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religion de la shoah

  • Leur régime tyrannique est l’exact opposé de la France du Maréchal .

     

     

    C’est dans un contexte dramatique que nous commémorons le soixante-dixième anniversaire de la disparition du Maréchal dont le régime fut quasiment en tous points l’inverse de celui que nous subissons depuis la fin de la guerre.

    Le lundi 23 juillet 1951 s’éteignait en effet Philippe Pétain. Six ans jour pour jour après le début de son procès devant la Haute Cour de justice (ou plutôt d’injustice). Sept décennies se sont écoulées depuis. Et l’on n’a toujours pas réhabilité le Maréchal. Ses cendres n’ont toujours pas été transférées à Douaumont. Au contraire, ces dernières années la situation s’est considérablement aggravée. Les dernières rues qui portaient encore le nom du Vainqueur de Verdun dans quelques rares villages de France ont été débaptisées en 2010. Le portrait du Maréchal qui figurait au même titre que tous les autres chefs d’Etat français, entre Albert Lebrun et Vincent Auriol, dans la salle des mariages d’une humble mairie du Calvados a également été décroché, le préfet aux ordres de la LICRA exigeant, comminatoire, que le maire s’exécute. Macron, lors du centenaire de l’armistice de 1918, a été morigéné par le Lobby auquel il était pourtant soumis et rappelé à l’ordre par Attali lui-même pour avoir osé sa petite phrase sur Pétain qui fut « un soldat courageux ». Cet épisode est le dénouement d’une longue escalade. En effet, auparavant, François Mitterrand qui fleurissait chaque 11-Novembre la tombe du Maréchal a dû y renoncer en 1993 devant les pressions du lobby auquel rien ni personne n’ose plus résister. 

    De grands procès qui rappellent à bien des égards ceux de l’Epuration n’ont eu de cesse d’alimenter la chronique judiciaire : ceux de Klaus Barbie, du milicien Paul Touvier, puis du haut fonctionnaire Maurice Papon, longtemps le plus vieux prisonnier de France comme le Maréchal fut le plus vieux prisonnier du monde. Car la haine ne recule ni devant l’âge ni devant la maladie. René Bousquet fut, lui, sauvagement assassiné à son domicile parisien par un vrai ou faux déséquilibré qui croyait ainsi s’acheter un brevet de Résistance.

    Chaque semaine plusieurs émissions de télévision et de radio ressassent le discours convenu sur l’Occupation et sur Vichy.

    Et la France a été jugée officiellement coupable de complicité de crime contre l’humanité par ses plus hauts dirigeants, Jacques Chirac en 1995 et Lionel Jospin en 1997. Et depuis par tous leurs successeurs. C’est désormais une obligation morale. Comme présider le dîner annuel du CRIF et y annoncer de nouvelles mesures attentatoires aux libertés, la mise en ban des coupables (Reynouard, Soral, Dieudonné…), la dissolution de mouvements (le Bastion social, etc.) pour rassasier la soif de sang, inextinguible, du Sanhédrin. Quant à la France, elle doit expier ses fautes, faire repentance. Et sans cesse donner des gages. Y compris en espèces sonnantes et trébuchantes. La religion de la Shoah, c’est la religion de Mammon ! 

     

    Dans ce règne du mensonge et de l’imposture, le Maréchal Pétain doit être considéré comme un traître. Ainsi le serinent les media. Ainsi le répètent les manuels. Car si le personnage de Louis XVI a été en partie réhabilité, il n’en va pas de même de Philippe Pétain. Est-ce parce qu’il s’agit d’un passé plus récent et que les passions ne se sont pas encore apaisées ? Nous ne le pensons pas. C’est bien plutôt parce que le régime que nous subissons depuis 1945 tire sa légitimité de la disqualification politique, morale, intellectuelle et judiciaire du pétainisme et ne reconnaît donc aucun mérite au Maréchal. Au contraire. Plus ce régime s’enfonce dans le scandale, plus il manifeste sa nocivité, sa malfaisance intrinsèque, plus il se montre tyrannique, injuste, cruel, plus il éprouve le besoin de diaboliser la personne, l’action et la pensée du Maréchal. C’est pour lui une question de survie. Il doit sans cesse réactiver la haine dont il est sorti et qui le fait vivre. 

    Et logiquement la diabolisation de Philippe Pétain, due essentiellement au traitement de la question juive sous Vichy (nous vivons sous la domination de ce puissant lobby), s’étend jusqu’aux vertus qu’il a promues, jusqu’aux principes qu’il a fait siens, jusqu’à la célèbre devise de l’Etat français. De sorte que quiconque entend défendre la patrie, exalter le travail, honorer la famille, promouvoir la religion est aussitôt traité de pétainiste!!

    C’est-à-dire dans le langage médiatique de complice des nazis et de la solution finale. C’est ainsi que le régime en place installe une terreur intellectuelle qui compromet toute renaissance nationale. Alors que l’action menée pendant quatre ans par le Maréchal reste à bien des égards un modèle. Il n’est en effet pas difficile de voir où nous ont conduits ceux qui ont pris l’exact contrepied de ce qu’a tenté l’Etat français de 1940 à 1944. 

     

     Le Maréchal avait honoré le travail, en avait rappelé dans ses discours l’éminente dignité. C’est, disait-il, « le moyen le plus noble et le plus digne que nous ayons de devenir maîtres de notre sort ». La Révolution nationale était inséparable dans son esprit de la Révolution sociale. Aussi la Charte du travail définissait-elle, dans une perspective neuve et hardie, les rapports entre patrons et salariés dans la communauté de l’entreprise, en rejetant à la fois le dogme ruineux de la lutte des classes et le dévergondage d’un libéralisme incontrôlé. Vichy institua le 1er Mai fête du travail et des travailleurs afin d’œuvrer à « l’union et à l’amitié » de tous les Français. Or, après soixante-dix-sept ans de régime gaullo-communiste, qui a encore l’amour du travail bien fait ? 

    On décourage de travailler. En faisant miroiter un revenu universel de quelques centaines d’euros distribués comme une pitance en échange de la servilité du récipiendaire. En multipliant des aides et des allocations distribuées sans discernement ni contrôle. En empêchant même les gens de travailler, en le leur interdisant sous peine d’amende et de prison, ce qui est inouï, comme on l’a vu pendant les confinements successifs, pour toute une série de professions, et singulièrement celles du secteur tertiaire. En prélevant sur les revenus des sommes telles qu’on décourage l’effort et qu’on tue l’initiative. En transformant les entrepreneurs, comme naguère les paysans, en serfs modernes en les privant de toute vraie liberté et en leur versant de petites aides pour les neutraliser et les faire vivoter. En permettant de gagner facilement des gains substantiels grâce à des jeux qui ne cessent de croître en nombre et en imbécillité : « Qui veut gagner des millions ? », tel est significativement le titre d’un divertissement télévisé. Or, la civilisation de loisirs n’a jamais rien créé. Elle est un signe de décadence. 

     

    Le Maréchal avait promu la famille. En créant la Fête des Mères. En encourageant moralement et matériellement les familles nombreuses. Le fameux baby boom n’a-t-il pas commencé sous son régime ? C’est que, disait le chef de l’Etat, « l’individu n’existe que par la famille dont il reçoit avec la vie, tous les moyens de vivre ». Et, ajoutait-il, « les époques où l’individualisme a fait loi sont celles qui comptent le moins d’individualités véritables ». Que ne dirait-il aujourd’hui, alors que l’institution familiale est parodiée, éclatée, décomposée, recomposée, que s’élabore un nouveau droit de la famille ouvert à toutes les perversions, à toutes les excentricités, que l’on a introduit officiellement dans l’enseignement dès la rentrée scolaire 2011 la folle théorie des gender selon laquelle l’identité sexuelle est librement choisie par l’individu, que des groupes LGBtistes vont dans des classes de mineurs faire sans vergogne l’apologie des sexualités déviantes, que l’on a légalisé et remboursé la contraception, l’avortement, le Pacs, le “mariage” homosexuel, la PMA désormais ouverte aux lesbiennes, que deux femmes peuvent être très officiellement considérées comme les deux parents de l’enfant, que l’on peut créer des chimères animal-homme ? 

    A quoi sert-il à l’homme grâce aux techniques nouvelles de fabriquer la vie s’il en a perdu le sens ? On a fait croire qu’il était obsolète de parler d’engagement, de parole donnée, de fidélité, de loyauté, d’honneur, d’effort, de dévouement et de sacrifice. Moyennant quoi, on a précipité le malheur des gens : dépressions, drogue, divorces, suicides, actes de barbarie sans nombre, jusqu’à des actes d’anthropophagie, y compris en France, tels sont les fruits amers de la perte des principes et des repères les plus élémentaires.

     

     Le Maréchal avait défendu la patrie. Qui l’a mieux aimée, qui l’a plus servie que lui ? Et qui en a été aussi peu, aussi mal récompensé ? Car il n’avait pas besoin de se faire comme De Gaulle « une certaine idée de la France », il l’aimait charnellement. Intensément. Il en aimait les routes. Ah ces routes du pays d’Artois mystérieuses, changeantes, pleines du pas des hommes ! Ce fils de paysans aimait la terre de France, il aimait les paysages, les forêts, les coteaux de notre pays. Il en aimait les gens. D’où sa volonté d’économiser les vies humaines lors de la Première Guerre mondiale. D’où son souci constant d’améliorer les conditions de vie de ses chers Poilus. 

    En ne laissant rien au hasard. En veillant à la qualité de la cuisine, de l’hygiène, à la mise en œuvre effective des permissions. En remontant le moral des troupes. Car, à la différence d’un général de brigade à titre temporaire, il n’a jamais désespéré des Français ; il ne les a jamais traités de “veaux” ; même lorsqu’à son retour en France en avril 1945 bien peu de nos compatriotes sont venus le soutenir, lui dire leur sympathie, leur gratitude ; que restait-il alors des quelque cinq cent mille Parisiens qui s’étaient pressés pour l’acclamer quelques mois plus tôt ? Même quand il fut abandonné de (presque) tous, il n’a jamais douté de son peuple, ne l’a jamais méprisé. 

     

    Qui peut sérieusement douter que le Maréchal ait servi au mieux les intérêts de la France, qu’il ait essayé d’adoucir au maximum les souffrances de ses compatriotes dans des conditions extrêmement difficiles ? Un court instant, il a même réussi ce miracle de rassembler autour de sa personne et de son action tous les Français, eux si naturellement enclins aux divisions et aux discordes. L’ambition et l’orgueil de quelques-uns, les aléas de la guerre, les passions humaines n’ont hélas pas permis de maintenir une unité nationale qui ne s’est toujours pas reconstituée. Depuis, ses successeurs à la tête de l’Etat ont bradé son héritage sans vergogne ni remords de conscience. Le drapeau national qu’il avait maintenu malgré les contraintes de la défaite et de l’Occupation, et qui figurait autrefois dans tous les dictionnaires à la première place est désormais relégué à la soixantième entre la Finlande et le Gabon tandis que l’emblème européiste à douze étoiles, signe de la sujétion de notre pays à un machin supranational et mondialiste, occupe le premier rang du protocole. L’empire colonial qu’il avait maintenu intact a été démembré, dépecé dix ans à peine après sa mort par celui-là même qui l’accusait d’avoir trahi les intérêts français. Le Maréchal laissait une France française (lorsque les actualités de l’époque nous montrent les voyages du chef de l’Etat français en province, l’on observe des gens de tous âges, de toutes conditions, mais tous leucodermes !) ; aujourd’hui elle est métissée, mélanisée, défigurée. Et elle s’est aussi américanisée en même temps que marxisée, tout à la fois laïcisée et islamisée. 

    S’il n’est plus d’armée étrangère qui occupe militairement notre pays, il est d’autres formes d’occupation. Plus insidieuses, plus redoutables. Celle d’une immigration de masse qui en détruit la substance corporelle, culturelle et spirituelle. Celle d’une idéologie mortifère qui promeut le désordre, qui exhorte à la haine et qui ne se complaît que dans le vice, la laideur et la destruction. Et si la France n’a pas connu récemment de grandes défaites militaires, il est d’autres défaites. Plus pernicieuses, plus angoissantes encore. Celles qui consistent à abdiquer son idéal de grandeur et de générosité, à ne plus croire en son destin, à ne plus avoir la force de haïr « ces mensonges qui nous ont fait tant de mal ». A ne plus avoir l’énergie de lutter activement contre la tyrannie : politique, idéologique, sanitaire, moderniste, holocaustique.

     

     Le Maréchal laissait une jeunesse belle, fière et ardente qu’il avait contribué à éduquer à travers les Chantiers de jeunesse, Uriage, les Centres de jeunes travailleurs. Il disait de l’école française qu’elle ne devait plus « prétendre à la neutralité ». Car, ajoutait-il, « la vie n’est pas neutre ; elle consiste à prendre parti hardiment. Il n’y a pas de neutralité possible entre le vrai et le faux, entre le bien et le mal, entre la santé et la maladie, entre l’ordre et le désordre, entre la France et l’Anti-France ».

    Les puissants qui nous gouvernent ont compris le danger que pouvait représenter une jeunesse croyant en un idéal. Alors ils ont fait tout ce qui était possible pour l’affaiblir, l’avilir, la pervertir. Par l’étalage nauséabond de la pornographie. Par la promotion de toutes les déviances. Par la diffusion de la drogue. Par une école et des media qui lui apprennent la haine de la France, l’oubli de son passé, de ses racines, qui lui enseignent qu’on peut changer d’identité et d’orientation sexuelles. 

     

    Ce n'est pas un hasard si aujourd’hui tous les politiciens, de Mélenchon à Marine Le Pen, exècrent le Maréchal. Il représente en effet par excellence tout ce qu’ils haïssent, tout ce dont ils sont dépourvus : l’honneur, la fidélité, la loyauté, le désintéressement, le souci du bien commun, le sens du sacrifice, le service de la patrie, l’oubli et le don de soi jusqu’au martyre. Le Maréchal Pétain fut assurément notre dernier vrai chef d’Etat. Après lui nous n’avons eu que des cloportes conduisant notre pays au tombeau et à l' enfer .

  • Antisémitisme,antisionisme et religion de la shoah, armes de destruction massives utilisées par nos gouvernants depuis des décennies contre les français !...

    “Lutte contre l’antisémitisme” : toujours plus loin dans l’hystérie et la folie !

    Depuis trois mois que le mouvement des gilets jaunes a commencé, le pouvoir politique et médiatique cherche par tous les moyens à le décourager, à le neutraliser voire à le diaboliser. Et quoi de mieux pour intimider un mouvement de protestation populaire, pour le tétaniser que de l’accuser d’antisémitisme, le crime des crimes dans leur République! ...

    L’oracle Bernard-Henry Lévy, qui a le double des clés de tous les plateaux télé, l’a déclaré péremptoirement : « L’antisémitisme est au cœur du mouvement des gilets jaunes ». Pas même aux marges, aux périphéries, non au cœur, au centre du mouvement. Qu’ils doivent être surpris les gilets jaunes de nos ronds-points : ils étaient antisémites et ils ne le savaient pas ! 

    Toute la semaine nous avons vécu en pleine hystérie. D’abord une enquête qui indiquait, paraît-il, une flambée des actes antisémites en France en 2018 : 541, plus 24 % par rapport à 2017 ! En 2015, on en comptait un peu plus de 800.

    Donc par rapport à il y a trois ans, on pourrait même parler de baisse spectaculaire. Mais on se garde bien de le faire car il faut culpabiliser les gilets jaunes pour qu’ils rentrent vite à la niche.

    Sachant que chaque année en France on recense des millions de crimes et délits, le chiffre de 541 est dérisoire d’autant que la quasi-totalité de ces actes ne sont pas des violences physiques mais des tags, des tweets, etc.

    Alors que des millions de Français vivent dans la misère, que la France est menacée de disparition et connaît une submersion migratoire sans précédent dans notre histoire, la semaine qui vient de s’écouler n’a été consacrée qu’à pousser des cris d’orfraie pour un arbre scié et deux tags. On croit rêver !

    Pour le mot Juden écrit sur un magasin parisien, une croix gammée sur la boîte aux lettres ornée du visage de Simone Veil et un arbre planté en mémoire d’Ilan Halimi et retrouvé coupé, la classe politico-médiatique en a fait des tonnes. C’était à se demander si le génocide des juifs n’était pas en cours ! Et après le crime contre l’humanité de l’arbre scié (avis aux bûcherons et autres charpentiers : avant de couper un arbre, vérifiez que ne traînent pas autour des papillotes ou une étoile de David, vous pourriez être jugés responsables d’une solution finale !), voici le crime contre l’humanité contre "Sa Sainteté" Alain Finkielkraut apostrophé lors de l’acte XIV des Gilets jaunes le 16 janvier à Paris. Traité de sioniste, et non de « sale juif » comme l’a affirmé mensongèrement Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement (mais ils ne sont pas à un mensonge près !) par quelques manifestants pro-palestiniens, Finkielkraut est immédiatement devenu la victime immaculée de la haine antisémite. Il n’a pas été frappé ni touché ni bousculé, mais qu’importe, il a subi le crime des crimes. Tous les politiciens, de Marine Le Pen à Clémentine Autain, se sont sentis obligés d’en rajouter dans la condamnation d’une agression (purement verbale) odieusement antisémite, toute antipathie à l’égard d’un membre de la communauté étant forcément odieuse, incompréhensible, abominable, inexcusable. 

    Le 19 février était organisée à Paris place de la République, comme de bien entendu, une grande manifestation contre l’antisémitisme. Tous les partis politiques qui ont signé un texte commun y seront.

    Qu’on ne s’étonne pas alors qu’ils mènent tous la même politique libre-échangiste, immigrationniste, anti-nationale et anti-familiale, et que jamais rien ne change : les différents partis sont tous des détaillants qui s’approvisionnent au même grossiste : le CRIF !

    Dupont-Aignan, Mélenchon et Marine Le Pen qui n’avaient pas été invités ont poussé des cris d’orfraie. Ils voulaient eux aussi en être, montrer patte blanche, afficher une mine déconfite de circonstance. On ne plaisante pas avec l’antisémitisme. Il faut toujours en faire davantage. Mélenchon doit rompre totalement avec l’antisionisme, Marine Le Pen aller plus loin dans sa chasse aux sorcières contre les antisémites dans son parti, Dupont-Aignan se montrer beaucoup plus distant envers les gilets jaunes qui sont de la graine de fascistes et d’antisémites.

     

    Cette hystérie collective permet tout. Il faut comprendre que la lutte contre l’antisémitisme est une arme de guerre d’une violence inouïe qui permet de ruiner le contradicteur, de le détruire économiquement, socialement voire de l’embastiller.

    Les sites communautaires enjoignent ainsi à des employeurs, comme ceux du restaurant Le Train bleu à Paris, de licencier des serveurs simplement parce qu’ils se sont photographiés en train de faire une quenelle, le président de l’Union des étudiants juifs de France, Sacha Ghozlan, a obtenu de l’université de Bobigny qu’elle suspende du jour au lendemain, le 18 février, les cours de droit des associations dispensés par l’avocat international Elie Hatem, uniquement parce que ce dernier est d’Action française et donc suspecté d’être antisémite, et cela après avoir empêché quelques jours plus tôt son cours en l’attaquant violemment devant ses étudiants grâce à un mégaphone. Le président de l’université Paris 13, Jean-Pierre Astruc, déclare très courageusement que cette suspension des cours est due à « un risque de troubles à l’ordre public ». Autrement dit on punit la victime et on donne raison aux fauteurs de troubles. Si nous en sommes là aujourd’hui, c’est aussi parce que nous vivons une époque de lâcheté généralisée où l’on n’a plus affaire à des hommes mais à des larves incapables de résister à « l’influence puissante et nocive du lobby juif », selon la formule de feu François Mitterrand.

    Et comme si cela ne suffisait pas, l’Assemblée nationale envisage très sérieusement de pénaliser l’antisionisme en l’assimilant à l’antisémitisme.

    On nous avait déjà fait le coup pour le révisionnisme qui, de controverse historique, est devenu une manifestation caractérisée d’antisémitisme de sorte qu’il n’est même plus possible d’en débattre et qu’il faut même à tout prix le combattre, et voici maintenant que toute critique vigoureuse de l’entité sioniste, tout soutien à la cause palestinienne, toute compassion envers les Palestiniens persécutés, humiliés et massacrés par la soldatesque israélienne seront considérés comme antisémites. Et donc pénalement réprimés. Ce qui permettra à l’entité sioniste d’avoir les mains encore plus libres dans sa politique de répression. 

    Une répression qui d’ailleurs ne concerne pas que les Palestiniens puisque le gouvernement s’apprête à faire voter, avant l’été, un très net renforcement des sanctions sur les réseaux sociaux. Comme en Allemagne les contenus jugés racistes, antisémites ou homophobes devront être retirés par l’hébergeur sous 24 heures sous peine de 50 millions d’euros d’amende, l’anonymat pourrait être supprimé et les délits de racisme, d’antisémitisme et d’homophobie retirés du droit de la presse pour que les auteurs de ces délits puissent être jugés très vite, grâce à la comparution immédiate, et incarcérés même de manière préventive. Signe des temps, en ce 18 février, le compte officiel de RIVAROL sur Twitter a déjà été suspendu. Frédéric Potier, le délégué à la DILCRAH (Délégation interministérielle à la lutte contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT), a revendiqué cette victoire dans un tweet : « Le compte twitter de @RivarolHebdo enfin suspendu par @TwitterFrance grâce à la mobilisation des pouvoirs publics et des associations contre les discours de haine en ligne. #TousUnisContreLaHaine » 

    Imagine-t-on les hurlements de nos démocrates si la Russie, l’Iran et le Venezuela avaient suspendu le compte officiel d’un hebdomadaire paraissant sans discontinuité depuis des décennies ? On parlerait d’atteinte insupportable à la liberté de la presse mais quand il s’agit de lutte contre l’antisémitisme tout est permis. Il n’y a plus ni droit ni loi ni bonne foi. On le voit, on nous prépare chaque jour davantage un nouveau goulag, le règne tout-puissant de Big Brother. Il ne suffira plus désormais aux derniers hommes libres d’être courageux et audacieux. Il leur faudra, Dieu aidant, être héroïques.