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Economie - Page 14

  • Acte XII , dehors Les Rothschild !

     

     

    Il y a énormément de monde à Marseille pour l’acte XII des gilets jaunes. Et les slogans montrent un éveil des consciences politiques.

    Ici une pancarte réclamant l’abolition de la loi Pompidou-Giscard-Rothschild de 1973 et l’abolition du Traité de Maastricht.

     

     

    Là, une femme portant sur son gilet jaune l’inscription “Macron, traverse. Retourne chez Rothschild.”

     

     

    Et un autre gilet jaune avec l’inscription “Macron, la sens-tu la quenelle ?”. C’est le député Meyer Habib qui ne va pas être content !

     

     

  • Gilets Jaunes, puisez des idées dans la doctrine sociale de l’Eglise et l’apport des maîtres de la contre-révolution et du nationalisme .

     

     

    La révolte des gilets jaunes fait depuis un certain nombre de semaines la une dans notre pays. Partie d’une révolte fiscale ponctuelle – le refus des hausses sur le prix des carburants prévues pour janvier 2019 –, elle s’est étendue comme un incendie d’abord à l’ensemble des alourdissements de la fiscalité, puis à toute une série de revendications catégorielles, sociales et même politiques.

    Jusqu’ici le mouvement a montré un grand souci de ne pas se laisser récupérer par les partis politiques et les syndicats. Les médias en ont donné une présentation variable, parfois biaisée (notamment en choisissant des interlocuteurs peu aptes à la discussion ou peu présentables – les casquettes à l’envers par exemple).

    Au plan de la sociologie, le noyau initial des gilets jaunes a été constitué par des personnes qui se trouvent juste au-dessus des minima sociaux : ne bénéficiant d’aucune aide, elles sont directement affectées par toutes les augmentations et vivent finalement moins bien que les assistés. La revendication de ces personnes est d’ailleurs de pouvoir vivre convenablement de leur activité sans subir une pénalisation constante, dont l’augmentation du carburant a fourni un exemple typique.

    Le pouvoir a tout d’abord tenté de faire la sourde oreille. Cette stratégie, qui lui avait réussi lorsqu’il avait été question de réformer le statut des cheminots, s’est ici montrée totalement inopérante. En effet, les cheminots étaient perçus comme de relatifs privilégiés qui cherchaient à maintenir des privilèges liés à des conditions de travail pénibles qui n’existaient plus. Par ailleurs leurs grèves à répétition étaient perçues comme des prises d’otages à l’encontre du reste de la population. En revanche, les gilets jaunes n’étaient pas des privilégiés mais des gens démunis. Ils sont d’ailleurs apparus comme l’avant-garde des matraqués fiscaux (ce qui explique que bien d’autres catégories d’impôts aient été discutées à la suite). Dès lors le mouvement a acquis la sympathie de larges parties de la population.

    Le gouvernement a senti qu’il perdait l’initiative lorsque d’autres catégories sociales – des agriculteurs, les transporteurs, les retraités… – ont menacé d’entrer à leur tour dans la danse.

    Le mouvement a cependant été perturbé par des opportunistes :


    • les lycéens, qui n’ont rien à voir dans cette affaire. Il y a là une manœuvre de milieux gauchistes minoritaires qui ont voulu profiter de la situation et n’ont rien à voir avec les gilets jaunes.
    • les syndicats, qui, au début, se sont montrés hostiles au mouvement de gilets jaunes – mouvement spontané né totalement en dehors d’eux – et qui depuis essayent de les récupérer. La CGT est particulièrement active.
     Les assistés qui ont présenté diverses revendications en omettant celle de prétendre vivre de leur travail.
     Les casseurs qui profitent de n’importe quelle manifestation pour semer le désordre et pour piller, comme dans les pays du tiers-monde. Parmi eux beaucoup de "gens des banlieues".

    Le gouvernement recueille là les fruits de son laxisme en matière d’immigration et de celui de ses prédécesseurs depuis plus d’un demi-siècle. Apparemment la sagesse ne lui vient pourtant pas sur ce point.

    L’on étouffe d’ailleurs dans les médias toute remarque anti- immigrationniste. Et, en pleine crise des gilets jaunes, le gouvernement n’a pas renoncé à signer le pacte de Marrakech qui favorise l’accueil des migrants ! Il refuse de voir que l’immigration, qui coûte plusieurs dizaines de milliards (jusqu' à une centaine selon les estimations), est l’une des sources du déficit français. Il refuse aussi de voir que les Français ne veulent plus d’immigration musulmane. À suivre donc, et même éventuellement dans la rue si le pouvoir laisse pourrir la situation.

    L’on observera que l’opinion publique a bien su faire la différence entre ces divers récupérateurs et le noyau dur des gilets jaunes. Le soutien populaire est resté massif. La baisse du nombre de manifestants qui s’est vue lors du cinquième samedi de manifestation correspond probablement au désir des vrais gilets jaunes d’éviter d’être confondus avec les casseurs ou d’être récupérés par des gens qui comme le sieur Mélenchon jouent les ouvriers la dernière heure.

    Mesurant le danger, le gouvernement, puis le Président ont amorcé un grand recul. L’on a pu ironiser sur Emmanuel Macron qui a inventé le quinquennat de dix-huit mois… Il semble en effet que rien ne sera plus comme avant : l’on voit mal le gouvernement présenter de grandes lois comme celle concernant les retraites en prétendant bousculer de fond en comble les situations existantes.

    Le gouvernement a aussi redécouvert l’importance des corps intermédiaires. Alors que le Président avait traité avec une certaine distance hautaine les maires de France lors de leur récent congrès, il a dû leur lancer un appel : les maires sont en effet, au moins en province, parmi les rares intermédiaires entre « le haut » et « le bas ». Peut-être conviendrait-il d’ailleurs de s’interroger sur la restitution de leurs pouvoirs qui ont été confisqués par la loi qui a créé des regroupements artificiels au détriment des petites communes.

    Le gouvernement a annoncé plusieurs chantiers de discussion notamment sur la fiscalité, la démocratie locale, la transition écologique… De bonnes choses peuvent en sortir, mais il faut aussi être vigilant à la fois contre le retour des technocrates et les récupérations de la gauche. Il importe que les militants nationaux apportent leur contribution : beaucoup de leurs idées peuvent prospérer en ce moment, telles que le référendum d’initiative populaire ou la renaissance de corps intermédiaires locaux et professionnels. Beaucoup d’idées susceptibles d’intéresser peuvent être puisées dans la doctrine sociale de l’Eglise et l’apport des maîtres de la contre-révolution et du nationalisme.

    En matière de fiscalité, le gouvernement actuel, avant l’affaire des gilets jaunes, n’a pas desserré l’étreinte étatique mise en place par ses prédécesseurs et notamment par François Hollande. L’idée de l’impôt juste ne semble toujours pas avoir pénétré dans la tête des technocrates. De même que l’idée de la micro-économie leur est totalement étrangère : la meilleure façon de faire repartir la machine économique est en effet de permettre aux « petits » acteurs de dépenser, et non de s’en tenir à favoriser les multinationales et la « fortune anonyme et vagabonde. » Le gouvernement a ménagé celle-ci, et en revanche a continué de frapper les patrimoines : les droits de succession sont exorbitants et se traduisent par la vente des biens de famille et la cession des entreprises à l’étranger en cas de décès.

    L’on déplorera cependant que certains gilets jaunes aient recours à des formules et à des symboles détestables : le terme « révolution » (alors qu’il n’y a pas eu dans l’histoire de pire oppression que la Grande Terreur jacobine ou la Révolution russe), le bonnet phrygien, voire la guillotine… A part quelques drapeaux régionaux, notamment bretons, l’on voit peu de symboles acceptables. Nous aimerions bien sûr voir plus souvent la fleur de lys ou le Sacré-Cœur. L’on pourrait aussi penser au sanglier des Gaulois (qui a l’avantage d’être identitaire et de ne pouvoir être récupéré par certains), ou à la chouette, symbole des chouans qui étaient aussi en révolte contre un État injuste…

    Enfin le mouvement a permis d’arracher le masque de la technocratie et de l’oligarchie. Il convient d’aider les Français à comprendre que ces forces usurpatrices sont au cœur du pouvoir pour les en libérer.

    François Marceron

    NB : une revendication à faire avancer : le retour à la vitesse de 90 sur les routes départementales qui faciliterait les déplacements en province,

  • Economie et fiscalité: Macron est pire que les socialo-marxistes !

    S' il fallait bien que le gouvernement prenne des mesures pour stopper les débordements inutiles, il a décidé de dépenser encore de l’argent public, plus de dix milliards d’euros sans doute, pour tenter de satisfaire à la grogne des gilets jaunes. Ce qui va peser sur l’économie.

    Pourtant, les premiers gilets jaunes, avant d’être récupérés par l’extrême gauche, demandaient moins de servitude fiscale plutôt que plus d’aide sociale ; ils voulaient vivre de leur travail plutôt que de prébendes publiques. Le résultat obtenu sera à l’inverse de celui qui était espéré !

    Nous n’en serions pas là si par un effort significatif pour réduire les dépenses publiques, les impôts et taxes avaient aussi pu être allégés sensiblement. Mais le gouvernement joue encore au pompier pyromane : après n’avoir rien fait de significatif en matière d’économies publiques, il pense moins à économiser qu’à augmenter sa dette pour payer les charges nouvelles qu’il devra supporter.

    Il était prompt à critiquer l’Italie, mais il fait pire en matière budgétaire. Dès avant que soient pris dans l’urgence ces nouveaux engagements, les dépenses continuaient déjà d’augmenter de manière masquée.

    La stabilité apparente du nombre de fonctionnaires en 2017 cache en fait une baisse de 50 400 contrats aidés et une hausse de 45 000 fonctionnaires de plein exercice.

    Les effectifs des ministères ont augmenté de 1,2% hors contrats aidés, soit 23 000 agents supplémentaires dans la fonction publique d’Etat, dont 20 600 à l’Education nationale et seulement 1 300 à la Justice. Les effectifs de la fonction publique territoriale ont augmenté de 0,9% hors contrats aidés, et ceux de la fonction hospitalière de 0,7%. Craignons qu’il n’en soit de même cette année.

    Les économies sont pourtant possibles en bien des domaines et elles sont possibles à court terme. Par exemple en allégeant beaucoup de réglementations qui exigent des contrôles et augmentent les coûts de production comme les prix des produits et services. Ou en réduisant nombre de subventions aux associations et entreprises, en baissant de manière drastique les effectifs de la fonction publique non régalienne tout en préservant la sécurité et la justice.

    En arrêtant, aussi, cette course forcée, inutile et très coûteuse à la transition énergétique qui peut avoir du sens pour faire baisser la pollution dans les villes mais n’est pas justifiée de manière rationnelle en l’état pour lutter contre le prétendu réchauffement climatique et la farce du CO2 …

    Ces économies budgétaires sont aussi possibles dans le temps long en remettant en cause les monopoles, les statuts trop rigides, les rentes de situation, en introduisant la concurrence dans les assurances sociales et dans l’éducation.

    Il faudra bien réviser les conditions d’accès aux mesures d’assistance sociale. Les deux tiers des prélèvements obligatoires sont affectés à des dépenses sociales ; celles-ci représentent environ 32% du PIB contre 22% en moyenne dans l’OCDE ! Il ne s’agit pas bien entendu de remettre en cause l’aide accordée à ceux qui en ont vraiment besoin, mais il y a tant de faux chômeurs, d’assurés sociaux irresponsables, de migrants illégaux, d’aides intempestives à l’achat de logements, de voitures importées de l' étranger, de chaudières à tout va…

    Depuis des décennies, l’Etat intervient tant et tant dans la vie de chacun que la valeur des choses et des services est biaisée. Il n’y a plus de vrais prix puisque tout est selon les cas excessivement taxé ou subventionné, directement ou indirectement. Les salaires eux-mêmes sont artificiellement abaissés ou augmentés par des cotisations qui varient en fonction des humeurs du temps et de l’intensité des fièvres de la rue. Comment être rationnellement responsable de sa vie dans ces conditions puisque les critères de choix sont factices et aléatoires ?

    Il faut un grand débat public pour faire front au désarroi et à la colère de la France profonde. Il serait intéressant que nous y participions tous pour aborder ces vrais sujets et éviter que le débat soit accaparé par ceux qui n’ont d’autre souci que de demander toujours plus à l’Etat en pensant que ce sont les autres qui paieront...