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Politique internationale - Page 4

  • Comment l’entité sioniste souffle sur les braises en Syrie en toute impunité !

     

    «J’AI ÉTÉ SIDÉRÉ par l’élocution, nous dit notre ami Claude Timmerman, ancien collaborateur du Libre journal de Serge de Beketch, par l’érudition, la présentation et la subtilité du discours du zozo Benalla qui est très visiblement tout sauf le “videur de boîte de nuit amélioré” que certains ont voulu dépeindre… Il n’a évidemment rien déclaré de constructif ou de définitif, mais il l’a fait tellement bien : une exceptionnelle leçon de langue de bois ! ». Une virtuosité que d’aucuns regardent comme entachée de mensonge sous serment. Durant son audition Benalla n’a-t-il pas en effet prétendu avoir bénéficié d’un port d’armes pour son usage personnel ? Car, également interrogé sous serment, Yann Drouet, ex-directeur de cabinet du préfet de police, n’a-t-il pas pour sa part ainsi justifié cette autorisation : « C’est dans le cadre de ses missions, de sa fonction, de la mission qu’on a considérée comme étant une mission de police et du fait qu’il est, dans le cadre de ses fonctions, manifestement exposé à des risques d’agression » ? Qui ment ?


    Écoutons encore Timmerman : « tous s’accordent maintenant à coller les diverses bavures et dysfonctionnements élyséens sur le dos du colonel Éric Bio-Farina, commandant militaire du palais de l’Élysée, qui avait été promu général le 1er mai 2017, mais qui pourrait bien maintenant servir de lampiste, sachant qu’il était parallèlement chargé de l’enquêtes sur les archives de M. Sarkozy… sûrement une coïncidence. Et alors que la Cour d’Appel a ajourné au 25 octobre sa décision de renvoyer le dit Sarkozy devant un tribunal correctionnel… Or celui vient justement, à la veille de Yom kippour (jour du grand Pardon les 18 et 19 septembre) de plaider pour « la reconnaissance des racines juives de la France » !  La réécriture in extenso de l’histoire n’est-elle pas encore le meilleur moyen de faire du passé table rase ? »

     

    Pendant ce temps, dans un écrasant et coupable silence médiatique — l’actualité débordant de la présence du sieur Benalla ; la gent journalistique (fabricante exclusive d’opinion) a décrété péremptoirement que rien d’autre n’avait d’importance — des flottes de guerre se font face en Méditerranée orientale… russe, américaine, hexagonale, chinoise, forces navales de l’Otan avec le 2e Groupe maritime permanent. Nous frôlons désormais la conflagration (et sait-on une possible Troisième Guerre mondiale ?) tandis que les gentils médias nous bassinent avec l’inconduite de l’homme à tout faire d’un président fantoche… Marionnette mâtinée de freluquet (ou de foutriquet aurait écrit Pierre Boutang) qui n’est en vérité qu’un des symptômes, parmi une foultitude d’autres, révélant la déchéance du pouvoir démocratique, ses dérives et ses turpitudes. 


    La société du spectacle marche donc à plein régime et pendant que des ombres et des pantins s’agitent sur le devant de la scène, le volcan du Levant envoie des signes avant-coureurs d’entrée en éruption… Le lundi 17 septembre à 8 h (GMT), les systèmes de surveillance satellitaires russes détectaient des tirs de missiles depuis la frégate française Auvergne croisant dans le golfe d’Alexandrette. 
    Des tirs qui — s’ils n’étaient pas partis depuis le bâtiment de guerre hexagonal lui-même — auraient eu pour but de porter préjudice aux relations franco-russes (pourtant déjà médiocres). Rappelons qu’au printemps 2017 Macron envisageait (sérieusement) le maintien du Parti Baas en Syrie (voir l’éditorial du numéro 3342 de RIVAROL). Un tel “montage”, s’il était avéré, permettrait de répondre au pourquoi et au comment de la crise d’hystérie médiatique née dans les colonnes du Monde relative aux incartades du bodyguard présidentiel…

    Pourquoi en effet Macron a-t-il été lâché par ceux qui l’ont fait roi ? Les Xavier Niel, les Matthieu Pigasse (de la banque Lazard) précisément patrons du Monde et, derrière eux, le restant de la presse serve et de ses puissants propriétaires. Ne fallait-il pas lui faire réintégrer dare-dare le giron atlantiste ? Ce qu’il fit avec une profession de foi ad hoc à l’occasion de la conférence des ambassadeurs du 27 août, véritable déclaration de guerre à Damas. De la même façon rendre Paris plus ou moins responsable du tir de missile meurtrier ayant entraîné la chute de l’Iliouchine 20 aurait eu l’indéniable avantage de repousser la seule vraie puissance militaire européenne — la France — au plus profond du camp euratlantiste et de ses ambitions dans l’Orient islamique, du Maghreb au golfe du Bengale. C’est l’épée dans les reins que l’on ramène au bercail les brebis égarées. Conspirationnisme, quand tu nous tiens !

    Depuis “on” s’est cependant employé à exonérer la Royale et à charger Tsahal (à juste titre, l’on ne prête qu’aux riches !) dont les aéronefs se seraient placés dans l’ombre du navire de guerre hexagonal pour mieux tirer leurs propres missiles sur Lattaquié, fief alaouite — une terre sans minaret et sans mosquée — et berceau de la famille du “boucher” Assad. Cela afin d’impliquer la France, avons-nous dit, laquelle n’est évidemment pas innocente pour autant ! Étant entendu par ailleurs que les islamistes fanatiques et sanguinaires et tous ceux (Américains, Juifs, Séoudiens, Anglais et Français) qui combattent la « dictature assadienne », sont, eux, des petits saints méritant la reconnaissance et l’estime de l’Occident et du monde réunis… Une aide djihadiste au demeurant si précieuse (aux yeux des “démocraties”) qu’elle en a fait (presque) oublier les quelques Bataclan et autre Promenade des Anglais qui ont rompu la monotonie de ces dernières années. Des incidents de parcours qui n’étaient au final que de regrettables bavures et dont la dénonciation via Twitter vaut aujourd’hui à la présidente du Rassemblement national d’être convoquée pour expertise psychiatrique institutionnelle, chose somme toute banale dans un régime social naviguant entre post-stalinisme et postmodernité. 


    Le même jour, lundi 17 septembre, Israël rendait publiques trois photographies prises par son satellite espion Ofek 11 concernant des sites névralgiques syriens, en particulier le palais du chef de l’État Bachar el-Assad (une menace sans équivoque d’éventuelle frappe de décapitation) et de l’aéroport international de Damas où aurait été visé deux jours auparavant un transporteur iranien. Un avion supposé livrer des armes à l’Armée arabe syrienne (armée loyaliste) ainsi qu’aux Gardiens de la révolution islamique (iraniens) qui combattent en Syrie… Dans ce que la presse occidentale, à la suite de sa grande sœur et chef d’orchestre sioniste, s’évertue à qualifier (sans vergogne) de « guerre civile » et alors que plusieurs alliances plus ou moins stables (américano-arabe, russo-irano-turque, arabo-arabes, etc.) s’y trouvent engagées et que les diverses brigades internationales takfiristes rassemblent une bonne centaine de nationalités différentes. Notons toutefois, en passant, que la référence explicite faite par les médias à la guerre civile espagnole — qui fut à n’en pas douter l’une des antichambres de la Seconde Guerre mondiale — connaît a priori ses limites dans le cas présent en raison du rôle délétère joué par l’État ethnique juif détenteur de l’arme atomique… et prêt à s’en servir au cas où… ses manœuvres indirectes pour faire s’entre-tuer ses adversaires (ceux qui la gênent dans son expansion et son influence) ayant échoué, il se retrouverait en première ligne et le dos au mur. Ce qui a précisément failli arriver si la diplomatie russe n’avait mis un bémol à la crise qui s’amorçait… Jugez-en !


    Israël — qui après son bombardement de l’aéroport international de Damas s’était aussitôt vanté d’avoir conduit depuis 2017 plus de 200 raids aériens contre des cibles iraniennes [et autres] en territoire syrien (sans pour autant être en guerre contre qui que ce soit, n’est-ce pas ?) — a été immédiatement désignée comme étant responsable de la mort des quinze membres russes de l’Iliouchine abattu  par les S-200 de la défense antiaérienne syrienne. Cela au moment précis où Moscou et Ankara annonçaient de concert — toujours lundi 17 septembre — la création d’une zone tampon assortie de couloirs humanitaires à Idlib, dernière poche de l’État islamique subsistant en Syrie. Un compromis qui permettrait de mettre un terme définitif aux sept années de guerre qui viennent de ravager la Syrie… mais qui du même coup consacrerait une pénible défaite de la politique américaine dans la Région (et simultanément celle de son acolyte israélien) dont l’une des dernières cartes était la création d’un territoire autonome kurde au Nord de la Syrie. 
    « L’encre de l’accord signé entre Moscou et Ankara n’était pas encore sèche que les missiles sionistes s’abattaient sur la Syrie. Au moment où la diplomatie russe évite un nouveau bain de sang, l’attaque israélienne entendait démontrer que Moscou est incapable de résoudre pacifiquement la crise » analyse Bruno Guigue, sous-préfet révoqué pour cause de siono-scepticisme morbide. 

     

    Allons plus loin. Ce 17 septembre fatidique, vers 23h00, tout contact était perdu avec l’appareil russe d’observation Il-20, qui, à environ 35 km des côtes syriennes, amorçait son retour vers la base d’Hmeimim. La disparition de l’avion « a coïncidé avec les frappes de l’aviation israélienne contre la Syrie et un tir de missiles à partir d’un navire français » selon le ministère de la Défense de la Fédération de Russie. Apparemment les F16 israéliens se seraient placés dans le sillage de l’Iliouchine Il-20 pour ensuite l’abandonner aux tirs de défense aérienne syriens S-200. 
    Une manœuvre “délibérée”, singulièrement vicieuse, qui n’avait rien de fortuit suivant Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense. Et Bruno Guigue de surenchérir : « cette fabrication d’un “tir ami” restera dans les annales comme un prodige de perversité. Mais avec les sionistes, pour ce qui est de la perversité, on n’est jamais au bout de ses surprises ».


    Vladimir Poutine, fin diplomate et courant sous le vent mauvais, mit ce drame sur le compte d’un navrant enchaînement de circonstances calamiteuses, tandis que Sergueï Choïgou, ministre de la Défense de la Fédération, appelait au téléphone son homologue juif pour le menacer de « représailles ». Ce qui n’est pas un vain mot dans la bouche de ce type d’homme. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a de son côté présenté ses “condoléances” à Vladimir Poutine, soulignant les responsabilités syriennes dans cet  “accident” ! Le second rappelant mezzo voce que « les opérations des forces israéliennes en Syrie étaient [pour le moins] conduites en violation de la souveraineté du pays » et qu’en outre, l’incident (ce qu’il faudrait traduire plus exactement par « acte de guerre ») était intervenu « suite au non-respect des dispositions russo-israéliennes sur la prévention de situations dangereuses »… parce que depuis l’automne 2015, Moscou et Tel-Aviv sont reliés par une interface destinée à éviter d’éventuels dérapages lors des fréquentes incursions israéliennes en Syrie… en réalité un état de guerre permanent dont nul ne parle et encore moins ne s’émeut. Ainsi danse et court le monde sur l’exigu rebord d’un cratère colérique. 


    On le voit encore une fois de manière aveuglante, l’entité sioniste est un fauteur de guerres particulièrement pervers. Par conséquent, s’enrôler sous sa bannière, se placer dans son orbite, se soumettre à ses oukases, à ses mots d’ordre est suicidaire.

    La délivrance de nos nations et peuples européens passe par le rejet du mondialisme et le refus de la soumission à un Etat voyou facteur de déstabilisation et qui tire sa puissance du culte holocaustique et d’une version de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale chaque jour plus verrouillée comme en témoignent les persécutions chaque jour plus violentes subies par les chercheurs, historiens et militants révisionnistes.

    Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’en Europe les mouvements et chefs populistes ne sont tolérés voire promus que s’ils font allégeance à l’entité sioniste, ce qui leur ôte toute légitimité et toute véritable efficacité dans le combat pour l’inversion réelle des flux migratoires, pour la délivrance et le redressement de nos nations.

     

    Léon Camus et Jérôme BOURBON

  • Orban et Poutine s’entendent pour la défense de la civilisation chrétienne et des chrétiens dans le monde .

     

     

    Le Premier ministre hongrois et le président Poutine se sont rencontrés en Russie le mardi 18 septembre 2018 pour renforcer leurs accords sur les projets d’énergie nucléaire qu’ils ont en commun. Ils en ont profité, au cours d’un point de presse, pour rappeler leurs désirs réciproques d’intensifier leur rapprochement, non seulement par des contrats énergétiques mais aussi par des échanges commerciaux et culturels.

    « Nous attachons une grande importance à la préservation et au renforcement de la culture chrétienne »

    Toujours préoccupé par la pérennité de la civilisation chrétienne aujourd’hui lourdement remise en cause par les institutions européennes et par l’invasion migratoire en provenance des pays musulmans, -elle aussi voulue par les autorités de Bruxelles-, Viktor Orban  a tenu à rappeler en présence de la presse internationale, l’unité de point-de-vue entre la Russie et la Hongrie sur la défense de la civilisation chrétienne et des chrétiens en général:

    La Hongrie a des intérêts multiples. Nous avons tiré des leçons de l’histoire au cours des 100 dernières années. Quand il y avait des tensions entre l’Europe occidentale et orientale, les choses étaient toujours mauvaises pour les Hongrois. Et quand l’Ouest et l’Est ont coopéré, les choses ont été bonnes pour la Hongrie. La Hongrie s’intéresse donc à la meilleure coopération possible entre ces deux parties du monde.

    Le président [Poutine] a évoqué les principales questions dont nous avons discuté lors des négociations de ce jour, mais je voudrais ajouter qu’il existe un domaine particulier de notre coopération: nos deux pays appartiennent à la civilisation chrétienne. Nous attachons une grande importance à la préservation et au renforcement de la culture chrétienne dans le monde moderne et, à cette fin, nous faisons ce que nous pouvons; nous essayons de soutenir les chrétiens en danger. Au nom de la Hongrie, je peux dire que les Hongrois ont toujours apprécié les réalisations culturelles des autres pays. Nous sommes certainement fiers de nos propres réalisations, mais la Russie jouit d’un énorme prestige dans notre pays à cet égard. Source: Kremlin

    « l’immigration est encouragée avec des prestations élevées »

    Immédiatement après un journaliste hongrois a interrogé Vladimir Poutine sur l’immigration, un problème qui préoccupe tout particulièrement les Hongrois et leur Premier ministre qui s’est fait mettre en minorité sur ce sujet par le Parlement de Strasbourg, dernièrement, qui réclame des sanctions à l’encontre de son pays:

    Question: J’aimerais demander au président Poutine: que pensez-vous de la crise de l’immigration en Europe? Pensez-vous que le nombre d’immigrants restera le même ou continuera de croître? Je vous remercie.

    Vladimir Poutine: Vous savez, ce n’est pas facile pour moi de commenter des questions qui ne nous concernent pas directement. Nous avons nos propres problèmes, nos propres problèmes concernant les étrangers en Fédération de Russie. Dans une certaine mesure, cette question n’est pas plus facile pour nous que pour l’Union européenne, mais nous n’avons pas de frontières avec les pays d’origine des immigrants. Cependant nos problèmes ont leurs propres défis, même si, en règle générale, ce sont des personnes originaires des anciennes républiques soviétiques – ce qui signifie que souvent, ils parlent le russe, ils comprennent les bases de notre culture et s’adaptent plus facilement à la Russie. Mais ce n’est toujours pas un processus simple et il y a des problèmes, y compris sur le marché du travail.

    En ce qui concerne l’Union européenne, la situation est plus compliquée à cet égard, je pense. Des personnes ayant des traditions culturelles complètement différentes arrivent dans les pays européens. L’adaptation est un processus très difficile. Ce sont des problèmes qui doivent être résolus au sein de l’Union européenne, pas en Russie.

    Compte tenu des circonstances actuelles, il est peu probable que l’afflux d’immigrants diminue. Premièrement, il y avait des immigrants de Syrie, d’Irak et d’autres pays du Moyen-Orient. Maintenant, il y a aussi des nouveaux venus de l’Afrique noire. Ce nombre ne cesse de croître, la situation ne change que géographiquement et le flux entrant augmente à nouveau.

    Dans l’ensemble, il est clair que l’immigration en Europe est potentiellement massive et qu’il s’agit de politique. Si l’immigration est encouragée avec des prestations élevées et d’autres formes d’aide, pourquoi l’afflux d’eau s’arrêterait-il? Je ne comprends pas très bien cela. Mais, encore une fois, nos collègues européens doivent décider eux-mêmes de ce qui est meilleur pour l’UE et son développement. Voilà! Source: Kremlin

    La Russie, « une alternative au mondialisme »

    Viktor Orban a été l’un des plus virulents opposants au communisme et aux autorités soviétiques de son pays du temps de l’URSS,  et l’un des plus fervents promoteurs de l’indépendance de la Hongrie. Mais il n’a pas oublié non plus les trois siècles de domination musulmane turque qu’a subi la Hongrie ! ...

    Cette rencontre entre Poutine et Orban était la septième depuis 2014. Une relation qui arrange les deux chefs d’État, tous les deux maltraités par  l’Union européenne. Après le vote sanction du Parlement européen contre la politique hongroise de la semaine dernière, la rencontre de mardi tombait à point nommé pour Viktor Orban bien décidé à montrer qu’il ne manque pas d’un puissant allié sur son flanc est et qui partage son point-de-vue concernant l’identité chrétienne. Au moment où l’Italie avec Matteo Salvini (Liga), l’Autriche avec Hainz-Christian Strache (ÖVP) ou la France avec Marine Le Pen (Rassemblement National) réclament la levée des sanctions contre la Russie, les deux chefs d’État ont tous les motifs de s’épauler mutuellement.

    « Aujourd’hui, de très nombreuses forces politiques en Europe se tournent vers la Russie, cherchant en elle une sorte d’alternative à cette idéologie mondialiste, non seulement la Hongrie, mais aussi une partie de la société française, en Allemagne, en Italie souligne Andreï Sidorov de l’Université de Moscou. Mais la Hongrie a été constante dans la poursuite de sa politique de défense de ses intérêts nationaux. Pour la Russie, c’est très important, car nous défendons aussi nos intérêts nationaux« . Source: Euronews

    La Russie a tissé des liens économiques forts avec la Hongrie en lui accordant un prêt de 10 milliards d’euros pour la construction de la centrale nucléaire Paks 2 qui fait débat et ne plait pas du tout à la commission de Bruxelles.

    La question ukrainienne est un autre point qui rassemble Moscou et Budapest, car la Hongrie à l’identité forte et enracinée dans l’Histoire est à l’opposé des aspirations euro-atlantiques et mondialistes de Kiev, et les relations entre l’Ukraine et le pays magyar ne sont pas des meilleures, Kiev ayant limité la langue hongroise dans les écoles. Or, cela devrait affecter 16 000 enfants en Transcarpatie ukrainienne où vit une diaspora de 100 000 magyars.

     

  • L’inquiétante dérive vers le national-sionisme des partis « identitaires » européens .

     

    A l’approche des élections européennes, il y a lieu de s’inquiéter du développement de ce qui peut être qualifié de national-sionisme, c’est-à-dire d’OPA du sionisme sur différents partis, mouvements et médias considérés comme populistes ou identitaires.

    L’approche est toujours identique : sur base du légitime désir de préserver son pays d’une immigration en grande partie islamique, un dirigeant d’un parti, d’un mouvement ou d’un média « patriote » est contacté par certains émissaires sionistes généralement prêts à se montrer « généreux » si des « convergences » semblent envisageables… avec les intérêts israéliens...

     

    La dernière illustration en date de ce phénomène est l’annonce par l’américain Steve Bannon, qui se dit lui-même sioniste, de l’installation à Bruxelles de bureaux et d’experts d’une nouvelle organisation baptisée « The Movement » qui aurait pour intention de fédérer les populismes européens. La première question qui se pose : qui paye ? Or, il n’est un secret pour personne que de nombreuses initiatives de Steve Bannon ont reçu l’appui financier de « mécènes » sionistes. Et les premiers relais de Steve Bannon en Europe sont tous connus comme ayant adopté une position sioniste, comme nous l’avons déjà démontré dans un précédent article.

    Le phénomène a démarré depuis plusieurs années. En décembre 2010, il était symbolisé par le voyage effectué en Israël par des représentants du FPÖ autrichien, du Vlaams Belang et du SD (parti des démocrates suédois dont il a beaucoup été question récemment). Parmi eux, H.C. Strache et Filip Dewinter. Tous avaient été accueillis par des officiers de Tsahal et avaient accepté de porter le béret rouge de l’armée israélienne…

    Elus du FPÖ, du VB et du SD (suédois) avec le béret rouge israélien. Au centre H.C. Strache.

    Les organisateurs de cette visite en Israël se nommaient David Ha’Ivri, administrateur des colonies de Shomron, et Hillel Weiss.

    Hillel Weiss est une figure éminente du mouvement sioniste. Il croit en la nécessité de reconstruire le temple et d’instaurer la domination juive sur le Grand Israël. Il s’était opposé à une visite du pape Benoît XVI en Israël. En octobre 2014, Hillel Weiss a été accusé par plusieurs médias israéliens, dont Haaretz, de préconiser « l’annihilation des Palestiniens ».  Weiss avait créé la controverse en déclarant qu’il n’y avait pas de génocide contre le peuple palestinien, les Arabes palestiniens n’ayant jamais constitué un « peuple ».

    Quelques mois après avoir organisé la visite d’élus du FPÖ, du Vlaams Belang et du SD en Israël, David Ha’Ivri et Hillel Weiss faisaient un tour d’Europe, avec l’appui de ces mêmes élus et prenaient la parole dans différents parlements, du parlement flamand au parlement européen.

    Hillel Weiss prenant la parole au Parlement Européen
    Filip Dewinter, figure du Vlaams Belang, entouré de Hillel Weiss et David Ha’Ivri en visite en Belgique

     

    Ci-dessous, quelques vidéos qui illustrent tout ceci. Dont Marine Le Pen, très amie avec la Ligue de Défense Juive.

     

     

     

     

     

    (Source MPI)