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  • Le monde est régi par les invertis y compris à Rome .

    Au milieu des ruines et des ténèbres, gardons au cœur la joie de Noël !

     

     A quelques jours de Noël, la « Conférence épiscopale allemande » affirme très officiellement que « l’homosexualité est une forme normale de prédisposition sexuelle ».

    Depuis deux ans, elle s’était engagée dans une « procédure synodale », ce qui présage toujours du pire. Après des consultations à Berlin, le président de la commission « mariage et famille » de la hiérarchie conciliaire allemande a affirmé que les “évêques” s’étaient mis d’accord sur le fait que l’homosexualité était tout à fait normale et ne méritait aucune condamnation morale, contrairement à ce qu’affirment la Bible et le catéchisme. « La préférence sexuelle de l’homme s’exprime à la puberté et adopte une orientation hétérosexuelle ou homosexuelle », a développé l’“archevêque” de Berlin, Heiner Koch, dans un communiqué publié par la “Conférence épiscopale allemande”. « L’une et l’autre constituent des formes normales de prédisposition sexuelle qui ne peuvent ni ne devraient (sic !) être changées par une socialisation spécifique. » Heiner Koch ajoute que, dans le prolongement d’Amoris lætitia, exhortation de Bergoglio-François écrite en 2016 — qui sapait déjà gravement les fondements de la morale, par la remise en cause insidieuse de l’indissolubilité du mariage et la reconnaissance tacite des unions homosexuelles —, l’Eglise catholique (en l’occurrence la secte conciliaire) devrait prendre en compte les dernières découvertes scientifiques et théologiques (resic !) sur la sexualité humaine.

    Par ailleurs, le président de la “Conférence épiscopale allemande” reprend cette exhortation de Bergoglio pour réaffirmer que l’église conciliaire doit condamner « toute forme de discrimination envers les personnes ayant une orientation homosexuelle ».

    Si l’on condamne toute forme de discrimination, cela signifie en toute logique qu’on ne peut licitement s’opposer à la légalisation des unions homosexuelles, y compris à l’église, que les paires d’invertis doivent disposer de tous les droits des couples hétérosexuels, sans aucune restriction. Il s’agit là d’un bouleversement considérable.

    Les “évêques” allemands, toujours désireux de suivre les modes et l’esprit du monde, et dont beaucoup sont probablement invertis, il ne faut pas se bercer d’illusions, se sont également posé la question suivante : la condamnation des actes homosexuels par le magistère catholique est-elle « toujours d’actualité » ? Ils se sont donc engagés à une « nouvelle évaluation » quant à la doctrine traditionnelle sur l’homosexualité et la morale sexuelle en général. Là encore on peut s’attendre au pire. Comment peut-on sérieusement croire que ces assassins de la foi et de la morale sont les successeurs des Apôtres et qu’ils sont l’Eglise enseignante ? Ce ne sont que des intrus et des mercenaires, des loups déguisés en brebis.

     

    Toujours, dans la même veine, l’“archevêque” de Vienne, Christoph Schönborn, a autorisé pour la troisième année consécutive l’association Life+, pro-LGBT, à utiliser la cathédrale Saint-Etienne à l’occasion d’un concert, le samedi 30 novembre, cinquante ans jour pour jour après l’introduction de la « nouvelle messe » dans toutes les paroisses de l’Eglise catholique en Occident. La cathédrale de Vienne a été transformée, avec l’accord explicite et préalable de l’“archevêque” qui était présent, en lieu de concert homosexuel, en boîte de nuit gay, en effarant lieu de débauche.

    Ceux qui se sont produits sur “scène”, tel(le) « Conchita Wurst », un travesti, sont des activistes de la coterie LGBT. Une tribune leur a ainsi été donnée dans une cathédrale officiellement catholique. Et des chants glorifiant les mœurs contre-nature, des danses et comportements impudiques, se sont donnés libre cours sous ces voûtes consacrées par l’Eglise depuis des siècles pour le culte de Dieu. L’infâme Schönborn récidive, alors même que chaque année ce spectacle donne lieu aux pires abominations.

    En 2018, un acteur familier des rôles d’invertis s’était ainsi exhibé, à moitié dénudé, sur l’autel — ou plus exactement sur la table de la synaxe —, au milieu d’acteurs déguisés en démons, avec des cornes et des fourches, preuve qu’ils ont bien conscience d’être des suppôts de Satan.  Schönborn a même été plus loin : physiquement présent, en habit épiscopal, il a béni ce rassemblement, en prononçant des paroles d’accueil et d’encouragement, sans exprimer la moindre réserve envers les mœurs sodomites et saphiques : « Dieu veut que personne ne se sente exclu, il veut que tout le monde se sente en sécurité ». Le “cardinal” a aussi insisté sur le fait que les participants n’étaient pas seulement des “invités” d’un soir : « Nous sommes tous chez nous dans cette cathédrale ». […] Tous, sauf les catholiques traditionalistes non ralliés à l’intrus du Vatican et auxquels les cathédrales sont refusées.

    Quand on pense que Schönborn fut l’un des principaux rédacteurs du Catéchisme (dit) de l’Église catholique (1992), qui définit les actes homosexuels comme des actes « intrinsèquement désordonnés », constituant des « dépravations graves », « contraires à la loi naturelle » et qui ne peuvent « en aucun cas être approuvés », on voit qu’il s’agit d’un menteur et d’un tartufe.

    Et ce n’est pas fini. Après avoir glorifié dans les jardins du Vatican lors du synode sur l’Amazonie la Pachamana, la Terre-Mère, déesse de la cosmogonie andine, représentée avec des seins nus, ce qui n’est ni plus ni moins qu’un culte panthéiste, voici que Bergoglio et ses sbires n’ont rien trouvé de plus urgent que de reconnaître officiellement l’absence de lien de cause à effet entre homosexualité et pédophilie : « Affirmer le lien direct de l’homosexualité avec la pédophilie […] implique non seulement la commission d’une grande injustice, mais aussi la criminalisation d’une certaine identité sexuelle » vient ainsi de déclarer dans le mensuel espagnol “catholique”,  Palabra Jordi, Bertomeu i Farnós, membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    Laquelle Congrégation qui a officiellement pour mission de « promouvoir et de protéger la doctrine et les mœurs conformes à la foi dans tout le monde catholique » (interdit de rire !) a traité de 6 000 cas d’abus sexuels sur mineurs entre 2001 et 2019, ce qui est considérable. La perte de la foi, l’apostasie publique va de pair avec les déviances morales les plus graves. L’une entraîne l’autre. L’une ne va pas sans l’autre. L’une s’explique par l’autre. Voilà où on en est après 50 ans de « nouvelle messe » et 60 ans après l’avènement de Jean XXIII, l’homme de Vatican II. Il ne se passe pas un jour sans qu’éclatent de nouveaux scandales, plus sordides et répugnants les uns que les autres, mettant en cause la hiérarchie moderniste. Qu’on pense au “cardinal” américain Théodore McCarrick, habitué des orgies homosexuelles et corrompant volontairement ses jeunes séminaristes ! Mais il ne s’agit pas là d’une exception individuelle. Le Système conciliaire, comme le Système mondialiste (ce sont les deux Bêtes, celles de la terre et de la mer, dont parle l’Apocalypse de saint Jean), est profondément corrompu, vermoulu, en état de décomposition et de putréfaction.

     

    Si ceux qui prétendent être les successeurs des Apôtres multiplient les scandales et les actes d’apostasie, il ne faut pas s’étonner qu’il n’y ait plus le moindre respect pour le sacré. C’est ainsi que la crèche de la commune de Saint-Eloy-les-Mines dans le Puy-de-Dôme a été vandalisée, dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 décembre. Plusieurs santons de taille humaine, dont ceux représentant la Vierge Marie, saint Joseph et les Rois mages, ont été détruits. Des têtes ont été arrachées ainsi que des bras. Des habits ont été détériorés. L’Enfant Jésus a été piétiné.

    A cela s’ajoute l’activisme des groupes maçonniques bien décidés à ce qu’il n’y ait plus aucune crèche dans les lieux et bâtiments publics. La Fédération de la libre pensée vient ainsi d’envoyer une lettre à tous les représentants départementaux, rappelant « les démarches à accomplir avant de saisir le juge administratif » au cas où des édiles se hasarderaient à installer une crèche dans leur commune. « On est dans la tendance au reflux drastique, se félicite Christian Eyschen, vice-président de la fédération. Partout où on a fait des recours, on a gagné ! Notre action, sanctionnée positivement par le Conseil d’État, a eu ses effets bénéfiques. » En effet, le Conseil d’Etat, dans un arrêt du 9 décembre 2016, a interdit les crèches dans tous les lieux et bâtiments publics, y compris à l’extérieur, dans la rue, ou sur une place, à la seule exception de crèches ayant une dimension exclusivement culturelle, festive et artistique. Dans les faits, la quasi-totalité des édiles n’osent plus aujourd’hui installer la moindre crèche, de crainte de se faire taper sur les doigts par le juge administratif. Voilà où nous en sommes dans le pays qui fut la fille aînée de l’Eglise et dont la foi de nos aïeux a si profondément imprégné notre territoire, nos paysages, nos terroirs, nos dictons, nos mœurs, jusqu’à notre calendrier, jusqu’aux prénoms que nous donnons à nos enfants, ou à des villes, villages et monuments !

    Lorsque l’on nous dit qu’il faut confiner la religion dans la sphère strictement privée, cela signifie, si l’on est cohérent et conséquent, qu’il faut interdire et détruire tous les monuments et signes marquant dans l’espace public la foi d’un pays et d’un peuple, les calvaires sur les routes, les statues de la Sainte Vierge et des saints, les églises, chapelles et oratoires, les croix plantées au sommet des montagnes et des collines. Y a-t-il revendication plus exorbitante, plus totalitaire, plus liberticide que de vouloir retirer toute marque de foi et de sacré de l’espace public ? Et c’est bien pourtant ce vers quoi s’orientent de plus en plus les fanatiques de la laïcité qui vont toujours plus loin dans le délire. Qui eût imaginé il y a encore vingt ans que l’on s’en prendrait aux crèches ? C’est pourtant massivement le cas aujourd’hui. La détestable loi bannissant les « signes religieux ostensibles » a interdit « les grandes croix » sans préciser le nombre de centimètres à ne pas dépasser. On a toutefois demandé à des personnes travaillant dans l’administration, dans l’enseignement ou dans d’autres secteurs publics de retirer la croix de baptême qu’elles portaient au cou car elle dépassait de leur vêtement ! La Laïcité, on ne le dira jamais assez, est depuis l’origine une machine de guerre contre le catholicisme et s’attaque de manière frontale à l’âme de notre pays auquel il fait renier chaque jour davantage, avec une haine proprement satanique, les promesses de son baptême.

     

    Ce n'est certes pas d’aujourd’hui que la Sainte Famille est signe de contradiction et qu’elle suscite un déchaînement de haines. Déjà, à Bethléem, il n’y avait pas de place pour elle à l’hôtellerie, puis il lui a fallu s’exiler en Egypte pour fuir les persécutions d’Hérode et on sait comment tout au long de sa vie publique le Christ a dû faire face à une haine grandissante, aveugle et incompréhensible, de la part de ceux qui rejetaient son message évangélique et rejetaient sa divinité. Encore aujourd’hui faut-il que ce Divin Enfant, bien que tout petit, muet et sans défense, gêne considérablement les puissants de ce monde pour qu’on décide ainsi de le cacher, de le chasser, de le pourchasser, de le faire disparaître, toutes affaires cessantes, des lieux publics avec un fanatisme impressionnant, et au besoin de détruire ou de décapiter, et avec quelle rage, la modeste figurine qui le représente ? Et en effet la simple vue de cet Enfant, de sa sainte Mère et de son père adoptif, l’humble charpentier maniant la varlope et le rabot, est insupportable à ceux qui ont en main les leviers de commande de ce pays. Car la Sainte Famille représente par excellence tout ce qu’ils combattent, tout ce qu’ils haïssent.

    La pureté et l’innocence alors qu’ils scandalisent et pervertissent l’enfance et la jeunesse, dès le plus jeune âge, promeuvent toutes les perversions, toutes les déviances, de la Gay Pride officiellement parrainée chaque année en juin par le chef de l’Etat, le maire de Paris et le conseil régional d’Ile-de-France au “mariage” gay en passant par ces réalités sordides cachées derrière les affreux acronymes IVG, PACS, PMA et GPA et par la diffusion chaque jour plus massive, à la télévision et sur la Toile, de la pornographie.

    Une loi a été votée en 2004 créant un délit d’homophobie punissant jusqu’à un an de prison ferme et 45 000 euros d’amende toute critique publique de l’homosexualité et du lobby LGBT. Un organisme étatique officiel a de plus été créé en 2016 pour qu’aucune contestation ne puisse être opposée aux revendications les plus exorbitantes de la coterie LGBT : la DILCRAH, Délégation interministérielle de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT.

    Nous avons donc à faire face à un Etat ouvertement homosexualiste et farouchement opposé à la famille et à la morale traditionnelle.

     

    La sainte famille incarne aussi par excellence la permanence et la stabilité dans l’être et dans la grâce alors que nous vivons dans la société de l’évanescence, de la fugacité, du mouchoir jetable, dans le monde de l’immédiateté, de l’individualisme, du subjectivisme, de l’égoïsme et de l’égocentrisme, le monde où l’on peut changer, du jour au lendemain, sans aucun problème, de sexe, de partenaire, de convictions, de religion, d’organisation, d’« orientation sexuelle », où l’on peut sans cesse se réinventer, se transformer, refaire sa vie, comme si l’on avait ici-bas plusieurs vies !

    La Sainte Famille incarne la paix, le Christ est le Prince de la paix, alors que tout dans ce monde n’est que guerres, conflits, agitations stériles. La paix de la crèche est celle de la vérité et de la vertu, et non la paix factice et mensongère que nous promettent tous les marchands d’illusion. Ne sont-ce pas les dirigeants de l’entité sioniste qui n’ont que le mot de paix à la bouche alors qu’ils n’ont de cesse de multiplier les boucheries à Gaza et qu’ils bombardent sans préavis et comme bon leur plaît tous les pays voisins de l’Eretz ?

    La Sainte Famille incarne l’humilité alors que nous vivons dans un monde livré à toutes les infatuations de l’orgueil, à l’étalement de toutes les vanités, à la boursouflure des ego. Un phénomène encore aggravé avec les réseaux sociaux et les écrans où beaucoup de youtubeurs, de vidéastes ne vivent que pour les pouces bleus et les selfies et où il s’agit moins de délivrer un message, de défendre des convictions que de chercher à exister socialement. Il n’est que de voir les divisions et guerres picrocholines, même au sein de la “dissidence”, au nom de motifs le plus souvent dérisoires pour comprendre que la vanité humaine l’emporte généralement sur le souci de la doctrine et du bien commun.

    La Sainte Famille incarne la pauvreté et la simplicité alors que ceux qui nous dirigent et nous oppriment ne pensent qu’à s’enrichir toujours davantage au détriment des plus modestes, au détriment de la nature, de la tempérance et du bon sens, au détriment de ces millions de gilets jaunes qui exprimaient à leur façon leur détresse, leur colère et leur désarroi face à un pouvoir qui les spolie, les nie, les ruine, les dépossède. Nous vivons dans un univers où l’on peut gagner des millions en un instant dans des jeux télévisés stupides, où des fortunes se font par un simple clic en spéculant à la Bourse alors que tant de gens, à la douleur muette, et invisibles sur les petits et grands écrans, n’ont même pas de quoi vivre décemment.

    La Sainte Famille incarne la paix, le silence et la discrétion alors que notre monde ne vit que de bruit, de fureur médiatique, de cris et de hurlements et qu’il est une conspiration permanente contre toute forme de vie intérieure, contre toute aspiration à la méditation et à la contemplation. Il faut toujours qu’il y ait du bruit, un bruit agressif et dissonant, une musique assommante dans les magasins, dans les restaurants, dans les transports en commun et jusque dans les rues. Comme si l’homme moderne avait peur du silence, qui permet de réfléchir, de méditer, de lire, de prier, de contempler, de faire preuve d’esprit critique.

    La Sainte Famille exprime l’intransigeance sur les principes alors que l’homme moderne n’a aucune colonne vertébrale et que ses seules valeurs sont mobilières. Nous vivons dans un chaos social et un chaos moral absolument effrayant. La société actuelle est complètement déstructurée, atomisée, éclatée. Et la morale qui était il y a peu encore la règle commune qui fixait des limites, donnait un cadre, disait le bien et le mal, et que l’on apprenait dès la petite enfance, à l’école, au catéchisme et dans la famille, est aujourd’hui ignorée, délaissée, méprisée, jetée aux oubliettes.

    La Sainte Famille incarne l’amour de la vérité et de la sincérité alors que les puissants du moment sont faux et fourbes, que mentir pour eux est une deuxième nature, et qu’ils ne cessent de tromper, de leurrer, de manipuler, de fourvoyer par le trucage des chiffres, des statistiques, de l’histoire, de la mémoire, par les promesses non tenues, les engagements violés sans vergogne, les trahisons tant des idées qu’ils sont censés avoir pour se faire élire que des hommes qui les ont aidés à faire carrière. Comment pourraient-ils avoir la moindre tendresse pour Celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie alors qu’ils sont et promeuvent l’impasse, le mensonge et la mort.

    La Sainte Famille incarne par excellence la vie qui se donne, se sacrifie et se perpétue, la vie naturelle et surnaturelle, la vie du corps et la vie de l’âme, la vie toute simple et la vie de la grâce face à un monde mortifère où la drogue est massivement diffusée dans la jeunesse, où l’on entend légaliser l’euthanasie active, le suicide assisté, même des enfants, où l’on s’en prend aux deux bouts de la vie, des fœtus avortés aux vieillards euthanasiés, tout en fabriquant en laboratoire des bébés éprouvettes pour des paires homosexuelles et en ouvrant la voie à la location du ventre de mères porteuses pour la satisfaction de sodomites en mal de chair fraîche ! Peut-on aller plus loin dans la barbarie et la marchandisation de l’être humain ?

    Le christianisme est par excellence la religion et la civilisation de l’Incarnation car il adore le Verbe incarné, le Dieu qui s’est fait homme. Or le monde moderne est au contraire celui de la désincarnation et d’une contre-incarnation. Il est le monde du virtuel et non plus celui du réel, de l’anonymat glacial et glaçant des réseaux sociaux et non celui de la chaleur d’un foyer aimant. Le monde de l’émotion instantanée qui fait pleurer les masses sur les infortunes de stars du petit écran mais qui ne s’occupe pas au quotidien de l’aïeule, de la tante, de l’enfant ou du voisin qui aurait tant besoin de présence et de chaleur humaine. Bernanos le disait déjà : « l’homme moderne a le cœur dur mais la tripe sensible ». Notre univers est celui du strass et des paillettes et non celui des humbles vertus domestiques, du martyre quotidien du devoir d’état, de l’effort inlassable, du dévouement discret au sein de la famille. Il est le monde de l’apparence et du divertissement, du frelaté, du faisandé et de l’avarié. Il est le monde où l’on est sans cesse relié à son téléphone portable, à sa tablette, à son GPS, à son ordinateur et à son lecteur MP3 ou MP4, mais où l’on n’est plus relié en profondeur ni à la terre, ni à la nature, ni aux autres, ni à Dieu.

     

    Si le monde moderne n’est plus à même de comprendre le message de la Crèche, ayons à cœur, quant à nous, de défendre cette tradition toute simple, la crèche de Noël et ses santons, qui expriment de manière si simple et si compréhensible les saints mystères de notre religion, nourrissent notre foi, dilatent notre cœur, enflamment notre espérance, chassons de nos foyers l’hideux Père Noël importé par les soldats américains en même temps que leur immonde Coca-Cola. La lumière n’est pas faite pour être mise sous le boisseau. Puissions-nous la faire rayonner autour de nous. La diffusion du bien, du beau, du vrai est possible, si nous nous gardons de la contagion, de la pollution du monde et si, malgré les tourments et les vicissitudes ici-bas, nous conservons au cœur une invincible espérance et cette joie chrétienne, simple et profonde, qui comble et irradie, et que personne ne pourra nous enlever.

     

  • PMA, GPA: POLITIQUES ET MAÇONS ORGANISENT, LES INVERTIS SUIVENT !

     

    Homosexuels, béliers de la révolution génétique

     Les mots d’ordre, les slogans, les quelques arguments imposés par la Manif pour tous pendant la dernière manifestation sont certes justes mais cachent malheureusement derrière l’arbre de « la PMA sans père » une forêt sombre, un projet strictement transhumaniste. La PMA en général, la PMA dans sa globalité, voilà le danger, le danger d’une banalisation d’un procédé qui engendrera immanquablement les conséquences catastrophiques, certainement irrerversibles, non seulement sur le plan anthropologique mais également sur le plan biologique, génétique. Nous nous sommes tous faits avoir depuis le début avec le PACS (Pacte civil de solidarité) qui n’était bien évidemment pas une offensive exclusivement homosexualiste. Dès le départ, dès que le projet fut discuté dans les media, dans la rue, au sein des partis politiques, l’accent fut mis tous azimuts sur la fonction juridique du PACS pour les homosexuels. Le PACS était universel mais les débats étaient incessamment axés autour des “droits” des homosexuels. Pourtant l’instauration de ce pacte universel allait donner un nouveau coup très dur à l’institution du mariage traditionnel. Aujourd’hui 95 ou 96 % des PACS sont signés conjointement par un homme et une femme. Parce qu’il était aussi et surtout, ce PACS, destiné aux couples classiques dits hétérosexuels. Sans être homophobe, on n’est pas obligé d’apprécier cette galaxie, d’ailleurs on peut penser tout ce qu’on veut au fond de soi-même. Mais la population homosexuelle a été en l’occurrence puissamment instrumentalisée pour labourer un nouveau sillon dans la société française.

    LA GRANDE INSTRUMENTALISATION DES HOMOSEXUELS

    Pour manœuvrer efficacement cette population homosexuelle (au moins la militante), le pouvoir a sorti l’affreuse Boutin que nous ne décrirons pas une seconde fois mais qui ne représentait rien et rétrécissait le débat à une confrontation homosexuels/catholiques, si bien que que le débat était bel et bien vu comme tel par le public. Et pourtant le scénario avait démarré sur des revendications capricieuses d’étranges petites officines homosexualistes liées notamment au parti socialiste. Car les homosexuels étaient déjà à l’abri du destin, si l’on peut dire, avec la promulgation de la loi de 1989 sur le concubinage. La nécessité d’une réforme supplémentaire au nom de la sécurité de confort des homosexuels ne sautait pas aux yeux. Le PACS, placé sur l’arène où s’opposaient homosexuels/homophobes selon les media, a finalement bénéficié d’une publicité incroyable qui s’est bien ancrée dans l’esprit des hommes et des femmes hétérosexuels, tout en donnant une nouvelle visibilité aux gays et lesbiennes désireux de vivre comme tout le monde avec pactes et contrats… 

    Le « Mariage pour tous » paraissait, pareillement, d’emblée, comme une provocation, un caprice d’une frange de la communauté LGBT. Mais, encore une fois, c’était une infime minorité des homosexuels qui souhaitaient ou disaient souhaiter leur mariage et tous les nouveaux droits qu’il leur procurerait. Il existe en effet un point de départ à cette histoire absurde de mariage homosexuel. Bien en amont, des politiques, alors omniprésents à la télévision, avaient organisé un véritable spectacle en faveur de l’égalité des droits pour les homosexuels. Le 5 juin 2004, le maire Vert de Bègles, Noël Mamère, « constatant que le Code civil ne précise pas le sexe des époux », célèbre un mariage entre deux hommes. Logiquement, le 27 juillet suivant, le tribunal de grande instance de Bordeaux statue sur la question du sexe des mariés, en s’appuyant sur un autre article du Code civil qui précise que lors de la cérémonie du mariage, l’officier de l’état civil « recevra de chaque partie, l’une après l’autre, la déclaration qu’elles veulent se prendre pour mari et femme », et annule ce mariage. 

     

    POLITIQUES ET MAÇONS AGISSENT, ORGANISENT, LES INVERTIS SUIVENT

     

    Nous voyons bien avec cet exemple que la subversion homosexualiste est d’abord menée par de grands professionnels de la politique et par la logistique maçonnique et non uniquement par des homosexuels d’ailleurs eux aussi militants politiques quand ils se mêlent à cette agitation. Ainsi, cinq ans après le PACS, le système relançait par l’action de ses représentants les plus progressistes une propagande sur la sacro-sainte égalité des homosexuels. Et c’est encore 5 ans plus tard, en 2009, le 14 novembre que le maire de l’époque de Montpellier, Hélène Mandroux, lance l’Appel de Montpellier en faveur du mariage des couples de même sexe et de l’adoption homoparentale. Mandroux est rejointe par des dizaines de maires, par des associations et quelques milliers de signataires particuliers. Par ailleurs, plusieurs propositions de loi sont déposées devant le Parlement, mais aucune n’est adoptée. Cela ressemble à une agitation servant à amorcer un nouveau débat d’ampleur national. 

    En 2010, Martine Billard, Yves Cochet, Noël Mamère et François de Rugy proposent une loi « permettant l’accès au mariage des couples de personnes de même sexe » faisant notamment référence à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. En 2011, une proposition similaire de Patrick Bloche est rejetée par l’Assemblée nationale. En 2012, enfin, François Hollande, candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle, promet d’ouvrir le mariage aux couples de même sexe dans son « engagement 31 ». Une fois élu président, cette promesse est reprise par son parti lors des élections législatives de 2012. Le 27 septembre 2012, Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, annonce que le premier mariage homosexuel se déroulera à Montpellier. Le 23 avril 2013, l’Assemblée nationale adopte définitivement la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples du même sexe. Le 17 mai 2013, le Conseil constitutionnel la déclare intégralement conforme à la Constitution. Le même jour, la loi est promulguée par le président de la République, puis publiée au Journal officiel le lendemain.

    Après une grosse dizaine d’années d’agit-prop relayée avec gourmandise par la télévision, toutes chaînes confondues, les politiques et le pouvoir législatif appliquent “leurs” promesses, foncent et font appliquer les nouvelles lois en évitant désormais tout débat et en taxant d’homophobie les derniers résistants !

    François-Xavier ROCHETTE.

  • Le pouvoir macroniste LGBT est en guerre contre les familles !

    Si l'on avait annoncé à des générations de Poilus que les députés français voteraient officiellement en 2019 la suppression du père et de la mère des formulaires administratifs des écoles, soit ils auraient cru à une plaisanterie de mauvais goût, soit ils seraient devenus fous. C’est pourtant bien ce que la représentation nationale a acté : les père et mère disparaissent au profit de parent 1 et de parent 2 !

    C’est là une nouvelle étape, et elle est décisive, dans la mise en œuvre méthodique et systématique d’une tyrannie LGBT.

    Il n’est en effet pas excessif d’affirmer que l’Etat macronien est un pouvoir ouvertement pédérastique et contre-nature.

    A peine élu, Emmanuel Macron rédigeait un communiqué officiel de la présidence de la République pour approuver et encourager la Gay Pride...

    Déjà soutenue par la mairie de Paris et le conseil régional d’Ile-de-France, cette manifestation des fiertés homosexuelles est officiellement parrainée par l’Elysée depuis 2017. Et l’année dernière, au moment de la Gay Pride 2018, les murs de l’Assemblée nationale ont été recouverts par de larges banderoles arc-en-ciel de la communauté LGBT. Le symbole était fort : cela signifiait que la République faisait corps avec la communauté homosexuelle et ses revendications les plus maximalistes, que la représentation nationale tout entière, loin de défendre la famille traditionnelle et de promouvoir la natalité française, glorifiait les inversions et se reconnaissait en elles. D’ailleurs, au même moment, Macron transformait l’Elysée en lupanar pédérastique en accueillant, lors de la fête de la musique, des danseurs noirs LGBT clamant sur leurs maillots : « Fils d’immigré, noir et pédé ». Trois mois plus tard, comme pour se faire bien comprendre, Macron enlaçait des délinquants de couleur, torses nus, aux Antilles, et se faisait photographier avec eux, les prisonniers faisant ostensiblement un doigt d’honneur !

     

    On aurait cependant tort de croire que Macron est à l’origine de ce renversement. Voilà vingt ans au moins que les pouvoirs publics, de “droite” comme de gauche, cèdent aux revendications du lobby LGBT, lui-même appuyé par les cénacles mondialistes (ONU, Conseil de l’Europe, Parlement européen, Cour européenne des droits de l’homme…) qui veulent ainsi détruire ce qui reste de société et de morale traditionnelle et bâtir un monde fondé sur le nomadisme, le sans-frontiérisme, l’absence de toute racine et de toute identité ethnique, sexuelle et religieuse. 

    A l’instar du lobby immigré et du lobby juif, le lobby LGBT a procédé, pour avancer, selon la technique du voleur chinois qui consiste à déplacer de manière presque imperceptible un objet jusqu’à ce qu’il disparaisse.

    Tout a vraiment commencé avec le PACS, le Pacte civil de solidarité en 1999. Accorder des droits sur le plan fiscal, successoral et patrimonial à des paires homosexuelles choquait alors à juste titre une large partie de l’opinion. Traditionnellement l’Etat accordait un certain nombre de droits et de facilités aux familles parce que le mariage assurait le renouvellement des générations et donc la préservation, la continuation voire le développement de la société. Il n’en va pas de même pour des invertis dont l’activité ne débouche pas sur de nouvelles naissances. Ce qui en sort n’ira jamais en maternelle ! 

    C’était donc une folie, en plus d’être une profonde immoralité, de légiférer en faveur de ces marginaux. Mais pour rassurer les récalcitrants, on prit soin de mentir en affirmant que jamais le PACS ne déboucherait sur le “mariage” homosexuel car le mariage, répétait-on, c’est l’union d’un homme et d’une femme.

    C’est alors ce que clamait à l’Assemblée nationale le ministre de la Justice de l’époque, la socialiste Elisabeth Guigou. On sait ce qu’il est advenu de ces belles déclarations.

    En 2013 le “mariage” inverti fut voté, promulgué et appliqué dans les 36 000 mairies de France et l’on s’apprête à autoriser, cet été, la procréation médicalement assistée (PMA) pour les lesbiennes, le comité national d’éthique (interdit de rire !) ayant donné son feu vert, avant d’autoriser officiellement la gestation pour autrui, la GPA, comme nous y invitent fortement le présentateur gay Marc-Olivier Fogiel qui a même écrit un livre particulièrement glauque sur la question et l’humoriste ratée et invertie Muriel Robin qui a depuis longtemps dépassé la date de péremption ! 

    On avait agi de la même manière pour l’avortement, officiellement limité aux cas de détresse en 1975 et précédé d’un entretien préalable dissuasif, et qui est aujourd’hui considéré comme un droit élémentaire et fondamental, une inestimable conquête de la femme, le gage de son émancipation et de sa liberté, un nouveau droit de l’homme, une des religions de la République comme en témoigne la panthéonisation de Simone Veil.

     

    Pour être sûrs d’avoir gain de cause et de ne connaître aucun obstacle sur ce chemin de perdition, les pouvoirs publics ont fait voter en 2004 un délit d’homophobie qui interdit dans les faits toute critique véritable de l’homosexualité, ce qui paralyse les adversaires du lobby LGBT.

    Cette loi Perben, du nom du ministre de la Justice de l’époque, décidée par un gouvernement (Raffarin) et un président (Chirac) dits de droite, comme ce fut déjà le cas de la loi Veil sous Giscard et Chirac, condamne en effet à un an de prison ferme et à 45 000 euros d’amende, soit à la même peine que le révisionnisme historique (loi Gayssot) et les discriminations raciales, nationales ou religieuses (loi Pleven), les propos, écrits ou considérations “homophobes”.

    De même qu’avec la loi Neiertz en 1993 créant un délit d’entrave à l’IVG, on avait interdit les manifestations et prières de rue à proximité des avortoirs (on sait que le docteur Dor a été condamné à 10 000 euros d’amende pour avoir seulement apporté pacifiquement des chaussons de bébé au Planning familial !), de même qu’il a été question d’instituer un délit d’entrave numérique à l’IVG pour interdire les sites et les argumentaires s’opposant à l’avortement, de même la création d’un délit d’homophobie qui date déjà de quinze ans a considérablement facilité la tâche du lobby LGBT et permis d’intimider, de neutraliser ou de faire condamner ses opposants. L’accusation d’homophobie fonctionne comme celle de racisme et d’antisémitisme : elle est un rayon paralysant, un gaz incapacitant, une arme de guerre d’une violence inouïe qui tue socialement, professionnellement, médiatiquement, politiquement. 

     

    Plus l' on nous parle de dialogue et de débats, moins il est possible de penser et de s’exprimer librement, moins il est permis de défendre le bien, le beau, le vrai !

    Il ne s’agit pas de débattre rationnellement entre gens civilisés, il s’agit sans cesse d’accuser l’autre d’être un affreux réactionnaire, un ennemi des libertés, un sexiste, un raciste, un antisémite, un homophobe, qui ne mérite donc pas d’avoir droit à la parole et dont le propos est par avance disqualifié. On utilise la violence et le mensonge pour discréditer le contradicteur. Ce sont des procédés détestables, soviétoïdes, mais qui hélas sont systématiquement utilisés en Occident pour détruire la société traditionnelle et faire triompher une révolution arc-en-ciel, mondialiste, nomade. 

    Ces principes dissolvants, destructeurs et mortifères tirent leur origine de la philosophie des Lumières, de la déclaration des droits de l’homme et ont été réactivés et aggravés à Nuremberg en 1946. Maurice Bardèche l’avait bien compris qui, dans son monumental et prophétique Nuremberg ou la Terre Promise, paru en 1948 et qui lui valut une condamnation à un an de prison ferme (déjà !), écrivait ainsi lumineusement : « Nous vivions jusqu’ici dans un univers solide dont les générations avaient déposé l’une après l’autre les stratifications. Tout était clair : le père était le père, la loi était la loi, l’étranger était l’étranger. On avait le droit de dire que la loi était dure, mais elle était la loi. Aujourd’hui ces bases certaines de la vie politique sont frappées d’anathème. Car ces vérités constituent le programme d’un parti raciste condamné au tribunal de l’humanité. En échange, l’étranger nous recommande un univers selon ses rêves. Il n’y a plus de frontières, il n’y a plus de cités. D’un bout à l’autre du continent, les lois sont les mêmes, et aussi les passeports, et aussi les monnaies ». Plus d’un demi-siècle à l’avance, Bardèche avait prévu la suppression de notre monnaie nationale, de nos frontières nationales, des distinctions entre l’étranger et le national et la suppression de la notion de père. Qui a dit que dans notre camp il n’y avait pas de grands esprits et de grands visionnaires ?