Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

syrie

  • Comment l’entité sioniste souffle sur les braises en Syrie en toute impunité !

     

    «J’AI ÉTÉ SIDÉRÉ par l’élocution, nous dit notre ami Claude Timmerman, ancien collaborateur du Libre journal de Serge de Beketch, par l’érudition, la présentation et la subtilité du discours du zozo Benalla qui est très visiblement tout sauf le “videur de boîte de nuit amélioré” que certains ont voulu dépeindre… Il n’a évidemment rien déclaré de constructif ou de définitif, mais il l’a fait tellement bien : une exceptionnelle leçon de langue de bois ! ». Une virtuosité que d’aucuns regardent comme entachée de mensonge sous serment. Durant son audition Benalla n’a-t-il pas en effet prétendu avoir bénéficié d’un port d’armes pour son usage personnel ? Car, également interrogé sous serment, Yann Drouet, ex-directeur de cabinet du préfet de police, n’a-t-il pas pour sa part ainsi justifié cette autorisation : « C’est dans le cadre de ses missions, de sa fonction, de la mission qu’on a considérée comme étant une mission de police et du fait qu’il est, dans le cadre de ses fonctions, manifestement exposé à des risques d’agression » ? Qui ment ?


    Écoutons encore Timmerman : « tous s’accordent maintenant à coller les diverses bavures et dysfonctionnements élyséens sur le dos du colonel Éric Bio-Farina, commandant militaire du palais de l’Élysée, qui avait été promu général le 1er mai 2017, mais qui pourrait bien maintenant servir de lampiste, sachant qu’il était parallèlement chargé de l’enquêtes sur les archives de M. Sarkozy… sûrement une coïncidence. Et alors que la Cour d’Appel a ajourné au 25 octobre sa décision de renvoyer le dit Sarkozy devant un tribunal correctionnel… Or celui vient justement, à la veille de Yom kippour (jour du grand Pardon les 18 et 19 septembre) de plaider pour « la reconnaissance des racines juives de la France » !  La réécriture in extenso de l’histoire n’est-elle pas encore le meilleur moyen de faire du passé table rase ? »

     

    Pendant ce temps, dans un écrasant et coupable silence médiatique — l’actualité débordant de la présence du sieur Benalla ; la gent journalistique (fabricante exclusive d’opinion) a décrété péremptoirement que rien d’autre n’avait d’importance — des flottes de guerre se font face en Méditerranée orientale… russe, américaine, hexagonale, chinoise, forces navales de l’Otan avec le 2e Groupe maritime permanent. Nous frôlons désormais la conflagration (et sait-on une possible Troisième Guerre mondiale ?) tandis que les gentils médias nous bassinent avec l’inconduite de l’homme à tout faire d’un président fantoche… Marionnette mâtinée de freluquet (ou de foutriquet aurait écrit Pierre Boutang) qui n’est en vérité qu’un des symptômes, parmi une foultitude d’autres, révélant la déchéance du pouvoir démocratique, ses dérives et ses turpitudes. 


    La société du spectacle marche donc à plein régime et pendant que des ombres et des pantins s’agitent sur le devant de la scène, le volcan du Levant envoie des signes avant-coureurs d’entrée en éruption… Le lundi 17 septembre à 8 h (GMT), les systèmes de surveillance satellitaires russes détectaient des tirs de missiles depuis la frégate française Auvergne croisant dans le golfe d’Alexandrette. 
    Des tirs qui — s’ils n’étaient pas partis depuis le bâtiment de guerre hexagonal lui-même — auraient eu pour but de porter préjudice aux relations franco-russes (pourtant déjà médiocres). Rappelons qu’au printemps 2017 Macron envisageait (sérieusement) le maintien du Parti Baas en Syrie (voir l’éditorial du numéro 3342 de RIVAROL). Un tel “montage”, s’il était avéré, permettrait de répondre au pourquoi et au comment de la crise d’hystérie médiatique née dans les colonnes du Monde relative aux incartades du bodyguard présidentiel…

    Pourquoi en effet Macron a-t-il été lâché par ceux qui l’ont fait roi ? Les Xavier Niel, les Matthieu Pigasse (de la banque Lazard) précisément patrons du Monde et, derrière eux, le restant de la presse serve et de ses puissants propriétaires. Ne fallait-il pas lui faire réintégrer dare-dare le giron atlantiste ? Ce qu’il fit avec une profession de foi ad hoc à l’occasion de la conférence des ambassadeurs du 27 août, véritable déclaration de guerre à Damas. De la même façon rendre Paris plus ou moins responsable du tir de missile meurtrier ayant entraîné la chute de l’Iliouchine 20 aurait eu l’indéniable avantage de repousser la seule vraie puissance militaire européenne — la France — au plus profond du camp euratlantiste et de ses ambitions dans l’Orient islamique, du Maghreb au golfe du Bengale. C’est l’épée dans les reins que l’on ramène au bercail les brebis égarées. Conspirationnisme, quand tu nous tiens !

    Depuis “on” s’est cependant employé à exonérer la Royale et à charger Tsahal (à juste titre, l’on ne prête qu’aux riches !) dont les aéronefs se seraient placés dans l’ombre du navire de guerre hexagonal pour mieux tirer leurs propres missiles sur Lattaquié, fief alaouite — une terre sans minaret et sans mosquée — et berceau de la famille du “boucher” Assad. Cela afin d’impliquer la France, avons-nous dit, laquelle n’est évidemment pas innocente pour autant ! Étant entendu par ailleurs que les islamistes fanatiques et sanguinaires et tous ceux (Américains, Juifs, Séoudiens, Anglais et Français) qui combattent la « dictature assadienne », sont, eux, des petits saints méritant la reconnaissance et l’estime de l’Occident et du monde réunis… Une aide djihadiste au demeurant si précieuse (aux yeux des “démocraties”) qu’elle en a fait (presque) oublier les quelques Bataclan et autre Promenade des Anglais qui ont rompu la monotonie de ces dernières années. Des incidents de parcours qui n’étaient au final que de regrettables bavures et dont la dénonciation via Twitter vaut aujourd’hui à la présidente du Rassemblement national d’être convoquée pour expertise psychiatrique institutionnelle, chose somme toute banale dans un régime social naviguant entre post-stalinisme et postmodernité. 


    Le même jour, lundi 17 septembre, Israël rendait publiques trois photographies prises par son satellite espion Ofek 11 concernant des sites névralgiques syriens, en particulier le palais du chef de l’État Bachar el-Assad (une menace sans équivoque d’éventuelle frappe de décapitation) et de l’aéroport international de Damas où aurait été visé deux jours auparavant un transporteur iranien. Un avion supposé livrer des armes à l’Armée arabe syrienne (armée loyaliste) ainsi qu’aux Gardiens de la révolution islamique (iraniens) qui combattent en Syrie… Dans ce que la presse occidentale, à la suite de sa grande sœur et chef d’orchestre sioniste, s’évertue à qualifier (sans vergogne) de « guerre civile » et alors que plusieurs alliances plus ou moins stables (américano-arabe, russo-irano-turque, arabo-arabes, etc.) s’y trouvent engagées et que les diverses brigades internationales takfiristes rassemblent une bonne centaine de nationalités différentes. Notons toutefois, en passant, que la référence explicite faite par les médias à la guerre civile espagnole — qui fut à n’en pas douter l’une des antichambres de la Seconde Guerre mondiale — connaît a priori ses limites dans le cas présent en raison du rôle délétère joué par l’État ethnique juif détenteur de l’arme atomique… et prêt à s’en servir au cas où… ses manœuvres indirectes pour faire s’entre-tuer ses adversaires (ceux qui la gênent dans son expansion et son influence) ayant échoué, il se retrouverait en première ligne et le dos au mur. Ce qui a précisément failli arriver si la diplomatie russe n’avait mis un bémol à la crise qui s’amorçait… Jugez-en !


    Israël — qui après son bombardement de l’aéroport international de Damas s’était aussitôt vanté d’avoir conduit depuis 2017 plus de 200 raids aériens contre des cibles iraniennes [et autres] en territoire syrien (sans pour autant être en guerre contre qui que ce soit, n’est-ce pas ?) — a été immédiatement désignée comme étant responsable de la mort des quinze membres russes de l’Iliouchine abattu  par les S-200 de la défense antiaérienne syrienne. Cela au moment précis où Moscou et Ankara annonçaient de concert — toujours lundi 17 septembre — la création d’une zone tampon assortie de couloirs humanitaires à Idlib, dernière poche de l’État islamique subsistant en Syrie. Un compromis qui permettrait de mettre un terme définitif aux sept années de guerre qui viennent de ravager la Syrie… mais qui du même coup consacrerait une pénible défaite de la politique américaine dans la Région (et simultanément celle de son acolyte israélien) dont l’une des dernières cartes était la création d’un territoire autonome kurde au Nord de la Syrie. 
    « L’encre de l’accord signé entre Moscou et Ankara n’était pas encore sèche que les missiles sionistes s’abattaient sur la Syrie. Au moment où la diplomatie russe évite un nouveau bain de sang, l’attaque israélienne entendait démontrer que Moscou est incapable de résoudre pacifiquement la crise » analyse Bruno Guigue, sous-préfet révoqué pour cause de siono-scepticisme morbide. 

     

    Allons plus loin. Ce 17 septembre fatidique, vers 23h00, tout contact était perdu avec l’appareil russe d’observation Il-20, qui, à environ 35 km des côtes syriennes, amorçait son retour vers la base d’Hmeimim. La disparition de l’avion « a coïncidé avec les frappes de l’aviation israélienne contre la Syrie et un tir de missiles à partir d’un navire français » selon le ministère de la Défense de la Fédération de Russie. Apparemment les F16 israéliens se seraient placés dans le sillage de l’Iliouchine Il-20 pour ensuite l’abandonner aux tirs de défense aérienne syriens S-200. 
    Une manœuvre “délibérée”, singulièrement vicieuse, qui n’avait rien de fortuit suivant Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense. Et Bruno Guigue de surenchérir : « cette fabrication d’un “tir ami” restera dans les annales comme un prodige de perversité. Mais avec les sionistes, pour ce qui est de la perversité, on n’est jamais au bout de ses surprises ».


    Vladimir Poutine, fin diplomate et courant sous le vent mauvais, mit ce drame sur le compte d’un navrant enchaînement de circonstances calamiteuses, tandis que Sergueï Choïgou, ministre de la Défense de la Fédération, appelait au téléphone son homologue juif pour le menacer de « représailles ». Ce qui n’est pas un vain mot dans la bouche de ce type d’homme. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a de son côté présenté ses “condoléances” à Vladimir Poutine, soulignant les responsabilités syriennes dans cet  “accident” ! Le second rappelant mezzo voce que « les opérations des forces israéliennes en Syrie étaient [pour le moins] conduites en violation de la souveraineté du pays » et qu’en outre, l’incident (ce qu’il faudrait traduire plus exactement par « acte de guerre ») était intervenu « suite au non-respect des dispositions russo-israéliennes sur la prévention de situations dangereuses »… parce que depuis l’automne 2015, Moscou et Tel-Aviv sont reliés par une interface destinée à éviter d’éventuels dérapages lors des fréquentes incursions israéliennes en Syrie… en réalité un état de guerre permanent dont nul ne parle et encore moins ne s’émeut. Ainsi danse et court le monde sur l’exigu rebord d’un cratère colérique. 


    On le voit encore une fois de manière aveuglante, l’entité sioniste est un fauteur de guerres particulièrement pervers. Par conséquent, s’enrôler sous sa bannière, se placer dans son orbite, se soumettre à ses oukases, à ses mots d’ordre est suicidaire.

    La délivrance de nos nations et peuples européens passe par le rejet du mondialisme et le refus de la soumission à un Etat voyou facteur de déstabilisation et qui tire sa puissance du culte holocaustique et d’une version de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale chaque jour plus verrouillée comme en témoignent les persécutions chaque jour plus violentes subies par les chercheurs, historiens et militants révisionnistes.

    Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’en Europe les mouvements et chefs populistes ne sont tolérés voire promus que s’ils font allégeance à l’entité sioniste, ce qui leur ôte toute légitimité et toute véritable efficacité dans le combat pour l’inversion réelle des flux migratoires, pour la délivrance et le redressement de nos nations.

     

    Léon Camus et Jérôme BOURBON

  • Trump et Macron main dans la main pour continuer de semer le chaos au Moyen Orient .

     

    Alors que l’Agence européenne pour la sécurité aérienne (EASA) a émis le 10 avril un message invoquant «de possibles frappes aériennes en Syrie dans les 72 heures à venir», et tandis que la résolution de la Russie demandant une enquête sur les gaz toxiques en Syrie, prétexte des manœuvres guerrières, a été rejetée par le camp occidental, mais soutenu par la Chine, les manœuvres s’intensifient en Méditerranée, au risque d’une confrontation directe avec la Russie.

    Emmanuel Macron qui, comme le fit Hollande en son temps, essaye de trouver dans la guerre une diversion à ses problèmes intérieurs, s’est montré résolu à risquer le déclenchement d’une troisième guerre mondiale tout en tentant de se défausser de ses responsabilités par avance:

    « En aucun cas les décisions que nous prendrions n’auraient vocation à toucher des alliés du régime ou s’attaquer à qui que ce soit mais bien à s’attaquer aux capacités chimiques détenues par le régime », a-t-il dit lors d’une conférence de presse commune avec le prince héritier d’Arabie saoudite Mohamed Ben Salmane, qui s’est dit pour sa part, prêt à prendre part à  la curée. Macron a également précisé hypocritement que La France « ne souhaite aucune escalade ».

    Ne reculant pas devant une approximation il a continué:

    « Nous avons obtenu des informations, qui d’ailleurs ont été pour une large partie d’entre elles en source ouverte et donc dont la presse, les organisations non gouvernementales se sont fait l’écho, qui ont montré qu’il y avait bien eu utilisation d’armes chimiques et que de manière évidente l’attribution pouvait en être faite au régime », a-t-il affirmé.

    Or les informations en question proviennent des terroristes islamiques que sont les "Casques Bancs", rejetés des USA comme indésirables en 2016, les terroristes islamiques du Front Al-Nosra rebaptisé Jaïch al-Islam, et l’Observatoire syrien des droits de l’homme, cette officine londonienne qui travaille ouvertement pour les intérêts occidentaux et qui tire ses informations des mêmes Casques blancs et consorts.

    Macron englué dans les protestations sociales de tous bords

    Le président français, soucieux de faire oublier sa chute dans les sondages de popularité et les multiples conflits sociaux qui se cristallisent en France avec les étudiants, les zadistes de Notre-Dame des landes, la protestation des auxiliaires de justice contre les réformes, la grève des fonctionnaires et celle des cheminots, poursuit:

    « Nous allons poursuivre les échanges d’informations techniques et stratégiques avec nos partenaires, en particulier britannique et américain, et dans les prochains jours, nous annoncerons notre décision », la « réponse (sera) forte et commune (avec Trump) au moment où la décision sera prise », a assuré le président français.

    Il oublie juste de se soucier du refus du Conseil de Sécurité de l’ONU de leur accorder mandat d’agir dans ce sens.  Suite au véto de la Russie contre le projet américain d’enquête sur les prétendues attaques au gaz de Douma en Syrie, Paris et Washington menacent d’attaquer la Syrie et sont en train de disposer leurs batteries d’attaques. Ce projet US était fondamentalement vicié du fait qu’il mettait en préalable à l’enquête, dans le texte-même, la désignation du coupable, par avance et sans discussion, c’est-à-dire, la Syrie. Le projet russe qui ne mettait aucun préalable aux enquêteurs n’a pas pu aboutir non plus, bien qu’il ait été soutenu par la Chine notamment.

    Comme pour l’Irak et pour la Libye, les pays occidentaux prouvent qu’ils ne se préoccupent des décisions du Conseil de sécurité de l’ONU que lorsqu’elles les arrangent, ainsi les autorités françaises, américaines et britanniques [nuancées aujourd’hui de la part des Britanniques] , comme leur projet n’a pas abouti, se moquent des décisions du Conseil de Sécurité de l’ONU dans leur soif d’embraser la planète, leurs forces unies sous commandement américain dans l’OTAN. Cela au profit des armes et pour abattre Bachar-el-Assad et s’emparer des ressources syriennes, comme ils le firent en Irak et en Libye. L’Armée française comme les armées américaines et britanniques deviendraient ainsi des armées privées au service d’intérêts privés, mais entretenues par les contribuables de ces pays respectifs.

    Cependant M. Macron semble engager un peu rapidement les Britanniques à ses côtés, en effet, selon The Times, aujourd’hui:

    «Theresa May a déclaré hier au Président Donald Trump que le Royaume-Uni avait besoin de plus de preuves de l’attaque chimique présumée qui aurait été effectuée par le régime de Bachar el-Assad avant de rejoindre une action militaire contre la Syrie».

    Les vélléités trumpo-macronesques ne seraient que la répétition du scenario irakien mais avec la différence notable qu’à l’époque la France avait refusé de faire le jeu des Américains comme elle le pouvait encore. Une autre différence très notable est l’implication au premier rang de la Russie au Moyen-Orient, dont elle était encore totalement absente au moment de l’agression américano-britannique en Irak en 2003.

    Depuis Sarkozy, et plus encore depuis Hollande, l’armée française est devenue, à l’instar de l’armée britannique, le bon petit soldat des USA. Regrettant son conflit manqué, François Hollande a soutenu son successeur: « La seule réaction possible est une frappe, ou des frappes ». Toujours aussi nostalgique des vies qu’il a été forcé d’épargner en 2013, il a rappelé qu’à cette époque, la France était prête à l’attaque, mais qu’il n’avait pas été suivi par Barack Obama et par David Cameron, l’obligeant à renoncer. A noter que depuis Sarkozy, les présidents français sont toujours au premier rang des plus déterminés à faire couler le sang au Moyen-Orient, quittes à favoriser le terrorisme et l’immigration islamique en France.

    Le président américain Donald Trump a aussi annoncé lundi une décision « très bientôt », et d’ores et déjà le destroyer lance-missile USS Donald Cook a quitté l’île de Chypre et son port de Larnaca pour se positionner en Méditerranée pour frapper la Syrie, tandis que le porte-avion USS Harry S. Truman a été envoyé en « mission » «au Moyen Orient et en Europe», le 11 avril. Donald Trump, pas à une outrance prés, qualifie le président syrien d’« animal ».

    La Russie prête à protéger la paix mais sans faiblesse

    Ces dernières semaines, Moscou avait déjà mis en garde à plusieurs reprises contre la préparation d’attaques sous faux drapeau dans la Ghouta. Le 17 mars, le général et porte-parole de l’état-major russe, Sergueï Roudsksoï, avait ainsi rapporté que la Russie disposait «d’informations fiables selon lesquelles des instructeurs américains [avaient] formé plusieurs groupes de combattants dans les environs de la ville d’Al-Tanf, pour lancer des provocations impliquant des armes chimiques dans le sud de la Syrie». 

    L’ ambassadeur russe à l’Onu, M. Vassili Nebenzia, a mis à jour, hier, à l’ONU, de l’hypocrisie du camp occidental dans son rejet d’une enquête préalable pour connaître les raisons réelles de l’intoxication au gaz qui a eu lieu à Douma prés de Damas, qui pourrait, comme pour l’affaire Skripal à Londres, avoir été fomentée par des agents spéciaux britanniques ou Américains comme cela semble avoir été le cas précédemment:

    «Vous dites que nous sommes bons au jeu. Je n’en suis pas sûr. En revanche, je sais que vous êtes bons dans les menaces. Les menaces que vous énoncez maintenant à l’égard de la Syrie doivent fortement nous préoccuper, parce que nous pouvons nous retrouver au seuil d’événements extrêmement tristes et graves. Je vous demanderai une fois de plus de renoncer aux projets que vous fomentez visiblement à l’égard de la Syrie», a dit le diplomate.

    «Le fait que vous n’ayez pas adopté la résolution témoigne, à notre grand regret, que nos partenaires et collègues américains n’ont besoin d’aucune enquête. Nous regrettons que cette résolution (proposée par la Russie, ndlr) n’ait pas été adoptée. Mais j’espère que la mission de l’OIAC se rendra bientôt en Syrie et s’occupera de ce dont elle doit s’occuper en vertu de son mandat, à savoir l’établissement des faits qui ont eu lieu à Douma», a poursuivi M.Nebenzia.

    L’initiative russe prévoyant l’envoi de spécialistes de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) dans la ville syrienne de Douma, qui avait prétendument subi une attaque chimique samedi dernier, n’a pas obtenu le nombre minimal requis de voix. Deux membres permanents du Conseil, la Russie et la Chine, ont soutenu la proposition, ainsi que trois autres pays: la Bolivie, l’Éthiopie et le Kazakhstan. Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France (membres permanents), tout comme la Pologne, ont voté contre le document. Six pays ont préféré s’abstenir.

    Aujourd’hui , face à l’intensification des manœuvres guerrières occidentales, l’ambassadeur de Russie au Liban, Alexandre Zassipkine, a prévenu: «La Russie va exécuter la déclaration de son Président, relative à toute agression américaine contre la Syrie, en abattant des missiles américains et en attaquant les sites de lancement», a déclaré le diplomate à la chaîne al-Manar. Ce qui signifierait, non seulement la neutralisation des missiles mais aussi des frappes en retour contre les sites d’attaques américains.

    De son côté, la Syrie, elle-même partisane d’une enquête sur le terrain se montre quelque peu blasée:

    «Les allégations d’utilisation de produits chimiques sont un vieux refrain que ne croient que certains pays qui commercent avec le sang des civils et soutiennent le terrorisme en Syrie. Chaque fois que l’Armée arabe syrienne avance dans sa lutte contre le terrorisme, des allégations d’utilisation d’armes chimiques sont utilisées comme une excuse pour prolonger la vie des terroristes à Douma», a déclaré le ministère syrien des Affaires étrangères à l’agence Sana .

    Au moment où s’est produite la prétendue attaque chimique dans la Ghouta orientale le 7 avril, plus de 90% de ce territoire avait été repris par l’armée syrienne. Une petite partie encerclée et sans possibilité de secours extérieurs était encore détenue par le groupe islamique soutenu par les Occidentaux, Jaïch al-Islam [ex Front al-nosra]. Celui-ci s’était déjà opposé à une évacuation humanitaire, en pilonnant le 6 avril dernier les couloirs humanitaires. Il est fort probable que les roulements de tambours, les tartarinades de Donald Trump et les déplacements de canons et autres portes-avions sont destinés à protéger et laisser le temps de souffler aux supplétifs islamiques des alliés occidentaux, sans préjuger cependant des suites que tout cela pourrait entrainer. Ces combattants formés et expérimentés sont destinés à servir encore et il ne faudrait pas décourager les bonnes volontés pour d’autres conflits. Car sans conflits comment le complexe militaro-industriel de très loin le plus puissant de la planète, celui des USA, pourrait-il prospérer ? Dans ce cadre une extension du conflit n’est pas à prendre à la légère.

    Bachar-el-Assad a gagné la guerre!

    Il ne faudrait pas se faire une fausse idée d’une Syrie à feu et à sang au vu des images plus ou moins vraies qui sont présentées sur les télévisions dans les petites poches de guerre qui subsistent encore sur son territoire.

    En réalité au bout de six ans de conflit, la Syrie avec à sa tête Bachar-el-Assad, a gagné la guerre et la grande majorité de son territoire est actuellement en paix et de nombreux Syriens qui étaient partis ont réintégré leurs foyers. Non, Bachar-el-Assad ne sera pas chassé du pouvoir, du moins pas par les armes!

    Même si la Russie, la Syrie et dans une certaine mesure l’Iran, s’efforcent à la modestie dans leur incontestable victoire afin de ne pas exciter les rancunes et les envies, c’est tout-de-même une excellente nouvelle que les États-unis et leurs alliés ont énormément de mal à digérer; malgré leurs énormes stocks de « missiles nouveaux, beaux et intelligents »(dixit Trump), il faudra bien qu’ils finissent par l’admettre.

    Tentative d’intimidation seulement ?

    Il est possible que le retrait amorcé du Royaume-uni ne soit que le prétexte concerté pour renoncer à l’attaque, du fait que la Russie loin de se désolidariser de la Syrie a au contraire manifesté qu’elle ne cèderait rien et même qu’elle était prête à la riposte. Et qu’en plus elle a eu l’appui  à l’ONU de la Chine, deuxième ou troisième grande puissance montante avec ses milliards d’habitants. La Chine, plus l’Iran, plus la Russie et beaucoup d’autres, cela risque de faire beaucoup de monde à affronter, sans compter les risques d’une extermination nucléaire jamais à exclure totalement dans la fièvre d’une lutte à mort… Car en effet, Teresa May semblait très déterminée jusque-là à emboiter le pas des deux va-t-en guerre de France et des USA, l’affaire Skripal ressemblant fort à des prémices. Son brusque rétro-pédalage ne semble donc être qu’une manoeuvre de plus, mais pour ouvrir une fenêtre à un renoncement à la guerre. Les manœuvres guerrières feront-elles flop en Méditerranée ? nous le saurons très vite.

    Emilie Defresne .

     

  • Une journaliste britannique: «Sans les médias russes, la Syrie serait devenue un autre Kosovo» .

     


    Les opérations antiterroristes russes en Syrie n’ont pas seulement contribué à la défaite de Daech, mais ont également permis de lever le voile sur la désinformation, publiée régulièrement par les médias occidentaux, affirme à Sputnik une journaliste britannique soulignant que «sans les médias russes, la Syrie serait devenue un autre Kosovo».

     

    Avions de combat russe en Syrie
     
    Le jour du deuxième anniversaire du début de l'engagement russe en Syrie, une journaliste britannique, spécialiste de la Syrie, Vanessa Beeley, met les points sur les «i» pour en dresser le bilan.

     

    «Un an avant que la Russie ne lance sa campagne militaire à la demande du gouvernement syrien, les États-Unis, à la tête de la coalition contre Daech, ont mené une guerre fictive contre les terroristes. Pendant tout ce temps, nous avons vu comment Daech a renforcé ses positions. Les terroristes gagnaient du terrain en occupant l'infrastructure vitale du pays, comme les systèmes de traitement d'eau, les centrales électriques, les plateformes pétrolières. Dès que la Russie s'est engagée dans ce conflit en septembre 2015, la situation a subitement changé.

    Si l'on regarde les résultats des opérations des armées syriennes et russes, la différence est frappante. Les États-Unis ont laissé Daech s'enraciner tandis que la Russie l'a fait reculer», a-t-elle expliqué.

    Saluant les succès de l'armée syrienne, appuyée par l'aviation russe, Mme. Beeley évoque également le changement colossal survenu au sein du paradigme géopolitique.

    «Les gens ont compris que la coalition contre Daech, dirigée par les États-Unis, ne pouvait pas être considérée comme un médiateur fiable dans le règlement des affaires internationales, tandis que la position de Moscou concernant la crise syrienne est restée intacte et que le Kremlin respecte les normes internationales», a-t-elle précisé.

    Par ailleurs, sans oublier les gros succès des opérations antiterroristes obtenus par les troupes gouvernementales syriennes à l'aide de l'aviation russe, notamment à Alep et à Deir ez-Zor, la journaliste a particulièrement mis l'accent sur la politique diplomatique de Moscou et sur le rôle des médias russes dans la couverture des événements ayant lieu sur le territoire syrien.

    «La libération d'Alep a été un tournant dans la lutte contre Daech et les autres organisations terroristes. Elle a également démasqué la propagande occidentale, une fausse présentation des faits par les médias occidentaux qui mentent à la société sur les activités du gouvernement syrien et de ses alliés», a-t-elle relaté, commentant les victoires les plus significatives contre Daech.

    Pour sa part, les médias russes ont également joué un rôle important lors de cette guerre.

    «Sans les médias russes, la situation en Syrie aurait suivi le scénario de la guerre en Yougoslavie pour finalement devenir un autre Kosovo. Les processus diplomatiques, réalisés par le ministère russe des Affaires étrangères, ainsi que l'honnêteté et l'objectivité des médias russes ont changé l'opinion de la société occidentale relativement à la crise syrienne et lui ont permis de regarder ce problème sous un autre angle, où l'on voit que la guerre en Syrie, c'est l'invasion illégale de ce pays», a-t-elle conclu.

     Le 30 septembre 2015, les forces aérospatiales russes ont réalisé leurs premières frappes contre les positions du groupe terroriste Daech en Syrie. En deux ans, l'aviation russe a effectué plus de 30.000 sorties, portant plus de 92.000 frappes aériennes. Ceci a permis de libérer plus de 89% du territoire syrien.