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  • Racisme antifrançais et antiblanc, antisémitisme, appels au meurtre : l’abjection de la bobocratie révélée par son protégé, Mehdi Meklat.

     

     
    Racisme antifrançais et antiblanc, antisémitisme, appels au meurtre : l’abjection de la bobocratie révélée par son protégé, Mehdi Meklat.
     

             Grâce au travail d’enquête et de pression de la réinfosphère, relayé par les réseaux sociaux, les tweets du dénommé Mehdi Meklat, principalement écrits entre 2012 et 2015, ont refait surface, juste au moment où cet individu se retrouvait en couverture des Inrockuptibles avec Christiane Taubira.

    Meklat, contributeur du Bondy Blog, fut aussi chroniqueur dans l’émission de la militante Pascale Clark entre 2010 et 2015, sur la radio publique France Inter dont il est inutile de rappeler le degré scandaleux de propagandisme gauchiste. Il est en outre impliqué avec le journaliste Mouloud Achour dans les Editions du Grand Remplacement et TV Ramadan, dont les intitulés se passent de commentaires. Durant cette période, sous le pseudonyme de Marcelin Deschamps, derrière lequel il essaie de se retrancher de la manière la plus honteuse qui soit, Meklat publia sur son compte Twitter un torrent d’immondices dont nous ne pouvons citer que quelques exemples, en évitant les plus ignobles :

              « Les blancs vous devez mourir asap  », « regrette que Ben Laden soit mort », « Marine Le Pen est à deux étages en dessous de moi. Je vais lui faire le coup Mohamed Merah », « Faites entrer Hitler pour tuer des juifs », « j’ai envie d’égorger quelqu’un selon le rite musulman », « pour l’Aïd, je vais égorger Brigitte Bardot dans ma baignoire ».

    Des milliers de tweets de cet acabit ont été diffusés sur Internet puis repris par les médias acculés, avant que leur auteur n’en supprime 50 000 en une journée.

              La bobocratie médiatique voyait en lui un « talent des banlieues », un « porte-parole de la diversité » destiné à lutter contre le racisme de la « France moisie » : mal lui en a pris puisque son protégé, une fois encore, s’est révélé du pire racisme, accumulant les insultes, prétendant traquer une imaginaire islamophobie en proférant des appels au meurtre, des soutiens à l’islamisme et autres déjections mentales relevant de la pervesité pure, sous couvert de ce qu’il croyait être son immunité de descendant d’immigrés, musulman de surcroît.

              Ce fut donc la grande gêne dans la « gauche morale antiraciste » qui, à l’exception de Pascale Clark, de Claude Askolovitch et des journalistes des Inrocks, renonça à le défendre : même Christiane Taubira se fendit d’un mot de condamnation dans son habituel jargon. Cette gauche-là ne pouvait matériellement pas ignorer les tweets de Meklat : elle a donc laissé faire sciemment. Peu lui importait, tant que cela restait discret, qu’un « jeune des cités » adoubé par les bobos parisiens puisse appeler à la mort des juifs, des blancs et laisser libre cours à sa haine perverse.

              Nous sommes là au cœur de la mentalité « antiraciste » qui est un racisme en sens contraire : le racisme légitime à leurs yeux est un privilège dont bénéficient les immigrés et leurs enfants, surtout s’ils sont musulmans, cette « religion d’opprimés », il sert à la destruction du « vieux monde », de la société et des traditions honnis.

    Ce deux-poids-deux-mesures scandaleux vient, à l’occasion de l’affaire Meklat, d’être à nouveau exposé au grand jour et cet individu n'est toujours pas en prison; voilà où nous en sommes en France .

     

     

  • La colonisation n’a pas été « un crime contre l’humanité » contrairementà ce que dit Macron .

     

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    17/02/2017 – 06H35 Paris (Breizh-info.com) – 

    Dans son interview à Echourouk News, Emmanuel Macron, le candidat des médias et du système à la présidentielle, est revenu sur la présence française en Algérie. « La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime, c’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes », a-t-il déclaré. Des propos qu’aucun autre acteur politique sérieux n’avait osé prononcer avant lui! ...

    Ceux-ci ont provoqué de nombreuses réactions de colère, d’autant plus qu’Emmanuel Macron a déclaré vouloir bâtir une « vision d’avenir » commune avec l’Algérie et un pont entre les deux pays, alors même que la France connait de gros problèmes avec l’immigration en provenance de ce pays.

    Concernant la notion de « crime contre l’humanité », si l’on s’en tient à ce qu’en dit la Cour pénale internationale, dont l’autorité est reconnue par 124 États pour juger les personnes accusées de génocide ou de crime de guerre, elle définit dans l’article 7 de ses statuts (PDF) les crimes contre l’humanité.

     

    Il s’agit d’un des « actes ci-après lorsqu’il est commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque ».  Cette définition englobe également la « persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste ».

    La colonisation de l’Afrique ne rentre donc pas dans ces critères.  Par ailleurs, au-delà de ce dérapage idéologique, la perception de la colonisation est très mauvaise en France. Si l’on écoute les médias, les hommes politiques et les associations communautaires, la colonisation fut un drame pour l’Afrique.

    Et pourtant, de nombreux témoignages s’opposent à cette vision des choses. Qu’il s’agisse des propos de Kofi Yamgnane ou de ce Congolais qui déclare à un journaliste du Time : « [Les blancs] ont pris ce pays par la force, s’ils revenaient, cette fois-ci, nous le leur offririons. » , nombreuses sont les voix discordantes !

    Un fait historique majeur explique à lui seul l’intérêt de la question des apports positifs de la colonisation : la roue était inconnue en Afrique subsaharienne avant son apport par les Européens.

    Le livre L’Occident sans complexes, de Michel Leroy et le club de l’Horloge, rappelle, en son chapitre 7, quelques faits à propos de la colonisation. Nous le reproduisons ci après pour nos lecteurs.

    Lorsque, à la fin du XIXe siècle, l’Europe entreprend la colonisation de l’Afrique noire, la situation de ce continent est catastrophique. En effet, à côté de quelques rares ensembles politiques préservés, la dominante est partout aux Afrique repliées, cloisonnées, isolées, dévastées et souvent condamnées.

    Or, en quelques années, administrateurs, officiers et missionnaires apportent aux Africains la notion jusque-là inconnue de sécurité quotidienne. Médecins et infirmiers font reculer le paludisme, la tuberculose, la bilharziose, la maladie du sommeil, le trachome et les diverses parasitoses qui achevaient de tuer des millions de malheureux sous-alimentés. Outre les soins, les Africains mangent alors partout à leur faim et l’essor démographique devient considérable.

    Pourtant, l’Europe a appris à avoir honte de cette œuvre humanitaire, tant les esprits ont été imprégnés par les slogans culpabilisateurs. Durant trente années au moins, l’idée sans cesse répétée, pour ne pas dire martelée, selon laquelle le Nord s’était enrichi en exploitant le Sud a acquis force de loi. Ceux qui font profession de fabriquer la culture « en kit » pour citoyen-robot de ce siècle finissant ont réussi à faire entrer dans les esprits le réflexe quasi-pavlovien associant l’actuelle et peu brillante situation du tiers monde à la captation de ses richesses par les nations coloniales.

    Cependant, en prenant l’exemple de l’Afrique, je vais m’efforcer, dans l’immensité du sujet, de faire ressortir trois grands acquis de la colonisation.

     

    I. La colonisation a mis provisoirement fin aux affrontements ethniques

    L’Afrique est une mosaïque de peuples et de langues. Par exemple, les seules langues bantu sont au nombre d’environ 450. L’émiettement culturel et politique fut donc la principale caractéristique de l’Afrique précoloniale.

    Ainsi, au sud du Sahara, l’histoire du continent est celle des affrontements permanents entre ethnies, avec pour résultat la difficulté de constitution d’Etats par élargissement ou assimilation de plusieurs peuples. Certes, de nombreux empires se créèrent, mais ils furent généralement éphémères. Ne parvenant pas à survivre à leurs fondateurs, ils n’eurent aucun devenir, en raison des déterminismes ethniques bien trop pesants (1).

    Cette réalité est largement antérieure à la découverte de l’Afrique. Or, le courant ethno-sociologique tiers-mondiste développe actuellement une argumentation en passe de constituer une nouvelle arme de culpabilisation. Si nous ne dénonçons pas cette manipulation, nous risquons de lire bientôt que le concept même d’ethnie est une invention européenne destinée à « abaisser » les peuples africains « au rang le plus bas dans la hiérarchie des sociétés humaines ». C’est le postulat des auteurs d’un ouvrage récent (2), puisque, selon eux, ce sont en définitive l’ethnologie et le colonialisme qui, méconnaissant et niant l’histoire, pressés de classer et de nommer, ont fixé les étiquettes ethniques. Ces affirmations visent en réalité un seul but, celui de créer une nouvelle culture historique africaine établie sur l’axiome selon lequel les divisions de l’Afrique sont l’héritage de la colonisation. Ainsi, tous les malheurs de l’Afrique procéderaient de l’Europe.

    Avec l’exemple sud-africain, nous disposons d’une excellente arme de contre-attaque. Ici, la colonisation blanche met un terme au génocide inter-africain organisé par les Zulu et les Matabele. Comme cette réalité qu’ils occultent dérange les culpabilisateurs, nous avons une bonne raison de nous y attarder.

    A la fin du XVIIIe siècle, les Zulu ne sont qu’une petite tribu forte d’un millier d’individus vivant sur un territoire d’environ 20km². Sous le commandement de Shaka, qui sera assassiné en 1828, ils développèrent une extraordinaire volonté de puissance qui eut pour résultat la dévastation de la plus grande partie de l’Afrique australe occupée par les Noirs.

    Les débuts de l’expansion zulu furent pourtant modestes.

    Cinq à six cents guerriers attaquent leurs voisins et les massacrent impitoyablement, les rescapés, pris de panique, se précipitent sur les territoires limitrophes et, eux-mêmes devenus envahisseurs, répandent de proche en proche la terreur et dépossèdent de leurs terres les populations qu’ils rencontrent.

    Ce rapide mouvement est favorisé par la dissociation politique et le tribalisme qui ne permettent pas de résister à la tourmente.

    Offrant à ses guerriers des victoires successives et une abondante moisson de captives et de bétail, Shaka jouit d’un prestige immense et son pouvoir est sans limite. Ceux qui lui font ombrage ou qui sont susceptibles de le menacer sont éliminés.

    Toutefois, du vivant de Shaka, les chefs de clans se lancent, pour leur propre compte, dans des conquêtes et contribuent ainsi à élargir le champ géographique des dévastations, qui seront sensibles à plusieurs milliers de kilomètres au Nord, jusque dans les régions des lacs Victoria et Tanganyika.

    Par ailleurs, Mzilikazi, le chef matabele, ajoute, aux massacres, la politique de la « terre brûlée », qui réduit à la famine et donc élimine les survivants des tueries. Ses principales victimes sont les Sotho qu’il disperse ; puis, durant une dizaine d’années, il se heurtera aux Griqua.

    En 1834, Zwendengaba, un autre chef, détruit le royaume de Zimbabwe, puis il poursuit sa longue marche vers le Nord. Il meurt en 1845 au terme d’un déplacement de 3000 kilomètres et son clan se disperse sans avoir fondé d’Etat.

    L’actuelle occupation de l’espace par les populations noires d’Afrique du Sud résulte directement de ces dévastations provoquées dans toute la partie australe du continent antérieurement à l’arrivée des Blancs.

    Quand vinrent les temps de panser les blessures, rares étaient les peuples vivant encore sur les territoires qui avaient été les leurs avant 1800.

    Les dégâts causés par cet immense bouleversement furent incalculables. Des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants y trouvèrent la mort. Certains auteurs parlent de un, voire de deux millions de victimes. Il est cependant scientifiquement impossible de proposer une évaluation précise et sérieuse, car du massif du Drakensberg jusqu’au lac Tanganyika, de nombreux groupements, peuples ou villages furent rayés de la carte, dans un processus qui, de proche en proche, engloba l’Afrique australe et centrale dans un immense mouvement centrifuge broyant les plus faibles.

    Tout le plateau central sud-africain fut peu à peu vidé de sa population, qui abandonna villages, récoltes et réserves alimentaires. La famine qui en résulta fut terrible.

    Engagés dans le « Grand Trek », à partir de 1835, les Voortrekkers (3) mettent un terme aux dévastations en repoussant les Matabele et en écrasant les Zulu, qui sont désormais contenus. Ici, comme dans la plus grande partie de l’Afrique, les haines, les antagonismes tribaux sont mis en sommeil par la seule présence des Blancs.

    Ces derniers imposèrent des divisions administratives souvent artificielles, mais qui eurent le mérite d’établir la paix. D’ailleurs, aujourd’hui, combien d’Etats africains totalement artificiels ne survivent qu’à l’abri de ces limites qu’ils doivent aux colonisateurs ?

     

     

    II. La colonisation a délivré les Africains de l’esclavagisme musulman

    De la boucle du Niger à la Mer Rouge et du Soudan au Mozambique, les musulmans esclavagistes s’employaient à vider l’Afrique de ses habitants quand la colonisation y mit un terme. Ne perdons jamais de vue – contrairement à ce que veulent faire croire les culpabilisateurs – que l’Europe n’a pas eu l’initiative de la traite des noirs, puisque, du VIIIe au XXe siècle, les Arabes n’ont cessé de la pratiquer. Si durant trois siècles, les Européens transplantèrent environ 8 millions d’hommes d’Afrique en Amérique, en 12 siècles, les Musulmans en puisèrent environs 15 millions dans le véritable vivier humain qu’était pour eux l’Afrique noire (4).

    L’abolition n’a pas concerné les Arabes. Depuis la Libye, au nord, ou depuis Zanzibar, à l’est, des caravanes, organisées militairement, dévastent des régions entières. En Afrique orientale, les Yao ou les Nyamwezi sont les auxiliaires locaux des traitants. Le royaume du Benganda (l’actuel Uganda) les accueille avec empressement. Des métis arabo-africains se taillent de vastes empires, tel le célèbre Tippotip dans le bassin du fleuve Congo (5).

    Au XXe siècle, au centre comme à l’est de l’Afrique, les réseaux esclavagistes musulmans sont en pleine extension.

    En 1822, entre le lac Tchad et Tripoli, les explorateurs anglais Clapperton et Dunham trouvent quotidiennement de 60 à 90 squelettes enchaînés et ce, durant cinq jours.

    En 1895, des milliers de captifs sont razziés par les musulmans dans l’est du Tchad. En 1896, ces derniers sont repoussés par les troupes françaises et ils abandonnent des centaines de liens destinés à enchaîner leurs futurs captifs. L’Est de l’actuelle RCA est dépeuplé par les tribus venues de Lybie et commandées par Snoussou. La traite ne prendra fin qu’en 1911 quand le chef esclavagiste sera tué par les troupes françaises.

    En 1890, il y a encore 78 marchands d’esclaves au Caire et 73 à Alexandrie, qui reçoivent des captifs clandestinement, puisque la traite est officiellement interdite. En Afrique orientale, les musulmans de Zanzibar sont les organisateurs d’un vaste trafic dont ils tirent d’énormes bénéfices.

    Les descriptions laissées par tous les voyageurs, qu’il s’agisse de Burton, de Cameron, de Livingstone ou de Stanley sont terrifiantes. Les horreurs se suivent de page en page. Je vous renvoie aux textes.

    Une fois encore, l’Europe intervient et il faudra un demi-siècle d’efforts aux pères du saint-Esprit, aux pères blancs, aux pasteurs de la Church Missionary Society pour combattre les esclavagistes sur leur propre terrain. Mais leurs efforts seraient demeurés vains sans l’implantation militaire de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne, de la France, du Portugal et de la Belgique.

     

    III. Les pays du Nord ne se sont pas enrichis en exploitant le Sud

    L’idéologie tiers-mondiste repose notamment sur l’idée de la culpabilité d’un Occident qui se serait enrichi aux dépens des peuples colonisés.

    Depuis un quart de siècle, il est de bon ton de considérer cette affirmation (6) comme une démonstration.

    Et pourtant, parmi les pays du Nord, les plus riches ne sont ni l’Espagne, ni le Portugal, ni la France, ni la Grande-Bretagne, qui furent les principales puissances impériales, mais la Suisse, la Suède, l’Allemagne, les États-Unis et le Japon. Quant à l’Ethiopie, le pays africain dont la situation actuelle est la plus dramatique, elle est la seule à n’avoir jamais été réellement colonisée. La colonisation n’est donc apparemment pas plus à l’origine de la puissance industrielle de l’Occident qu’elle n’est la cause du sous-développement de l’Afrique.

    Le cas français étudié par Jacques Marseille (7) constitue la seule analyse scientifique de la question. Ses conclusions permettent d’affirmer que, depuis 1930 environ, l’empire entravait plus qu’il ne stimulait la croissance économique de la France et que la décolonisation fut un délestage voulu par une certaine fraction du patronat français pour stimuler la croissance de ses activités. Pourquoi un tel « délestage » ?

    Pour faire bénéficier l’industrie française de capitaux investis, jusque là, soit en pure perte, soit sans réelle contrepartie économique, dans des territoires où nous nous étions volontairement crées des obligations morales, de véritables « contraintes de souveraineté » ! Ces dernières engendrent des dépenses militaires, scolaires, sanitaires, administratives ainsi que de coûteux investissements dans le domaine des transports : ponts, voies ferrées, routes par exemple. Dès 1956, cette réalité faisait écrire à Raymond Cartier que la situation de la Hollande serait économiquement moins brillante « si au lieu d’assécher son Zuiderzee et de moderniser ses usines, elle avait dû construire des chemins de fer à Java, couvrir Sumatra de barrages, subventionner les clous de girofle des Moluques et payer des allocations familiales aux polygames de Bornéo ».

    Quant à Jacques Marseille, il distingue dans l’économie française deux secteurs principaux. Le premier, hautement compétitif, rassemblait les industries « motrices » de la croissance (métallurgie, sidérurgie). Orientées vers les exportations hors du cadre impérial, celles-ci ne trouvaient que peu d’intérêt à l’étroit débouché colonial.

    Il n’en fut pas de même pour les secteurs économiques en déclin ou en crise (huileries, industries sucrières ou textiles), survivant à l’abri du protectionnisme colonial et des subventions de l’Etat.

    Pour l’auteur, « à l’industrie déclinante, débouché colonial privilégié ».

    En freinant le déclin de certains secteurs industriels, on peut se demander, écrit Jacques Marseille, « si l’empire n’a pas, du fait même, contribué à ralentir la reconversion de la structure des exportations par rapport à celle des autres pays européens ».

    L’existence du débouché colonial protégé a pu ainsi achever d’interdire toute évolution vers la compétitivité aux secteurs industriels français en crise. En 1914, 46 sociétés coloniales avaient réalisé 116,8 millions de francs (1914) de bénéfices. En 1958, elles furent 132 à réaliser seulement 105,3 millions de francs (constants 1914). Cela s’explique.

    Les produits importés de l’empire n’étaient pas rares (à l’exception des phosphates du Maroc) et ils étaient payés largement au-dessus des cours mondiaux. Quelques exemples le démontreront :

    • En 1958, 22% de toutes les importations coloniales en métropole étaient constituées par le vin algérien, dont le litre était payé 35 francs, alors que, à qualité égale, le vin grec, espagnol ou portugais ne valait que 19 ou 20 francs.
    • Quand le caoutchouc indochinois était payé 5 francs le kilo, le cours mondial était de 2,50 francs.
    • Le cacao de Côte-d’Ivoire était payé 220 francs les 100 kilos, lorsque le cours mondial était de 180 francs les 100 kilos
    • Le sucre des Antilles était payé 2,20 francs le kilo ; alors que le cours mondial était de 50 centimes.
    • Idem pour les arachides du Sénégal, etc.

    Mais il y a plus important encore. Non seulement les productions coloniales coûtent très cher à l’économie française, puisqu’elles sont achetées largement au-dessus de leur cours mondial, mais encore, en entrant en concurrence directe avec des productions métropolitaines, elles contribuent à ruiner des secteurs entiers de l’économie française. Ainsi, dès 1933, l’Institut colonial de Marseille cite-t-il les exemples du vin, des céréales, des primeurs d’AFN, du riz d’Indochine, du sucre et de l’alcool des Antilles, etc.

    Jacques Marseille écrit d’ailleurs que, jusqu’à la fin de la période coloniale, les importations de matières premières en provenance de l’empire seront toujours négociées à des prix supérieurs aux cours mondiaux. On peut donc dire que, dans le cas des pays colonisés par la France, la dégradation des termes de l’échange n’est pas un héritage de la colonisation (8).

    Après la décolonisation, dégagée des subventions indirectes et allégée des secteurs moribonds, l’économie française a pu se lancer dans la bataille de la compétitivité. Enfin, les transfusions de capitaux publics ont pu dès lors bénéficier à quelques grands programmes nationaux (nucléaire, auto-routes, etc.)

     

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    Conclusion

    La colonisation fut une parenthèse brève mais positive – et pourquoi pas heureuse ? – pour les populations d’Afrique : le gendarme assurait la paix ; le médecin soignait les corps ; l’instituteur transmettait son savoir ; le colon fournissait du travail ; le juge protégeait de l’arbitraire ; l’administrateur ne laissait pas les disettes saisonnières se transformer en famines.

    Quant aux agronomes, ils ne cessaient d’encourager les paysans à utiliser le mil et le sorgho à des élevages de volailles ou de porcs et non plus à la fabrication de boissons alcoolisées. Ils luttaient contre les feux de brousse qui détruisaient chaque années deux tiers des réserves fourragères de la saison sèche. Ils ne cessaient de mettre les populations en garde contre l’abattage systématique des arbres. Les projets visant à combattre l’avancée du désert par l’établissement de coupe-vent étaient nombreux, mais ils ne purent pratiquement jamais être concrétisés en raison du refus de collaboration des peuples pasteurs.

    Certains penseront peut-être que ce tableau est trop résolument favorable à la colonisation. Qu’ils lui opposent alors la situation qui prévaut actuellement dans des pays comme l’Ethiopie, l’Angola, le Mozambique, le Zimbabwe, l’Uganda, l Tanzanie, le Nigéria, le Ghana, le Tchad, Madagascar, etc., où famines, épidémies, massacres inter-ethniques, gabegie, concussion, arbitraire sont le lot quotidien des malheureuses populations.

    (1) Les cas des royaumes islamisés de l’Ouest africain, de l’Ethiopie, du Rwanda, du Burundi, du Buganda, etc., constituent autant d’exceptions qui ont été longuement étudiées.

    (2) Au Cœur de l’Ethnie. Ethnies, Brimalisme et Etat en Afrique, sous la direction de J.L. Ensellé et Elikia M’Bokolo, La Découverte, 1985.

    (3) Les « pionniers de l’avant », nom donné aux Afrikaners engagés dans les grandes migrations qui aboutirent à la constitution des républiques boers du Transvaal et de l’Orangia.

    (4) Les traites négrières en Afrique par François Renault et Serge Daget, Karthala, 1985.

    (5) François Bontinck, L’Autobiographie de Hamed ben Mohammed Tippotip, Académie royale des sciences d’Outre-mer, Bruxelles, 1974.

    (6) Elle fut popularisée par Frantz Fanan dans Les Damnés de la terre, Maspero, 1961.

    (7) Empire colonial et capitalisme français, par Jacques Marseille, Albin Michel, 1985.

    (8) Jacques Marseille « l’Héritage colonial français : au-delà des légendes », page 26, dans Le Tiers Monde en question, sous la direction de Rony Brauman, Olivier Orban, 1986.

     

  • Le nouveau ClimateGate qui pourrait remettre en cause la COP 21 .

    JOHN BATES, scientifique de haut ni­veau, à l'excellente réputation, travail­lant au NOAA, I' Agence Américaine d 'Observation océanique et atmosphérique, récemment décoré par Obama, offrait le 4 février à l'hebdomadaire conservateur bri­tanniqueMail on Sunday un scoop stupé­fiant.

    Depuis plusieurs années, affirme-t-il, le NOAA diffuse des statistiques truquées à l'ensemble de ses correspondants dans le double but de renforcer la croyance dans le réchauffement climatique et de décrédibiliser ceux qu'on appelle les climate-sceptiques.

    Toutes les preuves patiemment rassemblées par Bates démontrent que ces falsifications ont permis de discréditer la théorie selon la­quelle il n'y a pas eu d'augmentation de tem­pérature au cours des vingt dernières années et que le plateau climatologique dont la plu­part convenaient n'existe pas.

     

    Le NOAA, qui relève du ministère américain du Commerce, diffuse partout l'information aussitôt relayée que le mois échu est le plus chaud depuis 1821 ou celui qui a battu le re­cord de sécheresse. Il s'agirait donc d'une su­percherie. Qui s'ajoute aux accusations portées contre le GIEC, la NASA, tout récemment, l'Organisation Mondiale Météorologique, etc. En l'occurrence les chiffres diffusés seraient fal­sifiés afin que I' Accord de Paris soit signé dans des termes qui assurent la mise en place d'une organisation bureaucratique planétaire.

     

    Le discrédit ainsi jeté sur cet Accord pourrait être un argument de poids pour Donald Tru­mp lorsqu'il voudra dénoncer les signatures qu'Obama a apposées au bas des documents falsifiés. Le Docteur Bates fut incité à rendre cette énorme magouille publique après des mois d'enquête par la publication d'articles du New York Times et de Forbes soupçonnant l'admi­nistration Trump de vouloir se débarrasser des archives climatiques du NOAA. « Quelle ironie, s'exclame-t-il, que puisse se répandre l'idée que Trump entendrait détruire ces données, alors que les décisions définitives ont déjà été prises par quelqu'un dont la responsabilité était d'en maintenir l'intégrité - et qui ne l'a pas fait ». D'autant que sommé il y a plusieurs mois déjà, par une Commission du Parlement dirigée par l'élu RépublicainduTexas Lamar Smith, de com­muniquer ce qu'il savait, il s'y est refusé. Avec la nouvelle administration les choses risquent de changer. Scott Pruitt, le directeur de I'EPA dési­gné par Trump pourrait vite faire le ménage dans le NOAA. Surtout que le président aurait recruté cinq "experts" du climat parmi les conseillers de Jim Inhofe. Ce sénateur de l'Oklahoma est considéré comme l'un des plus radicaux des conservateurs. Depuis 2003, président du Comi­té sur l'Environnement et les Travaux Publics, il n'a jamais cessé de se battre contre la notion de réchauffement climatique anthropogénique. Le 13 janvier Donald Trump rencontrait le Pro­fesseur Happer - spécialisé dans l'optique mo­derne, et la radiofréquence spectroscopique des atomes. Membre de l'American Physical Soclety, de I' American Association for the Advan­cement of Science, et de la National Academy of Sciences, auteur de plus de 200 communications scientifiques et, pendant trois ans, sous George Bush, directeur de la Recherche Energétique au ministère de l'Energie. Son intention? Le son­der sur le réchauffement climatique, après qu'il eut eu la veille avec AI Gore une entrevue sur laquelle on se plaira à souligner le remarquable mutisme des désinformateurs habituels.

     

    UNE FAMINE DE CO2

    Professeur à Princeton, Will Happer présidait l'Institut George Marshall, un des réservoirs de pensée "sceptique" les plus dynamiques, largement subventionné par des société pétro­lières comme Exxon, et qui dut fermer faute de financement, à la suite de campagnes de diffa­mation orchestrées par Greenpeace. Happer a ce commentaire acerbe qui en dit long sur les coulisses écolos genre Greenpeace ou sur la né­buleuse du Réchauffement: « Quant aux aides d'Exxon, vous pouvez les oublier: ils envoient tout leur argent aux Universités de Stanford et de Princeton pour des programmes de "ver­dissement" ». Changement de cap qui date de 2011. On a beaucoup parlé d'ailleurs à la COP 22 de Marrakech de financements suspects, par les grandes multinationales, des programmes de lutte contre le Réchauffement Climatique.

    Le 13 janvier 2017 le Washington Post publiait cette édifiante illustration de la façon dont fonctionne la pensée unique qui dirige ce monde et contre laquelle Donald Trump, fort du mandat qui lui a été donné, entend se battre: «La réunion (entre le président-élu et Happer) est un exemple de la façon dont Trump entend obtenir les conseils des scientifiques. Par le biais de rencontres avec des gens dont les points de vue ne relèvent pas né­cessairement du courant dominant que l'on ap­pelle mainstream ... Ce n'est pas un modèle que la plupart des scientifiques pourraient approu­ver. » Quel aveu ! Mais c'est justement contre ce modèle, imposé depuis un demi-siècle sur le sac de l'Occident, que Donald Trump a été élu. Ce qui pose problème à la meute hystérique anti-Trump est que ce Happer inconnu est un poids lourd de la science "climatique" améri­caine. Outre la direction de l'Institut Marshall, il est un de pionniers de l'optique adaptative devenue fondamentale en astronomie et en ophtalmologie. Partisan déterminé du Clexit - c'est-à-dire de « l'abandon de la suicidaire croi­sade du réchauffement climatique » -, il est un des plus actifs dans la contestation d'un chan­gement climatique anthropogénique, supposé faire l'objet d'un consensus universel, comme des effets délétères du CO2 qu'il tient pour l'un des gaz indispensables à la vie : « La vérité scientifique est que non seulement le CO2 n'est pas toxique mais qu'il est actuellement béné­fique pour la terre ». Il écrira ailleurs: « L'in­croyable liste des horreurs supposées que le dioxyde de carbone provoquera dans le monde n'est qu'une opinion déguisée en science. » Pour lui les politiques visant à réduire les émis­sions de CO2 sont fondées sur des modèles in­formatiques erronés exagérant considérablement le réchauffement. Et le CO2 que nous expirons est identique à celui qui s'échappe des centrales thermiques. « Le charbon, dit-il, formé à partir d'un très ancien CO2 ne peut que convenir au monde. Il est issu de notre ancienne atmosphère. Quand nous le brûlons, nous nous contentons de le retourner à l'atmosphère à laquelle il appartient. Et c'est très bien parce que celle­ci en manque considérablement. Nous nous trouvons en situation de famine de carbone. » «Au cours des 10 000 dernières années, résume­t-il, nous avons subi plusieurs réchauffements bien pires que celui qu'on nous promet et de toute évidence l'homme n'en était pas respon­sable. En fait, ce réchauffement ne serait dû qu'à des causes naturelles et non à une augmentation des taux de dioxyde de carbone. Au cours des dix dernières années il n 'y a eu aucun réchauffe­ment, plutôt un léger refroidissement. Et ça n'est pas du tout ce que nous prévoyaient les modèles du GlEe.»

     

    On comprend que Donald Trump, voulant se garantir dans le formidable chamboulement qu'il prévoit de provoquer dans la machination du changement climatique, a eu besoin de s'assu­rer de solides références techniques. Or il existe désormais suffisamment de scientifiques déci­dés à en finir avec cette fable et à collaborer à la destruction du système représenté par l'Orga­nisation Météorologique Mondiale, elle-même inféodée à la bureaucratie socialiste planétaire des Nations Unies.

    Jim REEVES.