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Macron étrangle les retraités pour financer le grand remplacement .

Les retraités seront sans doute ravis d’apprendre que la nouvelle loi de finances prévoit qu’une partie de l’argent dont l’État vient de les priver à raison à la fois de la hausse de la CSG et du quasi-gel (+ 0,30% par an) de leurs pensions jusqu’à fin 2020 va immédiatement servir à revaloriser les prestations servies aux demandeurs d’asile qui, elles, après avoir été tout récemment substantiellement majorées sous la pression du Conseil d’État, demeurent intégralement indexées (+1,60%) sur l’inflation.

Cette discrimination proprement scandaleuse montre que les sacrifices sont loin d’être les mêmes pour tous et que le Chef de l’État préfère pénaliser durement ceux qui ont fourni toute une vie de travail au pays que de modérer si peu que ce soit les concours alloués à ceux qui vivent uniquement de la générosité d’un pays, dans lequel ils viennent tout juste d’arriver. Ceci non seulement confirme bien comme nous l’avons déjà écrit qu’entre les retraités et le Président la guerre est déclarée, mais qu’en outre Monsieur Macron voue comme une sorte d’antipathie personnelle et compulsive au monde des retraités :

- dès l’origine, il les traite de "rentiers", ce qui dans la bouche d’un jeune financier relève quasiment de l’insulte,
- il les considère comme des "nantis" parce qu’en plus de quarante ans de travail et d’épargne, ils se sont constitués un patrimoine supérieur au patrimoine moyen d’un actif supportant encore le poids des crédits avec des charges de famille, et ayant surtout moitié moins d’années de carrière,
- dans la ligne de France Stratégie, il les accuse de capter indûment des ressources qui seraient plus utiles à la jeunesse,
- et enfin, il leur reproche implicitement – et c’est un comble - de ne plus travailler, en tirant le trait gras du cynisme et de l’ingratitude sur leurs états de service antérieurs.

À tel point qu’on ne peut s’empêcher de songer au vieil adage populaire, selon lequel "qui veut noyer son chien l’accuse de la rage". En conséquence de quoi et alors que, successivement le candidat, puis le Président, avaient solennellement promis de garantir leur pouvoir d’achat, les retraités - et surtout leurs pensions – essuient ces dernières années un feu nourri, croisé et quasi-continu de la part des deux derniers Présidents, qu’ils soient à l’arrêt avec Hollande ou en marche avec Macron.

L’enchaînement de toutes ces mesures est en effet impressionnant, à tel point qu’il n’est pas excessif de prétendre qu’on passe d’une fiscalité déjà confiscatoire à une fiscalité ouvertement vexatoire et punitive. Citons notamment :

- la CASA à 0,30%, alors que le jeune E. Macron n’était encore que le conseiller économique du Président Hollande,


- puis une majoration de CSG sans aucune compensation et qui rabote de 1,85% le net des pensions,


- le décalage porté à 12 mois de la prise en compte de l’inflation dans les retraites de base,


- le quasi-gel (+ 0,30% par an) des pensions du régime de base au titre des années 2019 et 2020, malgré une nette reprise de l’inflation annuelle originellement estimée a minima à 1,6% par les chiffres officiels et à bien plus lorsque le prévisionniste est indépendant,


- et enfin l’incertitude absolue quant à la moindre garantie de pouvoir d’achat pour les années suivantes.

 

Ce qui, tous calculs faits pour une retraite de base, représente du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2020 l’équivalent d’une perte estimée à plus de 18 jours de pension sur une année calendaire . De plus et alors qu’il a été répété à l’envi que la prochaine réforme ne concernerait en rien les retraités actuels et que le Président lui-même s’était formellement engagé à plusieurs reprises à garantir leur pouvoir d’achat, ces seniors ne peuvent que déplorer qu’en l’état et du fait de la seule volonté du prince, leurs retraites se présentent aujourd’hui comme un véritable chantier de ruines, dont nul ne sait comment elles seront relevées et même si elles le seront jamais. Vu le peu de crédit qu’ils peuvent désormais accorder à la parole présidentielle, les retraités sont légitimement inquiets du devenir de leur conjoint, dont ils ne savent présentement s’il pourra ou non bénéficier des pensions de réversion qui faisaient partie de leurs droits lorsqu’ils ont pris leur retraite. Si bien que la première urgence pour les toutes prochaines années sera donc de définir ce qu’il reste et ce qu’il faut faire des retraites actuelles, avant de se soucier de l’avenir de celles à venir qui commenceront seulement à être réformées à partir du 1er janvier 2025

Or sur les dernières décennies, aucun corps social n’a jamais été traité aussi durement, avec une telle désinvolture et une telle brutalité, le pouvoir tablant sans doute sur la faible réactivité des retraités et leur peu d’empressement à envahir la voie publique (ce qui n’a d’ailleurs pas empêché certains d’entre eux d’apostropher fort opiniâtrement le Président à chacune de ses sorties et tout récemment de rejoindre en nombre les gilets jaunes). En tout cas, ceux des seniors qui en doutaient encore ne peuvent décemment plus nourrir aujourd’hui la moindre illusion. Non seulement comme nous l’annoncions voici peu, l’euthanasie financière des retraités est bien "en marche", mais encore la menace s’aggrave de mois en mois comme l’atteste ce tout dernier déclassement dont nous rendons compte.

Il signifie clairement aux retraités qu’aux yeux de l’État, leurs 40 années et plus de travail comptent infiniment moins que l’assistance immédiate à des demandeurs d’asile, dont la quasi-totalité ne remplissent d’ailleurs pas les conditions nécessaires à la reconnaissance officielle du droit qu’ils revendiquent.

Mais au delà même de cette préférence qui joue dans la provocation, alors que le Président Macron, comme son Premier Ministre, se présentent à tous et partout comme les "champions" du travail, comment peuvent-il sans contradiction privilégier si effrontément des gens qui n’ont jamais travaillé en France, par rapport à ceux qui ont consacré au pays 40 ans et plus de leur vie active ? Cela fait déjà longtemps que la France souffre d’une maladie grave :

- d’un côté, sous des tas de prétextes plus fallacieux les uns que les autres, elle rogne constamment le droit de tous ceux qui ont payé et souvent assez cher par leurs cotisations et leurs impôts leur appartenance à la communauté nationale,

- de l’autre et sans rien compter, elle développe un assistanat prodigue qui, par son incohérence et sa démesure, commence à attenter aux équilibres fondamentaux du pays, tout en décourageant les efforts de ceux qui s’acharnent à y travailler encore.

Et fort malheureusement, on est désormais sûr que le perfide Macron est l' un des pires présidents que les français auront à subir !

 

Et pour preuves, le budget, consacré à la mission «  immigration, asile et intégration », atteindra 1,58 milliard d’euros en 2019 !

Les Gilets jaunes qui « galèrent » pour boucler leur fin de mois vont apprécier : le budget de l’État pour l’intégration et l’accueil des réfugiés augmente de 200 millions d’euros. Selon le ministère de l’Intérieur, « il y a un redimensionnement de la politique d’intégration ».

D’après le quotidien 20 minutes, selon

« les documents du gouvernement publiés cette semaine, le budget, consacré à la mission «  immigration, asile et intégration », atteindra 1,58 milliard d’euros en 2019, soit 200 millions d’euros de plus qu’en 2018.

Une hausse de 14 %, alors que le budget général, lui, reste quasiment le même (+0,6 % en 2019). Une hausse qui devrait financer le doublement des cours de langue et les mesures d’insertion professionnelle. Le budget prévoit ainsi une hausse de plus de 40 % l’an prochain des crédits de l’intégration, à 395 millions d’euros, dont 52 millions exclusivement pour la formation linguistique.

Le gouvernement table sur « une stabilité de la demande d’asile »

A l’horizon 2020, l’État prévoit d’héberger 86 % des demandeurs d’asile, contre 50 % actuellement, selon ces documents. Pour cela, l’objectif « ambitieux » du gouvernement est d’augmenter le parc d’hébergement, qui devrait atteindre « plus de 97.000 places en 2019 », grâce, notamment, à la création de 1.000 places en centres d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) et de 3.500 en hébergement d’urgence.

Pour équilibrer ces prévisions, le gouvernement table, en 2019 mais aussi en 2020, sur « une stabilité de la demande d’asile » et « une baisse de 10 % des demandeurs Dublin », les réfugiés déjà enregistrés dans un autre pays européen.

Près de 100.000 personnes ont demandé l’asile en France en 2017

Le gouvernement entend également réduire les délais de demande d’asile à « soixante jours » à l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides). Au total, 25 postes supplémentaires à l’Ofii (Office français d’immigration et d’intégration), 10 à l’Ofpra et 122 à la CNDA devraient être créés.

Concernant la lutte contre l’immigration irrégulière, les centres de rétention administrative bénéficieront d’un plan d’investissement de 50 millions d’euros avec « plus de 450 places » supplémentaires prévues en 2018 et 2019 ! ...

 

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