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israélistes déportés

  • SNCF : la France va payer pour les “descendants de miraculés”

     

     

    On l’a appris le 5 décembre. La France va verser 60 millions de dollars (environ 49 millions d’euros) aux victimes étrangères (comprendre : israélites) transportées par les trains de la SNCF vers les camps de concentration durant la Seconde Guerre mondiale, selon les termes d’un accord conclu avec les Etats-Unis dont les négociateurs ont dévoilé la teneur. Les « quelques milliers » de déportés survivants américains devraient ainsi recevoir environ 100 000 dollars chacun, selon l’ambassadrice française aux droits de l’homme, Patrizianna Sparacino-Thiellay. L’accord porte en effet sur la création d’un fonds d’indemnisation doté par la France, c’est-à-dire par les contribuables, dont le montant sera versé aux autorités américaines en faveur de déportés non français et… de leur famille, a ajouté avec munificence la diplomate. En contrepartie de ce fonds d’indemnisation, les Etats-Unis se seraient engagés à défendre l’immunité de juridiction dont bénéficient les entreprises étrangères outre-Atlantique, ce qui en théorie les protège de toute poursuite judiciaire.

    Rappelons en effet qu’un sénateur avait demandé en 2013 au Congrès de réformer cette loi pour pouvoir traduire la SNCF devant les tribunaux américains. « La SNCF n’a jamais été tenue pour responsable de la déportation. Elle a été un instrument de la déportation. […] c’est de la responsabilité des autorités françaises [d’en assumer les conséquences] », a ajouté Patrizianna Sparacino-Thiellay. Par conséquent l’entreprise publique SNCF « n’est pas partie dans les discussions [ni] dans la mise en œuvre » de l’accord. En avril dernier encore, des élus new-yorkais avaient demandé que les entreprises ayant, selon eux, « profité de la Shoah » — dont la société française de chemin de fer — versent une indemnisation. Cette affaire a failli priver le groupe ferroviaire français de contrats aux Etats-Unis. L’Etat du Maryland entendait ainsi demander à la SNCF d’indemniser « les victimes de la Shoah » avant de postuler à un contrat. Comment peuvent-elles avoir été « victimes de la Shoah » si elles sont vivantes et en bonne santé, telle est la question qui évidemment n’est jamais posée.

     

    Cette décision est dans la suite logique des propos tenus le 25 janvier 2011 par le président de la SNCF, l’inverti Guillaume Pepy. Lequel avait reconnu les responsabilités de l’entreprise, qui fut « un rouage de la machine nazie d’extermination », en lançant la transformation en lieu de mémoire de l’ancienne gare de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. En présence de l’icône Simone Veil, présidente d’honneur de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, Pepy — qui fut le concubin de Richard Descoings, ex-directeur de Sciences-Po, jusqu’à la mort de ce dernier, disparu dans des conditions peu reluisantes — avait déclaré, des trémolos dans la voix : « Je veux dire la profonde douleur et les regrets de la SNCF pour les conséquences des actes de la SNCF de l’époque. En son nom, je m’incline devant les victimes, les survivants et les enfants de déportés et devant la souffrance qui vit encore ». Sûr qu’avec un tel discours Pépy était promis à une magnifique carrière ! Cracher sur la France, sur son passé, ses institutions, son peuple est indispensable pour obtenir et conserver des fonctions prestigieuses et rémunératrices. Jacques Chirac aurait-il été douze ans à l’Elysée s’il n’avait pas obéi aux injonctions de Klarsfeld et consorts de condamner officiellement la France pour son rôle supposé dans la déportation, ce que se refusèrent à faire tant Mitterrand que Balladur, le malheureux rival de l’ex-maire de Paris ?

    Alors qu’un nombre grandissant de Français ne parviennent plus à joindre les deux bouts, que le surendettement explose, que notre pays connaît des déficits publics abyssaux et une dette colossale, que la croissance est nulle, que le chômage atteint des records historiques, que la pauvreté s’accroît, le gouvernement n’a rien de plus pressé que de dilapider l’argent public au nom de la sacro-sainte Mémoire près de 70 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale et alors même que l’on a déjà multiplié les réparations de toutes sortes, les indemnisations financières et les reptations devant le lobby qui n’existe pas depuis des décennies.

    Il est vrai qu’il est difficile de résister à certaines pressions, mêmes les banques helvétiques n’y parvinrent pas. Comme l’écrit avec mansuétude dans un courriel le professeur Faurisson, toujours aussi vert à près de 86 ans, « Quand vous achèterez votre billet de train, ayez une pensée pour ces descendants de miraculés. N’allez pas songer à un chantage, une arnaque ou qu’on vous force la main. Une quenelle ne servirait à rien. Dites à ces gens votre reconnaissance : ils vous rappellent — sans rire — au «devoir de mémoire». »

     

    Et n’allons surtout pas croire que cet arrangement financier est la preuve d’une « insupportable police juive de la pensée ». Pour avoir quelque peu développé ce thème dans un éditorial paru en pleine affaire Dieudonné, le 16 janvier 2014, nous avons été condamnés le 4 décembre par la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris à près de 6 000 euros ainsi répartis : 2 000 euros d’amende, 1 500 euros de dommages et intérêts à verser à la Licra, 1 000 euros à la Ligue des droits de l’homme et 1 000 euros à Sos-Racisme. Certes le Parquet et les parties civiles réclamaient encore davantage mais pour une structure modeste comme la nôtre devoir verser près de 6 000 euros (sans compter les frais d’avocat), ce n’est pas négligeable d’autant que nous avons déjà été condamnés à 8 000 euros le 26 septembre dernier pour un article paru en mai 2013 sur le festival de Cannes et que plusieurs autres affaires sont en cours. Chose d’ailleurs étonnante, le tribunal a ordonné le versement provisoire des dommages et intérêts alloués, ce qui est rarissime. Autrement dit, même si nous faisons appel de cette condamnation (nous avons dix jours pour en décider), nous devrons indemniser sans attendre les trois parties civiles à cause du « préjudice moral subi » (sic).

    On le voit, prendre le risque de s’exprimer librement en France devient de plus en plus dangereux, le prix à payer dans tous les sens du terme de plus en plus exorbitant.

    La loi nous interdisant formellement d’appeler à des dons pour payer des amendes et des dommages et intérêts, nous n’appelons à aucune don, de quelque nature que ce soit. Rien n’empêche cependant, pour ceux qui le peuvent, en toute légalité, de s’abonner (ou d’abonner de la famille, des amis, des connaissances, des relations de travail) à RIVAROL et/ou à Ecrits de Paris en profitant notamment des abonnements de Noël à prix réduit (ce qui a été très peu fait jusqu’à présent) ou de régler dès maintenant sa cotisation 2015 (simple ou de soutien) à l’association des Amis de RIVAROL. Face à une situation qui se tend et s’aggrave de jour en jour dans tous les domaines, la voix d’un journal libre, irrévérencieux, indépendant, sans concession et sans langue de bois comme RIVAROL, nous apparaît en effet plus nécessaire que jamais.