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Ecologie - Page 10

  • Le gouvernement Macron plombe l' agriculture biologique .

    Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, a décidé de ne prévoir aucun budget pour les aides à l’agriculture biologique dans les trois prochaines années. Une décision que la Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB) a violemment conspué dans un communiqué de presse incendiaire intitulé « Jeudi noir pour l’agriculture biologique ». Et les producteurs bio de cette fédération de dénoncer un « renoncement politique historique. »

    Alors que le gouvernement affiche, à travers les états-généraux de l’alimentation, l’ambition d’engager la transition écologique de l’agriculture française, il a signé son premier renoncement majeur en décidant de ne pas soutenir l’agriculture biologique.

    Selon la Fédération nationale d’agriculture biologique, le gouvernement a décidé de noyer les aides nécessaires au bio au milieu d’autres aides (agro environnementales et climatiques).

    « Cette décision vient contredire les promesses de campagne du président de la République sur les paiements pour services environnementaux (PSE) et l’introduction de produits bios dans les cantines » témoigne Stéphanie Pageot, présidente de la Fédération nationale d’agriculture biologique. « Cela témoigne d’un manque criant de courage politique face à l’agro-industrie et l’agro chimie » conclut-elle.

    La Fédération nationale d’agriculture biologique attaque en termes durs un ministre qui « a prêté l’oreille la plus attentive à ceux qui qui n’ont cessé de conduire l’agriculture française dans l’impasse actuelle. Il a ignoré les attentes citoyennes et a choisi de préserver les déséquilibres en place depuis 1992 faisant passer les intérêts des plus puissants devant l’intérêt général », selon l’association.

    Et le communiqué de conclure, de manière aussi lapidaire que violente : « La ‘révolution’ promise par le candidat Macron dans son livre-programme n’aura pas lieu : c’est un rendez-vous historique que vient de manquer le gouvernement français. »

    Alors qu’Emmanuel Macron n’a pas manqué l’occasion de rappeler à Donald Trump l’importance de l’environnement, voilà qui ne manque pas de piquant...

     

  • Ces industriels qui financent Hulot et le "réchauffement climatique" ...

     

    Les grandes armes de la déstructuration et de l'uniformisation des sociétés traditionnelles sont le Réchauffement Climatique anthropogénique, les énergies renouvelables, la migration de masse et le développement durable dont la bio-diversité est depuis le sommet de Rio de 1992 le vrai poumon …

     

    A la condition toutefois qu' elle ne concerne que les écosystèmes, les espèces et les gènes mais justement pas les races qui n'existent pas que l'on entend fusionner au plus vite. Afin qu'en effet, noyées dans un magma global, elles cessent d'exister.

     

    D'où l'importance qu'ont prises ces notions dans l'économie du monde au point que plus l'on accuse les banques et le système militaro-industriel de financer les organisations climato-sceptiques et anti-mondialistes et plus en réalité elles sponsorisent l'imposture écologiste par le truchement de leurs Fondations.

     

    Si on pouvait encore en douter, le parcours du charlatan Hulot serait là pour le démontrer. Deux rappels historiques devraient y suffire.

     

    Sa nomination par Hollande en décembre 2012 au poste « d'envoyé spécial pour la protection de la planète », avec à la clé son rôle majeur dans l'organisation de la COP 21. «Les objectifs de cette mission, dira-t-il, seront de sensibiliser, d'informer et de mobiliser la communauté internationale sur la crise écologique mondiale et les moyens pour y faire face, notamment là où ces enjeux ne sont passuffisamment pris en compte».

    En 2002 déjà il avait accompagné Jacques Chirac au Sommet Mondial du Développement Durable de Johannesburg.« La maison brûle », s'était écrié celui-ci, omettant de préciser que c'était peut-être la conséquence des masses qui y pullulaient.Ils y rencontrèrent longuement le Saint des Saints, Mandela.

     

    La lune de miel avec Sarkozy dura moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Entre le retrait de la loi carbone pour l'un et la porte du Grenelle de l'Environnement claquée par l'autre, il y a toute la différence existant entre l'écologie utopiste et la réalité d'un monde qui roule vers ses 11 milliards de

    terriens. Mais c'est également toute la futilité du message de Hulot, étranger à la tragédie à laquelle est confrontée notre planète. li est vrai que ce nouveau ministre d'opérette, détesté de la plupart des véritables écologistes, n'a jamais cessé d'être un mercenaire des intérêts corporatistes transnationaux.

    Ayant été stipendié au cours de sa carrière par Bouygues, EDF, L'Oréal, Veolia, Volvo, Autoroutes du Sud, Telekom, TF1, Valoplast, Apple, Decathlon, Lafarge, St Gobain, Tetra Pak, Sanofi, le Groupe Accor, Vinci etc ...

    Eva Joly qui le détestait le disait« candidat des multinationales ». D'autres moins aimables parlèrent «d'escrologiste ». Ou encore de "télécologiste" ou de "hélicologiste".

    Il faut en effet ne pas d'oublier que ce brave garçon, pendant des années, fut payé par TF1 33000 euros par mois pour quatre émissions annuelles d'Ushuaia d'une durée d'une heure, sponsorisées par Rhône-Poulenc, véritable archétype d'entreprise capitaliste pollueuse et destructrice de l'environnement.

     

    Pour trouver aussi profondément inféodé au monde de l'argent et de l'industrie toxique sans doute faut-il aller chercher du côté du WWF et de Greenpeace. Et encore ...

     

    R.B.