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Laïcisme - Page 14

  • Police de la pensée : Cassandre Fristot guillotinée, Alain Soral rejugé .

     

    ALORS qu’elle avait un casier judiciaire vierge, qu’elle n’avait jamais commis la moindre violence, la jeune enseignante certifiée d’allemand, Cassandre Fristot, a été lynchée judiciairement, après l’avoir été politiquement, médiatiquement et professionnellement.

    Chose rare, les magistrats ont été au-delà des réquisitions du Parquet qui réclamait 3 mois de prison avec sursis. Le 20 octobre, la veille des trois ans du rappel à Dieu du Professeur Faurisson, le tribunal correctionnel de Metz a doublé la peine requise : 6 mois avec sursis pour une simple pancarte en carton brandie lors d’une manifestation, le 7 août dernier, contre le pass sanitaire et sur laquelle ne figurait nul appel à la violence. 

    Une pancarte qui comprenait treize patronymes, dont plusieurs non juifs, de responsables de l’actuelle tyrannie sanitaire qui ne cesse d’ailleurs de se renforcer avec les tests antigéniques et PCR payants depuis le 15 octobre, la prolongation du pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022, la volonté d’une partie des parlementaires de se diriger vers la vaccination obligatoire que Macron avait évoquée dans son effrayant discours du 12 juillet dernier et alors même que les pouvoirs publics parlent très officiellement d’une troisième voire d’une quatrième dose de vaccin. En cédant, beaucoup de Français pensaient qu’ils auraient enfin la paix. Mais non, ce n’est jamais assez. C’est une tyrannie sans fin, un abîme ans fond, un cauchemar sans trêve. Attali l’avait bien dit dès mars 2020 : le monde d’avant, c’est fini, bien fini. 

     

    TOUT dans cette affaire Fristot est ahurissant : la violence de la répression, sa rapidité foudroyante également. La manifestation date du samedi 7 août. Dès le lundi 9 au matin, elle est perquisitionnée à son domicile et mise aussitôt en garde à vue, laquelle sera prolongée. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin publie un communiqué officiel pour dénoncer une pancarte « antisémite abjecte » et met en branle une impitoyable répression. Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer annonce la suspension immédiate de Cassandre Fristot de son poste d’enseignante, avant sa radiation qui devrait théoriquement être actée dans quelques jours, au terme des trois mois de suspension. De sorte que cette jeune enseignante se retrouvera sans emploi et sans ressources. 

     

    Un mois seulement après les faits, le 8 septembre, c’était déjà son procès à Metz devant treize (!) parties civiles et, le 20 octobre, elle est donc condamnée à 6 mois de prison avec sursis et 9702 euros de dommages et intérêts. Bref, en moins de trois mois, elle aura été liquidée socialement, financièrement, professionnellement par le fameux lobby dont on nous dit qu’il n’existe pas.

    Notons que ni Marine Le Pen ni Eric Zemmour n’ont condamné ce jugement infâme!

    On a jugé l’affaire Fristot tellement grave que le parquet de Metz a saisi la brigade des crimes contre l’humanité ! Car porter une pancarte où il y a en partie des patronymes juifs, ou suspectés de l’être, c’est commettre un crime contre l’humanité, pas moins ! Cassandre Fristot est le symbole d’une femme libre et courageuse, se battant avec foi contre la tyrannie et, en la châtiant sans pitié, on a voulu faire d’elle un exemple et décourager d’avance tous ceux qui, en France, seraient tentés de suivre le même chemin, de résister, de se révolter, de mettre un nom et un visage sur les responsables d’une politique liberticide qui nous détruit, nous asservit, nous avilit.

     

    SI LES GRANDS MEDIA ont évoqué la peine de prison, ils ont en revanche été plus pudiques sur les sommes qu’elle devra verser aux associations parties civiles qui tendent la sébile et réclament à chaque procès des sommes extravagantes au nom d’un prétendu préjudice moral qu’elles auraient subi, alors que c’est elles qui réclament à cor et à cri la prison pour tous ceux qu’elles n’aiment pas, qui ne correspondent pas à leur vision de l’homme, de la vie et de la société. Qu’on nous permette, une fois n’est pas coutume, de recenser intégralement les sommes obtenues par ces associations de malfaiteurs dans cette affaire Fristot pour qu’on comprenne mieux à qui vraiment l’on a affaire et à quel point ces groupes de pression sont d’une totale nocivité. Cassandre Fristot est condamnée à régler en tout 9 702 euros de dommages et intérêts et de remboursement de frais d’avocats (ce qui est un comble !) à neuf parties civiles (sur treize) qui ont été jugées recevables, au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale. C’est la loi Pleven du 1er juillet 1972 qui a introduit la possibilité pour des associations d’ester en justice, de faire valoir leur prétendu préjudice moral et de réclamer des sommes astronomiques. 

    Cassandre Fristot, pour une simple pancarte brandie cet été dans une manifestation contre le passe sanitaire, est, selon le texte même du jugement, « condamnée à six mois d’emprisonnement avec sursis pour provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion par parole, écrit, image ou moyen de communication au public ; condamnée à verser au Conseil Représentatif des institutions juives de France (CRIF) ayant pour représentant légal Francis Kalifat la somme de 1 euro de dommages-intérêts et 1 000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser à l’Organisation Juive Européenne (OJE) ayant pour représentante légale Muriel Ouaknine Melki la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 1 000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser à la Ligue des Droits de l’Homme ayant pour représentant légal Malik Salemkour la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 1 000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser à la Maison des Potes et de l’Egalité ayant pour représentant légal Samuel Thomas la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 600 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser à l’association B’NAI B’RITH FRANCE ayant pour représentant légal Philippe Meyer la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 400 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser à l’association SOS Racisme ayant pour représentant légal Dominique Sopo la somme de 1 euro de dommages-intérêts et 1 000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser au MRAP la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 1 000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser à la LICRA la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 1 000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser au Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 600 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale. »

     

    QUINZE jours plus tôt, le 5 octobre, la cour de cassation cassait la relaxe d’Alain Soral dans l’affaire d’un clip suspecté d’être antisémite.

    En 2019, le site Égalité et Réconciliation avait en effet publié un clip du groupe Rude Goy Bit intitulé « Gilets jaunes ». On y voyait notamment une pancarte contenant le nom de Rothschild jetée au feu ou encore des photos de BHL, d’Attali ou de Drahi envoyées au bûcher. Alors que le tribunal correctionnel de Bobigny avait condamné l’essayiste à 24 mois de prison, dont 18 mois ferme en septembre 2019, la cour d’appel l’avait relaxé en deuxième instance, en considérant qu’il y avait également des personnalités non juives dont l’effigie était brûlée et qu’il n’y avait donc pas d’incitation à la haine raciale, que la communauté juive n’était pas visée en tant que telle. La cour de cassation, la juridiction la plus élevée de l’ordre judiciaire français, en a jugé autrement : « Les juges d’appel n’ont pas recherché, comme ils l’auraient dû, le sens véritable du clip, qui comportait de nombreuses références antisémites ». Heureusement que les juges de casse, eux, savent, décrypter ces références ! Soral sera donc rejugé en appel. Pour être sévèrement châtié.

    Après cela, qui oserait encore parler d’une « insupportable police juive de la pensée » ? ...

     

  • Suggérer à un garçon qu’il peut facilement devenir une fille et inversement, ceci est un crime contre l’humanité

     

     

    La « cancel culture » transforme la lutte antiraciste en « racisme inversé »

     

    Vladimir Poutine a défendu, lors d’un discours au Club Valdaï le 21 octobre, le modèle russe face à celui des Occidentaux qui se positionnerait notamment dans un «effacement agressif de pages entières de leur propre histoire» et dans «la discrimination inversée».

    A la faveur d’un discours au Club Valdaï à Sotchi prononcé devant près de 300 participants russes et étrangers issus du monde académique, de la politique et des médias, Vladimir Poutine a critiqué subrepticement le modèle occidental sur certaines questions sociétales.

    « Les bouleversements socio-culturels qui ont lieu aux Etats-Unis et en Europe occidentale ne relèvent évidemment pas de nos affaires. Nous ne nous en mêlons pas. Certains, dans les pays occidentaux, sont sûrs que l’effacement agressif de pages entières de leur propre histoire, la discrimination inversée de la majorité dans l’intérêt des minorités ou la demande d’abandonner la compréhension habituelle de ce que sont des choses aussi fondamentales que la mère, le père, la famille ou même les différences entre les sexes, constituent, selon eux, les jalons du mouvement vers un renouveau social. Encore une fois, je tiens à le souligner : c’est là leur droit, nous ne nous en mêlons pas, nous leur demandons seulement de ne pas trop s’en prendre à notre maison. »

    « Dans un certain nombre de pays occidentaux, le débat sur les droits des hommes et des femmes s’est transformé en une parfaite fantasmagorie.

    Ceux qui se risquent à dire que les hommes et les femmes existent toujours et que c’est un fait biologique sont ostracisés. « Parent numéro un » et « parent numéro deux », « parent qui a donné naissance » au lieu de « maman », l’interdiction d’utiliser l’expression « lait maternel » et son remplacement par « lait humain » – afin que les personnes incertaines de leur propre identité sexuelle ne soient pas contrariées. »

    « Suggérer à un garçon qu’il peut facilement devenir une fille et inversement, ceci est déjà à la limite du crime contre l’humanité et tout ça au nom et sous la bannière du progrès. » ...

     

  • Covid et tyrannie macronienne .

     

    Dans une Assemblée nationale quasi vide, les quelques députés présents, -les autres ont dû estimer que le sujet n’était guère important, et tant pis pour les libertés présentes et futures des Français-, ont donné, dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 octobre, un premier feu vert au projet de loi « vigilance sanitaire », avec la possibilité controversée de recourir au passe sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022 !!

     

     

     

    Le projet de loi dans son intégralité, permet ainsi de prolonger jusqu’à cette date le cadre juridique permettant d’instaurer un état d’urgence sanitaire. Blanc-seing d’une majorité macronienne aux ordres, considérant le parlement comme une simple chambre d’enregistrement des oukases de l’Elysée.

    « Le projet de loi, écrit un journal du soir, a été adopté avec seulement 10 voix d’écart, par 135 voix pour et 125 contre, au bout de deux jours de débats régulièrement marqués par des passes d’armes et invectives dans l’hémicycle, entre les oppositions et la majorité. »

    Parmi les amendements votés, l’Assemblée a adopté celui du gouvernement qui concerne la connaissance du statut vaccinal des élèves par les directeurs d’écoles ou les chefs d’établissement du second degré. La mesure explique le ministre de la Santé à « faciliter l’organisation de campagnes de dépistage et de vaccination et à organiser des conditions d’enseignement permettant de prévenir les risques de propagation du virus » et donc, in fine, à éviter les fermetures de classe.

    « Vous ouvrez une brèche impensable dans un secret [médical] qui doit être conservé », a fustigé le député Les Républicains (LR) Philippe Gosselin, à l’unisson avec les autres oppositions.

     

    Ce projet de loi provoque beaucoup d’opposition. Les critiques ont porté sur les huit mois de « vigilance sanitaire », un délai jugé disproportionné qui enjambe la fin des travaux du Parlement fin février, l’élection présidentielle d’avril, les législatives de juin, et permet au gouvernement de recourir sans l’aval du parlement à des mesures exceptionnelles pour endiguer, dit-il, une éventuelle nouvelle vague de l’épidémie. « Vous vous arrogez le pouvoir discrétionnaire, hors Assemblée, de décider ou pas d’une méthode qui limite les libertés individuelles et impose une société de contrôle généralisé », a souligné mercredi le député (La France insoumise, LFI) Éric Coquerel.

     

    Hostiles à ce maintien d’un dispositif liberticide, plus politique que sanitaire, une centaine d’élus locaux de Haute-Savoie locaux ont de leur côté publier une tribune dans laquelle ils dénoncent les conséquences sociales du dispositif :

    « chaque jour, dans nos communes de Haute-Savoie, qu’elles soient grandes ou petites, rurales ou urbaines, nous constatons peu à peu la division s’immiscer. Nous voyons les couples que nous avons unis se déchirer. Nous assistons à l’éclatement d’associations centenaires. Aux refus gênés d’accueillir des clients par des restaurateurs déjà au bord de la rupture financière. (…)Hier, nos policiers municipaux ne pouvaient pas contrôler une identité dans la rue, aujourd’hui vigiles ou bénévoles d’associations sont contraints de mettre en œuvre des barrages filtrants à l’entrée d’un gymnase ou d’un centre commercial. À cette implosion sociétale sans précédent, nous voyons nos services publics, déjà fragiles, subir de plein fouet les suspensions d’agents. »

    Directeurs de lycées et de collèges font pareillement entendre leur voix discordante au gouvernement : « C’est une mesure qui est assez surprenante à ce stade », estime Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du syndicat des personnels de direction (SNPDEN-UNSA) et proviseur d’une cité scolaire à Vincennes, interrogé sur LCI dans la vidéo en tête de cet article. « La question avait déjà été évoquée cet été mais n’avait finalement pas été retenue. Depuis, d’autres dispositions sont mises en place depuis presque huit semaines, qui donnent totale satisfaction. » « Nous ne sommes pas du tout demandeurs de cette mesure, c’est plutôt une mesure du ministère de la Santé qui est complètement déconnectée du besoin et du fonctionnement actuel plutôt qu’une idée de l’Éducation Nationale », lance-t-il. 

    Le texte sera examiné au Sénat dès le 28 octobre qui semble plus réticent à donner ce blanc-seing à l’actuelle majorité à quelques mois des présidentielles.

    Il sera certainement aussi soumis au Conseil Constitutionnel dont il vaut mieux ne rien attendre, présidé qu’il est par Laurent Fabius, père de Victor Fabius, actuel directeur associé au sein du cabinet de conseil McKinsey auquel le gouvernement macronien a fait appel pour mener sa campagne de vaccination contre le Covid-19. Entre gens de même famille de l’establishment, on se fait des cadeaux. 

    La tyrannie macronienne a encore de beaux jours devant elle…