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Industrie - Page 9

  • François Hollande : le Faussaire du chômage ! ...

     

    Selon l’INSEE, le chômage a reculé au deuxième trimestre pour s’établir à 9,6% de la population active selon les critères du BIT. En trois mois, ce sont 74 000 personnes de moins. Cette baisse n’est malheureusement qu’un trompe l’œil. Elle est essentiellement due au plan des 500 000 formations qui aurait déjà permis de prendre en charge plusieurs dizaines de milliers de chômeurs transférés à cette occasion de catégorie A en catégorie D. Or ce sont les chômeurs de catégorie A qui font la Une, ce sont ceux dont la courbe doit être inversée pour que le Président de la République pense avoir réussi son pari.

    Mais le plan formation n’est pas le seul stratagème utilisé pour faire baisser le chômage artificiellement. La prime à l’embauche pour les PME, lancée en début d’année, a largement contribué, elle aussi, à dégonfler les statistiques. 583 000 de ces aides avaient été demandées mi août et il est estimé que ce mécanisme devrait permettre une création nette de 60 000emplois sur l’année 2016. Mais ce dispositif qu’il a été décidé de prolonger en 2017, aurait un coût de 2Md€ au titre des seuls contrats signés en 2016.

    Cette prime de 2 000€ par an et par embauche, versée pendant deux ans pour tout CDD ou CDI, est bienvenue pour les PME. Sauf que selon une étude du Trésor publiée ce 22 août, « A terme, la prime à l’embauche étant temporaire, l’impact sur le niveau d’emploi s’annulerait à horizon cinq ans ». Un coup pour rien en quelque sorte sauf que ça aura couté aux contribuables 4Md€ pour les années 2016/2018.

    Parallèlement, les personnes qui recherchent un emploi mais ne sont pas disponibles dans les deux semaines sont rayées de la catégorie A et il y en a eu 29 000 au deuxième trimestre. Dans le même temps, le nombre de personnes travaillant à temps partiel et souhaitant travailler davantage ou ceux ayant travaillé moins que d’habitude pour des raisons de chômage technique ou partiel ne sont pas enregistrés non plus en catégorie A et leur nombre a augmenté de 90 000. Les radiations administratives de la catégorie A progressé de 27,8% en un an contre une baisse de 19,3% sur une même période en juillet 2015. Le Gouvernement se prévaut d’une politique volontariste pour faire baisser le chômage. Oui, elle existe … sur le papier. En d’autres domaines on dirait que ceux qui font ça sont des faussaires...

    Et néanmoins, malgré les subterfuges multiples qu’elle invente tour à tour, la France n’y arrive pas ou si peu, même sur le papier. En Allemagne le taux de chômage est de 4,2%, en Angleterre de l’ordre de 5% ; en Espagne il a décru de 20% depuis le pic de la crise, au Portugal il est passé de 17,5% en 2013 à 10,8% au deuxième trimestre 2016. Cherchez l’erreur !

    Si la France rendait aux entreprises tout l’argent qu’elle verse dans le tonneau des Danaïdes de l’administration du chômage, il y aurait sans doute plus de vais emplois.

  • Le nucléaire en France n'échappe pas aux dérives islamistes: au moins un employé se voit refuser l'accès aux sites chaque semaine pour cause de radicalisation religieuse !

     

    Opération antiterroristes à Verviers

     
    Suite aux attentats du 13 novembre à Paris, l'opinion française est de plus en plus préoccupée par les problèmes de sécurité, y compris sur les sites nucléaires qui ne sont pas épargnés par la radicalisation islamiste, rapporte le JDD

     

    L'Etat français réalise chaque année 100.000 enquêtes administratives auprès des 73.000 salariés travaillant sur les 19 sites nucléaires du pays, et 700 d'entre eux se voient refuser l'accès à ces sites pour diverses raisons. 

    Lors d'une réunion du Haut Comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire qui s'est tenue le 6 octobre dernier, le haut-commissaire de défense à la sécurité nucléaire, Christophe Quintin, a fait savoir qu'en moyenne, quelques dizaines parmi ces "recalés" étaient écartés chaque année pour cause de dérives religieuses. 

    Plus tard, M.Quintin a reconnu que "+ses+ services sortaient des centrales une personne par semaine pour des phénomènes de radicalisation".  

     

    L'histoire d'un certain Clément Reynaud, ingénieur à la centrale de Flamanville, converti à l'islam depuis 2010, a fait couler beaucoup d'encre. En 2012, il a demandé à la direction du site un local pour prier. La sécurité du site a alerté les services de renseignement du département. M.Reynaud s'est avéré être le secrétaire d’une association qui gère la mosquée de Cherbourg. 

     

    Son dossier a été jugé "sérieux" et repris au niveau national par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Cette nouvelle a suscité l'indignation de la communauté musulmane, dénonçant l'amalgame, alors que l'intéressé a rappelé qu'il avait toujours condamné les attentats. 

    Il y a un an, lit-on notamment dans les pages du JDD, les Belges ont découvert qu'un jeune parti combattre en Syrie avait été pendant plusieurs années ingénieur à la centrale de Doel, exploitée par le Français Engie (ex-GDF Suez), et qu'il accédait à la zone du réacteur...

     

     

  • EDF : le contribuable se fait racketter de 3 Milliards d’euros !

     

    Déjà actionnaire à 85 %, l’Etat français va injecter 3 Mds d’euros dans l’entreprise EDF. Depuis quelque temps, EDF annonce des résultats financiers très mauvais imputés ou bien à la chute des prix de l’électricité ou bien aux travaux nécessaires pour prolonger l’utilisation de plusieurs centrales nucléaires. Ces arguments sont en partie vrais mais les dirigeants d’EDF oublient de rappeler la très mauvaise gestion de l’entreprise ainsi que les extraordinaires privilèges dont bénéficient ses employés, les agents d’EDF. Tout cela payé par les contribuables.

    52 % de la facture d’électricité sont des taxes dont la plupart servent notamment à financer les avantages du personnel. Parmi ces taxes, il y a la Contribution tarifaire d’Acheminement (CTA) qui a été instaurée par la CNIEG (Caisse nationale des Industries électriques et gazières). Cette contribution est intégralement reversée par tous les fournisseurs et distributeurs d’énergie à la CNIEG, Cette taxe, qui représente environ 1 milliard d’euros par an, est entièrement reversée à la Caisse des retraites des agents EDF, afin de financer leur régime de retraite extrêmement privilégié par rapport à celui du privé : la retraite dès 50 ou 55 ans, différentes bonifications ou trimestres gratuits, le calcul de la pension à partir du dernier salaire, augmentation régulière des pensions de 5%, revalorisation de l’indemnité de départ à la retraite, temps partiel transformé en temps complet pour la retraite, instauration d’un régime complémentaire par capitalisation… De plus, ce régime particulier a été adossé au régime général et aux régimes complémentaires Arrco et Agirc sans aucune compensation. Conclusion : 1.3 Milliard d’euros a déjà été volé dans les caisses du privé pour financer le régime des agents EDF!

    Le contribuable est en droit de se demander si cette injection d’argent public va pousser l‘entreprise à se réformer et à supprimer les avantages extraordinaires accordés à ses agents. Malgré une dette estimée à plus de 30 Mds d’euros et des retraites non provisionnées qui dépassent la somme de 90 Mds d’euros, les agents travaillent en moyenne 32h/semaine, ont droit à 30 jours de RTT/an et peuvent jouir du Comité d’entreprise le plus dispendieux, le CCAS, dont le budget s’élève à 470 millions d’euros/an.

    Tandis que le consommateur – qui est aussi contribuable – voit sa facture augmenter régulièrement : +1.7 % en 2011, + 2 % en 2012, + 5 % en 2014 et 2.5 % en 2015. La nouvelle participation de l’Etat est absolument inadmissible dans ce contexte. C’est un véritable racket sur le dos des contribuables.