Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

communisme

  • Mélenchon, Corbière, Filoche et Co veulent nous infliger le communisme…

     

    7 novembre 1917 – 7 novembre2017 

    Si Lénine ressuscitait aujourd’hui, 100 ans après la « révolution » d’octobre, il choisirait à coup sûr la France comme le terreau le plus propice à la prise du pouvoir. Les mélenchonistes et autres extrémistes marxistes seraient prêts. Il faut donc les combattre et rappeler les réalités du communisme.

    Dans quel autre pays occidental a-t-on pu voir au moins trois candidats aux élections présidentielles se réclamant du léninisme ? Dans quel autre pays  l’opposition au gouvernement existe-t-elle surtout grâce aux organisations politiques léninistes et marxisantes ? Comme Lénine il y a 100 ans, Mélenchon et Co veulent une nouvelle Assemblée constituante dont les membres devraient remplir plusieurs critères pas encore clairement définis. C’est ce qu’avaient instauré les bolcheviks sous le prétexte de vouloir « donner le pouvoir au peuple » …

    Derrière ce charabia idéologique sentant le totalitarisme, se cachent les réalités. « Les faits sont têtus », disait Lénine. Ces faits, les Mélenchon, Corbière et Garrido ne les connaissent pas. Moi, je me souviens de ma grand-mère qui sortait à 4 heures du matin pour occuper une place à la queue devant le magasin d’alimentation et pouvoir acheter, quelques heures plus tard, un litre de lait pour nous, ses petits-enfants. Je me souviens aussi des tickets de rationnement pour la farine (1 kg par mois), la viande (1 kg par mois), l’huile (1 litre par mois) ou bien quelques litres d’essence par mois… Comment pourrais-je oublier les fameuses « griffes de poulet » qui ornaient les magasins d’alimentation vides ?

    Sous le communisme aussi, on interdisait les croix

    Des oranges et des bananes, je n’en mangeais qu’une fois par an car on n’en trouvait qu’à Nöel ou à Pâques qui, officiellement, étaient des fêtes interdites. A la télé – deux heures par jour – on n’avait pas le droit de parler de ces fêtes ni même de montrer des croix ; tiens, les publicitaires qui ont enlevé les croix sur les pots de yaourt grec s’en seraient-ils inspirés ? Ou les magistrats français qui ont demandé la démolition de la croix de Ploërmel…

    Je me souviens de cette société que M. Mélenchon voudrait infliger à la France et dans laquelle tout était gris : les vêtements, les immeubles, les gens… Dans laquelle l’eau chaude envoyée seulement une fois par semaine – le samedi soir – par la centrale du quartier n’arrivait qu’avec parcimonie au-dessus du sixième étage. Cette société où l’on avait froid à la maison ; et à l’école, on était obligé d’écrire avec des gants… Cette société dans laquelle le pouvoir appartenait non pas au peuple mais aux apparatchiks du parti et au dictateur communiste.

    Le peuple devait se plier aux délires du Parti et de l’Etat. C’est à cette époque que l’esclavage était pratiqué non pas par les « patrons » qui n’existaient pas mais par le Parti qui nous forçait à travailler dans les champs au nom du « travail patriotique », c’est-à-dire bénévole et… obligatoire.

    Des geôles communistes qui feraient passer les tortionnaires de Daech pour des amateurs

    Comment oublier la fois où, vers l’âge de 11 ans, en me blessant gravement au foot, on m’a emmené à l’hôpital qui manquait, entre autres, de pansements et où le chirurgien a dû coudre ma lèvre avec du fil de poil de cheval à vif, sans aucune anesthésie…

    En plus des pénuries, il y avait la dictature, la répression et la peur. Quand il s’agissait des sujets « sensibles », mon père parlait dans la salle de bain en faisant couler l’eau, et jamais au téléphone (après la chute du régime, il a même fallu changer de numéro car les techniciens n’arrivaient plus à enlever les fils posés par les officiers de la Sécuritate - l’équivalent roumain du KGB - pour surveiller nos conversations). Comment expliquer aux nostalgiques de cette époque ce que représentaient  le système d’enfermement, les camps de travail et la fameuse prison de Pitesti, exemple probablement unique dans l’histoire de l’horreur et qui ferait même passer pour des amateurs les tortionnaires de Daech. Dans cette prison située vers le sud du pays, les geôliers obligeaient les prisonniers à se torturer ou à se tuer entre eux. De préférence, entre membres de la même famille…

    Cent ans après l’événement qui a déclenché la plus grande tragédie de l’histoire de l’humanité en nombre de morts – plus de 100 millions - il existe encore bel et bien en France des politiques et des partis qui prônent cette idéologie criminelle en toute liberté ! ...

     

     

  • France : l’inquiétant retour du communisme .

     

    Le candidat soutenu par le Parti communiste va-t-il l’emporter le 23 avril au soir sur celui soutenu officiellement par le Parti socialiste, les Verts et les radicaux de gauche ?

    A en croire les derniers sondages, cela ne fait guère de doute puisque Benoît Hamon se situe entre 8 et 11 % tandis que Jean-Luc Mélenchon s’envole avec 14 à 16 %, se rapprochant du score accordé à François Fillon. Si ces résultats se confirmaient dans les urnes, ce serait une évolution politique non négligeable puisque depuis plus de quarante ans maintenant les socialistes l’emportaient sur les communistes à toutes les élections, et ce de manière chaque fois plus écrasante. Lorsque François Mitterrand s’empara du PS en 1971 au congrès d’Epinay, ce qu’on appelait naguère la gauche non communiste était minoritaire dans le camp des forces dites de progrès. Mais très vite le PS finit par l’emporter sur le PC. Les législatives de 1973 furent les dernières élections nationales où le parti de Georges Marchais domina celui de Mitterrand. La signature du programme commun entre les deux organisations accentua encore le déclin de “Fabien”. Ce fut le chef-d’œuvre stratégique de l’homme de Jarnac : embrasser les communistes pour mieux les étouffer, faire alliance avec eux pour mieux les neutraliser puis en 1981 les intégrer à la majorité présidentielle et au gouvernement pour mieux les affaiblir. La manœuvre fonctionna de manière remarquable et fut rendue d’autant plus facile par l’échec et les crimes, chaque jour plus patents, du communisme à l’Est. Alors que Jacques Duclos réunissait plus de 20 % des voix en 1969, Georges Marchais plus de 15 % en 1981, ce fut la débandade dans les présidentielles suivantes : moins de 10 % pour Lajoinie en 1988 et Hue en 1995, moins de 5 % pour Robert Hue en 2002, moins de 2 % pour Marie-George Buffet en 2007. 

    Depuis 2012 le Parti communiste a eu l’habileté de ne plus présenter un candidat issu de ses rangs mais de soutenir Jean-Luc Mélenchon et de se fondre aux diverses élections dans un Front de gauche où le mot communiste n’apparaissait plus. Mélenchon, qui fut pourtant sénateur socialiste pendant de longues années et ministre du gouvernement Jospin, et qui a donc fait l’essentiel de sa carrière au parti à la rose, ce qui fait qu’il est considéré comme un « social traître », « un ennemi des travailleurs » et « un politicien à la solde de la bourgeoisie et du patronat » par l’extrême gauche trotskyste, a réussi à se grimer en révolutionnaire et à redonner une incontestable dynamique à des idées, des propositions et des postures néo-communistes. 

     

    Mélenchon a compris que le mondialisme qui conduit non seulement au Grand Remplacement mais aussi au Grand Déclassement créerait des armées entières de mécontents, que le PS était destiné à s’étioler, avait perdu le contact avec les classes moyennes et les classes populaires et qu’il fallait donc proposer un discours aux accents populistes et révolutionnaires. Il a aussi cet avantage sur ses concurrents et adversaires de savoir bien manier la dialectique et d’avoir une certaine culture littéraire, politique et historique. Toutes choses qui lui permettent d’assurer le spectacle, de remplir les salles et les rues et de dominer les débats télévisés comme ce fut le cas le 20 mars où, de l’avis de la plupart des observateurs, c’est lui qui fut vainqueur aux poings. 

    De plus, Mélenchon est aidé dans son entreprise par Benoît Hamon, à la personnalité terne, particulièrement fade dans les débats jusque-là et qui semble être quelque peu déstabilisé par le nombre chaque jour plus impressionnant des ralliements de socialistes à Macron. Les forces centrifuges sont d’autant plus puissantes que le candidat vainqueur des primaires de la Belle Alliance populaire ne cesse de chuter dans les enquêtes d’opinion et que certains se demandent, au rythme où vont les choses, s’il ne va pas se retrouver au soir du premier tour derrière Nicolas Dupont-Aignan et au niveau du score (5,01 %) obtenu par le socialiste Gaston Defferre soutenu par Mendès France à la présidentielle de 1969. L’ex-Premier ministre Manuel Valls, en soutenant publiquement l’ex-banquier bientôt quadragénaire, a sans doute donné à Hamon le coup de grâce, trahissant par la même occasion sa parole. Mais être parjure est décidément une habitude dans cette campagne électorale : François Fillon n’avait-il pas dit et répété sur tous les tons que, s’il était mis en examen, il se retirerait aussitôt de la course présidentielle ? En outre, dans l’espoir de rassembler — vainement — le Parti socialiste derrière sa candidature, Benoît Hamon a fortement rétropédalé sur sa proposition de revenu universel qui n’est désormais plus qu’un super-RSA. Ce revenu universel est évidemment une folie et une aberration qui conduirait à une explosion des impôts, notamment sur le patrimoine, (ce serait feu à volonté sur les propriétaires “coupables” de posséder un bien alors qu’ils ont souvent trimé une grande partie de leur vie pour l’acquérir en remboursant des traites pendant 20 ou 30 ans !) Mais cette idée utopique séduisait de jeunes bobos et d’éternels tire-au-flanc qui n’ont pu qu’être dépités par les fortes amodiations qu’Hamon apportait à son projet initial. 

    Tout laisse donc à penser qu’en effet Mélenchon pourrait l’emporter sur Hamon au soir du 23 avril. Ce qui serait une belle revanche pour la gauche néo-communiste dans l’ombre des socialistes depuis des décennies. Mais cela prouve aussi que, contrairement à ce que l’on a dit trop vite ici et là, le communisme n’est pas mort et qu’il pourrait retrouver une grande force d’attraction auprès des masses. 

     

    Au reste, notre société, par beaucoup d’aspects, est communisante : par les législations d’exception restreignant la liberté d’opinion, d’expression et de recherche, imposant des vérités officielles à croire, créant des prisonniers politiques à exécrer, à diaboliser, ce à quoi s’emploient parfaitement la grande presse et tous les partis ayant accès aux media, par la destruction sans précédent de la famille, de la religion, de la morale et de la patrie.

    Le communisme ne rêvait-il pas d’un monde reniant ses racines — « du passé faisons table rase » clame l’Internationale —, tournant le dos à ses “aliénations” que représentaient pour lui la famille traditionnelle, la religion (« l’opium du peuple » pour Lénine), la patrie (qu’il fallait sacrifier au nom de l’internationalisme, de l’unité du genre humain) ? De ce point de vue, la révolution bolchevique dont nous commémorons cette année le centenaire est loin d’avoir échoué. Et l’on peut se demander dans quelle mesure une grande partie de notre peuple déchristianisé, déspiritualisé, dénationalisé, déclassé, en voie de paupérisation, ne serait pas prêt, sinon aujourd’hui, du moins demain, à donner son blanc-seing à une aventure communiste dans notre pays, du style de celle prônée par Jean-Luc Mélenchon. Lequel veut graver dans l’airain constitutionnel le droit à l’avortement, à l’euthanasie active et au suicide assisté, promet la régularisation de tous les “sans papiers”, même si, par tactique électoraliste, il a mis très légèrement en sourdine certains aspects de son immigrationnisme délirant qui lui avait fait perdre de nombreuses voix en 2012, surtout après son discours de Marseille où, quelques jours avant le scrutin, il s’était lancé dans une ode dithyrambique au métissage et au monde arabe.

    Loin de redresser le pays, de rendre son honneur et sa fierté au peuple français, l’aventure mélenchonienne n’aboutirait qu’à la destruction accélérée du peu qu’il reste encore de famille, de morale et de patrie. Le héraut autoproclamé de la France insoumise transformerait plus rapidement encore notre peuple en esclave du mondialisme métisseur et en dhimmi de l’immigrationnisme mahométan.