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  • Qui d’Emmanuel Macron ou de Marine Le Pen aurait les plus grands alliés internationaux, en cas de victoire à la présidentielle ?

     

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    Le Système qui jusque-là a imposé ses dogmes au monde, soutient de toute évidence une candidature Macron pour faire face à Marine Le Pen au second tour des présidentielles qui auront lieu dans deux mois, certain que celui-ci ne pourra que l’emporter aidé par une propagande déchainée. Les cas du Brexit et de l’élection de Donald Trump devraient pourtant les inciter à changer de méthode, mais comme ils persistent, tous les espoirs sont permis!

    Même si Emmanuel Macron est le candidat des banksters, lesquels sont au cœur du Système mondialiste depuis des décennies, voire depuis la Révolution de 1789, ils ne sont plus aujourd’hui en position de force à l’échelle planétaire, les cartes sont d’ores et déjà rebattues.

    Quelles sont les alternatives  ?

    Marine Le Pen présidente pourrait en effet compter sur l’appui des États-Unis avec Donald Trump à sa tête, sur l’appui de la Grande-Bretagne qui a voté le Brexit et sur l’appui de la Russie avec Vladimir Poutine à sa tête, sans compter la Hongrie de Viktor Orban et un bon nombre d’Etats qui font partie de l’UE et qui ne demandent qu’à assumer leur souveraineté, comme l’alliance de Visegrad (Pologne, République Tchèque, Slovaquie, Pologne), l’Italie dont le mondialisme s’effiloche au fil des élections, ou l’Autriche etc. 

    Emmanuel Macron, le chouchou des banques, du gros capital et du cosmopolitisme ne pourrait plus compter que sur la Chine communiste championne déclarée du capitalisme sauvage. En dehors de la Chine communiste, Macron pourrait aussi compter sur ce qui reste du Système Merkel au sein d’une Union européenne en pleine désagrégation, en admettant que Madame Merkel ne soit pas déjà sur un siège éjectable.

    Des objections ?

    Certains objecteront:

    • Mais l’OTAN qui tient tant au cœur de Térésa May et des Pays baltes, cela ne va pas, ni avec Poutine, ni avec Marine Le Pen? Il est pourtant clair que l’OTAN fait déjà partie du passé même si le président américain n’a pas avantage à brusquer la Grande-Bretagne, ni la Pologne ou les pays baltes sur ce chapitre. Mais ne doutons pas que le rapprochement Trump/Poutine est déjà en marche! C’est la volonté exprimée par les deux partenaires. Rien ne les arrêtera!  
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    • L’ONU? Mais que sera « le Machin » sans la plus puissante armée du monde ?
    • Les banksters ? Ils rongeront leur os en préparant leur revanche, groggy quelque temps.
    • Si les gros médias mainstream  se plaisent à souligner que Donald Trump n’a pas rencontré Marine Le Pen à New York, probablement pour ménager le vainqueur des prochaines présidentielles qui ne sera pas forcément la candidate FN, il est cependant certain qu’il serait enchanté que l’un des deux pilliers de l’Union européenne qu’est la France, libérée de l’UE, commerce avec le Royaume-Uni, déstabilise l’arrogante Allemagne, rejoigne l’alliance naturelle américano-russe qui pourrait tempérer les ardeurs libérale sauvage de la Chine communiste et ses vélléités expansionnistes sur la façade Pacifique (deux éléments qui inquiètent particulièrement Donald Trump). N’oublions pas que la Chine, comme la Russie et les USA baignent ensemble dans le Pacifique. Et enfin mais ce n’est pas le moindre atout, la France lutterait résolument contre l’islamisme.

    Les médias mainstream affolés perdent les pédales…

    Si la France choisissait Macron contre Marine Le Pen, ou quelqu’autre candidat du Système, elle entrerait dans le camp des perdants en terme stratégique, des minoritaires au niveau européen, et de la tyrannie du libéralisme sauvage et inhumain, face au nouvel ordre mondial multipolaire qui est déjà à l’œuvre, dans lequel la civilisation chrétienne retrouvera ses droits,  avec ou sans la France, tandis que les nations qui la composent cesseront de s’entre-déchirer loin des menaces otanesques!

    Ainsi les électeurs n’ont aucune raison de se laisser impressionner par les menaces d’Apocalypse en cas de victoire du souverainisme, bien au contraire, la France libérée pourrait alors rentrer dans une coopération libre au sein d’un ordre mondial multipolaire où la France pourrait retrouver sa place naturelle dans le peloton de tête des nations du monde.

    C’est cette réalité qui explique l’affolement du Système médiatico-politique mondialiste qui tente par une propagande au-delà de tout ce que nous avons vécu jusque-là, ce qui n’est pas peu dire, de désinformer et d’inverser cette réalité: Le Nouvel Ordre mondial établi au lendemain de la Seconde guerre mondiale est en train d’imploser sous nos yeux! Mais le Système se débat encore.

     

  • Actes antichrétiens : la grande hypocrisie du gouvernement français .

     

     
    Actes antichrétiens : la grande hypocrisie du gouvernement
     

     

    Le Ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, a rendu compte le 1er février du bilan statistique pour l’année 2016 des actes racistes, antisémites, antimusulmans et antichrétiens, devant les représentants des cultes et des associations de « l’antiracisme » officiel, à savoir la Licra et Sos Racisme...

     

    Les actes recensés comme antisémites et antimusulmans ayant considérablement diminué entre 2015 et 2016 (-59%), le ministre a d’abord procédé à l’habituel exercice d’autopromotion consistant à s’attribuer les mérites de cette baisse qui serait consécutive à la seule action du gouvernement, à ce « grand plan d’action à 100 millions d’euros » contre le racisme lancé en avril 2015 et au rôle de l’inénarrable Gilles Clavreul, préfet en charge de la DILCRAH (Délégation interministérielle contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, sic), dont l’AGRIF a déjà exposé la sérieuse incompétence.

    Loin de prouver la moindre efficacité, l’inventaire des nouvelles mesures répressives que déroule le ministre Le Roux démontre seulement l’aggravation de la répression de la police de la pensée, organisée sur les principes idéologiques pervers du nihilisme dit antiraciste qui interdit toujours plus la liberté de pensée, de parole et de critique et protège toujours plus les catégories intouchables, ces « minorités » (immigrés, musulmans, LGBT, etc.) que le néo-gauchisme sous toutes ses formes a érigé en force de subversion chargé de faire table-rase du passé européen honni.

     

    Or, les chrétiens n’ont pas le « privilège » de faire partie de ces minorités. Bruno Le Roux n’a pu faire autrement que de reconnaître l’ampleur écrasante des actes antichrétiens en France, en l’occurrence ceux dirigés contre les lieux de cultes : « Il y a donc une vigilance toute particulière à avoir sur les sites chrétiens, lesquels représentent 90% du total de 2016 (soit 949 atteintes). Surtout que si l’on prend un peu de recul dans le temps, l’on observe qu’entre 2008 et 2016, ces actes antichrétiens ont augmenté de + 245% ». 245% de hausse en huit ans, et l’on a jamais vu les ministres de l’Intérieur successifs faire le déplacement et clamer leur « indignation » sur les lieux des profanations les plus horribles, qu’elles relevassent du satanisme, de l’anarchisme ou d’actes « purement gratuits ». Quantité négligeable, faits divers « sans réelle connatation antichrétienne » comme l’on peut souvent lire dans les médias…

     

    Et plus encore, effroyable hypocrisie du gouvernement qui encourage, par ses lois, ses institutions, sa magistrature, les plus ignobles souillures antichrétiennes. Du génocide en cours des communautés chrétiennes d’Orient aux déjections de l’art contemporain dont la Cour d’appel de Metz vient, dans l’affaire de « l’Infamille », de décréter l’immunité, les chrétiens sont négligeables aux yeux des élites politico-médiatiques, quand ils ne sont pas, d’après eux, les regrettables survivances d’un passé réactionnaire à effacer...

     

    L ’on apprend, dans un article de La Croix consacré à l’analyse de cette déclaration (Comment les actes antireligieux sont recensés, 01/02/17), que, les atteintes aux lieux de cultes chrétiens mises à part, les actes antichrétiens ne sont pas comptabilisés comme les actes antisémites et antimusulmans (injures, menaces, coups, tracts, gestes, etc., constatés par les forces de l’ordre via une plainte ou une main courante). Et pourquoi cela ? « Dans ce comptage où les communautés collaborent étroitement avec la Place Beauvau, les responsables chrétiens n’ont jamais, à ce jour, introduit une telle demande auprès de l’État. » On en déduit donc que les responsables chrétiens, par aveuglement ou lâcheté, participent directement à l’occultation, à la négation des actes antichrétiens en France quand leurs homologues juifs ou musulmans n’hésitent pas à exercer une pression maximale sur le ministère, aux fins, supposera-t-on, de « défense de leur communauté ».

    L’immense majorité des chrétiens déplore cette tiédeur de leurs défenseurs naturels lâches et apostats.

     

                

     

  • N' allez plus voter .

    A bas les voleurs, les menteurs et les tricheurs !

    A bas la Ripoublique !

     

    Etrange hasard. C’est un 6 février que François Fillon a tenu une conférence de presse à son quartier de campagne dans le quinzième arrondissement de Paris pour se défendre contre les accusations d’emplois fictifs concernant son épouse et ses enfants. Soit 83 ans jour pour jour après le 6 février 1934 qui vit de nombreux Français manifester à Paris au cri de « A bas les voleurs ! Vive la France ! » — la répression par le régime de cette manifestation fit 37 morts et quelque deux mille blessés —. Leur Ripoublique n’a pas changé sinon en pis : c’est toujours le régime des copains et des coquins, des gredins et des faquins. Non seulement ces politiciens ne servent à rien mais de plus ils se servent au passage, et largement ! Ils détruisent la France, la famille, la morale, l’armée, les corps intermédiaires mais quand il s’agit d’eux rien n’est trop beau ni trop cher!

    Comment éprouver la moindre estime envers les politicards qui sollicitent nos suffrages, comment leur faire confiance ? Beaucoup de Français sont fort justement dégoûtés et écœurés par le comportement de toute cette camarilla mais cela n’empêche pas la plupart d’entre eux, et cela est stupéfiant, de continuer à aller voter imperturbablement. A chaque élection présidentielle c’est en effet 80 % des inscrits qui vont urner, ce qui est considérable. Et il y a hélas fort à parier qu’ils seront globalement aussi nombreux en avril et mai prochains. Pourtant, si 80 ou 90 % des Français restaient chez eux, refusant de choisir entre des politiciens plus pourris, plus veules et plus vils les uns que les autres, quelle légitimité, quelle autorité leur resteraient-ils ? Car tous, de droite à gauche, ils ne demandent qu’une chose : qu’on vote pour eux.

    Pourquoi ne pas opposer un clair et net front du refus à cette sollicitation indue ? Pourquoi glisser un bulletin dans l’urne à leur nom, ce qui leur permet de continuer à nous tromper, à nous mentir, à nous trahir et ce qui leur permet parallèlement de s’enrichir grâce à des mandats rémunérateurs et au financement public de la vie politique.

    Les politiciens auraient tort de se gêner. Ils ont beau ne pas tenir leurs promesses, mentir comme ils respirent, violer les lois qu’ils sont censés voter et appliquer, l’immense majorité de nos compatriotes continuent à se déplacer dans l’isoloir et donc à légitimer ce système démocratique et républicain, mafieux, contre-nature et qui détruit la France. Il est même curieux de voir des personnes se réclamant sincèrement de la contre-révolution, de la monarchie de droit divin, de l’antiparlementarisme, affirmant leur rejet de la démocratie et de la République, voter sans sourciller à toutes les élections et à chaque tour de scrutin. Nous en connaissons même qui, non satisfaites de voter seulement aux élections prévues par les institutions, ont cru bon de participer aux deux tours des primaires de la droite et du centre, et même pour certaines, en sus aux primaires socialistes. C’est qu’à la vérité, même si elles affirment le contraire, ces personnes ont au fond l’impression d’être utiles, pensent que leur voix compte quand même un peu et se laissent prendre aux sortilèges du jeu électoral. Il faut dire que les media accordent tellement d’importance à toutes ces élections, y consacrent tant de temps, d’émissions, de débats, de sondages, d’enquêtes d’opinion qu’il est difficile de ne pas tomber dans la marmite de l’électoralisme.

    Et pourtant, on le sait déjà, quel que soit le candidat qui sera élu le 7 mai prochain, il ne conduira pas le redressement de la France. Avec les cinq cents signatures, avec les primaires, avec les règles de financement public, avec le poids des mass media, avec l’argent considérable que coûtent les campagnes électorales, il est impossible actuellement pour un homme nouveau et libre ou pour un mouvement totalement anti-Système d’émerger. La France n’est pas l’Amérique. Tout ici est verrouillé. Tous les candidats en lice se réclament de la laïcité, de l’avortement libre, tous maintiendront à quelques nuances près le “mariage” homosexuel, aucun ne conduira la nécessaire réémigration, aucun n’abrogera les lois dites mémorielles, aucun ne résistera au CRIF, aucun ne s’opposera au discours du Vel d’Hiv de Chirac en 1995, aucun ne s’inspirera du Décalogue. Alors que la situation mériterait un électrochoc, des solutions radicales et audacieuses, tout est bloqué.

     

    Plus il y a de votes, de scrutins et d’élections en tous genres, plus le pays s’enfonce dans la crise, plus nous périssons. On le voit avec l’institution des primaires. Ce mécanisme qui n’est nullement prévu par la Constitution et qui est une invention des partis politiques, crée en réalité de nouveaux blocages. Alors que François Fillon eût dû se retirer de la course présidentielle avec toutes les casseroles qu’il traîne, ses explications sur le fond étant tout sauf convaincantes, le fait qu’il ait été choisi aux primaires par plusieurs millions d’électeurs en novembre dernier le rend intouchable. Personne dans sa famille politique n’a finalement osé le “débrancher” car sa victoire à la primaire lui accorde une totale impunité, le sacralise. Tout cela est évidemment grotesque : beaucoup d’électeurs qui ont plébiscité Fillon aux primaires se seraient détournés de lui s’ils avaient su ce qu’il en était vraiment du personnage et de ses magouilles. Mais le vainqueur des primaires prenant le contrôle du parti et bénéficiant des recettes générées par les deux tours du scrutin de novembre (chaque votant ayant donné deux euros, c’est plus de neuf millions d’euros qui ont été récoltés !), personne ne peut le contraindre à se retirer, à céder sa place. Et même si son maintien risque de conduire à la déroute de son camp à la présidentielle puis aux législatives. Et au considérable affaiblissement de son parti.

    Beaucoup de parlementaires des Républicains sont convaincus en privé que garder Fillon comme candidat est la meilleure façon pour eux d’aller à l’échafaud, de se suicider collectivement mais ils n’osent rien dire, pis ils font publiquement allégeance à un homme qui va, selon toute vraisemblance, les conduire dans le mur tant il a perdu toute crédibilité. Il y a une dimension sectaire et clanique dans les partis politiques modernes qui fait froid dans le dos. Même l’instinct de survie des députés est moins fort que le respect du résultat pourtant éphémère et volatile de sacro-saintes primaires.

     

    L’offensive contre Fillon est essentiellement alimentée par des media de gauche (Le Canard enchaîné, Médiapart, Le Monde, Libération) qui travaillent certainement à la victoire de l’homme des Rothschild, Emmanuel Macron, le héraut de Pierre Bergé, de Jacques Attali, d’Alain Minc, de Daniel Cohn-Bendit, que du beau monde ! — d’où le fait que ces grands media épargnent relativement Marine Le Pen (on parle bien peu des emplois fictifs du FN au Parlement européen par rapport aux affaires de Fillon qui font la une depuis quinze jours de toutes les radios et télévisions) car se retrouver au second tour face à la présidente du Front national est une assurance de succès pour l’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée.

    Pour autant, la défense de Fillon est calamiteuse et les faits sont accablants. Qui peut croire encore aujourd’hui à la réalité du travail de son épouse après que cette dernière eut elle-même avoué, ingénument, dans une interview filmée pour le Sunday Telegraph en 2007 qu’elle n’avait jamais été l’assistante de son mari ni n’avait jamais géré sa communication ? La messe est dite : Fillon a manifestement profité de sa situation, de son mandat pour s’enrichir et enrichir sa famille. Cela ne fait aucun doute si l’on se donne la peine de regarder la vérité en face. D’ailleurs, personne, même parmi le premier cercle des fillonnistes, même parmi les intimes de la famille Fillon dans la Sarthe, ne savait que Pénélope Fillon avait été pendant quinze ans l’assistante parlementaire de son mari. Le caractère fictif de ce travail, ajouté au montant exorbitant des rémunérations sur deniers publics (cet argent, c’est celui de nos impôts !) est tout à fait choquant dans un pays où le salaire médian est de 2200 euros net par mois, qui compte des millions de chômeurs et de pauvres. Et c’est d’autant plus indécent de la part d’un homme qui, dans un tweet en 2012, se scandalisait de l’augmentation du SMIC en écrivant « il faut cesser d’être généreux avec l’argent des autres », qui propose la diminution de l’indemnité chômage, la hausse de deux points de la TVA, la réduction drastique des dépenses et des déficits publics, l’allongement de la durée du travail tant sur une semaine (fin des 35 heures) que sur l’ensemble de la vie (retraite repoussée à 65 ans), qui veut que les fonctionnaires travaillent plus pour gagner moins (39 heures payées 35) et qui entendait dérembourser les médicaments pour ce qu’il appelle les « petits risques ». Il y a là une insupportable indécence et le fait est que ce tartufe se soit drapé plus d’une fois dans les valeurs chrétiennes est d’autant plus odieux. A cet égard que Frijide Barjot ait lancé une pétition « Tiens bon Fillon », que Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous, continue à le soutenir sans réserves en dit long sur l’abandon total des principes moraux les plus fondamentaux, y compris de la part de personnalités se réclamant du catholicisme. Dans quel catéchisme est-il permis de voler, de mentir, de tricher, de détourner des fonds publics à des fins d’enrichissement personnel, de faire embaucher son épouse comme conseillère littéraire par le propriétaire d’une revue confidentielle que l’on a pris soin au préalable de décorer de la grand croix de la Légion d’honneur pour un montant de 100 000 euros brut, et ce pour deux modestes notes de lecture qui ne rempliraient même pas, mises bout à bout, une colonne entière de RIVAROL ? Sainte Bernadette disait déjà, au moment de l’invasion prussienne en France en 1870, que la seule chose qu’elle craignait, ce n’étaient pas les Prussiens mais les mauvais catholiques. Et, ajouterions-nous, les faux catholiques, les faux dévots à la Fillon qui « sont contre l’avortement quand ils ont la main dans le bénitier et pour l’avortement quand ils l’ont dans l’urne » selon la belle formule du vicomte de Villiers.

     

    Ce qui est dramatique, c’est que la plupart des gens réagissent en fonction de leurs intérêts ou de leurs passions et non par rapport à la réalité objective des faits. Dans les pays anglo-saxons et scandinaves Filon aurait déjà été acculé au retrait car là-bas on ne badine pas avec la gestion des deniers publics. En France l’on est beaucoup plus souple là-dessus. Et ce n’est certes pas à notre honneur. Car la crise que nous vivons, avant même d’être économique, sociale ou politique, est morale. Et ce ne sont pas les malfrats qui sollicitent nos suffrages qui vont rétablir quelque moralité que ce soit dans les affaires publiques. De cela on peut être assuré.