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Antisémitisme,antisionisme et religion de la shoah, armes de destruction massives utilisées par nos gouvernants depuis des décennies contre les français !...

“Lutte contre l’antisémitisme” : toujours plus loin dans l’hystérie et la folie !

Depuis trois mois que le mouvement des gilets jaunes a commencé, le pouvoir politique et médiatique cherche par tous les moyens à le décourager, à le neutraliser voire à le diaboliser. Et quoi de mieux pour intimider un mouvement de protestation populaire, pour le tétaniser que de l’accuser d’antisémitisme, le crime des crimes dans leur République! ...

L’oracle Bernard-Henry Lévy, qui a le double des clés de tous les plateaux télé, l’a déclaré péremptoirement : « L’antisémitisme est au cœur du mouvement des gilets jaunes ». Pas même aux marges, aux périphéries, non au cœur, au centre du mouvement. Qu’ils doivent être surpris les gilets jaunes de nos ronds-points : ils étaient antisémites et ils ne le savaient pas ! 

Toute la semaine nous avons vécu en pleine hystérie. D’abord une enquête qui indiquait, paraît-il, une flambée des actes antisémites en France en 2018 : 541, plus 24 % par rapport à 2017 ! En 2015, on en comptait un peu plus de 800.

Donc par rapport à il y a trois ans, on pourrait même parler de baisse spectaculaire. Mais on se garde bien de le faire car il faut culpabiliser les gilets jaunes pour qu’ils rentrent vite à la niche.

Sachant que chaque année en France on recense des millions de crimes et délits, le chiffre de 541 est dérisoire d’autant que la quasi-totalité de ces actes ne sont pas des violences physiques mais des tags, des tweets, etc.

Alors que des millions de Français vivent dans la misère, que la France est menacée de disparition et connaît une submersion migratoire sans précédent dans notre histoire, la semaine qui vient de s’écouler n’a été consacrée qu’à pousser des cris d’orfraie pour un arbre scié et deux tags. On croit rêver !

Pour le mot Juden écrit sur un magasin parisien, une croix gammée sur la boîte aux lettres ornée du visage de Simone Veil et un arbre planté en mémoire d’Ilan Halimi et retrouvé coupé, la classe politico-médiatique en a fait des tonnes. C’était à se demander si le génocide des juifs n’était pas en cours ! Et après le crime contre l’humanité de l’arbre scié (avis aux bûcherons et autres charpentiers : avant de couper un arbre, vérifiez que ne traînent pas autour des papillotes ou une étoile de David, vous pourriez être jugés responsables d’une solution finale !), voici le crime contre l’humanité contre "Sa Sainteté" Alain Finkielkraut apostrophé lors de l’acte XIV des Gilets jaunes le 16 janvier à Paris. Traité de sioniste, et non de « sale juif » comme l’a affirmé mensongèrement Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement (mais ils ne sont pas à un mensonge près !) par quelques manifestants pro-palestiniens, Finkielkraut est immédiatement devenu la victime immaculée de la haine antisémite. Il n’a pas été frappé ni touché ni bousculé, mais qu’importe, il a subi le crime des crimes. Tous les politiciens, de Marine Le Pen à Clémentine Autain, se sont sentis obligés d’en rajouter dans la condamnation d’une agression (purement verbale) odieusement antisémite, toute antipathie à l’égard d’un membre de la communauté étant forcément odieuse, incompréhensible, abominable, inexcusable. 

Le 19 février était organisée à Paris place de la République, comme de bien entendu, une grande manifestation contre l’antisémitisme. Tous les partis politiques qui ont signé un texte commun y seront.

Qu’on ne s’étonne pas alors qu’ils mènent tous la même politique libre-échangiste, immigrationniste, anti-nationale et anti-familiale, et que jamais rien ne change : les différents partis sont tous des détaillants qui s’approvisionnent au même grossiste : le CRIF !

Dupont-Aignan, Mélenchon et Marine Le Pen qui n’avaient pas été invités ont poussé des cris d’orfraie. Ils voulaient eux aussi en être, montrer patte blanche, afficher une mine déconfite de circonstance. On ne plaisante pas avec l’antisémitisme. Il faut toujours en faire davantage. Mélenchon doit rompre totalement avec l’antisionisme, Marine Le Pen aller plus loin dans sa chasse aux sorcières contre les antisémites dans son parti, Dupont-Aignan se montrer beaucoup plus distant envers les gilets jaunes qui sont de la graine de fascistes et d’antisémites.

 

Cette hystérie collective permet tout. Il faut comprendre que la lutte contre l’antisémitisme est une arme de guerre d’une violence inouïe qui permet de ruiner le contradicteur, de le détruire économiquement, socialement voire de l’embastiller.

Les sites communautaires enjoignent ainsi à des employeurs, comme ceux du restaurant Le Train bleu à Paris, de licencier des serveurs simplement parce qu’ils se sont photographiés en train de faire une quenelle, le président de l’Union des étudiants juifs de France, Sacha Ghozlan, a obtenu de l’université de Bobigny qu’elle suspende du jour au lendemain, le 18 février, les cours de droit des associations dispensés par l’avocat international Elie Hatem, uniquement parce que ce dernier est d’Action française et donc suspecté d’être antisémite, et cela après avoir empêché quelques jours plus tôt son cours en l’attaquant violemment devant ses étudiants grâce à un mégaphone. Le président de l’université Paris 13, Jean-Pierre Astruc, déclare très courageusement que cette suspension des cours est due à « un risque de troubles à l’ordre public ». Autrement dit on punit la victime et on donne raison aux fauteurs de troubles. Si nous en sommes là aujourd’hui, c’est aussi parce que nous vivons une époque de lâcheté généralisée où l’on n’a plus affaire à des hommes mais à des larves incapables de résister à « l’influence puissante et nocive du lobby juif », selon la formule de feu François Mitterrand.

Et comme si cela ne suffisait pas, l’Assemblée nationale envisage très sérieusement de pénaliser l’antisionisme en l’assimilant à l’antisémitisme.

On nous avait déjà fait le coup pour le révisionnisme qui, de controverse historique, est devenu une manifestation caractérisée d’antisémitisme de sorte qu’il n’est même plus possible d’en débattre et qu’il faut même à tout prix le combattre, et voici maintenant que toute critique vigoureuse de l’entité sioniste, tout soutien à la cause palestinienne, toute compassion envers les Palestiniens persécutés, humiliés et massacrés par la soldatesque israélienne seront considérés comme antisémites. Et donc pénalement réprimés. Ce qui permettra à l’entité sioniste d’avoir les mains encore plus libres dans sa politique de répression. 

Une répression qui d’ailleurs ne concerne pas que les Palestiniens puisque le gouvernement s’apprête à faire voter, avant l’été, un très net renforcement des sanctions sur les réseaux sociaux. Comme en Allemagne les contenus jugés racistes, antisémites ou homophobes devront être retirés par l’hébergeur sous 24 heures sous peine de 50 millions d’euros d’amende, l’anonymat pourrait être supprimé et les délits de racisme, d’antisémitisme et d’homophobie retirés du droit de la presse pour que les auteurs de ces délits puissent être jugés très vite, grâce à la comparution immédiate, et incarcérés même de manière préventive. Signe des temps, en ce 18 février, le compte officiel de RIVAROL sur Twitter a déjà été suspendu. Frédéric Potier, le délégué à la DILCRAH (Délégation interministérielle à la lutte contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT), a revendiqué cette victoire dans un tweet : « Le compte twitter de @RivarolHebdo enfin suspendu par @TwitterFrance grâce à la mobilisation des pouvoirs publics et des associations contre les discours de haine en ligne. #TousUnisContreLaHaine » 

Imagine-t-on les hurlements de nos démocrates si la Russie, l’Iran et le Venezuela avaient suspendu le compte officiel d’un hebdomadaire paraissant sans discontinuité depuis des décennies ? On parlerait d’atteinte insupportable à la liberté de la presse mais quand il s’agit de lutte contre l’antisémitisme tout est permis. Il n’y a plus ni droit ni loi ni bonne foi. On le voit, on nous prépare chaque jour davantage un nouveau goulag, le règne tout-puissant de Big Brother. Il ne suffira plus désormais aux derniers hommes libres d’être courageux et audacieux. Il leur faudra, Dieu aidant, être héroïques. 

 

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