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  • France : l’inquiétant retour du communisme .

     

    Le candidat soutenu par le Parti communiste va-t-il l’emporter le 23 avril au soir sur celui soutenu officiellement par le Parti socialiste, les Verts et les radicaux de gauche ?

    A en croire les derniers sondages, cela ne fait guère de doute puisque Benoît Hamon se situe entre 8 et 11 % tandis que Jean-Luc Mélenchon s’envole avec 14 à 16 %, se rapprochant du score accordé à François Fillon. Si ces résultats se confirmaient dans les urnes, ce serait une évolution politique non négligeable puisque depuis plus de quarante ans maintenant les socialistes l’emportaient sur les communistes à toutes les élections, et ce de manière chaque fois plus écrasante. Lorsque François Mitterrand s’empara du PS en 1971 au congrès d’Epinay, ce qu’on appelait naguère la gauche non communiste était minoritaire dans le camp des forces dites de progrès. Mais très vite le PS finit par l’emporter sur le PC. Les législatives de 1973 furent les dernières élections nationales où le parti de Georges Marchais domina celui de Mitterrand. La signature du programme commun entre les deux organisations accentua encore le déclin de “Fabien”. Ce fut le chef-d’œuvre stratégique de l’homme de Jarnac : embrasser les communistes pour mieux les étouffer, faire alliance avec eux pour mieux les neutraliser puis en 1981 les intégrer à la majorité présidentielle et au gouvernement pour mieux les affaiblir. La manœuvre fonctionna de manière remarquable et fut rendue d’autant plus facile par l’échec et les crimes, chaque jour plus patents, du communisme à l’Est. Alors que Jacques Duclos réunissait plus de 20 % des voix en 1969, Georges Marchais plus de 15 % en 1981, ce fut la débandade dans les présidentielles suivantes : moins de 10 % pour Lajoinie en 1988 et Hue en 1995, moins de 5 % pour Robert Hue en 2002, moins de 2 % pour Marie-George Buffet en 2007. 

    Depuis 2012 le Parti communiste a eu l’habileté de ne plus présenter un candidat issu de ses rangs mais de soutenir Jean-Luc Mélenchon et de se fondre aux diverses élections dans un Front de gauche où le mot communiste n’apparaissait plus. Mélenchon, qui fut pourtant sénateur socialiste pendant de longues années et ministre du gouvernement Jospin, et qui a donc fait l’essentiel de sa carrière au parti à la rose, ce qui fait qu’il est considéré comme un « social traître », « un ennemi des travailleurs » et « un politicien à la solde de la bourgeoisie et du patronat » par l’extrême gauche trotskyste, a réussi à se grimer en révolutionnaire et à redonner une incontestable dynamique à des idées, des propositions et des postures néo-communistes. 

     

    Mélenchon a compris que le mondialisme qui conduit non seulement au Grand Remplacement mais aussi au Grand Déclassement créerait des armées entières de mécontents, que le PS était destiné à s’étioler, avait perdu le contact avec les classes moyennes et les classes populaires et qu’il fallait donc proposer un discours aux accents populistes et révolutionnaires. Il a aussi cet avantage sur ses concurrents et adversaires de savoir bien manier la dialectique et d’avoir une certaine culture littéraire, politique et historique. Toutes choses qui lui permettent d’assurer le spectacle, de remplir les salles et les rues et de dominer les débats télévisés comme ce fut le cas le 20 mars où, de l’avis de la plupart des observateurs, c’est lui qui fut vainqueur aux poings. 

    De plus, Mélenchon est aidé dans son entreprise par Benoît Hamon, à la personnalité terne, particulièrement fade dans les débats jusque-là et qui semble être quelque peu déstabilisé par le nombre chaque jour plus impressionnant des ralliements de socialistes à Macron. Les forces centrifuges sont d’autant plus puissantes que le candidat vainqueur des primaires de la Belle Alliance populaire ne cesse de chuter dans les enquêtes d’opinion et que certains se demandent, au rythme où vont les choses, s’il ne va pas se retrouver au soir du premier tour derrière Nicolas Dupont-Aignan et au niveau du score (5,01 %) obtenu par le socialiste Gaston Defferre soutenu par Mendès France à la présidentielle de 1969. L’ex-Premier ministre Manuel Valls, en soutenant publiquement l’ex-banquier bientôt quadragénaire, a sans doute donné à Hamon le coup de grâce, trahissant par la même occasion sa parole. Mais être parjure est décidément une habitude dans cette campagne électorale : François Fillon n’avait-il pas dit et répété sur tous les tons que, s’il était mis en examen, il se retirerait aussitôt de la course présidentielle ? En outre, dans l’espoir de rassembler — vainement — le Parti socialiste derrière sa candidature, Benoît Hamon a fortement rétropédalé sur sa proposition de revenu universel qui n’est désormais plus qu’un super-RSA. Ce revenu universel est évidemment une folie et une aberration qui conduirait à une explosion des impôts, notamment sur le patrimoine, (ce serait feu à volonté sur les propriétaires “coupables” de posséder un bien alors qu’ils ont souvent trimé une grande partie de leur vie pour l’acquérir en remboursant des traites pendant 20 ou 30 ans !) Mais cette idée utopique séduisait de jeunes bobos et d’éternels tire-au-flanc qui n’ont pu qu’être dépités par les fortes amodiations qu’Hamon apportait à son projet initial. 

    Tout laisse donc à penser qu’en effet Mélenchon pourrait l’emporter sur Hamon au soir du 23 avril. Ce qui serait une belle revanche pour la gauche néo-communiste dans l’ombre des socialistes depuis des décennies. Mais cela prouve aussi que, contrairement à ce que l’on a dit trop vite ici et là, le communisme n’est pas mort et qu’il pourrait retrouver une grande force d’attraction auprès des masses. 

     

    Au reste, notre société, par beaucoup d’aspects, est communisante : par les législations d’exception restreignant la liberté d’opinion, d’expression et de recherche, imposant des vérités officielles à croire, créant des prisonniers politiques à exécrer, à diaboliser, ce à quoi s’emploient parfaitement la grande presse et tous les partis ayant accès aux media, par la destruction sans précédent de la famille, de la religion, de la morale et de la patrie.

    Le communisme ne rêvait-il pas d’un monde reniant ses racines — « du passé faisons table rase » clame l’Internationale —, tournant le dos à ses “aliénations” que représentaient pour lui la famille traditionnelle, la religion (« l’opium du peuple » pour Lénine), la patrie (qu’il fallait sacrifier au nom de l’internationalisme, de l’unité du genre humain) ? De ce point de vue, la révolution bolchevique dont nous commémorons cette année le centenaire est loin d’avoir échoué. Et l’on peut se demander dans quelle mesure une grande partie de notre peuple déchristianisé, déspiritualisé, dénationalisé, déclassé, en voie de paupérisation, ne serait pas prêt, sinon aujourd’hui, du moins demain, à donner son blanc-seing à une aventure communiste dans notre pays, du style de celle prônée par Jean-Luc Mélenchon. Lequel veut graver dans l’airain constitutionnel le droit à l’avortement, à l’euthanasie active et au suicide assisté, promet la régularisation de tous les “sans papiers”, même si, par tactique électoraliste, il a mis très légèrement en sourdine certains aspects de son immigrationnisme délirant qui lui avait fait perdre de nombreuses voix en 2012, surtout après son discours de Marseille où, quelques jours avant le scrutin, il s’était lancé dans une ode dithyrambique au métissage et au monde arabe.

    Loin de redresser le pays, de rendre son honneur et sa fierté au peuple français, l’aventure mélenchonienne n’aboutirait qu’à la destruction accélérée du peu qu’il reste encore de famille, de morale et de patrie. Le héraut autoproclamé de la France insoumise transformerait plus rapidement encore notre peuple en esclave du mondialisme métisseur et en dhimmi de l’immigrationnisme mahométan. 

     

  • La France, fille ingrate de l’Eglise !

     

    Les dernières données sur la croyance en Dieu (celui des chrétiens, donc pas Allah) en Europe est très instructive. La France est le 4e pays le plus athée de l’Union Européenne, derrière la République Tchèque, l’Estonie et la Suède ! ...

    Une analyse plus pointue de chaque pays permet de déterminer des tendances. La République Tchèque est logiquement en première position avec 16 %. Ce pays protestant, berceau de l’hérésie de Jean Hus, disposant dans sa ville de Prague de l’une des capitales du talmudisme, n’est guère surprenant à cette place. La République Tchèque a toujours été un pays gangréné par l’apostasie. Seul pays d’Europe de l’Est où des religieuses se sont déshonorées en collaborant avec l’armée rouge pour des tâches immondes, l’ombre méphitique du Golem de Prague plane sur cette nation.

    L’Estonie et la Suède, deux autres nations protestantes, sont à la 2e et 3e place avec 18 % de croyants.  Ce sont deux nations riches, dont enferrée dans les croyances matérialistes, d’autant plus que l’Estonie a subi le joug soviétique de 1940 à 1941 et de 1944 à 1991, ayant subi une importante saignée de population (un tiers de la population environ a succombé dans les camps de la mort soviétiques). Quant à la Suède, elle est dans le même cas que les Pays-Bas : nation en voie de décadence totale, malgré des ultimes résistances de plus en plus grandes, dévoiement de la pensée chrétienne vers un ethno-masochisme peccamineux, pays moribond puisque pays à âme morte.

    La France est donc 4e avec 27%. Pays de la guerre civile, la France vit depuis 228 ans sous un joug cathophobe qui a délibérément saigné à blanc les provinces catholiques lors de la boucherie de 1914-18 et qui, en 1944, a liquidé un nombre conséquent de catholiques lors de l’épuration gaulchévique et sa centaine de milliers de morts (97.000 à 150.000). La France a cependant été le fer de lance de la révolte des fidèles catholiques contre la soumission des autorités religieuses à Mammon, que ce soit en 1976 avec Mgr Lefebvre ou en 2014 avec La Manif pour Tous.

    En 5e position, on trouve le Danemark et les Pays-Bas, deux pays connus par la licence des mœurs y régnant et par leur appartenance au monde protestant. Deux pays qui, étant allé au fond du puit de la déchéance, commencent à remonter lentement sur le plan politique, aidés il faut le dire par l’attitude des colonies de peuplement musulmanes.

    A la 7e place ex-aequo, la Slovénie et la Lettonie, avec 32 % de croyants. La Slovénie, plus riche des pays de l’ex-Yougoslavie, tour à tour membre de l’Empire austro-hongrois, du Royaume de Yougoslavie, annexée par l’Allemagne nazie puis incorporé dans la Yougoslavie communiste, a subi les influences étrangères plus souvent mauvaises que bonnes. Quant à la Lettonie, l’autre pays protestant de l’URSS avec l’Estonie, les églises protestantes n’ont pas su comme en Pologne transformer l’essai.

    En 9e position, la Finlande, toujours pays protestant avec 33 %. Longtemps pauvre, donc moins infectée que la Suède, la Finlande est également en proie désormais à une prise de conscience identitaire, qui ne se transforme pas une prise de conscience religieuse de par la faute d’une « élite » religieuse aussi vendue au « Prince » de ce monde que ses politiciens.

    En 10e position, le plus athée des pays orthodoxes, la Bulgarie avec 36 % seulement de croyants. Ayant payé un lourd tribut à la résistance contre l’envahisseur ottoman et l’oppresseur communiste, l’église orthodoxe n’a pas su obtenir les mêmes positions qu’elle a acquise dans la Russie proche, dans un pays où les communistes sont encore puissants et moins inféodés à l’Union Européenne que les anciennes nomenklaturas d’Europe orientale.

    En 11e position, ex-aequo, la Grande-Bretagne et la Belgique avec 37 %.  La Grande-Bretagne a vu l’église anglicane souffrir d’une vague de départ sans précédent suite à son inféodation aux dogmes planétariens sur les questions des mœurs.  L’abandon des classes populaire par un clergé La situation de la Belgique a été en partie similaire à celle de la France quant à l’ineptie du clergé. Clergé gauchisant qui a réussi à braquer la très catholique Flandre en rejetant les partis identitaires

    En 14e position, ex-aequo, l’Allemagne et l’Autriche avec 44 %. Les clergés allemands et autrichiens étaient déjà gangrénés par le modernisme depuis le début du XXe siècle (Benoît XV fut élu en lieu et place de Rafael Merry del Val au cri de « plus d’intégriste sur le trône papal » scandé par les évêques allemands et autrichiens). La Bavière constitue encore un bastion de l’Eglise, tout comme le Tyrol de l’autre côté. Les catholiques sont légèrement majoritaires sur les protestants, ces derniers ayant payé au prix fort les massacres ethniques de 1945.

    En 16e position, la Hongrie avec 45 %. Autre pays profondément catholique où l’Eglise fut persécutée par les communistes (pour la majorité juifs), c’est aussi un pays où, comme en Pologne, les anciens tortionnaires communistes repeint en rose social-démocrasse et soutenus par Bruxelles et Washington ont été supplantés par une droite de conviction qui rend coup pour coup.

    En 17e position, la Lituanie avec 47 %. Celui des pays Baltes qui est le plus fidèle à la foi est aussi le seul des trois qui est catholique.

    En 18e position, l’Espagne avec 59 %. Pays profondément catholique, elle l’est encore majoritairement grâce à un clergé qui tient encore la route. Les atrocités communistes ne datent que de 80 ans, la vigilance est encore de mise, le clergé ayant même osé défier le premier ministre israélite Zapatero et le juge Garzon.

    En 19e position, la Slovaquie avec 63 %. La partie catholique de la Tchécoslovaquie, seul pays d’Europe dirigé par un ecclésiastique au XXe siècle, a toujours défendu fermement sa foi, la rapprochant plus de Budapest que de Prague. La mutation des communistes locaux en nationaux-communistes est un élément prouvant l’importance de la foi.

    En 20e position, la Croatie avec 69 %. Pays catholique rival de la Serbie orthodoxe et de la Bosnie musulmane, elle s’est battue de 1919 à 1939, puis de 1945 à 1993 pour arracher sa liberté. Les catholiques militants ont été le fer de lance de la lutte pour l’indépendance et il en reste encore une combattivité certaine.

    En 21e position, ex-aequo le Portugal et l’Irlande avec 70 %. Deux pays assez similaires, qui ont connu une misère propice à l’émigration, où l’Eglise est partie prenante de l’identité nationale, même si l’épiscopat commence à baisser sa garde, l’Europe y veillant…

    En 23e position, l’Italie avec 74 %. Pays catholique dont la capitale est le siège papal, la foi y est encore profondément ancrée, l’Eglise y ayant été persécutée il y a près d’un siècle (sous la maison de Savoie, un prêtre en soutane risquait la prison s’il n’était pas « en service »).

    En 24e position, ex-aequo la Grèce et la Pologne avec 79 %. La Grèce voit l’église orthodoxe jouer un rôle capital (et que l’Europe voudrait bien voir détruit, d’où son soutien aux opposants en toc de Syriza contre la vraie opposition qu’est l’Aube Dorée). Même chose en Pologne, où l’église catholique – colonne vertébrale du pays – a été le fer de lance de résistance contre les nazis, les communistes et maintenant les européistes.

    En 26e position, Chypre avec 88 %. Pays orthodoxe confronté à une occupation-colonisation de la partie septentrionale de l’île, ce qui met les chrétiens dans une position de combat, propice au maintien de la foi.

    En 27e position, la Roumanie avec 92 %. Pays d’une grande pauvreté, la Roumanie fait partie du monde orthodoxe. Particulièrement persécutée sous le régime communiste (notamment par les juifs Pauker et Roman) et étant comme en Pologne le socle de la résistance, l’église orthodoxe a encore une influence déterminante pas encore entamée selon l’axiome « plus un pays est pauvre, plus la foi y est intense », l’homme ne pouvant adorer deux dieux en même temps…

    Il n’y pas de données ni pour le Luxembourg, dont on sait que le taux de croyance est entre 40 et 49 %, ni pour Malte qui se situe entre 70 et 79 %.

    Hristo XIEP

  • UN CADEAU DE 14 MILLIARDS D’EURO A PATRICK DRAHI EN ECHANGE D’UNE CAMPAGNE DE MATRAQUAGE MEDIATIQUE !

     

      Tout le monde journalistique feint de l’ignorer et s’étonne qu’on puisse accuser les médias de favoritisme pour Macron, et pour cause .

    Le milliardaire Patrick Drahi a acheter toute le presse d’information et d’opinion Française (surtout les journaux les plus « influents ») Libération, la chaîne d’information israélienne i24news et le magazine L’Express,L’Expansion. Mieux vivre votre argent, Lire, Classica, Studio Ciné Live, L’Entreprise, BFM tv,Vivolta, Shorts TV, Kombat Sport et le groupe MCS.sans oublié SFR qui a été racheté a l’issu d’une magouille avec Macron qui lui permet d’être en première page de ses magazine et d’être celui qui a le plus de temps d’antenne sur BFMTV.

     

    1) Patrick Drahi est un milliardaire patron du groupe Altice (Numéricable/SFR/SFR Médias). Il contrôle un groupe de médias puissant (BFM TV/RMC/L’express/Libération).

    2) Le 28 octobre 2014, le tout nouveau ministre de l’Economie, Emmanuel Macron autorisait le rachat de SFR par Patrick Drahi contre l’avis de son prédécesseur Arnaud Montebourg. Dans les 6 mois qui ont suivi cette décision, la valeur du groupe de Drahi a plus que doubler et a fait gagner plus de 14 milliards d’euro à ses actionnaires! ...
    3) Macron a floué l’état français car il a choisi un groupe qui paye très peu d’impôts en France. Montebourg craignait que le rachat de SFR par Altice ne se traduise par une gigantesque évasion fiscale. En 2014, Montebourg éreinte Drahi alors qu’il est ministre, des enquêtes fiscales sont alors diligentées par Bercy et ses déclarations ci-dessous sont sans ambiguïté. « Numericable a une holding au Luxembourg, son entreprise est cotée à la Bourse d’Amsterdam, sa participation personnelle est à Guernesey dans un paradis fiscal de Sa Majesté la reine d’Angleterre, et lui-même est résident suisse ! Il va falloir que M. Drahi rapatrie l’ensemble de ses possessions, biens, à Paris, en France. Nous avons des questions fiscales à lui poser ! ». Par ailleurs Drahi fera le plus grand plan social de 2016 en licenciant 5000 personnes chez SFR .
    4) Pour remercier Macron, Drahi a mis son groupe de médias à disposition de sa campagne et à organiser un matraquage médiatique sans précédent en faveur de Macron.
    Ce soutien s’organise d’ailleurs de manière tout à fait évidente. Un proche de Patrick Drahi, patron du pôle médias du groupe Altice, Bernard Mourad, rejoint Macron pour organiser son mouvement « En Marche » en Octobre 2016. Bernard Mourad, ancien banquier de Patrick Drahi, s’était plus particulièrement occupé, en 2014, de l’opération de rachat de SFR. Depuis février 2015 il est le patron de la branche média du groupe Altice, c’est-à-dire la personne qui dirige l’Express, Libération, BFM TV et RMC.
    5) En autorisant le rachat de SFR, Macron a fait d’une pierre deux coups. Cette opération se révèle en effet fort juteuse pour le clan Macron, puisque la banque d’affaires qui se charge de cette vente n’est autre que la banque Lazard. La banque Lazard est dirigée en France par Mathieu Pigasse, propriétaire du journal Le Monde et soutien essentiel de la campagne d’Emmanuel Macron. Les banques d’affaires toucheront de l’ordre de 260 million d’euro de commissions sur ce deal. Si l’on veut moraliser la vie politique et éviter les conflits d’intérêts, est-il normal que le patron d’une banque qui est aussi patron de presse soutienne un candidat dont la décision lui a rapporté autant d’argent ? Le 22 février Bayrou se ralliait à Macron sous quatre conditions. Macron acceptait avec un cynisme écœurant la condition suivante « Je demande expressément que le programme du candidat comporte en priorité une loi de moralisation de la vie publique, en particulier de lutte contre les conflits d’intérêt. Je refuse, comme je l’ai refusé toute ma vie que des intérêts privés, de grands intérêts industriels ou financiers, prennent la vie publique en otage. Je ne cèderai rien sur la séparation nécessaire de la politique et de l’argent.

    « Il est clairement démontré qu’avec Macron nous sommes rentrés dans un niveau de corruption, de collusion avec les intérêts privés et de manipulation de l’opinion publique, jamais atteint dans notre 5ème république. Nous assistons au coup d’état médiatique d’un escroc. »