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  • La dictature des juges vient d’Amérique .

     

    Le gouvernement des juges progresse en France à grand pas. Plusieurs signes l’indiquent. Une crèche construite dans le hall du conseil général de la Vendée a été interdite par le tribunal administratif de La-Roche-sur-Yon sur la plainte du président de la Libre Pensée locale. Cela a suscité l’ironie des uns, l’indignation des autres, et la satisfaction des “laïcs”. Nul n’a relevé toutefois le poids que pèse l’institution judiciaire dans les questions religieuses et politiques sensibles, même quand celles-ci se cristallisent sur des objets apparemment anodins comme une crèche ou un voile.

    Même poids indu, dans l’affaire de ce malade dans le coma à Chalons-en-Champagne, Vincent Lambert, que sa femme et une partie de sa famille désiraient débrancher, alors que ses parents ne voulaient pas. C’est le conseil d’Etat qui a statué : le juge administratif acquérait ainsi de fait le droit de vie et de mort  sur un homme, et contribuait à fixer le droit de l’euthanasie par sa jurisprudence. Les voies de droit étant épuisées en France, le Conseil d’Etat étant la cour suprême en matière administrative, les parents se sont pourvus devant la cour européenne des droits de l’homme, ses arrêts s’imposant aux droits nationaux. On contourne les juridictions nationales pour s’en remettre à un arbitre supranational : on avance ainsi vers la gouvernance mondiale, et l’on continue à se mettre dans la main des juges.

    Notons encore une autre exemple flagrant de l’extension du domaine de ceux-ci, les poursuites contre Marine Le Pen pour avoir comparé l’empiètement sur le domaine public des prières de rue à une occupation. Lorsque les députés européens ont levé son immunité parlementaire, Henri Guaino a déploré ce qu’il a nommé la « judiciarisation de la politique ». Le terme méritait d’être précisé : il ne s’agit nullement de reprocher à la justice de condamner un politique s’il a volé, tué, ou pour tout autre crime et délit de droit commun, mais lui interdire de s’immiscer dans l’activité politique, comme l’a précisé le député UMP : « Le juge n’a à juger ni de l’opportunité des décisions politiques, ni de toutes les paroles prononcées, même excessives, même scandaleuses, même honteuses, par les hommes politiques et les élus. Ça, c’est au peuple d’en décider. » On ne saurait mieux dire. Tout le monde a applaudi quand les juges italiens ont mis leur nez dans les affaires d’une démocratie-chrétienne pourrie pendant l’opération Mani Pulite, et nous avons rêvé que les nôtres en fissent autant en France, mais l’on s’aperçoit hélas qu’une fois entrés dans une maison pour, ou sous prétexte de, débrouiller un scandale financier, les juges s’y ébattent ensuite en terrain conquis, sans égard pour le droit ni la limite de leurs compétences.

     

    UNE JUDICIARISATION QUI MENE A LA CONFUSION DES POUVOIRS

     

    Cette judiciarisation mène à la confusion des pouvoirs, le judiciaire s’immisçant dans l’exécutif, comme au conseil général de la Vendée. On arrive aussi à des situations cocasses, comme celle du Conseil d’Etat : il rend des arrêts souverains qui font autorité et jurisprudence, alors que les nominations y sont politiques, et les membres pas toujours magistrats ni même juristes ! Celle du Conseil constitutionnel, qui juge de la constitutionnalité des lois et en retoque souvent l’une ou l’autre, est encore pire. Il a pris l’habitude de statuer non en fonction des articles de la constitution, qui ont une portée juridique précise, mais en interprétant à sa manière son préambule, texte philosophique.

    En d’autres termes, une assemblée de neuf sages choisis pour les bons et loyaux services qu’ils ont rendus, peut déposséder la représentation nationale de sa faculté souveraine de faire la loi, par une simple interprétation extensive et personnelle d’un texte philosophique !

    La confusion est telle que le juge prétend aussi se faire législateur. Ainsi le fameux arrêt Perruche, rendu le 17 novembre 2000 par la cour de cassation solennellement réunie en assemblée plénière, a-t-il donné le droit à un enfant né handicapé de porter plainte contre ceux qui ne l’avaient pas avorté : ici l’aberration mentale s’ajoute à l’usurpation. Cet arrêt était malgré tout trop en avance, et il n’a finalement pas fait jurisprudence, mais ceci est une autre histoire : il a bien été rendu.

    Il existe donc une caste de grands sages qui s’arrogent le droit de s’occuper de tout, de prendre tous les pouvoirs, sans rendre de compte à personne qu’à leurs pairs. Les juges contrôlent l’exécutif, remplacent le législatif, arbitrent enfin les comportements politiques et sociaux. Et cela sans recours d’aucune sorte. Le peuple ne saurait à aucun moment faire valoir sa volonté contre cette confrérie noire — il est tout juste bon à voir apparaître sa photo sur le mur des cons. Et il n’y a plus d’appel au roi. Saint Louis ne siège plus sous son chêne. Symboliquement, le parlement a officiellement restreint le droit de grâce présidentielle en 2008, et la pratique avait déjà exclu de son bénéfice les terroristes, trafiquants de drogue, les tueurs d’enfants, les chauffards et autres racistes. En d’autres termes, une fonction régalienne par excellence n’était plus exercée souvrainement, ligotée par les mille liens lilliputiens de la nouvelle morale répandue par la justice.

    Or cette judiciarisation, qui touche tant la société que l’Etat, est importée des Etats-Unis...

     

     

  • SNCF : la France va payer pour les “descendants de miraculés”

     

     

    On l’a appris le 5 décembre. La France va verser 60 millions de dollars (environ 49 millions d’euros) aux victimes étrangères (comprendre : israélites) transportées par les trains de la SNCF vers les camps de concentration durant la Seconde Guerre mondiale, selon les termes d’un accord conclu avec les Etats-Unis dont les négociateurs ont dévoilé la teneur. Les « quelques milliers » de déportés survivants américains devraient ainsi recevoir environ 100 000 dollars chacun, selon l’ambassadrice française aux droits de l’homme, Patrizianna Sparacino-Thiellay. L’accord porte en effet sur la création d’un fonds d’indemnisation doté par la France, c’est-à-dire par les contribuables, dont le montant sera versé aux autorités américaines en faveur de déportés non français et… de leur famille, a ajouté avec munificence la diplomate. En contrepartie de ce fonds d’indemnisation, les Etats-Unis se seraient engagés à défendre l’immunité de juridiction dont bénéficient les entreprises étrangères outre-Atlantique, ce qui en théorie les protège de toute poursuite judiciaire.

    Rappelons en effet qu’un sénateur avait demandé en 2013 au Congrès de réformer cette loi pour pouvoir traduire la SNCF devant les tribunaux américains. « La SNCF n’a jamais été tenue pour responsable de la déportation. Elle a été un instrument de la déportation. […] c’est de la responsabilité des autorités françaises [d’en assumer les conséquences] », a ajouté Patrizianna Sparacino-Thiellay. Par conséquent l’entreprise publique SNCF « n’est pas partie dans les discussions [ni] dans la mise en œuvre » de l’accord. En avril dernier encore, des élus new-yorkais avaient demandé que les entreprises ayant, selon eux, « profité de la Shoah » — dont la société française de chemin de fer — versent une indemnisation. Cette affaire a failli priver le groupe ferroviaire français de contrats aux Etats-Unis. L’Etat du Maryland entendait ainsi demander à la SNCF d’indemniser « les victimes de la Shoah » avant de postuler à un contrat. Comment peuvent-elles avoir été « victimes de la Shoah » si elles sont vivantes et en bonne santé, telle est la question qui évidemment n’est jamais posée.

     

    Cette décision est dans la suite logique des propos tenus le 25 janvier 2011 par le président de la SNCF, l’inverti Guillaume Pepy. Lequel avait reconnu les responsabilités de l’entreprise, qui fut « un rouage de la machine nazie d’extermination », en lançant la transformation en lieu de mémoire de l’ancienne gare de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. En présence de l’icône Simone Veil, présidente d’honneur de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, Pepy — qui fut le concubin de Richard Descoings, ex-directeur de Sciences-Po, jusqu’à la mort de ce dernier, disparu dans des conditions peu reluisantes — avait déclaré, des trémolos dans la voix : « Je veux dire la profonde douleur et les regrets de la SNCF pour les conséquences des actes de la SNCF de l’époque. En son nom, je m’incline devant les victimes, les survivants et les enfants de déportés et devant la souffrance qui vit encore ». Sûr qu’avec un tel discours Pépy était promis à une magnifique carrière ! Cracher sur la France, sur son passé, ses institutions, son peuple est indispensable pour obtenir et conserver des fonctions prestigieuses et rémunératrices. Jacques Chirac aurait-il été douze ans à l’Elysée s’il n’avait pas obéi aux injonctions de Klarsfeld et consorts de condamner officiellement la France pour son rôle supposé dans la déportation, ce que se refusèrent à faire tant Mitterrand que Balladur, le malheureux rival de l’ex-maire de Paris ?

    Alors qu’un nombre grandissant de Français ne parviennent plus à joindre les deux bouts, que le surendettement explose, que notre pays connaît des déficits publics abyssaux et une dette colossale, que la croissance est nulle, que le chômage atteint des records historiques, que la pauvreté s’accroît, le gouvernement n’a rien de plus pressé que de dilapider l’argent public au nom de la sacro-sainte Mémoire près de 70 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale et alors même que l’on a déjà multiplié les réparations de toutes sortes, les indemnisations financières et les reptations devant le lobby qui n’existe pas depuis des décennies.

    Il est vrai qu’il est difficile de résister à certaines pressions, mêmes les banques helvétiques n’y parvinrent pas. Comme l’écrit avec mansuétude dans un courriel le professeur Faurisson, toujours aussi vert à près de 86 ans, « Quand vous achèterez votre billet de train, ayez une pensée pour ces descendants de miraculés. N’allez pas songer à un chantage, une arnaque ou qu’on vous force la main. Une quenelle ne servirait à rien. Dites à ces gens votre reconnaissance : ils vous rappellent — sans rire — au «devoir de mémoire». »

     

    Et n’allons surtout pas croire que cet arrangement financier est la preuve d’une « insupportable police juive de la pensée ». Pour avoir quelque peu développé ce thème dans un éditorial paru en pleine affaire Dieudonné, le 16 janvier 2014, nous avons été condamnés le 4 décembre par la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris à près de 6 000 euros ainsi répartis : 2 000 euros d’amende, 1 500 euros de dommages et intérêts à verser à la Licra, 1 000 euros à la Ligue des droits de l’homme et 1 000 euros à Sos-Racisme. Certes le Parquet et les parties civiles réclamaient encore davantage mais pour une structure modeste comme la nôtre devoir verser près de 6 000 euros (sans compter les frais d’avocat), ce n’est pas négligeable d’autant que nous avons déjà été condamnés à 8 000 euros le 26 septembre dernier pour un article paru en mai 2013 sur le festival de Cannes et que plusieurs autres affaires sont en cours. Chose d’ailleurs étonnante, le tribunal a ordonné le versement provisoire des dommages et intérêts alloués, ce qui est rarissime. Autrement dit, même si nous faisons appel de cette condamnation (nous avons dix jours pour en décider), nous devrons indemniser sans attendre les trois parties civiles à cause du « préjudice moral subi » (sic).

    On le voit, prendre le risque de s’exprimer librement en France devient de plus en plus dangereux, le prix à payer dans tous les sens du terme de plus en plus exorbitant.

    La loi nous interdisant formellement d’appeler à des dons pour payer des amendes et des dommages et intérêts, nous n’appelons à aucune don, de quelque nature que ce soit. Rien n’empêche cependant, pour ceux qui le peuvent, en toute légalité, de s’abonner (ou d’abonner de la famille, des amis, des connaissances, des relations de travail) à RIVAROL et/ou à Ecrits de Paris en profitant notamment des abonnements de Noël à prix réduit (ce qui a été très peu fait jusqu’à présent) ou de régler dès maintenant sa cotisation 2015 (simple ou de soutien) à l’association des Amis de RIVAROL. Face à une situation qui se tend et s’aggrave de jour en jour dans tous les domaines, la voix d’un journal libre, irrévérencieux, indépendant, sans concession et sans langue de bois comme RIVAROL, nous apparaît en effet plus nécessaire que jamais.

     

  • Des enfants chrétiens décapités à Mossoul .

     

     
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    Le pasteur britannique Andrew White, toujours présent en Irak, a fait part aux médias d’une nouvelle atrocité commise par les djihadistes de l’Etat Islamique : quatre enfants chrétiens ont été décapités en Irak parce qu’ils avaient refusé de se convertir à l’islam.
    Cet acte barbare s’est déroulé près de Mossoul, dans une enclave chrétienne récemment passée aux mains des djihadistes.
    Le pasteur White  a décrit  au site Orthodox Christian Network comment les djihadistes ont pris possession de villages dans la plaine de Ninive et ont menacé de mort les chrétiens s’ils ne se convertissaient pas à l’islam.
    Le pasteur White a expliqué comment des djihadistes se sont dirigés vers un homme et lui ont dit: «Soit tu te convertis à l’islam, soit nous tuons tous tes enfants». Il s’est alors exécuté et à prononcé les mots que les militants voulaient entendre. «Il était désespéré. Il m’a appelé et m’a demandé si Jésus l’aimerait encore malgré ce qu’il avait fait.
    Mais un groupe de jeunes chrétiens n’a pas accepté de se convertir. Les enfants, tous âgés de moins de 15 ans, ont répondu: «Non, nous aimons Jésus, nous avons toujours aimé Jésus, nous avons toujours suivi Jésus, Jésus a toujours été avec nous».
    Les membres de l’EI ont alors répété: «Prononcez les mots». Les enfants ont courageusement répondu : «Non, nous ne pouvons pas». Les djihadistes leur ont tranché la tête…