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  • Remarquable intervention du député Emmanuelle Ménard contre le terrible projet de loi bio-éthique .

     

    Le député Emmanuelle Ménard, a déposé une motion de rejet du texte de loi bio-éthique qui passe en 2e lecture à l’Assemblée nationale ces jours-ci, en catimini, « sans que les Français puissent manifester ».

    Remarquable intervention qui dénonce ce texte qui « va donner vie à des enfants volontairement programmés sans père… sans père ! »

    « En réalité, ce qui se joue ici, insiste madame Ménard, c’est une rupture. Profonde. Anthropologique. »

    Et de conclure :

    « La motion de rejet que je défends pose cette question simple : est-ce juste ? Est-ce juste de priver, en l’espace d’un vote, des milliers d’enfants de leur père pour les générations à venir ?

    J’en appelle à votre conscience. J’en appelle à votre courage. Oubliez les stratégies partisanes. Pensez à la profondeur des bouleversements d’une telle loi et résistez ! Résistez aux idéologies d’une poignée et osez répondre à cette question en votre âme et conscience : qui suis-je pour infliger cela à un enfant ? 

    Finalement, cette loi bioéthique sera votre seul bilan. Et elle sera votre honte… »

     

     

     

    “Monsieur le Président,

    Monsieur le ministre,

    Madame la Présidente de la Commission spéciale,

    Monsieur le rapporteur,

    Chers collègues,

    Ce n’est donc pas un cauchemar. L’examen en deuxième lecture du projet de loi bioéthique démarre bien aujourd’hui, la dernière semaine de juillet très exactement, en plein cœur de l’été. C’est le tout nouveau Premier ministre lui-même, Jean Castex, qui a décidé, dès son entrée en fonction, d’allonger la session parlementaire dans cet objectif.

    Curieuse décision. D’autant que le Sénat, qui sera en période électorale à la rentrée, ne siègera pas en septembre… Il n’y avait donc aucune urgence du côté de l’Assemblée nationale à examiner ce texte dans un hémicycle plus que clairsemé, et même quasiment désert côté majorité en début de séance, quand les Français, ou du moins ceux qui le peuvent, sont davantage préoccupés par leurs vacances que par les discussions du Palais Bourbon.

    Curieuse décision encore lorsque le Premier ministre, toujours lui, prétend que sa première préoccupation est la crise, avec ses enjeux sanitaires et économiques. En phase pour cela avec les Français qui, selon une enquête Ifop publiée le 15 juin dernier, sont 71 % à considérer que ce projet de loi devrait être suspendu ou même retiré, afin que priorité soit donnée à la gestion des conséquences de la crise du Coronavirus. Mais il est tellement plus simple de céder sur la réforme des retraites quand on peut s’en prendre sans vergogne aux familles et aux plus petits d’entre nous : ces enfants, ces enfants que vous voulez priver de père !

    Scandaleuse décision quand on se penche sur les conditions d’examen du texte lui-même : c’est en effet, comme en première lecture, le temps législatif programmé qui a été choisi. Une procédure qui permet de limiter la durée des débats de façon drastique !

    Vous devez être bien peu sûrs de votre fait pour tenter, par tous les moyens, de brider, de contrôler, d’entraver les débats et de limiter la parole. 30 minutes, j’ai bien dit 30 minutes sont en effet « gracieusement » accordées à l’ensemble des députés non inscrits pour défendre leurs convictions en matière de bioéthique… 30 minutes, c’est-à-dire rien du tout… Moins de 8 secondes par amendement déposé en ce qui me concerne. Mais la majorité En Marche osera nous expliquer, une fois encore, qu’elle souhaite un « débat serein et apaisé »…

    Dans le fond, cette décision d’imposer au plus vite ce prétendu « engagement de campagne » n’est pas surprenante. Car finalement, Emmanuel Macron aura failli sur toutes ses promesses. Que pourra-t-il revendiquer dans 600 jours lorsque l’heure du bilan aura sonné ? Une économie en berne : la France fait partie du peloton de queue de l’Union européenne, avec un PIB qui devrait chuter de 10,6 % en 2020. Des crises sociales à répétition : gilets jaunes, réforme des retraites finalement pitoyablement repoussée après avoir mis notre pays à genoux, un personnel de santé exsangue, des forces de l’ordre au bord de l’explosion, etc.

    Mais, avec la loi bioéthique, Emmanuel Macron tient enfin l’occasion de satisfaire son camp. À quel prix ? Celui de l’avenir de nos enfants… Des enfants – je l’ai dit et je le redirai sans cesse – que vous vous apprêtez à faire naître sans père… Que l’un d’entre vous ose, oui ose nous dire qu’un enfant n’a pas besoin de père ! Qu’il ose.

    Mais c’est vrai que vous osez tout : le bébé médicament, l’embryon transgénique, les chimères animal-homme, l’absence du consentement du conjoint sur le don de gamètes, l’élargissement du diagnostic préimplantatoire aux maladies non héréditaires, la suppression de l’équipe pluridisciplinaire pour préparer les couples à la procréation médicalement assistée. Oui, vous osez tout !

    Et en plus, vous mentez ! Vous avez juré, main sur le cœur, que vous diriez non à la gestation pour autrui. C’est faux ! Votre nouveau texte lui ouvre la porte quand il prévoit une transcription quasi automatique à l’état civil de l’acte de naissance de l’enfant né de GPA désignant un parent d’intention. Comment empêcherez-vous, demain, au nom de votre sacro-sainte égalité, un couple d’hommes de pouvoir avoir des enfants en louant le ventre d’une femme quand vous autorisez aujourd’hui un couple de femmes à procréer ? Toutes vos dénégations n’y changeront rien.

    Vous exigez la parité, sauf pour la filiation ! Vous exigez l’égalité, sauf pour les enfants dont certains connaîtront leur père et d’autres, de votre faute, qui ne le connaîtront pas. Vous qui invoquez à tout bout de champ le principe de précaution, vous l’oubliez quand il s’agit des enfants, de nos enfants ! J’aurais aimé pouvoir interroger le garde des Sceaux, lui qui aime les défis : les défendra-t-il ces enfants qui, dans 20 ans, attaqueront l’État français pour les avoir délibérément privés de pères ?

    Finalement, cette loi bioéthique sera votre seul bilan. Et elle sera votre honte…”

    Francesca de Villasmundo

     

  • PMA, GPA: POLITIQUES ET MAÇONS ORGANISENT, LES INVERTIS SUIVENT !

     

    Homosexuels, béliers de la révolution génétique

     Les mots d’ordre, les slogans, les quelques arguments imposés par la Manif pour tous pendant la dernière manifestation sont certes justes mais cachent malheureusement derrière l’arbre de « la PMA sans père » une forêt sombre, un projet strictement transhumaniste. La PMA en général, la PMA dans sa globalité, voilà le danger, le danger d’une banalisation d’un procédé qui engendrera immanquablement les conséquences catastrophiques, certainement irrerversibles, non seulement sur le plan anthropologique mais également sur le plan biologique, génétique. Nous nous sommes tous faits avoir depuis le début avec le PACS (Pacte civil de solidarité) qui n’était bien évidemment pas une offensive exclusivement homosexualiste. Dès le départ, dès que le projet fut discuté dans les media, dans la rue, au sein des partis politiques, l’accent fut mis tous azimuts sur la fonction juridique du PACS pour les homosexuels. Le PACS était universel mais les débats étaient incessamment axés autour des “droits” des homosexuels. Pourtant l’instauration de ce pacte universel allait donner un nouveau coup très dur à l’institution du mariage traditionnel. Aujourd’hui 95 ou 96 % des PACS sont signés conjointement par un homme et une femme. Parce qu’il était aussi et surtout, ce PACS, destiné aux couples classiques dits hétérosexuels. Sans être homophobe, on n’est pas obligé d’apprécier cette galaxie, d’ailleurs on peut penser tout ce qu’on veut au fond de soi-même. Mais la population homosexuelle a été en l’occurrence puissamment instrumentalisée pour labourer un nouveau sillon dans la société française.

    LA GRANDE INSTRUMENTALISATION DES HOMOSEXUELS

    Pour manœuvrer efficacement cette population homosexuelle (au moins la militante), le pouvoir a sorti l’affreuse Boutin que nous ne décrirons pas une seconde fois mais qui ne représentait rien et rétrécissait le débat à une confrontation homosexuels/catholiques, si bien que que le débat était bel et bien vu comme tel par le public. Et pourtant le scénario avait démarré sur des revendications capricieuses d’étranges petites officines homosexualistes liées notamment au parti socialiste. Car les homosexuels étaient déjà à l’abri du destin, si l’on peut dire, avec la promulgation de la loi de 1989 sur le concubinage. La nécessité d’une réforme supplémentaire au nom de la sécurité de confort des homosexuels ne sautait pas aux yeux. Le PACS, placé sur l’arène où s’opposaient homosexuels/homophobes selon les media, a finalement bénéficié d’une publicité incroyable qui s’est bien ancrée dans l’esprit des hommes et des femmes hétérosexuels, tout en donnant une nouvelle visibilité aux gays et lesbiennes désireux de vivre comme tout le monde avec pactes et contrats… 

    Le « Mariage pour tous » paraissait, pareillement, d’emblée, comme une provocation, un caprice d’une frange de la communauté LGBT. Mais, encore une fois, c’était une infime minorité des homosexuels qui souhaitaient ou disaient souhaiter leur mariage et tous les nouveaux droits qu’il leur procurerait. Il existe en effet un point de départ à cette histoire absurde de mariage homosexuel. Bien en amont, des politiques, alors omniprésents à la télévision, avaient organisé un véritable spectacle en faveur de l’égalité des droits pour les homosexuels. Le 5 juin 2004, le maire Vert de Bègles, Noël Mamère, « constatant que le Code civil ne précise pas le sexe des époux », célèbre un mariage entre deux hommes. Logiquement, le 27 juillet suivant, le tribunal de grande instance de Bordeaux statue sur la question du sexe des mariés, en s’appuyant sur un autre article du Code civil qui précise que lors de la cérémonie du mariage, l’officier de l’état civil « recevra de chaque partie, l’une après l’autre, la déclaration qu’elles veulent se prendre pour mari et femme », et annule ce mariage. 

     

    POLITIQUES ET MAÇONS AGISSENT, ORGANISENT, LES INVERTIS SUIVENT

     

    Nous voyons bien avec cet exemple que la subversion homosexualiste est d’abord menée par de grands professionnels de la politique et par la logistique maçonnique et non uniquement par des homosexuels d’ailleurs eux aussi militants politiques quand ils se mêlent à cette agitation. Ainsi, cinq ans après le PACS, le système relançait par l’action de ses représentants les plus progressistes une propagande sur la sacro-sainte égalité des homosexuels. Et c’est encore 5 ans plus tard, en 2009, le 14 novembre que le maire de l’époque de Montpellier, Hélène Mandroux, lance l’Appel de Montpellier en faveur du mariage des couples de même sexe et de l’adoption homoparentale. Mandroux est rejointe par des dizaines de maires, par des associations et quelques milliers de signataires particuliers. Par ailleurs, plusieurs propositions de loi sont déposées devant le Parlement, mais aucune n’est adoptée. Cela ressemble à une agitation servant à amorcer un nouveau débat d’ampleur national. 

    En 2010, Martine Billard, Yves Cochet, Noël Mamère et François de Rugy proposent une loi « permettant l’accès au mariage des couples de personnes de même sexe » faisant notamment référence à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. En 2011, une proposition similaire de Patrick Bloche est rejetée par l’Assemblée nationale. En 2012, enfin, François Hollande, candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle, promet d’ouvrir le mariage aux couples de même sexe dans son « engagement 31 ». Une fois élu président, cette promesse est reprise par son parti lors des élections législatives de 2012. Le 27 septembre 2012, Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, annonce que le premier mariage homosexuel se déroulera à Montpellier. Le 23 avril 2013, l’Assemblée nationale adopte définitivement la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples du même sexe. Le 17 mai 2013, le Conseil constitutionnel la déclare intégralement conforme à la Constitution. Le même jour, la loi est promulguée par le président de la République, puis publiée au Journal officiel le lendemain.

    Après une grosse dizaine d’années d’agit-prop relayée avec gourmandise par la télévision, toutes chaînes confondues, les politiques et le pouvoir législatif appliquent “leurs” promesses, foncent et font appliquer les nouvelles lois en évitant désormais tout débat et en taxant d’homophobie les derniers résistants !

    François-Xavier ROCHETTE.

  • Islamisme, PMA, GPA: Macron est le grand fossoyeur de la france .

    GPA, Goulard, Syrie, tuerie à Paris : le chaos est là, mais Macron s’accroche !

    La débâcle est totale. Mais elle n’est pas seulement sociétale, économique, elle est aussi profondément politique. Le cas Castaner — que son patron ne parvient pas à limoger ; vous avez bien lu « ne parvient pas » et non« ne se décide pas à… » —, lequel constitue en soi un scandale dans le scandale, le premier étant celui de la tuerie islamiste dans le saint des saints de la Préfecture de police de Paris, le second le maintien du ministre de l’Intérieur dans ses fonctions. Il ne s’agit d’ailleurs pas simplement de perdre la face, le fiasco de la désignation de Sylvie Goulard au poste de commissaire européen y a largement suffi, mais de savoir par qui le remplacer. Mais était-il prudent de présenter à cette fonction une politicienne compromise dans l’affaire des emplois fictifs du Modem de Bayrou au Parlement européen où avaient été embauchés, semble-t-il en toute illégalité, des assistants parlementaires travaillant en réalité pour le parti centriste ? Mais, par ce cinglant camouflet, n’a-t-on pas voulu aussi faire payer à Macron dans certains cercles européo-atlantistes bruxellois son attitude relativement modérée à la fois à l’égard de l’Iran et de Poutine qu’il a reçu cet été avec tous les égards dus à son rang ?

    Le remplacement de Sylvie Goulard ne s’annonce en tout cas pas des plus faciles. Il avait déjà fallu trois semaines pleines pour dénicher ce M. Castaner et le faire succéder au démissionnaire Gérard Collomb. Pensons en outre à cette bécasse, Nathalie Loiseau, tête de liste de la République en marche aux élections européennes. En réalité Macron évolue au milieu d’un vide humain sidéral. C’est d’ailleurs l’une des caractéristiques de notre époque que la raréfaction des hommes de qualité et compétents dans leur domaine, d’où la détérioration et la dégradation constantes des services, du monde du travail, des fonctions de direction.

     

    Pauvre monsieur Castaner qui enfile bourde sur bourde, qui s’essaye avec si peu de succès à raconter des mensonges aussitôt démentis par les faits. Pour rappel : des Gilets Jaunes attaquant le service de réanimation de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière le 1er mai dernier. Infox immédiatement relayée par les grands professionnels de la presse donneuse sempiternelle de leçons, jusqu’à ce pauvre garçon (Mickaël Harpon) brocardé par ses collègues en raison de son déficit auditif. En vérité, nous dit-on, un fonctionnaire modèle depuis deux décennies, âgé de quarante-cinq ans, père de deux enfants, habilité « secret défense » (ce qui n’est pas rien) et « très apprécié de ses collègues… Il faisait partie des murs » [leparisien.fr3oct19] qui cependant aurait « pété les plombs » ce fatal jeudi 3 octobre à la Préfecture de Police et trucidé au couteau de cuisine quatre de ses collègues dont deux à l’intérieur des locaux de la Direction du renseignement… et dans des conditions peu claires, chaque bureau étant en principe isolé des autres par des portes closes avec code d’accès. Ce qui pose la question d’éventuelles complicités.

     

    Castaner qui — prenant le Français de base pour plus bovinisé qu’il n’est — nie grossièrement l’évidence et joue la surprise, déclare froidement que le surineur « n’avait jamais manifesté de difficultés comportementales, ni le moindre signe d’alerte », la faute à pas de chance en quelque sorte ! Toujours aussi bien inspiré, le ministre ira froidement jusqu’à évoquer un « dysfonctionnement » des services qui n’auraient pas les outils nécessaires pour identifier « les signaux faibles » annonciateurs du grand raptus. Difficile néanmoins de faire mieux dans l’euphémisme édulcorant ! Quelques jours plus tard, gonflant le jabot, Castaner fera interdire, in extremis — la veille — la très indécente manifestation qu’un citoyen 2.0 avait organisée pour la réhabilitation du tueur, victime de discrimination en raison de sa surdité… Après que le préfet du Val-d’Oise eut lui-même autorisé le rassemblement déclarant être dans l’incapacité juridique de l’interdire. Magnifique État de droit ! Hadama Traoré, militant “indigéniste” d’Aulnay-sous-Bois dans le Val-d’Oise, se proposait en effet, aux fins de réhabiliter le tueur Mickaël Harpon, de rassembler le 10 octobre 2019 la foule de leurs semblables devant la mairie de Gonesse avec la bénédiction de la préfecture. Sur les réseaux sociaux, le sieur Traoré ne se gênait pas pour annoncer la couleur : « J’ai la haine. La personne qui ose dire que Mickaël Harpon est un terroriste animé de revendications religieuses, je lui traite sa mère et je lui crache à la gueule… On a le bras long ! Toutes les communautés persécutées, on va faire la guerre ensemble, aux politiques et aux médias. Et on commence ce jeudi ». 

    Dysfonctionnements structuraux à mettre au regard de la situation de cet imam de Gonesse qui aurait formé le converti et djihadiste néophyte Mickaël Harpon… mais jure n’avoir « jamais parlé » avec lui. Un fiché S qui pourtant n’avait pas échappé au radar de la détection des individus potentiellement dangereux ayant fait l’objet — il y a donc quatre années ! — d’une mesure d’obligation de quitter le territoire français, procédure diligentée par la DGSI, la Direction Générale de la Sécurité Intérieure. Mesure qui ne fut évidemment jamais appliquée. Or le passage à l’acte de Mickaël Harpon, même s’il était une « action isolée » (ce qui est loin d’être certain), ne peut a priori être extrait du contexte politique, démographique et géopolitique.

     

    Il est incontestable que ce drame est intervenu alors qu’Ankara préparait une offensive destinée à scinder en deux la région frontalière du Nord de la Syrie tenue par les supplétifs kurdes des forces américaines. À l’heure actuelle, les camps où étaient regroupées les familles des takfiristes de Daech, abandonnés pour leurs gardiens, se vident. On parle de huit cents femmes et enfants évaporés dans la nature. Question : combien de temps ces réfugiés mettront-ils pour accoster dans nos ports et aéroports ? Gageons que nous (les autorités publiques) trouverons d’excellentes raisons pour les accueillir. Si Erdogan ne nous les renvoie pas lui-même illico presto avec 3 autres millions et demi de déplacés syriens ainsi qu’il en a menacé l’Union européenne pour le cas où nos grandes consciences ne mettraient pas un bémol à leurs indignations vitupérantes. 

    Gageons encore que, par la suite, nos belles et bonnes grandes âmes exigeront pour les maris (pour la circonstance combattants repentis, cela va de soi) un nécessaire regroupement familial. Les petits daechiens ayant un droit irréfragable à un père aimant et protecteur… A contrario des petits Français désormais débarrassés par la force contraignante de la loi d’un “père” devenu — eu égard aux avancées de la science moderne — parfaitement superfétatoire (ou surnuméraire comme l’on voudra). Nous faisons bien entendu référence à la loi sur la Procréation médicalement assistée (PMA) et aux époustouflantes déclarations de nos ministresses merveilleusement postées à la pointe d’un progressisme échevelé (à l’instar de notre mirifique et ébouriffante garde des Sceaux !). On se reportera allègrement aux réponses surréalistes de Mme Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, à ce propos sur la chaîne parlementaire LCP.

    Question : Un père, étant une fonction purement symbolique, peut-il être une femme ? Réponse d’Agnès Buzyn : « Cela peut être une femme, évidemment. Cela peut être une altérité qui est trouvée ailleurs dans la famille, on le voit, cela peut être des oncles »… Question : Une grand-mère ? Réponse : « Oui, une grand-mère… ». La dislocation de la société suivant celle de la pensée et celle-ci, la destruction du langage et du sens des mots.

    Jean-Louis Touraine, rapporteur de la mission d’information sur la révision de la loi relative à la bioéthique, réclame pour sa part l’extension de la future loi [PMA] aux transgenres... Cléo Carastro, chercheur à l’EHESS, elle-même transgenre, précise : « Outre la possibilité de faire appel à un don, deux hommes peuvent engendrer en mobilisant leurs seules forces procréatrices, et deux femmes le peuvent également. Ces hommes seront des pères, même si l’un d’eux aura accouché, et ces femmes seront des mères, même si l’une d’entre elles aura fourni des gamètes mâles. Le droit de filiation devrait ainsi être établi non pas en fonction de la gestation ou des gamètes, mais des relations de parenté que les géniteurs entendent établir avec leur progéniture, et sans qu’il y ait besoin de passer par l’adoption »...