-maçons n’épargnent aucun effort pour se cacher et n’avoir d’autres témoins que leurs complices. »

    Détruire de fond en comble toute la discipline religieuse et sociale qui est née des institutions chrétiennes et lui en substituer une nouvelle façonnée à leurs idées.

    Le but de ce secret est de cacher ce qu’est véritablement la franc-maçonnerie. Un paravent de respectabilité vient couvrir des objectifs connus par les seuls initiés : « Leur grand intérêt étant de ne pas paraître ce qu’ils sont, ils jouent le personnage d’amis des lettres ou de philosophes réunis ensemble pour cultiver les sciences. Ils ne parlent que de leur zèle pour les progrès de la civilisation, de leur amour pour le pauvre peuple. A les en croire, leur seul but est d’améliorer le sort de la multitude et d’étendre à un plus grand nombre d’hommes les avantages de la société civile. Mais à supposer que ces intentions fussent sincères, elles seraient loin d’épuiser tous leurs desseins. En effet, ceux qui sont affiliés doivent promettre d’obéir aveuglément et sans discussion aux injonctions des chefs, de se tenir toujours prêts sur la moindre notification, sur le plus léger signe, à exécuter les ordres donnés, se vouant d’avance, en cas contraire, aux traitements les plus rigoureux et même à la mort. […] Or, vivre dans la dissimulation et vouloir être enveloppé de ténèbres ; enchaîner à soi par les liens les plus étroits et sans leur avoir préalablement fait connaître à quoi ils s’engagent, des hommes réduits ainsi à l’état d’esclaves ; employer à toutes sortes d’attentats ces instruments passifs d’une volonté étrangère ; armer pour le meurtre des mains à l’aide desquelles on s’assure l’impunité du crime, ce sont là de monstrueuses pratiques condamnées par la nature elle-même. La raison et la vérité suffisent donc à prouver que la Société dont Nous parlons est en opposition formelle avec la justice et la moralité naturelles. »

    Ce secret a une finalité ultime bien définie : « Il s’agit pour les francs-maçons, et tous leurs efforts tendent à ce but, il s’agit de détruire de fond en comble toute la discipline religieuse et sociale qui est née des institutions chrétiennes et de lui en substituer une nouvelle façonnée à leurs idées et dont les principes fondamentaux et les lois sont empruntées au naturalisme. »

    Trop occupé à remettre en cause la loi divine du secret de confession, le gouvernement semble ignorer totalement le danger ô combien plus réel pour la société que représente le secret maçonnique. Cela s’expliquerait-il par quelques collusions en haut lieu ? Une question qui assurément dérange…

    Notes de bas de page

    1. Président de la Conférence des Evêques de France.[]
    2. Intervention sur Franceinfo le mercredi 6 octobre 2021.[]
    3. « Selon eux, les lois divines doivent régler la vie et la conduite des particuliers, mais non celle des Etats ; il est permis dans les choses publiques de s’écarter des ordres de Dieu et de légiférer sans en tenir aucun compte ; d’où naît cette conséquence pernicieuse de la séparation de l’Église et de l’État. Mais l’absurdité de ces opinions se comprend sans peine. Il faut, la nature même le crie, il faut que la société donne aux citoyens les moyens et les facilités de passer leur vie selon l’honnêteté, c’est-à-dire selon les lois de Dieu, puisque Dieu est le principe de toute honnêteté et de toute justice ; il répugnerait donc absolument que l’État pût se désintéresser de ces mêmes lois ou même aller contre elles en quoi que ce soit. » Léon XIII, Lettre Encyclique Libertas Praestantissimum du 20 juin 1888.[]
    4. Jeudi 7 octobre, conférence de presse d’après-Conseil des ministres.[]
    5. Grand Orient de France, Grande Loge de France, Droit Humain, Grande loge féminine de France, Grande loge traditionnelle et symbolique Opéra[]
    6. Quotidien Presse-Océan du samedi 16 octobre 2021.[]
    7. Léon XIII, Lettre Encyclique Humanum Genus du 20 avril 1884.[]
  • La république maçonnique à l' oeuvre: le maire de Mantes-la-Ville condamné à 3.000 euros d’amende pour avoir refusé une mosquée !

     

    Après 4 longues années de procédure, la justice vient de trancher dans l’affaire qui opposait le maire de Mantes-la-Ville (Yvelines) (RN), Cyril Nauth, à l’Association des Musulmans de Mantes-Sud (AMMS).

    Le maire de Mantes-la-Ville a été condamné à payer une amende de 3 000 € par le tribunal administratif de Versailles pour avoir refusé à l’association musulmane le permis de construire de la mosquée des Merisiers.

    Ce permis devra à présent être délivré sous un mois, sans quoi le maire de Mantes-la-Ville devra s’acquitter d’une amende de 150€ par jour de retard ! ...

     

    On le voit, avec Macron et sa clique, l'islamisation de la France s' accélère chaque jour davantage .