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Economie - Page 18

  • Le tartuffe et totalitaire Hulot est parti; bon débarras ! ...

    Hulot, celui qui a convaincu Jacques Chirac d’inscrire le principe de précaution dans la Constitution est un dogmatique et un grand profiteur du marché qu’il pourfend dans les médias. D’un côté, il réalise des films engagés comme « Le syndrome du Titanic » dans lequel il tire à boulets rouges sur le capitalisme, la mondialisation et les entreprises tout en les accusant de tous les maux qui existent sur la planète. De l’autre, il mène rondement ses affaires grâce à sa société… on ne peut plus capitaliste. Ses déclarations de patrimoine l’ont bien montré. Ses charges ridicules contre le pétrole et la pollution de la planète devraient provoquer l’hilarité générale : il possède plusieurs voitures (huit) et autres « moteurs » !

    Avec Macron, il n’a pas réussi à « fermer le nucléaire » mais a eu gain de cause sur l’aéroport Notre-Dame des Landes. Et aussi sur l’alignement par le haut de la fiscalité du gazole sur celle de l’essence en octobre 2017. Il a aussi proposé la majoration, soit de la taxe foncière, soit des droits de mutation, soit les deux pour sanctionner comme il se doit les propriétaires qui s’obstineraient à ne pas soumettre leurs immeubles aux dernières normes énergétiques. Taxes, réglementations, normes… voilà en quoi consiste l’écologie de M. Hulot.

    A cela s’ajoute l’hystérie en faveur des énergies renouvelables dont les coûts ne cessent d’exploser. Au-delà de l’enlaidissement du territoire (tiens, M. Hulot n’a jamais proposé l’installation d’une éolienne à proximité de sa propriété de Saint-Lunaire !), elles ont montré leurs limites. Les Allemands, dont l’énergie est aujourd’hui deux fois plus chère qu’en France (0,30 euro le kWh outre-Rhin contre 0,14 euro dans notre pays), se posent de plus en plus de questions sur leur terrible choix d’avoir abandonné l’énergie nucléaire.

    Profitons de la démission de ce personnage, mélange d’idéologie totalitaire et de tartufferie, pour libérer l’écologie de son carcan dogmatique.

    Ce ne sont pas les taxes et autres réglementations qui « protègent la planète » mais l’innovation et le savoir-faire des hommes ! Grâce aux innovations, la pollution provoquée par les automobiles a baissé de 90 % depuis les années 1990 et cela malgré une très forte augmentation du nombre de voitures... Encourageons les innovations, et les problèmes écologiques seront mieux résolus. Nous n’avons pas besoin de ministres comme Nicolas Hulot, mais d’innovateurs. Ce sera beaucoup plus écologique et beaucoup moins coûteux !

  • La Banque mondiale dresse son bilan de l’année: la Russie en hausse, la France en baisse ....

     


    Avec un PIB estimé à 1.580 milliards de dollars, la Russie pointe désormais à la 11e place des économies mondiales, une progression d’une place par rapport à l’année précédente. C’est en tout cas ce qui ressort du dernier classement élaboré par La Banque mondiale.

    La France passe elle derrière l'Inde, descendant à la 7e place mondiale.

    La banque mondiale a récemment rendu public son classement annuel des économies les plus florissantes à l'échelle internationale. C'est ainsi que l'institution financière a placé la Russie au 11e rang des économies mondiales, soit un gain d'une place par rapport à l'année précédente.

     

    rouble
    Outre ce bon d'une place, il faut souligner que le PIB de la Russie pour l'année écoulée est passé de 300 milliards en 2016 à 1.580 milliards de dollars en 2017.

     

    Les États-Unis se hissent eux en tête du classement avec un PIB estimé à plus de 19.390 milliards de dollars, talonnés par la Chine et ses 12.237 milliards de dollars. Le Japon, avec 4.872 milliards, complète le podium devant l'Allemagne (3.677 milliards) et le Royaume-Uni (2.622 milliards).

    Surprise, l'Inde se hisse au sixième rang des plus puissantes économiques mondiales, prenant ainsi les devant sur la France qui chute à la 7e place. Le PIB indien a en effet atteint les 2 597 milliards de dollars annuels, contre 2 582 milliards pour la France! ...

  • Avec Macron et sa politique, les dépenses et la dette publique ne cessent d’augmenter .

    Depuis 2009, le déficit public connaît une amélioration continue. Alors qu’il était de plus de 7 points de PIB en 2009, il s’établit à 2,6 points en 2017 (59 milliards d’euros), soit une baisse de 24% par rapport à 2016 (baisse de 0,8 points). Cela reste cependant très élevé. La France se place en 4ème position de l’Union européenne en termes de niveau de déficit. Seuls l’Espagne, le Portugal et la Roumanie comptent un déficit public supérieur.

    La baisse du déficit et une croissance économique plus soutenue ne suffisent pas à faire baisser notre dette publique.

    Elle représente 96,8 points de PIB en 2017, soit une augmentation de 0,2 par rapport à l’année précédente, et promet d’augmenter encore à cause de la reprise de la dette de la SNCF, qui fera approcher la dette publique de près de 100 points de PIB.

    Les déficits structurel et effectif restent plus élevés en France que chez la plupart de nos partenaires européens. L’Allemagne et les Pays-Bas présentent même des excédents. Le déficit structurel français atteint 2,1 points de PIB et reste nettement plus élevé que son objectif de moyen terme (inférieur ou égal à 0,4 point, soit un écart de 1,7 point).

     

    Les dépenses et la dette publique ne cessent d' augmenter

    La France est le seul pays de la zone euro dans lequel la dette publique croît encore en 2017 et de façon aussi conséquente. C’est 8,2 points de plus que la moyenne de l’Union européenne. Son ratio de dette sur PIB a augmenté de 32,3 points entre 2007 et 2017. L’Allemagne, quant à elle, est revenue à son niveau de 2007 (c’est-à-dire un ratio de dette sur PIB de 0,4).

    On retrouve le même niveau de déficit qu’avant la crise en pourcentage du PIB, mais la situation est loin d’être aussi bonne.

    Rapporté au PIB, la France est le 7ème pays le plus dépensier de la zone euro en 2017. Les dépenses publiques de fonctionnement ont augmenté de 1,4 point de PIB contre une baisse de 0,5 point en moyenne dans l’Union Européenn

    Les prévisions de la Cour des Comptes ne sont guère rassurantes

    Pour 2018, la prévision d’une croissance de 2% de PIB est établie. L’INSEE, plus prudente, affiche quant à elle, une prévision de +1,7%.

    La prévision de prélèvements obligatoires pour 2018 s’établit à 1 062 milliards d’euros, soit 24 milliards d’euros au-dessus du niveau enregistré en 2017.

    Un déficit public de 2,3 points de PIB est prévu par le programme de stabilité d’avril. Il serait donc en amélioration de seulement 0,3 point de PIB par rapport au résultat de 2017.

    Le programme de stabilité prévoit une évolution des dépenses publiques hors crédits d’impôt de 0,6 % en volume, après 1,1 % en 2017, soit 0,5 points de pourcentage de moins.

    Le risque budgétaire se trouve surtout dans les collectivités locales. La prévision du programme de stabilité prévoit un net ralentissement de leurs dépenses de fonctionnement (+0,4 % en valeur, après +1,6 % en 2017, soit 1,2 points de pourcentage en moins), dû à un nouveau mécanisme de contractualisation entre l’État et les 322 plus grandes collectivités territoriales. En 2018, la réduction du déficit attendue repose sur l’espoir d’une bonne conjoncture.

     

    Le programme de stabilité prévoit un retour à un excédent des finances publiques en 2022 et un solde structurel proche de l’objectif d’équilibre de moyen terme.

    Cependant, cette trajectoire est particulièrement fragile à différents titres, car elle repose sur :

    >  l’hypothèse d’une croissance optimiste supérieure à la croissance potentielle entre 2017 et 2022, ce qui ne s’est jamais produit sur une telle période. D’autant plus qu’un ralentissement de la croissance est fortement possible.

    >  une trajectoire des prélèvements obligatoires ne prend pas en compte la suppression de la taxe d’habitation.

    >  une baisse nette des dépenses avec un taux de croissance de seulement 0,2% en volume alors qu’elle a crû de 1,2% entre 2012 et 2017.

    >  le fait que les administrations publiques locales doivent dégager un excédent de 0,7 points de PIB en 2022. Il faudrait tout d’abord qu’elles réussissent à atteindre cet objectif, mais il se peut qu’elles décident d’investir ou de baisser leur fiscalité plutôt que de laisser s’accroître leur excédent.

    Par ailleurs, une remontée, peut-être même importante, des taux d’intérêt n’est pas à exclure. Ce qui serait très couteux pour les budgets publics.


    Autant dire que les finances publiques de la France risquent de ne guère s’améliorer sans la mise en place d’une réforme drastique de l’Etat et la remise en cause de la politique migratoire qui nous coûte des milliards d' euros par an ...