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Politique nationale - Page 15

  • On nous refait le « coup du diesel » avec les SUV ! ...

     

     

    Le « coup du diesel », vous vous souvenez ?

    C’est une manœuvre de l’État qui consiste à accorder des avantages à un produit ou un service puis, une fois qu’une grande partie de la population a été convaincue de les adopter, à décréter leur caractère néfaste ou dangereux. Les consommateurs sont alors orientés vers de nouveaux produits ou services, qui sont à leur tour subventionnés, tandis que les anciens se voient davantage taxés, voire interdits.

    Le meilleur exemple en la matière est celui du diesel. Les automobilistes ont été longtemps encouragés à choisir cette motorisation. Les ventes de voitures diesel ont représenté 64 % du marché des véhicules particuliers en 2014 pour tomber à 34 % en 2019. Puis petit à petit, de nouvelles réglementations sont venues rendre le diesel moins attractif, et les consommateurs sont désormais incités à acheter des véhicules électriques ou hybrides rechargeables.

    Cependant,  la fin des subventions à la voiture électrique est déjà programmée et il est probable que de nouvelles taxes sur l’électrique apparaissent prochainement, à l’instar de ce qui se passe en Australie...

    Aujourd’hui, les SUV sont dans le collimateur des pouvoirs publics et des écolos verdâtres.

    Le bidule "Convention citoyenne pour le climat" mis en place par Macron a, par exemple, proposé de renforcer très fortement le malus sur les véhicules polluants et d’introduire le poids comme un des critères à prendre en compte. Le gouvernement a repris l’essentiel des propositions de la Convention, et les véhicules neufs de plus de 1,8 tonne seront soumis à un malus de 10 euros par kilogramme excédant ce seuil de 1 800 kg à partir du 1er janvier 2022.

    Certains veulent même interdire purement et simplement les SUV des villes, comme David Belliard, candidat écologiste à la Mairie de Paris en mars 2020, et aujourd’hui adjoint au maire chargé « de la transformation de l’espace public, des transports, des mobilités, du code de la rue et de la voirie ».

    Apparu dans les années 1990, ce Sport Utility Vehicule ressemble à un 4x4 de par sa carrosserie, mais n’est pas à proprement parler un véhicule tout-terrain (il n’est pas systématiquement équipé de quatre roues motrices par exemple). Il a rapidement eu les faveurs des automobilistes et ses ventes n’ont cessé de croître. Aujourd’hui, avec une part de marché de 40 % en France en 2020 (contre 6 % en 2009), les SUV grignotent celle de tous les autres types de véhicules (monospaces, berlines familiales, véhicules haut de gamme, et même citadines).

    Trop gros, trop polluants, trop chers

    La popularité du SUV ne le met pas à l’abri des critiques. Il serait d’abord trop gros pour la ville : plus haut, plus long (de 26 cm en moyenne par rapport à un véhicule standard), plus large (de 10 cm), plus lourd (de 205 kg), plus puissant (de 26 cv), le SUV représenterait un danger pour les piétons et les cyclistes. Selon l’European New Car Assessment Program (Euro NCAP), un organisme qui teste la sécurité des voitures, « plus l’avant du véhicule est haut et vertical, plus il sera dangereux pour les usagers vulnérables de la route ».

    Deux études, présentées par WWF France en fin d’année dernière, indiquent par ailleurs que les SUV sont une « catastrophe climatique » et un « gouffre pour le budget des ménages ». Pour l’association de défense de l’environnement, un SUV émet 20 % de CO2 de plus qu’un véhicule standard lorsqu‘il roule. Il pollue aussi fortement lors de sa fabrication puisque son « empreinte carbone » serait 1,3 fois supérieure à celle d’un véhicule standard. Pour le WWF, avec un marché des SUV en croissance, la France ne pourra respecter ses engagements climatiques. Même avec des SUV électriques.

    Les SUV sont également mauvais pour les ménages puisque, en moyenne, ils coûtent 30 % plus cher qu’une voiture de moyenne gamme et consomment 20 % de carburant en plus. Le WWF a calculé que les ménages modestes, qui s’équipent en automobiles essentiellement sur le marché de l’occasion, pourraient voir leur budget auto augmenter de 13 % (soit 408 euros par an). Et l’association se souligner que c’est trois fois plus que l’augmentation des prix des carburants qui, en 2018, a précipité les Gilets jaunes sur les ronds-points. Pour Isabelle Autissier, présidente du WWF France, « les SUV pourraient représenter 2/3 des ventes en 2030 et renforcer les fractures sociales et les inégalités d’accès à la mobilité ». Elle soutient donc les propositions de la Convention citoyenne pour le climat visant à détourner les Français de ce type de véhicules...

     

    Et tant pis si les Français, y compris les plus modestes, aiment les SUV !

    Pourquoi les SUV se vendent-ils autant ?

    Car, même si les constructeurs automobiles poussent à l’achat de SUV, concentrant leurs actions marketing et commerciales sur ces modèles, le boom des ventes s’explique avant tout parce que ces véhicules attirent les automobilistes. Ces derniers apprécient l’habitacle vaste et lumineux, la position de conduite haute qui fait dominer la route et permet d’anticiper les dangers, le sentiment de sécurité procuré par une voiture lourde voire imposante.

    Mais les pouvoirs publics, et plus particulièrement la Commission européenne, ne sont pas non plus étrangers à leur succès, comme l’explique Samuel Klebaner, maître de conférences en économie (Université Sorbonne Paris Nord). Les SUV ont, en effet, bénéficié d’un « terrain réglementaire favorable à leur développement ».

    Il y a d’abord le règlement (CE) n° 78/2009 du Parlement européen et du Conseil du 14 janvier 2009 « relatif à la réception par type des véhicules à moteur au regard de la protection des piétons et autres usagers vulnérables de la route », qui demande un rehaussement des pare-chocs et donc favorise les SUV. Par conséquent, il est curieux d’entendre l’Euro NCAP, cité plus haut, critiquer les SUV sur le plan de la sécurité des piétons. C’est au contraire parce qu’ils satisfaisaient aux nouvelles normes que les SUV ont été développés par tous les constructeurs.

    La prolifération des SUV les plus gros a également été aidée par les normes sur les gaz à effet de serre (NOx) et les particules qui, jusqu’en 2005, ne s’appliquaient pas aux véhicules de plus de 2,5 tonnes. Les constructeurs avaient donc intérêt à développer ces modèles. Depuis, de nouvelles normes de pollution (Euro 6) sur le diesel sont apparues qui favorisent le système SCR (selective catalytic reduction). Celui-ci consiste à injecter de l’ammoniac dans la ligne d’échappement pour créer une réaction chimique et transformer les NOx en azote et vapeur d’eau. Pour cela, il est nécessaire d’avoir un réservoir d’urée que seuls les véhicules les plus spacieux peuvent accueillir.

    Enfin, le mode de calcul des émissions de CO2 par les constructeurs favorise les véhicules lourds, autorisés à émettre davantage de CO2 que les petites voitures. Les constructeurs, pour tenir les objectifs qui leur sont assignés et éviter les conséquentes amendes prévues, ont donc intérêt à vendre leurs voitures les plus lourdes.

    L’alourdissement des véhicules et le développement des SUV ne sont donc pas que le fruit d’une stratégie commerciale des constructeurs et du désir des automobilistes. Ils sont aussi largement le fait des normes et règlements.

    En taxant davantage les SUV à partir du 1er janvier 2022, les gouvernants se comportent, une fois de plus, comme le sapeur Camember qui creuse un trou pour pouvoir reboucher celui qu’il avait précédemment formé.

  • Le Brexit : un modèle pour l’Europe .

     

     

    Il a été la risée de l’Europe, mais finalement Boris Johnson est parvenu à ses fins !

    Le Royaume-Uni sort de l’Union européenne et y retrouve presque tous les avantages économiques de l’Europe sans les contraintes qui l’ont décidé à en sortir lors de son référendum de 2016...

    Au cœur de l’accord obtenu le 24 décembre 2020, la règle sera que le commerce pourra se poursuivre entre les pays de l’UE et le Royaume-Uni sans droits de douane ni quotas, sous réserve d’un régime de restriction limitée et raisonnable pour la pêche des Européens dans les eaux anglaises. La concurrence sera ouverte, mais restera équitable dans le cadre d’un contrôle juridiquement assuré par une autorité indépendante et des organes d’arbitrage de façon à éviter une course fiscale et réglementaire au dumping et des aides d’Etat abusives.
    Bien sûr les accords restent à parfaire. Les échanges étudiants se feront en dehors du programme Erasmus. Des douanes rouvriront pour encadrer l’immigration et surveiller l’exécution des accords. La City devra demander des licences européennes pour vendre ses produits financiers sur le territoire de l’UE, mais la place financière pourra aussi alléger ses contraintes pour devenir plus attractive.
    Par ailleurs, le gouvernement anglais a négocié des accords bilatéraux avec les pays signataires d’accords commerciaux avec l’Europe et a déjà obtenu que le plus grand nombre d’entre eux répliquent avec la Grande Bretagne les accords européens. Celle-ci ne subira donc pas de dommages à ce titre. Globalement, le Royaume-Uni a presque tout obtenu dans ces négociations.
    Au fond, c’est Margaret Thatcher qui a gagné. Alors Premier ministre britannique, elle avait prononcé à Bruges le 20 septembre 1988, lors de l’ouverture de la 39e année universitaire du Collège d’Europe, un discours mémorable dénonçant déjà les dérives bureaucratiques et centralisatrices du système communautaire. Elle y observait à juste titre que l’Europe n’est pas une fin en soi. « Il serait, disait-elle, hautement préjudiciable de tenter de supprimer la nationalité et de concentrer le pouvoir au centre d’un conglomérat européen ; en outre cela compromettrait les objectifs que nous poursuivons. L’Europe sera plus forte si elle compte précisément en son sein la France en tant que France, l’Espagne en tant qu’Espagne, la Grande-Bretagne en tant que Grande-Bretagne, chacune avec ses coutumes, traditions et particularités. Ce serait de la folie que d’essayer de les faire entrer dans une sorte de portrait-robot européen. Coopérer plus étroitement n’exige pas que le pouvoir soit centralisé à Bruxelles, ni que les décisions soient prises par une bureaucratie en place par voie de nomination ».
    Václav Klaus, président de la République tchèque, avait aussi rappelé le 26 janvier 2009 devant le Parlement européen, que le principal objectif de l’Union européenne est de lever « des barrières inutiles et contre-productives pour la liberté humaine et la prospérité » et « la gestion des biens publics au niveau du continent » quand elle n’est pas possible au niveau de chaque pays. Elle n’est pas de devenir un super Etat.
    Hélas, malgré les avertissements de Margaret Thatcher et de Vàclav Klaus, les dérives communautaires se sont beaucoup accentuées. Désormais, le règlement est partout.

    L’Europe n’est plus un libre marché, mais le terrain de jeu des idéologues qui veulent imposer leurs conceptions de la famille, de la nationalité, de la souveraineté, de l’immigration… à l’encontre du droit des nations européennes de choisir démocratiquement leurs règles de vie.

    L’Europe accuse certains de ses membres de violer l’état droit en le violant elle-même, notamment en bafouant l’article 4 du traité de Lisbonne selon lequel « l’Union respecte l’égalité des États membres devant les traités ainsi que leur identité nationale, inhérente à leurs structures fondamentales politiques et constitutionnelles, y compris en ce qui concerne l’autonomie locale et régionale ».
    Le Brexit ouvre la voie à tous les pays qui veulent conserver leur attachement à l’Europe dans le cadre initialement défini par ses Pères fondateurs sans tomber dans les travers d’une technocratie mâtinée d’une vision gauchisante et antilibérale.

    Ce serait la solution la mieux appropriée pour beaucoup de peuples européens...

     

  • Avec Macron, la tyrannie sanitaire et le fichage des Français s’intensifient !

     

    Ces temps, avec Macron, bien des dispositions politiques prises par le gouvernement de la République française, nous ramènent aux premières années 1900. Le projet de loi sur les séparatismes nous ramène à la loi de 1905, et le fichage toujours plus pointu des Français à l’affaire des fiches des années 1900-1904.

    « Le ministre de l’Intérieur  Darmanin et sa ministre déléguée Marlène Schiappa présenteront le 9 décembre prochain en conseil des ministres un projet de loi qui 115 ans après l’adoption définitive de la loi de 1905 visera à renforcer la laïcité, à consolider les principes républicains », a annoncé le Président de la République le 2 octobre dernier.

    Alors que le projet de loi sur les séparatismes sera donc présenté demain 9 décembre au conseil des ministres, la date choisie faisant référence à la fameuse loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat qui instaure le principe de « laïcité », principe religieux s’il en est quoi qu’en disent mensongèrement les bien-pensants, un décret du 2 décembre dernier passé quasiment inaperçu, mais aux lourdes conséquences pour les libertés fondamentales et la surveillance des personnes, modifie les dispositions du code de la sécurité intérieure relatives au traitement de données à caractère personnel dénommé « Prévention des atteintes à la sécurité publique » et intensifie la tyrannie sanitaire.

    Ainsi, par ces modifications de l’article R236-13 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, le gouvernement actuel vient de s’autoriser à ficher les personnes non seulement en fonction de leurs opinions politiques, leurs convictions philosophiques, religieuses ou leur appartenance syndicale, fichage déjà contenu dans les modifications apportées en décembre 2013 de ladite loi, mais aussi en fonction « des données de santé révélant une dangerosité particulière ».

    « Article R236-13 Modifié par Décret n°2020-1511 du 2 décembre 2020 – art. 3

    L’interdiction prévue au I de l’article 6 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés s’applique au traitement mentionné à l’article R. 236-11.

    Par dérogation, sont autorisés, pour les seules fins et dans le strict respect des conditions définies à la présente section, la collecte, la conservation et le traitement de données concernant les personnes mentionnées à l’article R. 236-11 et relatives :

    1° A des signes physiques particuliers et objectifs comme éléments de signalement des personnes ;

    2° A des opinions politiques, des convictions philosophiques, religieuses ou une appartenance syndicale ;

    3° A des données de santé révélant une dangerosité particulière.

    Il est interdit de sélectionner dans le traitement une catégorie particulière de personnes à partir de ces seules données. »

    L’Etat pourra donc, au nom de la « sécurité intérieure », – et foin du secret médical -, obtenir et conserver les données médicales des Français et assimiler un tel ou un tel, parce qu’ils auront refusé les diktats vaccinaux et la doxa du scientifiquement correct, à de dangereux « terroristes », du même acabit que les islamistes égorgeurs sans que ces derniers soient vraiment inquiétés ...

    Au début du XXe siècle ce furent l’administration préfectorale, les loges maçonniques du Grand Orient de France et d’autres réseaux de renseignement qui établirent des fiches sur les officiers, afin de décider de l’avancement hiérarchique et des décorations à attribuer, et permirent ainsi de mettre en place un système où l’avancement des officiers républicains, francs-maçons ou libre-penseurs était favorisé tandis que la carrière des militaires nationalistes et catholiques, – conviction religieuse qui équivaut, pour le Grand Orient et le cabinet du général André, ministre de la guerre de l’époque, hostilité à la République -, fut entravée, dans le but de s’assurer de la loyauté de l’armée au régime en place…

    Rien de nouveau sous le soleil républicain en ce début de XXIe siècle : sous Macron, ce sont encore l’administration préfectorale et autres institutions gouvernementales, les loges maçonniques et d’autres réseaux de renseignement qui établissent des fiches contre tous les déviants à la pensée unique, dans le but de s’assurer non de la loyauté mais de la soumission des Français au régime en place!