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  • La farce du réchauffement : une imposture au service du mondialisme ...

     

     

     

     

    Réchauffement climatique : menace ou escroquerie ?

    La nomination par le président Macron de l’histrion Nicolas Hulot comme ministre d’État au ministère de l’Écologie d’une part, la dénonciation des accords de Paris (la COP 21) par Donald Trump d’autre part, nous donnent l’occasion de revenir sur ce sujet polémique du soi-disant réchauffement climatique dont nous avons déjà parlé dans ces colonnes.

    Gérard Bedel lui ayant consacré un article . Il est vrai que c’est devenu depuis quelques années l’un des principaux thèmes abordés dans les conversations, les media, les politiques, etc. On y consacre même des conférences, les fameuses COP, au niveau mondial. Nous en sommes à la 22e. La thèse du réchauffement est ce serpent de mer qui revient très régulièrement à la une de l’actualité à la moindre catastrophe naturelle (exemple : les derniers ouragans dans les Caraïbes en septembre). La thèse qu’on cherche à nous faire gober, c’est que :

    Il y a un réchauffement climatique global de la planète.

    Il est anthropique, c’est le fameux effet de serre (origine humaine de ce réchauffement).

    Il menace l’avenir de notre planète.

    Il est de notre devoir de lutter contre.

    Je vais donc tenter dans cette étude d’infirmer ou de confirmer ces postulats et de mettre en lumière les enjeux sous-jacents. Certes, elle ne prétend pas à l’exhaustivité, et pour ne pas l’alourdir par des notes trop nombreuses, j’indique immédiatement quels sont les ouvrages de référence sur lesquels je me suis appuyé pour vous présenter le plus complètement et le plus clairement possible l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur la question. Ils sont au nombre de quatre et suffisent pour faire le tour complet du sujet .

    Dans notre première partie, nous allons donc revenir sur la brève histoire du climat et de la climatologie. Dans une deuxième partie, seront abordées les escroqueries des faussaires, des manipulateurs et autres imposteurs. Nous aurons ainsi l’occasion de revenir sur le cas du sieur Hulot, une synthèse dans son genre. Enfin, nous dévoilerons les véritables enjeux de l’affaire.

    Une brève histoire du climat et de la climatologie

    Commençons donc par définir le climat, qu’il ne faut pas confondre avec le temps qu’il fait. Le climat est l’ensemble des phénomènes météorologiques qui caractérisent l’état de l’atmosphère (température, humidité, vent, pression, etc.) en un lieu donné et sur des périodes de temps longues (plusieurs décennies voire plusieurs siècles). On le constate immédiatement dans cette définition qui le sous-entend, il n’y a donc pas un seul climat mais des climats. Par conséquent, il devient donc difficile de parler d’un climat global et d’un réchauffement global.

    La terre est en effet divisée en grandes zones de chaleur avec les climats afférents. Nous les avons tous étudiés en classes de primaire ou au collège : deux zones froides (les pôles) avec un seul climat, le climat polaire. Une zone chaude intertropicale avec trois climats : le climat équatorial, le climat tropical, le climat désertique. Deux zones tempérées avec trois grands types de climats : océanique, méditerranéen, continental. Le climat de montagne est un cas à part.

    Notons que le mot « milieu » convient également pour définir ces grandes zones. À l’intérieur de ces grandes zones, le temps qu’il fait, lui, peut varier, et c’est d’ailleurs surtout le cas dans la zone tempérée. Nous savons bien, dans nos régions françaises, que le temps peut changer plusieurs fois par jour. Mais le climat reste globalement le même. Pour qu’il y ait changement climatique, il faut donc qu’il y ait une véritable rupture et un changement durable des conditions climatiques dans la durée, le temps qu’il fait en sera donc lui aussi nécessairement affecté.

    Les évolutions climatiques dans l’Histoire

    Le propre du climat, c’est de changer ! Bien avant le CO2 et les « gaz à effet de serre », bien avant l’industrialisation des sociétés, certaines parties du monde ont vu leur climat changer. Je vous donne deux exemples contraires : le Sahara et le Groenland.

    le Sahara : il ne fut pas toujours un désert. Les archéologues ont retrouvé dans les massifs du Hoggar et du Tibesti de très nombreuses peintures pariétales de la préhistoire. Celles-ci présentent une abondante faune africaine que l’on retrouve aujourd’hui dans la savane au sud du Sahel, en Afrique noire. Il y a donc quelques milliers d’années, le Sahara était un milieu beaucoup plus humide qu’aujourd’hui avec de vastes marécages et des lacs. Le biotope était sans doute très semblable à ce que l’on trouve aujourd’hui dans les grandes plaines du Serengeti au cœur de l’Afrique.

    La civilisation nilotique est d’ailleurs probablement née d’une migration des pasteurs nomades du Sahara vers l’Est et la vallée du Nil à la suite de ces changements climatiques progressifs qui ont asséché la région dans laquelle ils vivaient. Ainsi, de chasseurs ils deviendront agriculteurs. C’est la révolution néolithique. Le Sahara tel que nous le connaissons n’a guère plus de 6000 ans d’existence et est contemporain, dans sa formation, des premières civilisations pharaoniques. À l’échelle géologique, on peut même penser qu’il fut d’abord une jungle, si l’on en croit les fossiles et surtout le pétrole !

    le Groenland : découvert à la fin du Xe siècle (985) par les Vikings d’Érik le rouge qui lui ont donné son nom, ce territoire ne présentait pas alors tout à fait le même climat qu’aujourd’hui, d’où ce qualificatif de « terre verte ». Nous étions alors au début d’une phase de réchauffement climatique qu’on a appelé le petit optimum médiéval et l’inlandsis et la banquise étaient certainement moins étendus qu’aujourd’hui. Le sud du pays était sans doute comparable à l’Islande et peut-être même à l’Irlande.

    On sait en effet que les Vikings défrichèrent des forêts de bouleaux et d’aulnes pour leur consommation de combustible, la construction et l’agriculture. Par la suite, à partir de la fin du XIVe siècle, cette civilisation viking groenlandaise décline puis disparaît au profit des Inuits. L’une des hypothèses les plus communément admises pour expliquer cette extinction et ce remplacement est que le Groenland aurait connu à ce moment-là un brusque changement climatique sur quelques décennies conduisant à un très important refroidissement auquel les Scandinaves n’auraient pas su s’adapter contrairement aux Inuits. De fait, cela correspond très exactement au commencement de ce que l’on appellera dans toute l’Europe le petit âge glaciaire et qui vit sur tout le continent et même jusqu’en Amérique du nord un très net refroidissement des températures, et cela jusqu’au XIXe siècle.

    Vous l’aurez compris, la Terre, au cours de son histoire, a connu un grand nombre de changements naturels du climat qui n’a jamais été stable. Ainsi, il y eut des périodes où celle-ci était presque entièrement recouverte de neige et de glace, d’autres où elle était plus chaude qu’aujourd’hui. Avant la fin de la préhistoire (périodes du paléolithique et du néolithique) il est difficile de retracer l’histoire du climat. On ne peut employer que le conditionnel. Par exemple, comment et pourquoi les dinosaures se sont-ils éteints ? Personne n’en sait rien, ni la date (65 millions d’années ?), ni comment (explosion volcanique, météorite, changement de climat, etc.). Pour mesurer ces changements, l’historien et l’archéologue ont à leur disposition plusieurs outils, dont, entre autres :

    – la dendrochronologie

    – l’œnologie

    – la glaciologie

    – la palynologie

    – les annales historiques

    – le calendrier des rogations

    C’est comme cela que nous savons que c’est au paléolithique qu’eut lieu le dernier grand âge glaciaire en Europe, il y a 20 000 ans comme en témoignent les peintures pariétales (bisons, mammouths, rhinocéros laineux, etc.). Le niveau des océans était également beaucoup plus bas comme en témoigne aussi la grotte Cosquer située dans les calanques de Marseille et aujourd’hui immergée à 37 mètres de profondeur. Au néolithique, le réchauffement est général et c’est la naissance de l’agriculture, des premiers états et des premières civilisations (Précolombien, Summer, Égypte, etc.).

    L’Antiquité dans l’ensemble est une période stable, ni trop chaude, ni trop froide, ni trop humide, ni trop sèche. Mais, il existe des variations climatiques à l’intérieur du monde antique. César nous apprend dans La Guerre des Gaules que Vercingétorix pratique la politique de la terre brûlée. Est-ce possible dans la Gaule « chevelue » de 52 avant Jésus-Christ ? Oui, répond la dendrochronologie, la fin des années 50 avant notre ère étant particulièrement sèche. Je rappelle que ce sont les Romains qui acclimatent la vigne en Gaule et bien au-delà, puisqu’on la trouve à l’époque pratiquement dans toute l’Europe très loin au nord. Inversement, les colonnes infernales ne parviendront pas à incendier la Vendée militaire à l’hiver 1794. Trop froid, trop humide…

    Autres exemples tirés des annales romaines, déjà évoqués par notre ami Gérard Bedel : tous les ponts de Rome sont emportés par une crue du Tibre trois semaines après la mort de César. Or, vous savez qu’il fut assassiné aux ides de mars (le 15). Donc, la fonte des neiges dans les Apennins eut lieu très tôt cette année-là, bien avant le milieu du mois d’avril habituel. Enfin, dernier exemple de ces variations climatiques, dans la nuit du 31 décembre 406 au 1er janvier 407, les tribus germaniques franchissent le Rhin gelé à pieds secs ! C’est le début des grandes invasions barbares…

    Au Moyen Âge, à partir de l’an 1000, on entre dans ce petit optimum médiéval déjà évoqué et qui dure au moins jusqu’au XIVe siècle en Europe. Ainsi s’explique la forte poussée démographique. Le XIIIe siècle est le siècle d’or, celui de saint Louis et des grandes cathédrales. La vigne monte alors très haut en Europe, jusqu’en Scandinavie.

    Le petit âge glaciaire commence au XIVe siècle. Cette période longue (cinq siècles) dure de 1300 environ jusqu’en 1859, l’Europe et l’Amérique du Nord sont concernées. Cela se traduit par une grosse poussée glaciaire à partir de la fin du XVIe siècle dans les vallées alpines, par exemple. À Chamonix, la mer de glace est visible depuis le village, ce qui ne sera plus le cas après 1860. Ce refroidissement climatique a eu des conséquences importantes sur les sociétés : nous avons vu qu’il était probablement à l’origine de la disparition des Vikings au Groenland.

    Sur le continent européen, les famines, les épidémies et les guerres se multiplient et ce n’est sans doute pas un hasard. En France, sous le règne de Louis XIV, l’hiver 1709 fut mémorable : la température descendit jusqu’à -20° pendant des mois. La Seine gela, le vin aussi dans les barriques que l’on débitait à coups de hache, tous les arbres fruitiers moururent. C’est le point culminant du petit âge glaciaire.

    À partir des années 1850, on entre à nouveau dans une période de réchauffement : les glaciers reculent. Comme cette période correspond également aux débuts de la révolution industrielle en Europe, il devient tentant de faire l’amalgame.

    À travers cette rapide rétrospective, nous avons pu voir que le réchauffement climatique a eu plutôt des effets positifs et bénéfiques tandis que les périodes de refroidissement ont eu plutôt des effets pervers.

     

     

    2e partie : réchauffement climatique : Faussaires, manipulateurs, menteurs et imposteurs 

    Depuis que les politiques se sont emparés du sujet qui est électoralement rentable, ce n’est pas peu dire que l’on a tout entendu et surtout n’importe quoi ! En cette matière, on peut même affirmer qu’ils font preuve d’une ignorance crasse, ils n’y entendent rien et se contentent de répéter les mots d’ordre que les vrais décideurs leurs soufflent à l’oreille. Je ne les rangerai donc pas dans les catégories susmentionnées en titre et ils ne méritent pas qu’on leur consacre une ligne dans cet article. Cependant, pour le plaisir, laissez-moi vous mettre sous les yeux ces deux déclarations de l’ex-président Sarkozy distantes de seulement sept ans l’une de l’autre. Elles résument mieux que de longs discours toute l’imposture et la duplicité dont peuvent faire preuve ces individus dans leur recherche effrénée de l’électorat à caresser dans le sens du poil, puis que la deuxième, faite en 2016, visait rien moins qu’à racoler les électeurs à la veille des primaires de la droite et du centre. Ce sera mon seul hommage à ces escrocs dans cette introduction.

    « Des scientifiques et des savants du monde entier se sont réunis des mois et des mois pour dresser un constat : le monde court à sa perte si on continue à émettre du carbone qui crée un trou dans la couche d’ozone et qui brise les équilibres de la planète ». (Nicolas Sarkozy en 2009)

    « On a fait une conférence sur le climat ; on parle beaucoup de dérèglement climatique, c’est très intéressant, mais cela fait 4,5 milliards d’années que le climat change. L’Homme n’est pas le seul responsable de ce changement… » (Nicolas Sarkozy en 2016)

    Le Groupe Intergouvernemental d’Études du Climat est né en 1988, c’est une des nombreuses émanations de l’ONU. Il dépend de l’organisation météorologique mondiale, programme des Nations Unies pour l’environnement. Il rassemble 800 auteurs sélectionnés parmi 3000 scientifiques et met à contribution des experts et relecteurs de 130 pays. L’organisme concentre son activité sur la publication de rapports à destination de l’ONU et des états tous les sept ans. Son fonctionnement s’apparente à une lourde machine à compiler les travaux menés dans les laboratoires du monde entier. Sa mission essentielle consiste à avaliser et synthétiser les informations scientifiques, techniques, socio-économiques relatives au climat. Les politiques sont associés au processus d’élaboration des rapports. Les travaux sont rédigés et corrigés par des scientifiques, mais le document de synthèse destiné au public est approuvé ligne par ligne par les gouvernements qui financent et contrôlent l’édition des rapports du GIEC.

    Aucune alternative reconnue d’origine non gouvernementale n’existe. Quid alors de son indépendance ? Les rapports d’évaluation présentent une vision prospective incomplète et orientée du changement climatique. Tournés vers le catastrophisme, ils se trompent régulièrement. On ne compte plus les scandales, tricheries, manipulations suivis de démissions de cette gigantesque usine à gaz. À titre d’exemple, quelques extraits du quatrième rapport paru en 2007 pour la France suivis de commentaires rectificatifs :

    – « Les changements climatiques devraient aggraver la situation avec des températures élevées et des sécheresses ». Depuis, la France a enregistré une baisse notable des canicules et notre pays ne manque plus d’eau depuis 2011…

    « Dans le sud, la sécheresse devrait nuire à l’approvisionnement en eau, au potentiel hydroélectrique ». Cette source d’énergie ne s’est jamais aussi bien portée, avec un excédent de pluie dans le sud du pays.

    « Les régions montagneuses devront faire face à la réduction de la couverture neigeuse et du tourisme hivernal ». L’enneigement de ces dernières années a été supérieur à la moyenne partout, voire exceptionnel.

    Des media serviles et complaisants

    Le réchauffement est un sujet de choix pour les media avides d’histoires pour captiver leurs lecteurs, leurs auditeurs, leurs téléspectateurs. Bref, c’est un sujet qui fait vendre. Et lorsque l’on sait comment fonctionnent ces derniers et qui les finance, on se doute bien que le but n’est pas d’informer mais de faire du fric au service des puissants du jour et des modes du moment. Météo France, par son catastrophisme régulier, sort ainsi de son rôle et devient un vecteur de propagande. Or, ce discours anxiogène n’est pas nouveau. Pour la bonne bouche, voici quelques extraits de « unes » de journaux de la presse américaine des siècles passés :

    New York Times, du 23 juin 1890 : « Le climat est-il en train de changer ? » (c’est-à-dire vers le réchauffement).

    New York Times, du 24 février 1895 : « Les géologues pensent que le monde pourrait de nouveau geler ».

    Los Angeles Times, en 1902 : « Disparition prochaine des glaciers de montagne ».

    New York Times, du 7 octobre 1912 : « La 5e ère glaciaire en chemin ».

    Chicago Tribune, du 9 août 1923 : « Le Canada sera rayé de la carte ».

    New York Times, du 27 mars 1933 : « L’âge de glace n’est pas pour demain ».

    Times de 1969 : « L’Océan arctique sera libre de glaces au plus tard en 1990 ».

    New York Times, du 30 janvier 1961 : « Il y a refroidissement ! »

    Los Angeles Times, du 23 décembre 1962 : « Nous allons vers une ère glaciaire ».

    Washington Post, du 11 janvier 1970 : « Le pire pourrait être à venir ».

    New York Times, du 22 août 1981 : « Un réchauffement global d’une ampleur presque sans précédent ».

    Amusant, non ? Et si je vous épargne les titres de la presse hexagonale de ces dernières années, c’est parce que un livre entier n’y suffirait pas. Heureusement que le ridicule ne tue plus… Et voici d’autres exemples avec les canicules et les cyclones. Depuis celle de 2003, à chaque coup de chaleur, on a droit au même cirque et à la même infantilisation du public, avec, en toile de fond, l’inéluctable réchauffement. Or, si nous remontons le temps dans les archives de la météo et les souvenirs des anciens, il semblerait que les canicules en France ne nous aient pas attendus :

    – 1911 : juillet à septembre. Moyenne de 35° sur tout le territoire national avec des pointes à 39°.

    – 1921 : de juillet à octobre. Moyenne nationale à 40°.

    – 1923 : juillet-août. Moyenne à 35° sur tout le pays avec record de France enregistré à 44° à Saint-Simon près de Toulouse.

    – 1928 : idem.

    – 1947 : d’avril à septembre. Moyenne à 40° (je rappelle pour les amateurs de bon vin et particulièrement de Bordeaux que 1947 est un millésime exceptionnel, peut-être le millésime du siècle).

    Comme vous pouvez le constater, tous ces records de chaleur continentaux ont plus de 50 ans ! Bien avant le début officiel de la thèse du « réchauffement climatique ».

    Les cyclones maintenant : on nous annonce leur multiplication et une augmentation de leur virulence. Or, c’est totalement faux. Simplement, les moyens de prévision et de détection sont plus performants et le battage médiatique également plus intense.

    Prenons le cas du cyclone Matthew en début d’octobre 2016. Le 4 octobre, il s’approchait d’Haïti et du sud de Cuba et passait en catégorie 4 (210 à 250 km/h). Ce fut l’affolement aux États-Unis. Les autorités ordonnèrent à toutes personnes habitant à moins de 160 km des côtes de Floride, de Géorgie et de Caroline d’évacuer au-delà de cette limite. La panique fut entretenue par les politiques et le gouvernement. Le 8 octobre, le cyclone touchait terre en Caroline du nord et il était passé en catégorie 1 avec des rafales maximum à 120 km/h ! Bilan : 1026 morts : 1 en Colombie, 1 en Grenadine, 19 aux États-Unis, 4 à Saint-Domingue et 1000 à Haïti ! Or, la République Dominicaine et Haïti, c’est la même île !

    Alors, d’où vient cette différence ? La nature n’est pas méchante avec les Haïtiens, ce sont les Haïtiens qui sont méchants avec la nature : déforestation massive par les populations, ce qui a entraîné une érosion des sols et un ravinement excessifs. Corruption endémique des gouvernements et nation de mendiants vivants de l’aide alimentaire internationale. Construction de bidonvilles en dépit du bon sens, plantés sur les plages ou au bord des ruisseaux qui se transforment en torrents à la moindre dépression tropicale. C’était bien la peine d’arracher leur indépendance il y a 200 ans quand on voit ce qu’ils ont fait de leur pays ! Les Dominicains furent plus sages… Et je ne vous parle pas du tout dernier cyclone, le fameux Irma, qui a dévasté les Antilles en septembre 2017 et qui nous a valu un déluge – c’est le cas de le dire – d’inepties dans les media. Présenté comme l’ouragan du siècle, il s’avère en fait qu’il n’est ni le plus puissant ni le plus meurtrier. Je ne vais pas vous refaire la liste de tous les ouragans qui ont frappé cette région les années et les siècles passés, ce serait fastidieux.

    ONG mercantiles et autres escrocs du climat et de l’humanitaire

    l faut leur consacrer un paragraphe, ils en valent vraiment la peine. L’occasion d’une COP est une opportunité extraordinaire pour les ONG les plus connues. La COP 21 a ainsi érigé le climat en formidable produit d’appel pour la collecte de dons. Les plus célèbres d’entre elles n’hésitent d’ailleurs pas à s’offrir de coûteuses campagnes de publicité pour remplir leurs caisses. Greenpeace France et le WWF ont attiré en 2013 près de 27 millions d’euros de fonds privés. Ici encore, la collusion avec les politiques est évidente : le responsable climat et énergie du WWF France était auparavant coordinateur à l’ONU pour la conférence Rio+20. La responsable des relations avec la presse officiait quant à elle au ministère de l’Écologie.

    Mais ce sont les mécènes, en partenariat avec le WWF, qui nous mettent la puce à l’oreille. Citons entre autres : Air Liquide, Bouygues construction, Carrefour, Sodexo, La Poste, le Crédit Agricole. Les cas de Nicolas Hulot et de Yann Arthus-Bertrand sont à cet égard très éclairants. Leurs fondations ont pour sponsors : TF1, Carrefour, Ikea, la SNCF, Vivendi, Elf Aquitaine, Rhône-Poulenc pour le premier et France Télévisions pour le second.

    Attardons-nous un peu sur le cas du sieur Hulot, comme je l’annonçai plus haut : cet histrion vaut vraiment le détour. Après s’être longtemps fait prier, notamment sous Nicolas Sarkozy, il a accepté ce poste prestigieux sous Emmanuel Macron. Or, quelles sont ses compétences pour occuper cette fonction ? Disons-le tout de suite : aucune. Nicolas Hulot n’a fait aucune étude – ce qui en soi n’est pas une tare. Il a commencé sa carrière dans le journalisme par de petits boulots, photographe, pigiste, etc. Comme c’est un bon communicant et qu’il est entreprenant, il s’est ensuite fait connaître auprès du grand public par sa fameuse émission Ushuaïa, le magazine de la nature, qui a enchanté toute une génération de téléspectateurs dans les années 80-90. Il faut dire qu’au demeurant celle-ci était très bien faite et très agréable à l’œil, nous permettant de voyager au bout du monde en admirant les beautés de la nature sans quitter son fauteuil. À 1 million d’euros l’émission, c’était bien le moins qu’il puisse faire, et le public de vibrer aux exploits sportifs de notre globe-trotter parcourant le monde et les milieux de l’extrême à pied, en hélicoptère, en ULM, en avion, en parapente, en parachute, en planche à voile… et à vapeur, en patin à roulettes, etc. Tout ça pour le modeste salaire de 33 000 € par mois pour quatre émissions annuelles d’une durée d’une heure. Il n’y a pas de petits profits…

     

     

    3e partie : Les véritables enjeux 

    Pour finir cette étude, j’ai largement fait appel aux compétences de notre ami Pascal Bernardin qui a produit sur la question une somme définitive que nos lecteurs sont invités à lire ou à relire . Je le citerai plusieurs fois dans cet article. On peut aussi relire avec profit l’étude du même auteur, parue dans L.F.  sur l’effet de serre et la révolution écologique. Mes citations en sont issues.

    Au-delà du barnum médiatique, des intérêts financiers colossaux

    Sous couvert de lutte contre le réchauffement, les fonctionnaires de l’ONU favorisent les multinationales qui cherchent à placer leurs produits, comme par exemple les éoliennes ou les OGM. Éric Schmitt, numéro 2 de Google, par le biais de sa fondation, fait ainsi la promotion des énergies renouvelables dans lesquelles il investit massivement. Bayer et BASF, les géants allemands de la chimie, mettent en place leur « climate program » pour placer leurs produits comme les biocarburants ou les OGM. Shell, BP, ENI, Total souhaitent voir imposer un prix mondial du carbone pour mieux vendre leur énergie propre et garder leur monopole. Bouygues vise à valoriser ses solutions écologiques pour doper son activité.

    Le business du climat favorise aussi les arnaques et les escroqueries au CO2. Dans ce domaine, on rappellera le monumental scandale, vite étouffé en France, de l’escroquerie du siècle au crédit carbone, monté par certains membres d’une communauté décidément très organisée et que nous n’avons pas le droit de nommer. Je parle ici de millions d’euros de perte sèche pour l’État. Lors des procès à Paris, certains des accusés étaient d’ailleurs jugés par contumace, puisque ayant la double nationalité, ils se sont réfugiés dans leur patrie de cœur, ce petit état fauteur de guerres depuis 70 ans et qui refuse de les extrader .

    Vers l’instauration d’un gouvernement mondial totalitaire

    C’est là que réside le véritable projet : politique et idéologique. En gros, l’argument avancé c’est que le changement climatique est un enjeu trop grave pour être laissé aux états. Seule l’instauration d’un gouvernement mondial peut résoudre la crise écologique et permettre de dépasser les égoïsmes nationaux. Voici ce que Pascal Bernardin relevait dans les nombreuses publications et travaux de groupes des différentes antennes de l’ONU :

    Finalement, si nous considérons que le temps est arrivé – et il arrivera nécessairement – de créer un organe possédant des pouvoirs législatifs et/ou exécutifs qui ne dépendent pas de l’accord des états pris séparément, il pourra alors devenir nécessaire d’amender la charte de l’ONU pour conférer à l’un de ses principaux organes ou à un organe conçu à cet effet les pouvoirs de coercition que la communauté mondiale est disposée à donner en ce domaine à une institution internationale  ! ...

     

     

    Claude BEAULÉON

     

     

    Suggestion de livres sur ce thème :

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  • Les mensonges de Macron et de son gouvernement à propos du réchauffement climatique et du pouvoir d' achat n'ont pas berné les français !

    Le mouvement qui a endossé le gilet d’alerte est pour le moins hétéroclite. Il est un rassemblement de mécontents, ou peut-être même seulement d’insatisfaits. Ils ne comprennent plus le langage présidentiel qui a dit tout et fait tout le contraire.

    Le chef de l’Etat avait promis une augmentation du pouvoir d’achat et elle n’est pas là. Il annonce 25 milliards de baisse des prélèvements obligatoires et la réalité est qu’il y en aura 11,9 de plus, 37 Md€ d’écart !

    Les gens ordinaires n’ont pas besoin de calculs compliqués et d’un décryptage réservé aux initiés des budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale pour se rendre compte que l’essence est plus chère à la pompe et leur fin de mois plus difficile. Il a exonéré, avec retard sur le calendrier initial, les salariés de cotisations maladie et chômage, mais n’en profitent pas les retraités, les chômeurs, les bailleurs…

    De l’exonération de taxe d’habitation, 20% en sont privés de manière discriminatoire, et les personnes non imposables à l’impôt sur le revenu qui en étaient déjà exonérés en tout ou partie, n’en profitent pas non plus ou guère !

    Il a joué aux chaises musicales pour masquer l’incapacité de l’Etat à réduire ses dépenses.

    Et il continue en laissant déjà entrevoir une réforme des retraites qui amputera les pensions de réversion et ne remettra pas en cause la répartition qui précipitera inéluctablement la pauvreté de pensionnés de plus en plus nombreux quand les actifs le seront de moins en moins. Rien n’a été fait dans le bon sens et la violence qui les déborde exprime aussi le ras le bol des gilets jaunes.

    Bien sûr chaque parti politique essaie d’accaparer ce mécontentement si bigarré que les partis y trouvent tous un peu de leur programme, pour rétablir l’ISF et une plus grande progressivité de l’impôt sur le revenu avec les Insoumis, s’opposer aux immigrants avec le RN ou sauver le petit commerce en taxant les gros avec LR. Seuls LREM essuie les plâtres tandis que les écolos restent cois en attendant que passe l’orage pour reprendre leur folle construction d’un Etat toujours plus puissant afin de combattre "leur monstre du Loch Ness" qui réchauffe la terre (mensonges sur le réchauffement climatique habilement élaborés par les mondialistes via le GIEC avec de surcroît les taxes CO2 ...) .

    Mais cela ne saurait satisfaire les foyers ordinaires qui vivent autrement la réalité de leur quotidien !

     

     

    Ce serait l’occasion de remettre à plat un système déboussolé qui a encore créé 11 taxes, pour plus de 11 Md€, depuis le début de ce mandat et qui continue.

    L’opposition de droite n’est pas en reste : dernièrement Gilles Carrez a demandé l’augmentation de la taxe de bureau et de la taxe de séjour pour financer le budget du Grand Paris Express et le Sénat a voté ces derniers jours, à la demande du groupe Les Républicains (LR), le relèvement, repoussé à l’Assemblée par la majorité LREM, de 13,27 % à 18,02% en 2019 de la taxe sur les complémentaires santé, ce qui aurait pesé sur les assurés pour 1,5Md€.

    Mais de son coté l’Assemblée nationale dévouée au président de la République a voté l’augmentation de la taxe générale sur les activités polluantes qui passera de 450 millions d’euros en 2017 à environ 800 millions en 2025.

    Et plus les impôts augmentent, plus il faut créer de dérogations pour en atténuer les effets avec des crédits pour ceux qui payent trop de CSG ou de TICPE ou qui accueillent des migrants… Ce qui n’empêche pas les parlementaires de s’adonner à des futilités pour interdire les fessées, pourchasser les éventuelles fake news qui les gênent, imposer l’égalité hommes/femmes de manière artificielle, mais sonnante et trébuchante, dans les entreprises…

     

  • Avenir du diesel en France.

    Voilà des mois que l'avenir du diesel est un sujet qui agite la planète automobile. Image écornée par les scandales, restrictions de circulation dans les zones urbaines, clients qui ont pris conscience d'une difficulté à rentabiliser le surcoût à l'achat : pas besoin de boule de cristal pour savoir que le futur de ce type de motorisation est sombre. Le déclin est déjà bien amorcé, avec une part de marché du diesel qui a fondu en quelques années.

    En France, un tournant plus que symbolique est en train d'avoir lieu et semble sonner le glas pour le diesel. Désormais, dans des stations aux quatre coins du pays, le gazole est plus cher que l'essence ! Un croisement des prix qui devrait perdurer et se répandre très rapidement, car le litre gazole sera augmenté au 1er janvier de 6,9 centimes de taxes, contre 3,5 centimes pour l'essence. Le diesel semble déjà condamné. Il est vrai qu'à présent, à part les très gros rouleurs, on se demande qui peut en avoir besoin.

    Encore présent dans les catalogues

    Quand on regarde l'offre, on se dit qu'il y a pourtant de la demande. Certes, des constructeurs ont pris les devants, abandonnant quasiment le diesel : Lexus, Toyota, Porsche… Mais le diesel fait de la résistance dans les gammes. Exemple avec ce qu'il se passe chez Skoda en ce moment. Alors qu'il a stoppé le TDI pour la Fabia, le tchèque vient d'annoncer que sa prochaine compacte, la Scala, sera proposée avec un 1.6 TDI 115 ch. On note quand même que ce sera la seule offre diesel pour la remplaçante de la Rapid, qui proposera par ailleurs trois blocs essence de 95, 115 et 150 ch. Chez Renault, l'Espace vient de troquer son 1.6 dCi pour un nouveau 2.0 dCi, avec une puissance inédite pour le modèle, 200 ch. La nouvelle 508 a été lancée avec des BlueHDi de 130, 160 et 180 ch. Le nouveau SUV urbain de Volkswagen, le T-Cross, a aussi le droit à son TDI. On se dit que c'est donc reparti pour un tour !

    Des marques ont dit stop, d'autres y croient

    On peut toutefois avoir le sentiment d'être dans une période de transition, d'entre deux, avec un diesel qui a une espérance de vie à court terme. L'incertitude domine. Jean-Philippe Imparato, patron de Peugeot, déclarait récemment à nos confrères du Monde : "Bien malin celui qui pourrait prévoir ce que sera sa part en Europe dans cinq ans. 10 % ou 30 % ? On n’en sait rien et, en plus, la répartition risque d’être différente selon les zones géographiques". Le Lion a toutefois reconnu que le 1.5 BlueHDi serait le dernier bloc diesel mis au point par le groupe. Il n'y aura plus d'investissement lourd pour le HDi donc. Mais les 1.5 et 2.0 BlueHDi, ultra modernes, sont en mesure d'avoir une longue vie !

    Mercedes croit en l'avenir du diesel sur les gros modèles. Le nouveau GLE pourra donc rouler au gazole.
    Mercedes croit en l'avenir du diesel sur les gros modèles. Le nouveau GLE pourra donc rouler au gazole.

    D'autres patrons sont plus directs. Dieter Zetsche, à la tête de Daimler, ne cesse de renouveler sa confiance en ce type de moteur. Il l'a encore fait le mois dernier au Mondial de l'Automobile. Lors d'une conférence de presse avec Carlos Ghosn, il a déclaré : "je suis certain que les moteurs diesels auront un avenir", précisant toutefois qu'il y a une différence de traitement par segment. En clair, le diesel est condamné pour les citadines, mais a un futur pour les grands modèles. Il explique que la dépollution a un coût qui n'est pas rentable sur les petites autos, mais l'est toujours pour le reste.

    Un constat partagé sur le moment par Carlos Ghosn, qui a déclaré "Il y a de nombreux segments où le diesel aura un avenir, les utilitaires légers ainsi que les segments supérieurs". Le PDG de Renault a toutefois avoué que son groupe doit s'adapter au déclin du diesel car il est plus concentré sur les citadines. Dieter Zetsche résume le tout avec un constat : c'est plus une question économique qu'écologique, car côté pollution, le diesel est quasiment au même niveau que l'essence.

    L'avantage CO2

    Pour l'instant, le diesel sauve la mise grâce à un avantage : il émet moins de CO2 que l'essence classique. Et le dioxyde de carbone reste pour nos dirigeants politiques, aussi bien en France qu'en Europe, le maître étalon de la pollution. Ce qui n'est pas la meilleure des idées pour certains, car le CO2 n'est pas un gaz polluant, mais un gaz à effet de serre. Les plus grosses contraintes pollution en Europe restent donc basées sur le CO2. L'UE souhaite une baisse de 15 % des rejets de CO2 d'ici 2025 et de 30 % en 2030.

    Pour remplir les objectifs sévères, les constructeurs vont surtout électrifier leur gamme. L'hybride rechargeable et le 100 % électrique vont se développer à grande vitesse à partir de 2019/2020 et ce bien que ne répondant aucunement aux besoins des gros rouleurs (faible autonomie, consommations importantes sur autoroutes, technologies de fabrication et recyclages pas du tout écologiques ...). 

    Aussi, le temps que cela ait un vrai effet sur les moyennes de CO2 des constructeurs, le diesel restera bien utile. Voilà qui pourrait lui donner un sursis.

    Certains pointent toutefois du doigt l'oxyde d'azote (NOx), un gaz polluant, néfaste pour la santé. C'est avec les NOx que le Dieselgate a éclaté et ils servent d'argument anti-gazole. Il est vrai que le scandale a mis au jour des triches et arrangements, donnant des véhicules qui dans la réalité rejettent des quantités de NOx bien loin des normes. Mais l'homologation va bientôt généraliser le test en conditions réelles RDE, qui empêchera toute triche.

    D'ailleurs, selon l'Adac (l'automobile club allemand), les meilleurs diesels Euro 6 émettent jusqu’à 99% moins de NOx que les diesels de générations précédentes ! Erik Jonnaert, le secrétaire général de l'ACEA est clair : il en a marre de la diabilisation du diesel dans son ensemble, "Nous devons différencier l’ancien parc diesel et la dernière génération de véhicules".

    Une technologie pour sauver le gazole ?

    Les diesels ne seront donc pas plus polluants que les essences. Et Bosch est même en passe de les rendre quasiment propres ! L'équipementier a révélé qu'il travaillait à la mise au point d'une nouvelle technologie qui pourrait "diminuer drastiquement" les émissions de ces moteurs grâce à une évolution "majeure". Un prototype de Golf n'a rejeté que 13 milligrammes d'oxydes d'azote par kilomètre lors d'un test en condition réelle, soit tout juste un dixième du seuil qui sera applicable à compter de 2020. De quoi sauver le diesel pour l'équipementier, car il n'y aurait pas de surcoût important, les ingénieurs ayant perfectionné la technologie existante. Le nouveau système serait prêt pour 2020 et compatible avec les nouveaux blocs Euro 6d dotés d'un système de traitement des NOx avec AdBlue.

    Bosch, par qui le scandale est arrivé, n'abdique pas et continue de travailler sur le diesel.
    Bosch, par qui le scandale est arrivé, n'abdique pas et continue de travailler sur le diesel.

    Mais n'est-ce pas trop tard ? À cette question, Bosch n'hésite pas à répondre : "Avec notre avancée technologique, nous sommes certains qu’à l’avenir, personne ne pourra imposer aux véhicules diesel une interdiction globale de circuler en ville. Le diesel aura toujours sa place dans le trafic urbain, que ce soit pour les artisans ou les banlieusards."

    Un gouvernement qui répond déjà non !

    Si Bosch parvient à ses fins, on aurait donc un diesel qui émet toujours moins de CO2 qu'un essence et qui en plus est au top en matière de rejets de NOx. Pourquoi donc en finir ? Le problème, c'est que la technologie a beau avoir progressé, les normes avoir été rendues plus sévères, pour les différentes majorités au pouvoir, c'est simple : le diesel, c'est polluant, il faut donc en finir. Et il est mission impossible de les faire changer d'avis, même avec les arguments les plus logiques.

    Évidemment, le discours est souvent plein d'erreurs.  Il n'y a donc sur ce point aucun intérêt à mettre fin au gazole si dans le même temps on autorise encore l'essence ! En revanche, il est vrai qu'il est nécessaire de chasser de nos routes les plus vieux modèles, dépourvus notamment de filtre à particules. La prime à la casse remplit parfaitement son rôle pour cela. On note le paradoxe sur le fait que celle-ci s'applique aussi sur des modèles neufs et occasion diesel ! Un paradoxe qui va de pair avec un bonus qui favorise toujours le diesel.

    On aurait d'ailleurs pu gagner du temps et répondre très vite "non" à la question posée ici "le diesel peut-il être sauvé ?". Les derniers gouvernements ont décidé de mettre fin à la domination diesel, en s'attaquant à son avantage fiscal à la pompe. Et aucune marche arrière n'est à espérer. Macron qui on le sait est aux ordres du GIEC ... vient de déclarer qu'il assume la hausse de la fiscalité sur le gazole et ne compte pas céder !

    Le diesel sauvé pour éviter une casse sociale ?

    Le levier fiscal ne peut donc qu'étouffer le diesel. Le seul argument qui pourrait entraîner une inflexion, c'est le chantage à l'emploi. Car le diesel est une filière qui fait travailler beaucoup de monde. On en revient d'ailleurs à Bosch qui a une usine spécialisée dans le gazole en France, à Rodez. 1 600 personnes y travaillent. Cet été, un accord a été signé entre les syndicats et la direction. La société va investir 14 millions d'euros pour moderniser une ligne de production d'injecteurs pour bloc diesel. Mais si Bosch s'est engagé à diversifier l'activité à Rodez, il a été clair : à court terme, des recours au chômage partiel sont nécessaires à cause la chute des ventes du diesel. Et si celle-ci s'accélère, l'usine pourrait vraiment être remise en cause.

    Au final : le diesel a encore de beaux jours devant lui

    Ce type de moteur n'a plus rien à se reprocher en terme de pollution grâce aux normes et tests de mesures plus sévères. Et technologiquement, il est prêt à être encore amélioré. Mais en France, nos politiques aux ordres des mondialistes sont en guerre contre le diesel. Dès septembre 2017, Carlors Tavares, patron de PSA, résumait toute la situation en une phrase : "Le diesel a gagné la bataille technologique, mais perdu la bataille politique".

    Le but du gouvernement est de remettre le diesel à sa place, c’est-à-dire un carburant pour les très gros rouleurs Le diesel pourrait donc très rapidement tomber autour de 20 % de part de marché chez nous. Un rééquilibrage nécessaire. La vraie fin ne serait donc pas proche.

    Mais elle peut devenir une réalité pour une autre raison : les interdictions de circulation dans les métropoles. Celles-ci pousseront des pros à abandonner le diesel pour éviter les restrictions et continuer à se déplacer librement. Par exemple, le Grand Paris bannira tous les diesels, même modernes, en 2024 !

    Avec une baisse de la demande, les constructeurs vont réduire leur offre et ne devraient plus invertir, surtout que le diesel n'avait d'intéret que pour le marché européen. Un cercle vicieux donc.