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  • Défense de la vie, qui est le meilleur candidat ?

     

    Le site internet  Alliance Vita a rendu public le 6 avril un baromètre de la compatibilité des discours des candidats à la présidentielle avec les positions catholiques au sujet de la défense de la vie.
    10 critères ont été sélectionnés :
    1 – protection de l’embryon humain ;
    2 – opposition à l’eugénisme et au transhumanisme ;
    3 – prévention de l’avortement ; 
    4 – protéger l’enfant de la PMA sans père ;
    5 – défendre l’enfant et la femme contre la GPA ;
    6 – défendre l’intégrité du mariage ;
    7 – accueillir et soutenir les personnes handicapées ;
    8 – accompagner le grand âge et la dépendance ;
    9 – développer les soins palliatifs ;
    10 – lutte contre l’euthanasie et le suicide assisté.

    Pour MPI, chaque candidat se voit attribuer une note (sur 20) selon les critères suivants : 2 points pour une position éthique, 1 point pour une position partiellement ethnique, ½ point pour une position ambigüe, 0 point pour une absence de position, – 1 point pour une position partiellement non-éthique et  -2 points pour une position non-éthique. Voici, en cette fin de 2e trimestre, le Bulletin de Notes de nos candidats…

    Marine Le Pen: 13,5/20 : D’accord avec 7 des  10 points (1, 4, 5, 6, 7, 8, 10), elle bute sur la prévention de l’avortement (3), diktat sociétal oblige, mais avec une position mitigée (donc -1 au lieu de -2). Elle ne se prononce pas pour le 2 et est ambigüe sur le 9.

    Nicolas Dupont-Aignan : 12,5/20 : Comme Marine, il est d’accord avec 7 des 10 points (1, 4, 5, 7, 8, 9, 10), mais bute également sur la prévention de l’avortement (3) et plus franchement.  Il ne se prononce pas sur le 2 et est ambigüe sur le 6.

    François Fillon : 9,5/20 : Il est en accord avec 6 des 10 points (4, 5, 7, 8, 9, 10), mais refuse le point 1 et a les mêmes positions que Marine sur le 3. Il ne se prononce pas sur le 2.

    Jacques Cheminade : 2/20 : Il est le seul candidat à être éthique sur le point 3 (avortement) mais ne s’est prononcé sur aucun autre point. C’est moins intéressant pour lui que la conquête spatiale ou le lac Tchad, mais comme dit le grand philosophe niçois Brice Agostini : « Chacun surfe sa vague ».

    Jean Lassalle : 1/20 : On pensait mieux d’un candidat centriste. Il n’a qu’un point positif, le point 6, est ambigüe sur les point 4 et 5, d’un mortifère conformisme sur le point 3 et ne s’est pas prononcé sur les autres points.

    François Asselineau : 0/20 : Il est malin, Asselineau. En ne prenant aucune position sur aucun sujet éthique, il a donc 0 et se retrouve 6e ! Un peu comme ces équipes qui en Coupe du Monde jouent un triple match nul au premier tour dans l’espoir de passer. Ca marche (Chili 1998, Irlande et Pays-Bas 1990, Italie 1982…)… ou pas (Nouvelle-Zélande 2010, Belgique 1998, Cameroun 1982…)

    Jean-Luc Mélenchon : -1/20 : Vous pensez tous qu’en matière d’éthique, Mélenchon est nul…  Et bien c’est le moins mauvais de la gauche ! Il est quand même éthique sur 3 points (5, 7, 8). Par conte, il est plombé par 4 points négatifs (3, 4, 6 et 10) et est ambiguë sur les points 2 et 9. Il ne se prononce pas sur le point 1.

    Benoît Hamon : -2,5/20 : L’ectoplasmique candidat socialiste a une position éthique sur les points 5 et 7. Il est bien sur hostile aux points 3, 4, 6 et 10. Pour les points 2, 8 et 9 c’est l’ambiguïté qui prime et il ne s’est pas prononcé sur le point 1.

    Nathalie Arthaud : -4/20 : Porte-parole de la secte trotskyste, elle montre son attachement à la culture de mort. Aucune éthique de la vie (normal), elle n’a pris en tout que deux positions, les deux non-éthique, sur les sujets les plus mortifères, le 3 et le 10. Normal quand on se veut héritière de l’inventeur des camps de concentration pour enfants…

    Emmanuel Macron : -7/20 : Pour le gigolo rothschildien, aucun point éthique, 3 positions qui ne le sont pas (3, 4 et 6) et ambiguïté sur les points 5 et 10. Aucune réponse sur les points 1, 2, 7, 8 et 9. Un portefeuille n’a pas de sentiments…

    Philippe Poutou : -8/20 : Place logique pour le second tenant de l’idéologie de mort. Tout comme sa comparse Arthaud, aucun point positif mais 4 négatifs : 3, 4, 6 et 10. Il n’a pas jugé bon de se prononcer sur le reste.

    Le 23 avril, que chaque catholique vote en son âme et conscience, sachant qu’avec ce tableau, ce sont déjà 8 des 11 candidats qui sont moralement éliminés. Pour le reste, comme dit Régis Laspalès, c’est vous qui voyez…

    Hristo XIEP

     

  • Duel Mélenchon–Le Pen au second tour: «symptôme d’un effondrement du système politique»?

     

    Après la spectaculaire percée dans les sondages qu’a enregistrée Jean-Luc Mélenchon à deux semaines seulement de la présidentielle, le candidat des «Insoumis» peut-il réellement décrocher un ticket pour le second tour? Des experts analysent pour Sputnik les facteurs de sa réussite et apportent des éléments de réponse.

     

    Fiscal Kombat
    À deux semaines du scrutin présidentiel, les sondages n'en finissent plus de valser. Dernier rebondissement: selon une étude Kantar Sofres-One Point, Jean-Luc Mélenchon devance désormais François Fillon et s'installe en troisième position avec 18 % d'intentions de vote, alors que les deux favoris, Marine Le Pen et Emmanuel Macron, perdent deux points à 24 % chacun.

     

    Les dizaines de milliers de personnes rassemblées en meeting ce dimanche 9 avril, au Vieux-Port de Marseille, et cette percée spectaculaire dans les enquêtes d'opinion marquent-ils un tournant décisif dans la campagne?

    Malgré toutes les réserves qu'on peut apporter à la fiabilité des sondages, pourrait-on envisager un second tour opposant Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen? Sputnik a posé la question au politologue Olivier Rouquan.

    « La possibilité d'un second tour Le Pen-Mélenchon existe, mais il faut être prudent: avec la marge d'erreur de 2 % des sondages, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon sont en fait au coude à coude en intentions de vote. D'autant que l'incertitude reste importante: autour de 35 % des sondés restent indécis, et il y a les "changeurs", c'est-à-dire des gens qui changent de candidat au fil du temps », explique-t-il.

    Cette possibilité d'un duel entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon existe également pour le politologue et chercheur associé à l'IRIS Eddy Fougier. Analysant les raisons de la montée du chef de la « France insoumise » dans les intentions de vote, M. Fougier observe que celle-ci s'effectue majoritairement au détriment de Benoît Hamon, alors que M. Mélenchon « siphonne » l'électorat du candidat socialiste.

    « Il y a une sorte de fluidité entre les électorats de Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon, un peu comme on a pu le connaître lors de la primaire de la droite entre François Fillon et Nicolas Sarkozy. Pour les électeurs, il n'y a pas de coût particulier à passer de l'un à l'autre », estime le chercheur.

     

    Sondage: Mélenchon fond sur Fillon, Macron et Le Pen en recul ?
     
     
    Pour lui, M. Mélenchon a également « réussi à capter les déçus du hollandisme » et laisse « assez peu de marge de manœuvre pour Benoît Hamon », car « le centre gauche se dirige massivement vers Emmanuel Macron, et la gauche un peu plus radicale » vers le candidat de la « France insoumise ».

     

    Mais en quoi consiste le secret de cette brusque montée en popularité? Eddy Fougier voit la réunion de plusieurs facteurs, et surtout la « rupture » avec la ligne de François Hollande, quinquennat qu'« une partie de la gauche considère » comme « raté »:

    « Son succès est dû à la fois à la communication politique (il a l'expérience d'une campagne présidentielle, ses meetings sont innovants, c'est un "bon client" dans les médias, ses initiatives sur internet sont très marquantes) », explique-t-il, avant de poursuivre: « mais aussi à sa stratégie de rupture par rapport au quinquennat de François Hollande et à sa volonté de placer son mouvement en dehors des partis politiques ».

    Tout comme Olivier Rouquan, qui qualifiait la possibilité d'un second tour entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon de « saut dans l'inconnu », Eddy Fougier dénonce l'imprévisibilité de ce scénario.

    « La question qui va se poser, c'est de savoir ce que vont faire les électeurs de droite si jamais François Fillon était battu dès le premier tour. Je ne suis pas sûr que le "front républicain" fonctionne lors d'un second tour éventuel sans la présence de François Fillon », s'interroge-t-il et ajoute: « Dans un cas de second tour Mélenchon-le Pen, pour moi, la favorite est Marine Le Pen. »

    Mais le chercheur ne considère pas moins la perspective d'un duel Le Pen-Mélenchon comme « le symptôme d'un effondrement du système politique ».

    « Déjà, le fait que Jean-Luc Mélenchon soit susceptible d'arriver devant le candidat socialiste est un événement en soi. Que Marine Le Pen devance le candidat de la droite classique, on s'y attend depuis un moment. Mais le fait qu'il n'y ait plus de candidat de partis dits "de gouvernement" au second tour, ce serait un désaveu terrible pour la classe politique », assure-t-il.

    Et de conclure: « Ce ne serait pas tellement surprenant malgré tout, parce que la droite et la gauche, avec respectivement les quinquennats de Nicolas Sarkozy puis François Hollande, ont déçu. La tentation chez de nombreux électeurs est donc de dire "ça n'a pas marché, essayons autre chose"... »

     
  • Poutine sur la Syrie: les pays de l’Otan hochent la tête comme des figurines chinoises ...

     


    Commentant la frappe américaine contre la base syrienne de Shayrat, le président russe a fustigé les alliés des États-Unis à l’Otan pour leur refus d’analyser la situation.

     

    Vladmir Poutine
     
     
    La frappe américaine contre la base aérienne militaire de Shayrat en Syrie a été effectuée « en violation flagrant du droit international », car aucune preuve confirmant l'utilisation d'armes chimiques par les troupes de Damas n'a été fournie, a déclaré le président russe Vladimir Poutine dans une interview à la chaîne russe de radio-télévision .

     

    Mettant en avant le fait que les tirs de missiles américains ont été effectués contre un « État souverain sans mandat du Conseil de sécurité de l'Onu », le chef d'État russe a dénoncé la réaction des alliés de Washington à cette attaque:

    « Comment les alliés de l'Otan ont-ils réagi? Tout le monde hoche la tête comme des figurines chinoises sans analyser ce qui se passe. Où sont les preuves de l'utilisation des armes chimiques par les troupes syriennes?», s'est-il interrogé.

    En réponse à l'attaque contre une base aérienne en Syrie, Moscou a suspendu le mémorandum russo-américain sur la prévention des incidents et la garantie du maintien de la sécurité des vols au cours des opérations en Syrie, conclu le 20 octobre 2015. Signé le 20 octobre 2015, ce mémorandum régissait toutes les sorties militaires aériennes au-dessus de la Syrie, y compris les sorties de drones.