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liberté d'expression

  • La liberté d’expression, la liberté de la presse : une vaste fumisterie ! ...

    1. Le magistère de l’Eglise

    Ces revendications de liberté d’expression et de liberté de la presse font partie des évolutions de la société prônées par la philosophie des Lumières, au nom de la libre diffusion du savoir et des idées, du libre débat, de la lutte contre le dogmatisme de l’Eglise notamment.

    La Révolution française va inscrire dans les Droits de l’homme l’affirmation : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi » (article 11). Ce principe va peu à peu s’imposer dans le droit français, avec des aléas suivant les régimes qui se suivent durant le XIX° siècle. Cette liberté de la presse est finalement affirmée par la Troisième République par la loi du 29 juillet 1881. Les restrictions précisées alors sont peu nombreuses : la provocation à certains crimes ou délits, notamment les atteintes à la propriété privée.

    Les papes vont durant tout ce temps condamner une telle liberté, en montrer le désordre fondamental et la nocivité.

    Le pape Pie VII, dès le 29 avril 1814, adresse ces mots à l’évêque de Troyes lors de l’avènement du roi Louis XVIII (Lettre apostolique Post tam diuturnas) :

    « Notre étonnement et notre douleur n’ont pas été moindres quand Nous avons lu le 23ème article de la constitution, qui maintient et permet la liberté de la presse, liberté qui menace la foi et les mœurs des plus grands périls et d’une ruine certaine. Si quelqu’un pouvait en douter, l’expérience des temps passés suffirait seule pour le lui apprendre. C’est un fait pleinement constaté : cette liberté de la presse a été l’instrument principal qui a premièrement dépravé les mœurs des peuples, puis corrompu et renversé leur foi, enfin soulevé les séditions, les troubles, les révoltes ».

    Le pape Grégoire XVI s’exprime ainsi le 15 août 1832 dans son encyclique Mirari Vos :

    « A cela se rattache la liberté de la presse, liberté la plus funeste, liberté exécrable, pour laquelle on n’aura jamais assez d’horreur et que certains hommes osent avec tant de bruit et tant d’insistance, demander et étendre partout. Nous frémissons, vénérables Frères, en considérant de quels monstres de doctrines, ou plutôt de quels prodiges d’erreurs nous sommes accablés ; erreurs disséminées au loin et de tous côtés par une multitude immense de livres, de brochures, et d’autres écrits, petits, il est vrai, en volume, mais énormes en perversité, d’où sort la malédiction qui couvre la face de la terre et fait couler nos larmes. Il est cependant des hommes emportés par un tel excès d’impudence, qu’ils ne craignent pas de soutenir opiniâtrement que le déluge d’erreurs qui découle de là est assez abondamment compensé par la publication de quelques livres imprimés pour défendre, au milieu de cet amas d’iniquités, la vérité de la religion ».

    Le pape condamne l’argument des libéraux prétextant que la totale liberté de publication permettra aux bons livres de supplanter les mauvais. A cause du péché originel, l’homme est plus facilement entraîné par le mal que par le bien. Accorder la même liberté au bien et au mal c’est mépriser la vérité et la vertu en les rabaissant au niveau de l’erreur et du vice et c’est assurer un  triomphe facile pour toutes les publications flattant les vices les plus honteux et les erreurs les plus pernicieuses.

    Le pape Léon XIII rappelle que seule la vérité peut être diffusée librement et que l’erreur n’a aucun droit à sa diffusion :

       « Et maintenant, poursuivons ces considérations au sujet de la liberté d’exprimer par la parole ou par la presse tout ce que l’on veut. Assurément, si cette liberté n’est pas justement tempérée, si elle dépasse le terme et la mesure, une telle liberté, il est à peine besoin de le dire, n’est pas un droit, car le droit est une faculté morale, et, comme nous l’avons dit et comme on ne peut trop le redire, il serait absurde de croire qu’elle appartient naturellement , et sans distinction ni discernement, à la vérité et au mensonge, au bien et au mal. Le vrai, le bien, on a le droit de les propager dans l’Etat avec une liberté prudente, afin qu’un plus grand nombre en profite ; mais les doctrines mensongères, peste la plus fatale de toutes pour l’esprit ; mais les vices qui corrompent le cœur et les mœurs, il est juste que l’autorité publique emploie à les réprimer sa sollicitude, afin d’empêcher la mal de s’étendre pour la  ruine de la société. Les écarts d’un esprit licencieux, qui, pour la multitude ignorante, deviennent facilement une véritable oppression, doivent justement être punis par l’autorité des lois, non moins que les attentats de la violence commis contre les faibles. » (encyclique Libertas,2 juin 1888).

    Ainsi donc, selon l’enseignement constant de l’Eglise, accorder une liberté d’expression et de presse sans limite ou presque s’oppose non seulement au devoir des Etats de favoriser la diffusion des vérités de la foi catholique et d’interdire la propagande des faux cultes, mais même au simple droit naturel et à la recherche du bien commun temporel qui ne peuvent exister lorsque l’erreur peut se propager dans tous les esprits et la licence corrompre tous les cœurs.

     

    2. La liberté d’expression, la liberté de la presse : une vaste fumisterie

    De fait, malgré des affirmations péremptoires et les solennelles déclarations de nos gouvernants, la liberté d’expression et donc la liberté de la presse n’existent pas dans notre pays.

    Déjà, la loi du 29 juillet 1881 prévoit des restrictions à ce droit : mais qu’est-ce qu’un droit à la liberté de la presse limité à son principe, en quoi un article peut-il léser en quoi que ce soit la liberté des autres, terme unique d’un droit selon la déclaration des Droits de l’homme ? Mais pour les radicaux socialistes de l’époque, il ne fallait pas inciter au vol des biens des rentiers : seuls les biens de l’Eglise peuvent faire l’objet d’une spoliation générale.

    Des lois successives vont allonger la liste des mauvaises opinions qui n’ont pas le droit à la liberté d’expression, elles instaurent un corpus de tabous fondateurs de la République. La loi Pleven du 1er juillet 1972 punit ainsi toute « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence » visant certaines personnes ou groupes de personnes « à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race, ou une religion déterminée ». Cette loi prévoit de plus que des associations spécialisées pourront saisir la justice au même titre que le procureur de la République. Des associations de défense des intérêts communautaires, de lutte contre le racisme et l’antisémitisme vont ainsi pouvoir s’engraisser à l’occasion de tout propos exprimant une opinion déviante. Cette loi va être durcie et étendue régulièrement par les lois Gayssot, Taubira, Lellouche, Perben. La loi Gayssot interdit de mettre en doute certaines affirmations concernant l’histoire de la Seconde Guerre mondiale : elle établit de fait des dogmes historiques et organise la traque des nouveaux hérétiques...

    Comme dans La ferme des animaux d’Orwell, ou tous les animaux deviennent égaux mais certains le sont plus que d’autres, désormais toutes les opinions et toutes les religions sont égales, mais certaines le sont plus que d’autres. Notre société admet des Intouchables mais qui eux sont au sommet de la hiérarchie. Vous pouvez vous en prendre allègrement à la religion catholique, traîner dans la boue ses mystères les plus sacrés, caricaturer ses représentant en les mettant dans les situations de péché les plus exécrables, représenter le Christ en croix baignant dans de l’urine, faire jeter des pierres sur le visage de Notre Seigneur par des enfants sur les scènes des théâtres : tout cela sera autorisé, subventionné et protégé par des cohortes de CRS si vous prétendez protester.

    La haine anti-chrétienne s’étale avec impudence et ne semble connaître aucune limite, mais la loi Pleven ne saurait s’appliquer. L’hebdomadaire Charlie-Hebdo, qui a fait l’objet récemment d’une attaque terroriste de la part de musulmans, s’est spécialisé dans les attaques obscènes contre l’Eglise.

    Il ne serait par contre pas prudent de s’en prendre aux juifs, aux  musulmans (les caricatures autorisées ne visent que les terroristes qui agissent au nom de l’Islam, non la religion musulmane elle-même), les Roms, les Noirs, les homosexuels et j’en passe. La crainte est telle que les journalistes et les écrivains s’auto-censurent afin de ne pas encourir la réprobation générale et l’exclusion définitive. Ceux qui gardent encore courageusement leur liberté d’expression se voient chassés des émissions auxquelles ils participaient, ceci sans grande émotion de la part des défenseurs patentés d’une liberté d’expression formatée.

    Mgr Lefebvre lui-même a fait l’objet d’un procès. Il a été traîné devant les tribunaux par la LICRA pour des propos tenus lors d’une conférence de presse en novembre 1989 durant laquelle, répondant à des questions de journalistes, il avait mis en garde contre les dangers de l’islamisation de la France. Il avait prédit que les musulmans imposeraient petit à petit leurs lois, il avait qualifié la multiplication des mosquées de catastrophe et évoqué le danger des rapts et des séquestrations que les musulmans pratiquent quand ils le peuvent. Le procès aboutit à la condamnation de Mgr Lefebvre le 21 mars 1991 à une amende de 55 001 francs. Mais cette peine ne fut pas appliquée : Monseigneur rendit son âme à Dieu quatre jours plus tard.

    La liberté d’expression, comme toutes les libertés révolutionnaires, n’est là que pour entraîner les hommes au mal et à l’erreur, pour combattre l’Eglise catholique et les saines institutions naturelles.

    Nous combattons nous pour la vérité et le règne du Christ Roi.

     

    Abbé Ludovic Girod .

     

  • L'attentat de Charlie Hebdo, un mensonge d'Etat de plus !

    Et si une fois de plus, on ne prenait les Français QUE pour des imbéciles en leur jouant la comédie de la Liberté pour les empêcher de rompre leurs chaînes ? Submerger l'Opinion par l'émotion pour faire taire toute raison, toute intelligence, toute liberté d'expression publique, est le b, a, ba de la manipulation psychologique.

    Dès l'annonce du massacre de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, c'est bien à un tel lavage de cerveau médiatique en règle que les Français ont été soumis pour leur imposer la mystification d'un prétendu « Il septembre français » et leur cacher la véritable grille de lecture stratégique globale qui leur permettrait de comprendre l'incroyable mise en scène planétaire accordé à deux criminels démesurément glorifiés par F. Hollande et mis au rang de surhommes méritant l'emphase ridicule de l'ancien président Sarkozy : « La guerre a été déclarée à la France, à ses institutions, a la République par des barbares. » Rien que ça ...

    MENSONGE D'ÉTAT

    Qui croirait sérieusement que c'est « la guerre» que ces deux exécutants ont déclarée à la France? Et c'est une autre mystification de prétendre que leur cible était la « liberté d'expression» alors que c'était la vengeance de l'outrage au Prophète, acte symbolique s'inscrivant dans la ligne des combats visant à imposer les symboles islamiques et  la  vi­sibilité de l'Islam dans le paysage (le voile, l'alimentation Halal, la multiplication de mosquées, etc.), en l'espèce, la Charia par son application spectaculaire à Charlie Heb­do. En prétendant que Charlie Hebdo était le symbole de la liberté d'expression, de la France et de ses valeurs, le Gouvernement a donc commis un mensonge d'Etat de plus.

    II a outragé la France et l'idéal de l'écrivain, car Charlie Hebdo n'a jamais représenté la liberté d'expression de la France mais bien au contraire la destruction de ses valeurs d'excellence comme l'ont amplement montré l'obscénité, la bêtise et la lâcheté des "cari­catures" diffusées en boucle par les media le 8 janvier 2015, à la gloire de l'infamie.

    Non, les Français ne sauraient être Char­lie ! Bien au contraire ils respectent ce qui est respectable ! Fort du dogme sectaire de Georges Wolinski - « Un humoriste qui croit en Dieu n'est pas un humoriste! » . Pour Noël, Charlie Hebdo avait fait un dessin tellement obscène de la Nativité que des kiosques à journaux, dégoûtés, avaient même , dû renvoyer le numéro sans l'exposer!...

    Et, confondant « liberté d'expression» et « liberté d'excrétion », c'est ce genre de re­présentations dégradantes que le Gouverne­ment prétend être l'Idéal des Valeurs de la République, dans la droite ligne du Plug anal de la Place Vendôme et des sex toys de Jeff Koons à Versailles ! Charlie Hebdo est donc bien le symbole de la censure , de la destruc­tion des valeurs de la France et de la Civili­sation et F. Hollande outrage la France et se disqualifie moralement en prétendant l'iden­tifier à "Charlie" aux yeux du monde entier!

     

    LE BUT DE LA MYSTIFICATION

    Alors quel est le but d' une telle mystifica­tion ? C'est la vieille ficelle des Régimes en faillite d'avoir besoin d'une « bonne guerre» pour en appeler à « l'Union sacrée» ! Aussi, dans le grand rassemblement du 11 jan­vier auquel Hollande invite les Français, en gonflant ses muscles pour jouer au chef de guerre,  Bayrou a aussitôt dénoncé « les partis qui voudraient se refaire une vir­ginité », avec au premier rang le Parti socia­liste réduit à néant. Jean-Christophe Camba­délis, premier secrétaire du Parti socialiste, a même avoué y voir le moyen de « rétablir les valeurs de la République bien abaissées» ... Mais, en s'étant coupée des forces vives chrétiennes, en 2013, par son "mariage" Tau­bira, en montrant sa froide indifférence au massacre des chrétiens d'Orient, aux viols des chrétiennes et à leur mise en esclavage, en cage à Mossoul, en refusant l'invitation du Front National (25 % des voix), en révélant ainsi sa mystification politicienne, le Gouver­nement n'a-t-il pas déjà introduit la division conduisant son « Union sacrée» à l' échec ?

    Plus grave pour l'avenir des Français est la menace codée évoquée par F. Hollande - « La France n'en a pas terminé avec les me­naces dont elle est la cible » - et par son ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, disant que «face à des risques inédits », de « nouvelles dispositions législatives» s'im­posent qui impliqueront des « intrusions et des atteintes à la liberté» et un « degré d'acceptation» (sic) des Français. Il va fal­loir réfléchir ... et pour ce faire, dit-il, «j'ai pris l'initiative de réunir les partenaires de l'Union et les Américains dimanche» (avec le secrétaire général de l'Otan !). Nous y voilà, c'est la perspective du massacre des libertés - au nom de la menace sur la liber­té d'expression et la sécurité - inhérent à l'attentat du « 11 septembre» ayant conduit au « Patriot Act» liberticide comme en té­moignent d'une manière emblématique les détentions arbitraires et les tortures de Guan­tanamo!

    D'avance, en créant la DGSI sur le modèle du FBI, Manuel Valls, alors ministre de l'In­térieur, n'a-t-il pas déjà projeté de faire une « loi cadre» sur le "Renseignement", notam­ment pour contrôler l'information d'Inter­net? En voulant imposer le modèle d'un « 11 septembre français », n'est-ce pas la pers­pective de ce cauchemar d'asservissement et d'inféodation accrue aux Etats-Unis que F. Hollande souhaite voir appliquer pour ten­ter de sauver son Régime honni des Français et en cours de naufrage? Sous couvert de la guerre déclarée à la France par les deux frères Kouachi, du devoir de "Vigilance", n'est-ce pas par la « force injuste de la Loi» qu'il sou­haite maintenir les Français sous le coup de la censure glacée qui paralyse la France et la maintenir dans les fers?

     

    LE RÉGIME CONDUIT LA FRANCE À SA PERTE

    Au moins, le Gouvernement peut-il réussir dans sa lutte contre le "terrorisme" intérieur? Certainement pas, si l'on en croit le texte prophétique qu' André Malraux a écrit il y a soixante ans, en 1956, sous le titre« La nature d'une civilisation» et qui montre à quel point

    le Régime, volontairement sourd et aveugle aux avertissements (car trahissant aux ordres des Etats-Unis), conduit la France à sa perte: « La nature d'une civi­lisation, c'est ce qui s'agrège au­tour d'une religion. Notre civilisa­tion est incapable de construire un temple ou un tombeau. Elle sera contrainte de trouver sa valeur fondamentale, ou elle se décompo­sera. C'est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée par la plupart de nos contempo­rains, cette montée de l'islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévi­sibles. A l'origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endi­guer le courant par des solutions partielles. Ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n'ont trouvé la réponse. De même aujourd'hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affron­ter le problème de l'islam.

     En théorie, la solution paraît d'ailleurs ex­trêmement difficile... Peut-être serait-elle possible en pratique si, pour nous borner à l'aspect français de la question, celle-ci était pensée et appliquée par un véritable homme d'Etat. Les données actuelles du problème portent à croire que des formes va­riées de dictature musulmane vont s' établir successivement à travers le monde arabe. Quand je dis "musulmane", je pense moins aux structures religieuses qu'aux structures temporelles découlant de la doctrine de Mahomet. Peut-être des solutions' partielles auraient-elles suffi à endiguer le courant de l'islam, si elles avaient été appliquées à temps. Actuellement, il est trop tard! Nous avons d'eux une conception trop occidentale. Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préféreront l'avenir de leur race. L'Afrique noire ne restera pas long­temps insensible à ce processus. »

    Pourquoi nul gouvernement n'a-t-il tenu compte de la prophétie d' André Malraux? Chacun, au contraire, encourageant I' avor­tement et l'immigration de masse. C'est ici, pour répondre, qu'il faut invoquer le rôle des Etats-Unis, la guerre qu'ils font à la France, comme l'ont révélé deux présidents de la Veme République, De Gaulle et Mitterrand dé­clarant : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans morts. Apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. Une guerre inconnue, une guerre permanente, sans morts apparemment, et pourtant, une guerre à mort ... ».



    LE RÔLE DÉTESTABLE DES ÉTATS-UNIS D' AMÉRIQUE

     

    Et pour boucler la boucle expliquant le vé­ritable piège dans lequel la France est prise à des années-lumière de la guerre imaginaire des deux frères Kouachi, il faut introduire la grille de lecture du livre d' Alexandre del Valle - Islamisme et Etats-Unis, une al­liance contre l'Europe (Ed. L' Age d' Homme, 2000) - dans lequel l'auteur monte com­ment « les Etats-Unis soutiennent les Etats islamistes qui dessinent un vaste croissant à la périphérie sud-est du Vieux-Monde ». De­puis Laurence d'Arabie les services britan­niques ne se sont-ils pas faits une spécialité de la manipulation des Sunnites? Et les suites données au« 11 septembre 2001» n'ont fait que multiplier les foyers de "terrorismes" en remplaçant les régimes laïques (Irak, Egypte, Libye, essai en Syrie, etc.) par des régimes sunnites puis islamistes créés ou soutenus no­tamment par l'armement occidental (Arabie saoudite, Hamas, Frères musulmans, Qatar, Libye, Turquie sunnite, etc.). Que dire du rôle de la France en Libye faisant flamber le terrorisme? Autrement dit la France est au­jourd'hui prise en tenaille entre l'Islamisme à sa périphérie sud-est, les Etats-Unis, l'as­phyxie économique, financière et politique, de l'Union Européenne, et le fossé fabriqué avec la Russie.

    Alors comment sortir du piège du« 11 Sep­tembre français » ? Par sa mystification sur la prétendue « déclaration de guerre à la France» (par les deux frères Kouachi!) et sur leur objectif (venger I' outrage au Prophète au nom de la Charia et non l'atteinte à la Liberté d'expression), par son inféodation aux Etats­ Unis qui nous font la guerre et nous prennent en tenaille par la muItiplication de régimes islamistes, par son ignorance volontaire de la « poussée islamique » pourtant prophétisée par André Malraux il y a 50 ans ; par sa per­sistance à stigmatiser les forces vives de la France à trahir ses intérêts vitaux et à censu­rer outrageusement sa liberté d'expression ; par son choix suicidaire du " 11 Septembre français ", par son instrumentalisation dés­honorante' d'un massacre de 17 personnes à des fins politiciennes et en vue de profiter de l'émotion pour imposer. aux Français des me­sures d'asservissement qu' ils n'auraient pas acceptés sans cette mise en  scène indigne, par toutes ces manœuvres , le Gouvernement a apporté la preuve  de son déni de démocratie, de la haute trahison des Valeurs fondatrice de la France et de sa Civilisation.

    II apparaît donc aujourd'hui en France plus que jamais que,  selon la célèbre formule de Saint Just, « le peuple n'a qu' un véritable en­nemi c'est son gouvernement! », qu'il doit tout faire pour s'opposer au Terrorisme et à la Barbarie de ce « Patriot Act» français à la botte des Etats-Unis, dont rêve le gouver­nement pour museler la liberté d'expression résiduelle des Français, notamment sur Inter­net, pour maintenir les Français dans l'aveu­glement, dans les fers, et empêcher ainsi le puissant mouvement de délivrance engagé depuis 2013 afin de libérer enfin la France d'un Régime tyrannique et destructeur, tota­lement déconsidéré et à bout de souffle.

    ASSASSINER LA LIBERTÉ AU NOM DE LA LIBERTÉ!

    Assassiner la Liberté au nom de la Liberté!

    Telle est la vision d'horreur qui s'est imposée à la vue de toute la France mise au garde-à -vous, au nom de « Je suis Charlie! » et au son des cloches de Notre-Dame réquisition­nées pour sonner le glas de cette imposture. Le combat de demain est celui de la Liberté de l'homme intérieur et de la Vérité publique à préserver pour écarter l'image insuppor­table de cette aliénation terrifiante, de cette guerre faite à la dignité humaine et à la Ci­vilisation européenne dont la France est le modèle. Image d'horreur évoquant irrésisti­blement cette douloureuse mise en garde de George Orwell : « Si vous voulez une image de l'avenir, imaginez une botte écrasant le vi­sage humain éternellement» !

     La France, en guerre contre un Gouverne­ment ennemi de ses Valeurs patrimoniales, est aujourd'hui contrainte de retrouver sa valeur fondamentale de Civilisation, (et vite !) ou de se décomposer et de disparaître! Nous appe­lons les Français à refuser de tomber dans le piège du Grand rassemblement qui leur est tendu et à se lever contre le terrorisme d'Etat qui s'oppose au Salut public, à la Liberté d'expression de la Vérité et à la Renaissance de la France qui en dépend.

    «N'écoutez-pas ce qu'ils disent, regardez ce qu'ils font ! »

     

    Arnaud-Aaron UPINSKY, Président de l'Union Nationale des Ecrivains de France.