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  • Face à Valls, les français ont raison d'avoir peur!

     

    Manuel Valls a peur !

    L’homme le plus puissant du pays après le Président de la République, l’homme qui concentre en ses mains tous les pouvoirs du Gouvernement, l’homme qui, socialiste parmi les socialistes, dirige 25 des 26 régions françaises, la grande majorité des départements et un nombre important de grandes villes de France.

    Cet homme nous dit, ce soir, un sanglot dans la voix : « J’ai peur pour mon pays. J’ai peur qu’il se fracasse contre le Front national ».

    Comme des millions de Français, moi j’ai peur que mes enfants ne trouvent pas de travail. J’ai peur que ma vieille mère se fasse agresser dans la rue par une racaille « connue des services de police », mais laissée en liberté. J’ai peur que l’église de mon village soit transformée en mosquée. J’ai peur que la France que j’aime éclate, écartelée par les exigences communautaristes. J’ai peur que des quartiers entiers passent sous la coupe de voyous délinquants. J’ai peur que les enfants de mes enfants oublient l’histoire de mon pays parce que, volontairement, monsieur Valls a décidé qu’il ne fallait plus l’enseigner. J’ai peur que mes petits enfants quittent l’école sans savoir parler correctement ou faire une règle de trois. J’ai peur en entendant le ministre de l’intérieur de mon pays dire que la religion chrétienne « a rendu la France nauséeuse ».

    Mais, mes peurs à moi, il s’en fiche, monsieur Valls. Sa peur à lui est beaucoup plus importante que la mienne. Il a tout loupé depuis qu’il est au pouvoir : le chômage augmente, l’insécurité augmente, le communautarisme augmente, le mal-être augmente, les impôts augmentent, l’inculture des enfants augmente. Et lui a le front d’en « appeler au réveil des consciences » ! Alors là, c’est la rage qui s’empare de moi.

    Car enfin, de deux choses, l’une.

    Ou bien il parle au premier degré, il a réellement peur et alors, c’est gravissime. Avouer sa peur, est-ce la marque d’un chef ? Avouer sa peur quand on est le chef, c’est perdre ses nerfs, comme madame Taubira, comme monsieur Cambadélis, comme lui-même, déjà, répondant avec une violence hargneuse à un député de l’opposition. Ce n’est pas rassurant pour le pays. Je déteste l’idée que nous soyons dirigés par un pleutre.

    Ou bien tout ceci n’est qu’une basse manœuvre politicarde. En affichant une peur prétendue, monsieur Valls fait des effets de manche ; il calcule qu’il va faire monter le FN aux départementales pour mieux le battre à la présidentielle.

    Dans l’une ou l’autre hypothèse, monsieur Valls n’est pas à sa place. Il est payé pour « diriger l’action du gouvernement, être responsable de la défense nationale et assurer l’exécution des lois » (art. 21 de la Constitution). Il n’est pas payé pour étaler ses états d’âme et pleurnicher devant les Français. Il n’est pas payé pour faire une campagne électorale partisane, probablement avec mes impôts. Il n’est pas payé pour être le commis-voyageur d’une idéologie qui, depuis bientôt trois ans, a démontré sa nuisance et son incapacité à apporter les bons remèdes à des maux parfaitement connus et identifiés. Il n’est pas payé pour ostraciser, d’une main, un parti politique qui joue le jeu démocratique tout en nous vantant chaque matin, de l’autre main, les « valeurs de la république.

    Monsieur le premier ministre, vous n’êtes pas digne de votre charge.

  • Le traitement médiatique de l'assassinat de Boris Nemtsov par la presse "occidentale" a été l'occasion, une fois encore, de constater les manquements flagrants à la déontologie de beaucoup de journalistes français.

     

     
    La dépouille de M. Nemtsov n'avait sans doute pas encore fait l'objet de l'autopsie de rigueur que déjà la twittosphère française vibrait de messages d'indignation avec, en ligne de mire, Vladimir Poutine. "Coupable, forcément coupable, Vladimir P. " pourrions-nous dire pour paraphraser Marguerite Duras. Celle-ci, rappelons-le, couvrait une autre affaire sordide d'assassinat il y a trente ans pour le quotidien Libération. Elle avait attribué la culpabilité d'un crime à la mère d'un enfant-martyre, sans la moindre preuve, la moindre enquête. Le procédé foulait aux pieds toutes les règles de la profession journalistique mais qu'importe: l'émotion primant sur la réflexion, Libération avait publié cette infamie sans plus de précautions. L'art officiel, n'est-ce pas, peut l'emporter sur les faits.
     
    Nous ne savons pas encore qui a tué Boris Nemtsov. Peut-être ne le saurons-nous jamais. Mais ce qui est certain c'est que nous savons qu'il existe un double standard dès qu'il s'agit de parler de Vladimir Poutine, dès qu'il s'agit de parler de la Russie. Pour le chef de l'Etat russe, pour son peuple qui, les sondages en attestent, le soutient massivement, pas de présomption d'innocence. Ex-agent du KGB, Vladimir Poutine est nécessairement un nostalgique de l'Union Soviétique qui, via une propagande magistralement orchestrée par des médias sous contrôle total du Kremlin, a hypnotisé son opinion publique et l'entraîne dans une dangereuse spirale ultranationaliste et impérialiste. Cette dérive, bien évidemment présentée comme fascisante par les médias occidentaux, est susceptible de selon eux de mener le Président russe à conquérir l'Ukraine et, qui sait, demain les pays Baltes, ou la Pologne.
     
    Il suffit d'ouvrir n'importe quel journal ( "Ouest Torchon", par exemple champion de la désinformation), d'écouter quelques heures la radio pour que, sans cesse, le même mythe d'un retour de la guerre froide revienne avec, en arrière-plan, le spectre menaçant d'une armée rouge ressuscitée. Français stockez des pâtes. Comme en mai 1981, les chars russes se préparent à défiler place de la Concorde. Tout cela serait comique si, en définitive, un vrai climat de haine et de paranoïa ne s'installait pas peu à peu en France, tout individu ne hurlant pas avec les loups contre le péril russe étant qualifié d'agent d'influence à la solde de Moscou. Il n'est plus possible aujourd'hui de parler, d'échanger, de raisonner, d'argumenter dès qu'il s'agit de la Russie, de Vladimir Poutine. Vous êtes contre et vous êtes dans le camp du bien. Ou bien vous n'êtes pas sur la ligne dominante et vous participez de l'axe du mal ou, au mieux, êtes suspect de trahison envers la nation. Ne parlons même pas de ceux qui écrivent dans les colonnes d'un média gouvernemental russe…
     
    Le pire est que l'on retrouve ce manichéisme dans certains des cercles de réflexion supposés les mieux informés. Loin des caméras et des micros, alors que la discussion pourrait être sereine entre individus aux opinions divergentes, mais censés se caractériser par leur sang-froid, leurs capacités d'analyse, les craintes les plus folles s'expriment vis-à-vis de la Russie. La Russie c'est l'ennemi. Et gare à celui qui ose apporter la contradiction. "Il suffit d'observer les programmes militaires que les Russes développent prioritairement pour se rendre compte qu'il s'agit essentiellement de programmes défensifs", constatait récemment un brillant penseur militaire français, ancien officier supérieur, lors d'une discussion à laquelle l'auteur de ces lignes prenait part. Le silence de plomb qui a suivi ses propos en disait long sur la prudence de ceux qui, partageant cette opinion n'osaient acquiescer, et la réprobation de ceux qui le tenaient pour un individu "politiquement incorrect".
     
    Nous sommes sortis du raisonnable. Il convient de vite y revenir. Fragile, le cessez-le-feu tient malgré tout pour l'heure, dans le Donbass. Timidement, pas à pas, certains dirigeants européens renouent un dialogue plus apaisé avec la Russie. Il faut poursuivre dans ce sens, dans les mois qui viennent, pour régler le problème ukrainien en concertation, avec toutes les parties concernées en Europe. Les responsables français, allemand, russe et ukrainien ont signé un accord à Minsk  et évoquent "la création d'un espace humain et économique commun, de l'Atlantique au Pacifique". On n'avait pas évoqué une perspective aussi ambitieuse et optimiste depuis l'époque de François Mitterrand, Helmut Kohl et Mikhaïl Gorbatchev, il y a de cela vingt ans. Vingt ans perdus. Nous devons nous accrocher à cet espoir et cesser en France et en Russie —car les médias russes ont leur part de responsabilité — une guerre médiatique absurde qui ne fait que creuser le fossé entre les nations. "Une information et son démenti, cela fait deux informations", déclarait Pierre Lazareff, le plus célèbre des patrons de presse français, cité encore en exemple dans toutes les rédactions et toutes les écoles de journalisme de l'hexagone. Il faut en finir avec ce cynisme. Car le démenti arrive toujours trop tard et le mal est fait.

     

  • Saint Thomas d’Aquin – Confesseur et Docteur de l' Eglise .

    Saint_Thomas_Aquin
     
    L’Église célèbre aujourd’hui la fête de saint Thomas, illustre dominicain, surnommé le « Docteur angélique ». Né en Italie, vers 1227, il passa la plus grande partie de sa vie dans l’enseignement de la doctrine chrétienne.
     
    Saint Thomas, fils du comte d’Aquin et de Théodora de Théate, fut confié vers l’âge de 5 ans aux moines bénédictins du Mont-Cassin.
    Adolescent, il résolut, malgré l’opposition des siens, d’entrer dans l’Ordre de saint Dominique, dont il est la plus grande gloire. Il y enseigna la philosophie et la théologie avec une science et un éclat qui en font un des principaux maîtres de la pensée chrétienne.
     
    Disciple de saint Albert le Grand à Cologne, il devint ensuite son collègue. Il fut nommé professeur à Paris où le roi saint Louis recourait souvent à ses conseils. Il poursuivit son enseignement à Rome et Naples. En un temps où la philosophie d’Aristote se répandait en Occident et imprégnait la pensée de tous les esprits cultivés. Thomas eut le courage et le génie de ne pas mépriser ni rejeter les aspirations de ses contemporains; il s’en inspira, au contraire, dans toute la mesure compatible avec la foi chrétienne, pour exposer le dogme catholique le plus clairement possible et selon les méthodes d’exposition en usage dans les Universités d’alors.
    Il composa des commentaires de l’écriture sainte et de nombreux ouvrages de philosophie et de théologie, notamment la Somme Théologique qui constitue de nos jours encore la base de l’enseignement doctrinal dans les Séminaires du monde entier.
    Favorisé de grâces mystiques extraordinaires, il entendit un jour Notre-Seigneur lui demander: « Thomas, tu as bien écrit de moi, quelle récompense désires-tu? » – « Seigneur, répondit-il, nulle autre que vous-même! »
    Tant à cause de son innocence que de son génie, l’Église lui décerna le titre de « Docteur angélique ». Il mourut le 7 mars 1274 dans le monastère cistercien de Fossa Nuova en Campanie, alors qu’il se rendait au Concile de Lyon. Léon XIII l’a désigné comme patron de toutes les écoles catholiques.
     
    Le génie et la clarté de Saint Thomas d’Aquin gênait la progression moderniste dans l’Eglise : c’est ainsi qu’il fut peu à peu écarté dans l’enseignement des séminaires pour être remplacé par les « philosophes » dits modernes comme Kant ou Engels par exemple. Depuis le concile Vatican II, Saint Thomas n’est abordé – quand il l’est – que de façon superficielle comme culture générale de la théologie...