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Laïcisme - Page 17

  • "Pandora Papers" : les trésors cachés de ceux qui nous pillent .

     

    La nouvelle enquête journalistique du Consortium international des journalistes d’investigation révèle les richesses cachées dans les paradis fiscaux par des milliers de puissants à travers le monde. Il y a 35 chefs d’État et de gouvernement, banquiers, ministres, chefs de partis, parlementaires, ainsi que des généraux, chefs de services secrets, managers publics et privés, banquiers et industriels, chanteurs et VIP en tous genres, tout appartenant au gratin de la bonne conscience morale universelle.

    L’affaire Pandora Papers explose : cette nouvelle enquête journalistique du Consortium international des journalistes d’investigation révèle les richesses cachées dans les paradis offshore par ces milliers de puissants à travers le monde. Ce sont les trésors cachés de l’élite mondiale, du roi de Jordanie Abdallah II à l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair en passant par certains oligarques proches du président russe Vladimir Poutine. Comme le rapporte l’agence de presse italienne AdnKronos, il s’agit de « douze millions de documents hautement confidentiels qui démasquent l’offshore des politiciens, stars du sport et du divertissement, généraux et grands noms du business. Du roi de Jordanie au président ukrainien, du ministre néerlandais aux dictateurs africains, de Julio Iglesias à Claudia Schiffer ».

    Dénommés Pandora Papers, il s’agit de 12 millions de dossiers révélés par l’enquête et anticipée par la quotidien italien Espresso qui fait partie des 150 journaux internationaux qui ont investigué :

    « Cinq ans après les Panama Papers, lit-on, une nouvelle enquête journalistique internationale encore plus large révèle les richesses cachées dans les paradis fiscaux par des milliers de puissants à travers le monde. Il y a 35 chefs d’État ou de gouvernement. Plus de 300 hommes politiques de tous horizons à travers le monde. Plus de quatre-vingt-dix nations : ministres, chefs de partis, parlementaires. Aux côtés de généraux, chefs de services secrets, gestionnaires publics et privés, banquiers, industriels ». Les nouvelles cartes « documentent une myriade d’accords très riches avec les noms des bénéficiaires, jusqu’alors tenus secrets. La liste des actionnaires protégés par le voile des sociétés offshore comprend le premier ministre de la République tchèque, le ministre néerlandais de l’économie, l’ancien chef du gouvernement britannique Tony Blair, le roi de Jordanie et des présidents de pays comme l’Ukraine, le Kenya, le Chili, l’Equateur. Les noms de nombreuses célébrités du sport, de la mode et du divertissement ressortent de la liste. Mais il y a aussi des criminels. Des anciens terroristes. Des personnes qui ont fait banqueroute. Des trafiquants de drogue. Et des chefs mafieux, y compris des Italiens, avec leurs trésoriers. »

    L’enquête prend le nom de Pandora Papers car elle ouvre une boite de Pandore mondiale de poisons. Plus de 11,9 millions de documents avec les noms de plus de 29 000 bénéficiaires de sociétés offshore, inconnus jusqu’à hier. Derrière les papiers au nom des administrateurs, émergent pour la première fois des investissements et avoirs étrangers d’hommes politiques européens et sud-américains, dictateurs africains, ministres asiatiques, des cheikhs arabes. Les coffres-forts secrets de 46 oligarques russes.

    Ces sociétés offshore effacent les impôts d’une super caste de plus de 130 multimilliardaires américains, indiens, mexicains et autres. Les résultats de l’enquête, qui a duré près de deux ans, sont le fruit du travail collectif de plus de 600 journalistes de 150 journaux internationaux.

    « Les documents Pandora, lit-on encore dans l’enquête, montrent qu’un patron camorra, Raffaele Amato, a utilisé une société de fiducie basée à Montecarlo pour protéger la propriété d’une société sûre anglaise, qui a acheté un terrain et des bâtiments en Espagne. »

    Amato, pour ceux qui ne le connaissent pas, était un des plus redoutables chefs mafieux italien du clan Camorra au centre d’une sanglante guerre mafieuse. Lié à de nombreux meurtres, il purge une peine de 20 ans de prison.

    Outre le roi de Jordanie Abdallah II qui, selon le Corriere della Sera, aurait plus de 80 millions d’euros de biens immobiliers au Royaume-Uni et aux États-Unis (dont des villas à Malibu), achetés via des personnels offshore, apparait le nom de l’ex-Premier ministre britannique, Tony Blair qui avec son épouse Cherie aurait économisé plus de 350 mille euros de taxes dans l’achat d’un bureau à Londres ; puis il y a le premier ministre tchèque Andrej Babis, le premier ministre du Liban Liban, Najib Mikati, son prédécesseur Hassan Diab, le gouverneur de la Banque centrale libanaise Riad Salameh et le président kenyan Uhuru Kenyatta, qui auraient abrité 30 millions de dollars dans une fondation panaméenne. Parmi les VIP, les noms du mannequin allemand Claudia Schiffer, de la chanteuse Shakira, d’Elton John et de Julio Iglesias se démarquent.

    On retrouve également plus 600 Français cités dont Dominique Strauss-Kahn, l’ancien directeur général du Fonds monétaire international qui figure dans les Pandora Papers comme le directeur et actionnaire d’une entreprise à Dubaï. Il aurait fait transiter plusieurs millions de dollars sur une société marocaine, qui ne serait pas soumise à l’impôt.

     

  • La facture du «quoi qu'il en coûte» de Macron dépasse les 240 milliards d'euros !!

     
     

    Le soutien financier de l'État à l'économie française pendant la crise sanitaire du Covid-19 a atteint 80 milliards d'euros en termes de subventions aux entreprises et 160 milliards pour les prêts garantis par l'État (PGE), a déclaré lundi le ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance.

    «Quatre-vingts milliards d'euros de subventions, 160 milliards d'euros de prêt, c'est aujourd'hui la facture du "quoi qu'il en coûte"», a-t-il précisé sur France inter.

    Cette formule lancée par Emmanuel Macron lors d'une allocution solennelle en mars 2020 au début de l'épidémie de Covid-19 en France va désormais céder la place au «sur-mesure», avec des aides concentrées sur les secteurs pénalisés par les restrictions sanitaires encore en vigueur, selon les termes de Bruno Le Maire la semaine dernière à LaREF (la rencontre des entrepreneurs de France, ex-université d'été du Medef).

    Le ministre a rappelé sur France inter que le montant total des subventions accordées aux entreprises se décomposait entre le fonds de solidarité (35 milliards d'euros), l'activité partielle (35 milliards) et les exonérations de charges (10 milliards).

     

    A votre bon coeur !!

     

     

     

  • «Laïcité à la française"»: le col romain, cause du refus de délivrance d’une pièce d’identité à un prêtre français !

    Le port du col romain par un prêtre français sur la photographie accompagnant sa demande de carte nationale d’identité a été jugé par l’administration comme un signe religieux, fondant le refus de la délivrance du document. Toutefois, après que l’homme d’Église a fait un recours en justice, la préfecture a reconnu son erreur.

    Le col romain porté par un prêtre sur une photographie présentée pour obtenir sa carte d’identité lui a valu de voir sa demande refusée car l’administration a jugé qu’il s’agissait d’un signe religieux et a annulé sa démarche, selon le site d'information catholique Aleteia.

    Le demandeur, un prêtre français, a accompagné son dossier des photos qui répondent à tous les critères nécessaires mais sur le cliché il porte le col romain. Suite au refus de l’agent administratif de l’accepter, l’homme a décidé de faire un recours en justice.

    «La France est régie par un principe de laïcité garanti par la Constitution. L’État français ne reconnaît donc aucune religion. Il en résulte une stricte neutralité des services publics. Le contentieux relatif à la neutralité du service public est assez important», explique Maëlle Comte, avocate associée (cabinet ADMYS Avocats) et maître de conférences à l’université de Saint-Étienne.

    En faisant appel à la loi, les défendeurs du prêtre en question ont contesté la décision de la préfecture en faisant référence à l’article 1er du décret du 22 octobre 1955 instituant la carte nationale d'identité qui ne mentionne pas l'interdiction de signe religieux, ne demandant qu'une photographie et une signature.

    «Dans tous les cas, le demandeur produit à l'appui de la demande de carte nationale d'identité deux photographies de format 35 × 45 mm, identiques, récentes et parfaitement ressemblantes, le représentant de face et tête nue», indique l’article 4-3 du même décret.

    Pour rappel, le Conseil d’État et les juridictions de fond se sont engagés ces dernières années à contrôler la proportionnalité entre les risques de falsification ou d’usurpation d’identité et la liberté de culte.

    Une situation qui n’est pas exceptionnelle en France

    Maëlle Comte, docteur en droit public, détaille  que «le juge français a ainsi eu à connaître différents cas: le port de signes religieux à l’école, la présence de crèche de la nativité dans les mairies, le port du burkini à la plage ou l’instauration de menus confessionnels dans les cantines scolaires. La situation rencontrée par ce prêtre n’est donc pas exceptionnelle. Elle s’inscrit dans la lignée jurisprudentielle actuelle».

    En ce qui concerne les signes religieux sur une photo de n’importe quel document d’identité, aucun texte législatif en France ne prévoit d’interdiction. Les critères à suivre sont de ne pas empêcher l' indentification d' un individu, par exemple que rien ne cache le visage. Pour le cas en question, le col romain est un dispositif détachable de quatre centimètres, qui ne cache aucune partie de la face.

    Suite à la demande de la justice d’annuler le refus de la délivrance de la carte nationale d’identité, la préfecture a répondu favorablement, reconnaissant la faute commise par ses services et indiquant que «la photographie d’identité fournie à l’appui de la demande [était] conforme à la réglementation», malgré le port du col romain sur la photo par le demandeur...