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Le nouveau ClimateGate qui pourrait remettre en cause la COP 21 .

JOHN BATES, scientifique de haut ni­veau, à l'excellente réputation, travail­lant au NOAA, I' Agence Américaine d 'Observation océanique et atmosphérique, récemment décoré par Obama, offrait le 4 février à l'hebdomadaire conservateur bri­tanniqueMail on Sunday un scoop stupé­fiant.

Depuis plusieurs années, affirme-t-il, le NOAA diffuse des statistiques truquées à l'ensemble de ses correspondants dans le double but de renforcer la croyance dans le réchauffement climatique et de décrédibiliser ceux qu'on appelle les climate-sceptiques.

Toutes les preuves patiemment rassemblées par Bates démontrent que ces falsifications ont permis de discréditer la théorie selon la­quelle il n'y a pas eu d'augmentation de tem­pérature au cours des vingt dernières années et que le plateau climatologique dont la plu­part convenaient n'existe pas.

 

Le NOAA, qui relève du ministère américain du Commerce, diffuse partout l'information aussitôt relayée que le mois échu est le plus chaud depuis 1821 ou celui qui a battu le re­cord de sécheresse. Il s'agirait donc d'une su­percherie. Qui s'ajoute aux accusations portées contre le GIEC, la NASA, tout récemment, l'Organisation Mondiale Météorologique, etc. En l'occurrence les chiffres diffusés seraient fal­sifiés afin que I' Accord de Paris soit signé dans des termes qui assurent la mise en place d'une organisation bureaucratique planétaire.

 

Le discrédit ainsi jeté sur cet Accord pourrait être un argument de poids pour Donald Tru­mp lorsqu'il voudra dénoncer les signatures qu'Obama a apposées au bas des documents falsifiés. Le Docteur Bates fut incité à rendre cette énorme magouille publique après des mois d'enquête par la publication d'articles du New York Times et de Forbes soupçonnant l'admi­nistration Trump de vouloir se débarrasser des archives climatiques du NOAA. « Quelle ironie, s'exclame-t-il, que puisse se répandre l'idée que Trump entendrait détruire ces données, alors que les décisions définitives ont déjà été prises par quelqu'un dont la responsabilité était d'en maintenir l'intégrité - et qui ne l'a pas fait ». D'autant que sommé il y a plusieurs mois déjà, par une Commission du Parlement dirigée par l'élu RépublicainduTexas Lamar Smith, de com­muniquer ce qu'il savait, il s'y est refusé. Avec la nouvelle administration les choses risquent de changer. Scott Pruitt, le directeur de I'EPA dési­gné par Trump pourrait vite faire le ménage dans le NOAA. Surtout que le président aurait recruté cinq "experts" du climat parmi les conseillers de Jim Inhofe. Ce sénateur de l'Oklahoma est considéré comme l'un des plus radicaux des conservateurs. Depuis 2003, président du Comi­té sur l'Environnement et les Travaux Publics, il n'a jamais cessé de se battre contre la notion de réchauffement climatique anthropogénique. Le 13 janvier Donald Trump rencontrait le Pro­fesseur Happer - spécialisé dans l'optique mo­derne, et la radiofréquence spectroscopique des atomes. Membre de l'American Physical Soclety, de I' American Association for the Advan­cement of Science, et de la National Academy of Sciences, auteur de plus de 200 communications scientifiques et, pendant trois ans, sous George Bush, directeur de la Recherche Energétique au ministère de l'Energie. Son intention? Le son­der sur le réchauffement climatique, après qu'il eut eu la veille avec AI Gore une entrevue sur laquelle on se plaira à souligner le remarquable mutisme des désinformateurs habituels.

 

UNE FAMINE DE CO2

Professeur à Princeton, Will Happer présidait l'Institut George Marshall, un des réservoirs de pensée "sceptique" les plus dynamiques, largement subventionné par des société pétro­lières comme Exxon, et qui dut fermer faute de financement, à la suite de campagnes de diffa­mation orchestrées par Greenpeace. Happer a ce commentaire acerbe qui en dit long sur les coulisses écolos genre Greenpeace ou sur la né­buleuse du Réchauffement: « Quant aux aides d'Exxon, vous pouvez les oublier: ils envoient tout leur argent aux Universités de Stanford et de Princeton pour des programmes de "ver­dissement" ». Changement de cap qui date de 2011. On a beaucoup parlé d'ailleurs à la COP 22 de Marrakech de financements suspects, par les grandes multinationales, des programmes de lutte contre le Réchauffement Climatique.

Le 13 janvier 2017 le Washington Post publiait cette édifiante illustration de la façon dont fonctionne la pensée unique qui dirige ce monde et contre laquelle Donald Trump, fort du mandat qui lui a été donné, entend se battre: «La réunion (entre le président-élu et Happer) est un exemple de la façon dont Trump entend obtenir les conseils des scientifiques. Par le biais de rencontres avec des gens dont les points de vue ne relèvent pas né­cessairement du courant dominant que l'on ap­pelle mainstream ... Ce n'est pas un modèle que la plupart des scientifiques pourraient approu­ver. » Quel aveu ! Mais c'est justement contre ce modèle, imposé depuis un demi-siècle sur le sac de l'Occident, que Donald Trump a été élu. Ce qui pose problème à la meute hystérique anti-Trump est que ce Happer inconnu est un poids lourd de la science "climatique" améri­caine. Outre la direction de l'Institut Marshall, il est un de pionniers de l'optique adaptative devenue fondamentale en astronomie et en ophtalmologie. Partisan déterminé du Clexit - c'est-à-dire de « l'abandon de la suicidaire croi­sade du réchauffement climatique » -, il est un des plus actifs dans la contestation d'un chan­gement climatique anthropogénique, supposé faire l'objet d'un consensus universel, comme des effets délétères du CO2 qu'il tient pour l'un des gaz indispensables à la vie : « La vérité scientifique est que non seulement le CO2 n'est pas toxique mais qu'il est actuellement béné­fique pour la terre ». Il écrira ailleurs: « L'in­croyable liste des horreurs supposées que le dioxyde de carbone provoquera dans le monde n'est qu'une opinion déguisée en science. » Pour lui les politiques visant à réduire les émis­sions de CO2 sont fondées sur des modèles in­formatiques erronés exagérant considérablement le réchauffement. Et le CO2 que nous expirons est identique à celui qui s'échappe des centrales thermiques. « Le charbon, dit-il, formé à partir d'un très ancien CO2 ne peut que convenir au monde. Il est issu de notre ancienne atmosphère. Quand nous le brûlons, nous nous contentons de le retourner à l'atmosphère à laquelle il appartient. Et c'est très bien parce que celle­ci en manque considérablement. Nous nous trouvons en situation de famine de carbone. » «Au cours des 10 000 dernières années, résume­t-il, nous avons subi plusieurs réchauffements bien pires que celui qu'on nous promet et de toute évidence l'homme n'en était pas respon­sable. En fait, ce réchauffement ne serait dû qu'à des causes naturelles et non à une augmentation des taux de dioxyde de carbone. Au cours des dix dernières années il n 'y a eu aucun réchauffe­ment, plutôt un léger refroidissement. Et ça n'est pas du tout ce que nous prévoyaient les modèles du GlEe.»

 

On comprend que Donald Trump, voulant se garantir dans le formidable chamboulement qu'il prévoit de provoquer dans la machination du changement climatique, a eu besoin de s'assu­rer de solides références techniques. Or il existe désormais suffisamment de scientifiques déci­dés à en finir avec cette fable et à collaborer à la destruction du système représenté par l'Orga­nisation Météorologique Mondiale, elle-même inféodée à la bureaucratie socialiste planétaire des Nations Unies.

Jim REEVES.

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