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  • Affaire des Mistral: La Russie ne passera plus de commandes pour ses bâtiments de guerre à l'étranger.

    La Russie ne passera plus de commandes pour ses bâtiments de guerre à l'étranger, mais les construira désormais elle-même, a annoncé mardi le vice-premier ministre Dmitri Rogozine.

    "Nous construirons désormais notre flotte nous-mêmes et uniquement en Russie", a indiqué M. Rogozine sur sa page Twitter.

    Le monde entier suit attentivement le conflit lié à la livraison des deux bâtiments de guerre de type Mistral construits en France pour la Russie. Paris refuse de les remettre aux forces navales russes au motif que la situation en Ukraine l'empêche d'honorer ses engagements.

    Selon le vice-premier ministre, les ex-dirigeants du ministère de la Défense ont commis l'erreur de passer cette commande à la France. Il estime que la situation actuelle "montre à quel point la dépendance technologique vis-à-vis d'un autre Etat nuit aux intérêts de la Russie".

    "Le contrat sur les Mistral a dès le début constitué une erreur", a déclaré M. Rogozine.

    Le premier des deux bâtiments de projection et de commandement - le Vladivostok - devait être remis le 14 novembre, mais sa livraison a été suspendue sine die.

    Le président français François Hollande a subordonné la remise du navire au règlement de la crise en Ukraine.

    Aux termes du contrat russo-français de 1,2 milliard de dollars signé en 2011, en cas de non-livraison, la France s'exposera à des pénalités dont le montant varie entre 3 et 10 milliards d'euros ...

  • Les tristes bilans de l ' UE et les prévisions pour 2015 .

    L'Union européenne a dressé les bilans décevants de l’exercice 2014. Selon le chef de la Banque Centrale Européenne Mario Draghi, la croissance économique dans la zone de l'euro s'est avérée être moins sensible que l’on ne comptait en UE .

    Et en 2015, il ne faut pas s'attendre aux changements pour le mieux.

    Cependant, contrairement aux nombreux pronostics, la Banque Centrale Européenne n’a pas osé déclarer le passage aux mesures anticrise plus efficaces, y compris l'achat des obligations d'État en grande quantité.

    Au lieu de cela, on propose aux investisseurs potentiels de se contenter de promesses vagues diffusées par Mario Draghi « d’étudier dans les premiers mois de 2015 le succès des programmes stimulants actuels ».

    D'ailleurs, il est problématique de caractériser comme un succès la situation qui s’est formée dans l'économie européenne. L'indice de l'activité d'affaires PMI diffusé par l'agence financière Markit est tombé en novembre jusqu'au minimum au cours des derniers 16 mois. Il montre que la zone de l'euro frise une nouvelle récession. « Au lieu de baisser encore une fois ses propres pronostics de la croissance économique et de l'inflation, la BCE ne fait que corriger ses déclarations », - a déclaré à cet égard l'économiste principal de la compagnie Crédit Agricole Corp. Frederik Ducrozet.

    A l’époque, la direction de l'Union européenne avait qualifié de mesure stratégique anticrise le respect de la discipline budgétaire par les pays-membres de l’UE et particulièrement par ceux de la zone de l’euro. Sous le slogan de la lutte contre le déficit budgétaire dans les pays « à problèmes », on licenciait les gens, gelait les salaires, diminuait les dépenses sociales.

    Et voici ce que l’UE a reçu en fin de compte pour l'année 2015. D'après les données de la Commission Européenne, seulement cinq États pourront correspondre aux paramètres demandés du déficit budgétaire : l'Allemagne, l'Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Slovaquie. Et parmi les violateurs de la discipline budgétaire, sont mentionnés non seulement les pays « à problèmes » comme le Portugal et l'Espagne, mais aussi la France et l'Autriche.

    Dans ces conditions, il est étonnant de voir la Slovaquie dans la liste des meilleurs. Cela s'explique par sa politique économique plus pondérée que dans d'autres États de l’Europe centrale et orientale, a souligné dans l’interview à Rossiya Segodnya l'expert de l'Institut de l'économie de l'Académie des Sciences de Russie Viacheslav Sentchagov :

    En Union européenne, les normes financières établies n'étaient pas du tout respectées, c'est un fait. Mais sur cette toile de fond, les pays de l'Europe de l’est ont une meilleure image. Ils n’ont pas un nombre aussi grand de grosses dettes que leurs voisins en UE.

    Il y a un autre facteur important - l'expérience acquise de la coopération des États de l’Europe centrale et Orientale avec la Russie et d'autres pays en dehors de l'Union européenne. Dans la structure de l'importation de la Slovaquie, la Russie occupe la troisième place après l'Allemagne et la République Tchèque. Un des partenaires clés dans les échanges commerciaux de Bratislava, c’est le pays qui se trouve bien loin de l’UE - la Corée du Sud. Cette diversification est une des raisons des succès économiques slovaques .

     

  • Kiev avoue la présence de mercenaires étrangers dans les rangs des forces gouvernementales...

     

    Selon des représentants de l’Etat-major général ukrainien, plus de 1.000 étrangers participent aux opérations militaires contre les miliciens du Donbass. Le président Piotr Porochenko a promis d’accorder la nationalité ukrainienne à tous ces mercenaires.

    Pour la première fois, les autorités ukrainiennes ont reconnu ce qu’elles ont si longtemps nié, dit Igor Chichkine, directeur adjoint de l’Institut des pays de la CEI.

    « Il est impossible de cacher trop longtemps ce qui est évident, surtout que les périodiques loyaux ukrainiens comme « Oukraïnska Pravda » ont plus d’une fois publié des entretiens avec les chefs d’unités punitives qui racontaient avec fierté combien de ressortissants de tel ou tel pays servaient dans leurs bataillons. Toutefois, le ministre des Affaires étrangères et le chef de l’Etat ont toujours déclaré le contraire, à savoir que des mercenaires russes combattaient du côté du Donbass. »

    Un nouveau gouvernement a été formé cette semaine à Kiev. Sur proposition du président Porochenko, les étrangers peuvent maintenant obtenir des portefeuilles ministériels. Par conséquent, une Américaine a décroché le portefeuille des Finances, un Lituanien est devenu ministre de l’Economie et un Géorgien a pris la tête du ministère de la Santé. Sur cette toile de fond, il n’y a pas lieu de douter du sérieux des plans de naturaliser les mercenaires de l’armée, note pour sa part Sergueï Mikheïev, directeur général du Centre de conjoncture politique.

    « On peut faire une analogie avec la loi selon laquelle les étrangers peuvent désormais exercer des fonctions publiques en Ukraine, notamment au sein du gouvernement. Cela veut dire que l’Ukraine est prête à passer définitivement sous contrôle extérieur et à former ses propres forces armées avec des mercenaires venus des quatre coins du monde en les légalisant par la remise de cartes d’identité. Je ne pense pas qu’il y ait parmi eux beaucoup de véritables militants pour l’Ukraine. La pratique montre que ceux qui arrivent en Ukraine veulent gagner de l’argent ou qu’ils sont de simples aventuriers. »

    Il est pourtant peu probable que les légionnaires profitent largement de l’offre généreuse de Piotr Porochenko. Nombre d’entre eux font partie d'armées privées américaines qui passent d’un lieu à l’autre en fonction des souhaits du commanditaire et qui ne veulent pas du tout obtenir une autre nationalité...