Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Famille - Page 2

  • Message aux participants à la procession eucharistique en réparation des outrages blasphématoires de la secte LGBT, par Mgr Viganò .

     
    Procession eucharistique
    Oportet illum regnare, il faut que le Christ règne : car là où le Christ ne règne pas, l’usurpateur, Satan, prend le pouvoir, et avec lui gouvernent ses serviteurs,, et avec lui gouvernent ses serviteurs, qui maintenant ne cachent même plus leur dévotion au diable.

    Blason officiel de Mgr Carlo Maria ViganòLoué soit Notre Seigneur Jésus-Christ. J’adresse mes salutations à vous tous, prêtres, religieux et laïcs, qui participez aujourd’hui à la procession eucharistique solennelle en réparation des récents outrages adressés à Dieu et à notre sainte Religion.

    Dans une phase de crise très grave dans l’Église et d’attaque furieuse contre les Commandements de Dieu et la Loi naturelle, nous sommes tous frappés et attristés par le silence complice et effrayant de l’Archidiocèse de Los Angeles, soucieux de ne pas offenser la sensibilité du monde, et même de suivre et presque d’anticiper ses plans, mais non pas de trahir Notre-Seigneur, au moment même où Il est offensé et blasphémé. Nous exprimons plutôt notre gratitude à Mgr Joseph Strickland, Évêque de Tyler, Texas : que son appel courageux à l’acte public de réparation soit un exemple et un avertissement pour ses autres Confrères, dont le silence est assourdissant, ainsi que tardivement mis en avant par l’appel de l’USCCB (ici) à réciter les Litanies du Sacré-Cœur, sans mentionner ni les actes blasphématoires à réparer ni leurs auteurs et complices.

    Aujourd’hui, nous célébrons la fête du Sacré-Cœur de Jésus, fête que le Seigneur a ordonné de célébrer solennellement le vendredi après l’octave du Corpus Christi, apparaissant en 1673 à Sainte Marguerite-Marie Alacoque, religieuse et mystique française.

    C’est à cette moniale que Jésus a promis le don de mourir dans la grâce de Dieu aux âmes qui auraient dignement reçu la Communion pendant neuf premiers vendredis du mois consécutifs. Notre Seigneur demanda au roi Louis XIV de consacrer la France à Son Cœur Très Sacré et de le représenter sur les étendards du Royaume, annonçant que s’il ne le faisait pas, ses ennemis renverseraient la Monarchie. Mais si le refus de consacrer la France a pu causer la ruine spirituelle et matérielle de cette illustre Nation au moyen d’une Révolution sanglante ; si le refus de consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie a provoqué en 1917 – comme l’a annoncé la Sainte Vierge à Fatima – la propagation des erreurs du matérialisme athée et du communisme dans le monde entier ; quel châtiment pèse sur ce monde rebelle, désormais dominé par les serviteurs de Satan et les adorateurs du diable ? Et quel châtiment pèse sur le corps ecclésial, dont les Prélats font quotidiennement profession d’obéissance au régime mondialiste du Nouvel Ordre Mondial, légitimant même les péchés qui crient vengeance devant Dieu, et sont coupablement silencieux lorsque les ennemis du Christ crachent leurs blasphèmes et offensent les choses les plus saintes de la Religion ?

    Peut-être devrions-nous commencer à considérer l’apostasie actuelle comme un fléau permis par Dieu pour punir une infidélité qui dure désormais depuis soixante ans dans l’Église, dans un crescendo de trahisons qui ont pour seul but – maintenant nous pouvons le reconnaître – l’effacement de la Foi catholique enseignée par le Seigneur aux Apôtres et le remplacement de l’Église par sa contrefaçon humanitaire, horizontale, inspirée des principes subversifs de la Franc-Maçonnerie et du culte de l’homme.

    Aujourd’hui, nous célébrons le Mystère de l’Amour infini de Jésus-Christ – symbolisé par son Cœur palpitant et enflammé de charité – qui est venu pour s’incarner, souffrir et mourir pour nous sur la Croix, offrant au Père éternel l’expiation parfaite pour tous les péchés commis par les hommes depuis le péché originel. Cet Amour divin, ce Dieu qui est l’Amour le plus parfait, vient clore l’Octave de la fête du Corpus Christi, comme pour sceller l’héritage de cet Amour que le Seigneur nous laisse avec Sa Présence dans le très Saint-Sacrement de l’Autel. C’est en effet par amour pour nous que le Seigneur a voulu instituer la Très Sainte Eucharistie : Il demeure présent sous les humbles voiles du pain eucharistique, disposé à subir irrévérences et profanations, pour avoir la consolation de voir à genoux devant le tabernacle ou rassemblés autour de l’ostensoir radieux tant de bonnes âmes, tant d’enfants, tant de jeunes, tant de couples mariés. Et tant de pécheurs, qui viennent guérir ces manquements et ces faiblesses en se tournant vers le Seigneur, confiants en Sa sainte aide, se reconnaissant humblement nécessiteux de pardon et de grâce.

    Pourquoi, alors, tant de fureur envers le Bien ? Pourquoi cette fureur contre les personnes bonnes qui consacrent leur vie à leur prochain, sinon le rejet orgueilleux du salut éternel, de la part de ceux qui n’acceptent pas qu’il y ait une quelconque Rédemption parce qu’ils persistent à nier qu’il y a une faute à expier et une humanité coupable ? Quelle incompréhension sur la valeur de la vie consacrée démontrent ceux qui parodient les moniales, qui dans le silence des cloîtres prient aussi pour eux ! Et quelle lâcheté, de la part du public et de l’équipe des Los Angeles Dodgers, qui tolèrent et approuvent un comportement qui mériterait plutôt une exécration publique.

    Alors que vous honorez Jésus dans le Saint-Sacrement, d’autres malheureux à travers le monde occidental célèbrent l’orgueil de violer les Commandements de Dieu et la Loi même de la nature, avec le soutien des institutions publiques, l’encouragement des chefs religieux, le parrainage des sociétés multinationales, la participation du monde du divertissement et de l’information. Cela suffirait à nous faire comprendre comment les vrais discriminés, aujourd’hui, sont ceux qui ne sont pas prêts à apostasier de la Foi chrétienne pour embrasser l’idolâtrie woke.

    La dictature mondialiste – imposée et financée par des conspirateurs bien connus – ne veut pas valoriser la diversité, mais l’effacer ; elle ne veut pas notre liberté, mais l’esclavage du vice, la dépendance à un pouvoir perverti qui ne récompense que ses complices, l’asservissement à une l’élite de corrompus que personne n’a élus et que personne n’ose arrêter pour haute trahison.

    Argent, pouvoir, plaisir, succès, immortalité : les séductions du Malin sont toujours les mêmes. Vous serez comme des dieux, avait dit le Serpent à Adam et Ève, en mentant. Quelle promesse plus absurde, quelle fraude plus effrontée Satan pouvait-il ourdir pour convaincre nos premiers parents de désobéir à Dieu ? Pourtant, ils ont cru qu’une créature rebelle contre le Tout-Puissant pouvait les faire devenir comme des dieux, leur donner la connaissance du Bien et du Mal, c’est-à-dire de décider de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas, une prérogative exclusive de Dieu.

    La même promesse fausse et meurtrière nous est répétée chaque fois que nous sommes soumis à la tentation, parce que le Malin veut nous inciter non seulement à pécher, mais même à usurper à Dieu l’autorité de déterminer comment nous devons nous comporter, à nier que cette action est un péché, et qu’avec elle nous nous rendons responsables des tourments de la Passion du Christ. Mais qui sommes-nous pour nous mettre à la place de la Majesté de Dieu et décider ce qui est Bien et ce qui est Mal ? Quel délire de toute-puissance peut tromper l’esprit de l’homme pécheur, pour l’amener à mépriser l’Amour divin qui brûle de Charité le Cœur de Jésus, préférant la damnation éternelle dans la haine inextinguible envers notre Créateur et Rédempteur, nous précipitant dans les bras de celui qui est meurtrier depuis le commencement ? Et quel fol aveuglement – qui rappelle celui du Sanhédrin au pied de la Croix – peut pousser les ministres du Très-Haut à devenir complices de cette subversion infernale de l’ordre divin ?

    La sécularisation de l’Église en cours depuis plus d’un demi-siècle a conduit la Hiérarchie catholique à avoir honte de la Vérité, du Fils de Dieu, Verbe éternel du Père, du Christ qui est Seigneur et Roi de l’Église et des Nations non seulement par droit divin, mais aussi par droit de conquête, puisqu’avec son Sacrifice Il nous a gagnés au prix de son Sang, après avoir choisi la mort et la damnation en cédant à la tentation du Serpent.

    Cette sécularisation a été rendue possible par deux péchés de l’intelligence – l’hérésie et l’orgueil – unis à deux péchés non moins graves de la volonté – la fornication et le péché contre nature. Cette mauvaise orientation a fait brèche dans de nombreux prêtres et évêques, aveuglant leur esprit avec la présomption et émoussant leur volonté avec l’impureté.

    Vous serez comme des dieux. La théorie du genre, la corruption des enfants et des jeunes avec l’odieux endoctrinement LGBTQ+, la perversion de l’amour conjugal, la maternité de substitution, l’avortement, l’euthanasie, la transition de genre, les mutilations génitales, la manipulation génétique sont des tentatives grotesques de remplacer Dieu dans l’acte de la création, d’effacer de l’homme et de la nature elle-même l’empreinte divine du Créateur, de tuer son âme par le péché et le vice, cette âme que la Très Sainte Trinité peut rendre pure et sainte par la Grâce, afin de pouvoir y habiter et la remplir de bénédictions.

    C’est cette envie livide et sourde, cette haine éternelle de l’éternel Vaincu, qui conduit le diable à essayer d’arracher à Dieu autant d’âmes qu’il le peut, s’illusionnant lui-même de pouvoir effacer Sa Passion et Sa Mort. C’est pourquoi il se déchaîne principalement contre l’Église, Corps mystique du Christ, destinée elle aussi comme son Chef divin à pâtir et à souffrir. Mais c’est un délire fou voué à l’échec, parce que Notre Seigneur a vaincu le monde, et rien ne peut changer ou atténuer cette victoire. La punition de ces horreurs est déjà contenue dans leur nature même, qui est stérile, incapable d’engendrer, de donner la vie, et qui vice versa ne peut donner que désespoir, douleur, maladie, mort.

    La grande tromperie de Satan, chers frères, consiste à faire croire aux âmes qu’elles peuvent se passer de Dieu, qu’elles peuvent construire un monde dans lequel la « fraternité humaine » remplace la Charité chrétienne dans laquelle l’amour du prochain est fondé sur l’amour de Dieu et sur l’amour de Dieu pour nous.

    Mais ce monde utopique, ce paradis dans lequel les hommes devraient être frères sans se reconnaître dans le Christ, enfants de l’unique Père éternel, est en réalité l’enfer sur la terre, la dystopie que Satan veut établir pour préparer le royaume de l’Antichrist. Un enfer dans lequel les mères tuent leurs enfants dans leur ventre, ou les vendent à des couples qui ne peuvent pas en avoir. Un enfer qui castre et mutile horriblement les enfants dans l’illusion de les faire ressembler à ce qu’ils ne pourront jamais devenir, tout en décrétant la mort de millions de créatures dans le ventre de leur mère. Un enfer qui tue les personnes âgées, les malades, les pauvres parce que leur vie ne mérite pas d’être vécue, et en même temps tolère ou même encourage l’horreur de la pédophilie, de la prédation d’organes, de la traite des mineurs, de l’exploitation des pauvres et des migrants.

    Nous avons entendu avec horreur les déclarations d’un jésuite américain qui est aujourd’hui salué comme un défenseur de la cause LGBTQ au sein de l’église conciliaire et qui, contrairement à tant de bons pasteurs, est chaleureusement accueilli et encouragé par Bergoglio.

    Entendre ce religieux indigne se faire le promoteur du vice et affirmer qu’il n’y a pas de contradiction entre la célébration du Sacré-Cœur et les manifestations obscènes du Pride est une cause de scandale pour les fidèles, un déshonneur pour la Sainte Église et un outrage blasphématoire contre Notre-Seigneur. Seule une âme égarée peut arriver à une telle aberration, sans se rendre compte de la gravité de ces déclarations. Et on se demande si, dans son empressement à plaire aux sodomites en les confirmant dans le péché, ce jésuite hérétique ne cherche pas à légitimer pour lui-même et pour ses partisans ce que la Loi naturelle et divine décrètent comme péché. Mais pire que ce jésuite indigne sont ceux qui le protègent, tout en persécutant les bons prêtres qui ont, à leurs yeux, le tort de prêcher selon ce que le Christ a enseigné et que l’Église garde. Cette tolérance pour le mal est encore plus vile lorsqu’elle s’accompagne d’abus de pouvoir dans des cas opposés, lorsque les évêques accordent des églises pour le Pride mais interdisent la célébration de la Messe apostolique, lorsque les sanctions canoniques ne s’appliquent pas aux prélats et aux prêtres prédateurs, mais à ceux qui osent dénoncer les clercs hérétiques ou pervertis.

    Je vous exhorte à prier, dans cette procession de réparations publique, pour les responsables des offenses publiques contre la Majesté divine. Demandez au Seigneur de toucher le cœur de ceux – peut-être séduits par les tromperies du courant dominant – qui pensent que la pratique de l’homosexualité n’est pas intrinsèquement pécheresse et qu’en tant que telle elle ne devrait pas être condamnée par la Morale catholique ; de ceux qui, amenés à se livrer à des inclinations qu’une éducation saine et une vie intérieure solide auraient pu sereinement corriger, sont illusionnés par des mercenaires ou des loups déguisés en moutons, que leur conduite ne les prive pas de la Grâce de Dieu. Je vous demande aussi de prier pour ceux qui, à partir de postes de responsabilité, n’opposent pas un refus implacable à toute coopération à la folie woke, sans se rendre compte que la subversion morale des nations est la prémisse des luttes fratricides, des séditions, de la guerre civile ; et avec les désordres, la légitimation de nouveaux contrôles, de nouvelles restrictions, de nouvelles discriminations.

    A ces pauvres âmes, je dis : ne vous laissez pas tromper ! Réveillez-vous de cette hypnose, avant qu’il ne soit trop tard ! Ayez l’humilité de courir au pied de la Croix, où ce Sacré-Cœur fut transpercé par la lance pour en faire couler du sang et de l’eau, et de crier avec un cœur de fils votre repentir, votre demande d’aide, votre confiance dans l’aide surnaturelle de Dieu, qui met tout le monde à l’épreuve non pas pour les voir tomber, mais pour qu’ils se lèvent victorieux et méritent le prix éternel.  Réfugiez-vous dans ce Cœur divin, afin que le Christ puisse donner un sens et un but à votre vie, et que Satan ne vous corrompe pas et ne vous entraîne pas avec lui dans le désespoir éternel de l’Enfer. Ni la satisfaction de tout plaisir, ni l’ostentation arrogante des obscénités, ni la parodie de l’amour familial et conjugal ne pourront jamais donner la paix à votre cœur. Vous ne pouvez jamais être des dieux, parce que cette illusion vient précisément de celui qui sait bien quelles sont les conséquences de sa rébellion, de son Non serviam.

    Vous n’aurez la paix – la paix du Christ, qui n’est pas la paix du monde – que lorsque vous apprendrez que l’amour humain est un reflet de l’Amour divin, et qu’on ne peut pas aimer son prochain quand on n’aime pas Celui qui nous a créés et qui a versé Son Sang sur la Croix. Celui qui veut que tous soient sauvés, et qui assure à chacun l’aide qui rend ce salut possible. Celui qui veut que tous soient des saints, alors que Satan veut que nous soyons tous damnés.

    Ne vous laissez pas tromper par ceux qui vous utilisent aujourd’hui pour saper les fondements de la coexistence civile et de la morale sociale, mais qui n’hésiteront pas demain à vous faire disparaître, alors que de nouvelles transgressions et de nouvelles horreurs nécessiteront l’exploitation de nouvelles victimes : travestis, transsexuels, transgenres, transhumains et tout ce qu’ils inventeront. Ne permettez pas que votre faiblesse soit utilisée contre vous et contre votre âme, mais faites-en plutôt une occasion d’amélioration intérieure, non pas pour être esclaves des passions et des vices, mais avec la Grâce de Dieu victorieux du monde, de la chair et du diable.

    Satan est le prince de ce monde, et sa puissance n’est que temporairement tolérée par Dieu. Mais Satan prétend régner, usurper l’autorité du Christ, le seul vrai Roi du monde, des nations, des sociétés, des âmes. Oportet illum regnare, il faut que le Christ règne : car là où le Christ ne règne pas, l’usurpateur, Satan, prend le pouvoir, et avec lui gouvernent ses serviteurs, qui maintenant ne cachent même plus leur dévotion au diable.

    Mais pour que le Christ règne, il ne suffit pas de L’honorer par une procession eucharistique solennelle : tous les fidèles – et leurs pasteurs – doivent redécouvrir l’amour pour Jésus-Christ comme réponse généreuse et vitale à l’Amour qu’Il a pour nous. Nous devons nous laisser emporter par cet amour, que chaque fibre de notre corps, chacune de nos pensées, chaque battement de notre cœur soit mu par l’Amour de Dieu, par la détermination de faire Sa volonté, par le désir impérieux de répandre autant que possible cet Amour, cette Charité divine. Lorsque les prêtres, les religieux, les évêques, les cardinaux et – si seulement le Ciel le voulait – même celui qui devrait présider dans la charité se laisseront conquérir par l’Amour de Dieu et accompliront leur ministère animé par ce feu spirituel, la réponse du Seigneur ne tardera pas à venir et dépassera toutes nos espérances.

    + Carlo Maria Viganò, Archevêque

    16 juin 2023, Sacratissimi Cordis Domini Nostri Jesu Christi

    © Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò

     

  • Trente deux députés seulement ont voté contre la constitutionnalisation du “droit à l’avortement” !


    L’Assemblée nationale a voté massivement le jeudi 24 novembre la proposition de loi constitutionnelle déposée par la France insoumise et « visant à protéger et à garantir le droit fondamental à l’interruption volontaire de grossesse ».

    Les mots ont un sens : on ne cherche pas à protéger l’enfant à naître dont l’élimination volontaire et industrielle va bientôt avoir valeur constitutionnelle dans leur République de terreur et de mort, dans leur système intrinsèquement et essentiellement criminel. Non, on cherche à protéger le « droit fondamental » à tuer les bébés dans le ventre de leur mère. L’emploi du verbe protéger dans ce contexte est donc particulièrement pervers et odieux. Mais c’est une habitude de leur régime mortifère et contre-nature de prétendre protéger par le masque, par le vaccin, par le préservatif, alors qu’en réalité la seule et véritable protection est de vivre en parfaite harmonie avec la nature et dans le respect des lois voulues par le Créateur. Quant à l’acronyme IVG, il entend cacher la réalité d’un avortement chirurgical qui n’est rien d’autre qu’une boucherie. Et d’autant plus grande, d’autant plus effrayante aujourd’hui que le délai légal pour avorter a été étendu le 3 mars 2022, juste avant que le Parlement ne suspendît ses travaux pour les élections présidentielle et législatives, jusqu’à la fin de la quatorzième semaine de grossesse, soit seize semaines après le premier jour des dernières règles. 


    En 1975, la loi Veil prévoyait un délai de dix semaines de grossesse pour avorter. En 2001, la loi Aubry prolongeait le délai à douze semaines. Et depuis le 3 mars 2002, la France permet donc l’élimination des fœtus jusqu’à la fin de la 14e semaine, ce qui contraint, de l’aveu même du professeur Israël Nisand, pourtant peu connu pour son opposition de principe à l’avortement, à écraser la tête du bébé pour le tuer. Car la grossesse étant à un stade avancé, l’aspiration de ce que certains appellent pudiquement « le contenu de l’utérus » ne peut se réaliser que si la tête du bébé, qui a déjà des bras et des jambes faits pour être portés, choyés, étreints, embrassés, bercés, caressés et un cœur qui bat, et qui ne demande qu’à aimer et à être aimé, a préalablement été broyée, déchiquetée, massacrée, écrasée, déchiquetée. Sa tête étant trop grosse pour être aspirée, comme on aspire de la poussière ou des détritus avec un aspirateur, il faut donc au préalable l’écraser. Voilà ce qu’ils appellent un droit fondamental, une conquête inaliénable, un progrès irréversible, un droit des femmes imprescriptible, comme si le rôle d’une mère était de tuer le fruit de ses entrailles — peut-on imaginer crime plus affreux, plus inexpiable ? —

    La quasi-totalité des députés n’ont pas reculé devant cette boucherie innommable.

    Les mêmes qui veulent faire interdire la corrida par respect pour le taureau mis à mort, comme c’est notoirement le cas des députés de la Nupes, qui veulent culpabiliser ceux qui consomment de la viande par respect pour la souffrance animale, ne voient en revanche aucun inconvénient au massacre industriel de millions d’enfants à naître parfaitement viables, à l’écrasement barbare du cerveau de millions de fœtus. Nous vivons vraiment l’ère de la sensiblerie et de la pleurniche qui filtre le moucheron mais laisse passer le chameau, qui se veut plein de sollicitude, de compassion et d’amour pour le taureau dans l’arène, le canard ou l’oie gavés (le roi d’Angleterre, Charles III, a désormais interdit la consommation du foie gras dans ses palais, quel héroïsme tranquille !), le poisson ou la volaille présentés sur les rayons du poissonnier ou du boucher, mais qui, en revanche, se moque complètement que l’on fracasse le cerveau des enfants à naître. Comme le disait déjà en son temps Georges Bernanos « l’homme moderne a le cœur dur mais la tripe sensible ». Que dirait-il aujourd’hui ?


    Sur 387 députés présents (sur 577 élus), seuls 32 ont voté contre la constitutionnalisation du « droit à l’avortement ». Moins de 10 % des parlementaires présents, à peine plus de 5 % de l’ensemble des députés de la nation. Voilà où nous en sommes. Voilà la gravité de la situation. Dans les groupes parlementaires de gauche et de la majorité présidentielle aucun, je dis bien aucun, député n’a voté contre cette barbarie, pas même des députés du Modem de Bayrou, pourtant héritiers directs de la démocratie chrétienne. L’apostasie est décidément totale. Quant aux groupes dits de droite, là aussi c’est la Bérézina. Il n’y a plus de droite en France. Nous le savions depuis longtemps, ce vote abominable en est une preuve de plus, en quelque sorte la preuve par neuf. Sur les 62 députés des Républicains, seuls 7 ont voté contre. Nous donnons tous les détails en page 2 de ce numéro pour que chacun puisse savoir qui a fait quoi. Et sur les 89 députés du Rassemblement national, seuls 23 (nous nous attendions à pire !) ont voté contre, 38 ont voté pour, dont tous les proches de Marine Le Pen (qui, selon le compte rendu de l’Assemblée, aurait voté oui à la proposition de loi, mais elle n’était pas là à cause, nous dit-on, d’une « urgence médicale » — sic !), Sébastien Chenu, Julien Odoul. Et Jean-Philippe Tanguy, qui n’était pas indiqué comme votant, a tenu à faire savoir qu’il avait voulu « voter pour » cette proposition de loi de la France insoumise. Le clan des Rose Marine a montré qu’il était pour l’élimination des fœtus, mais de leur part le contraire eût été étonnant !

    Voilà où en est aujourd’hui le Rassemblement national de Marine Le Pen ! Qu’il est loin le temps où l’on pouvait croiser, dans les allées de la fête des BBR, le courageux docteur Xavier Dor, avec sur son veston, un autocollant intitulé « Pour l’abrogation de la loi Veil » ! Qu’il est loin le temps où son association pro-vie, Sos Tout Petits, disposait officiellement d’un stand pelouse de Reuilly ou au Bourget ! Qu’il est loin le temps où le programme de gouvernement du Front national prévoyait en toutes lettres la suppression de la législation sur l’avortement (en 1986, en 1993 et encore en 2002) ! Qu’il est loin le temps où l’on pouvait voir aux BBR des prêtres en soutane, les drapeaux des anciens combattants de Roger Holeindre s’incliner à la consécration lors de la messe traditionnelle, latine et grégorienne selon le missel romain de saint Pie V ! 
    Tout cela, c’était du temps où la famille Le Pen se servait des catholiques de tradition comme de la chair à canon, qu’elle avait besoin de colleurs d’affiches, de militants dévoués, pour se hausser du col et être élevée sur le pavois. Mais depuis les masques sont tombés, tous les principes moraux ont été évacués, reniés, le catéchisme piétiné, la doctrine chrétienne assassinée : on a ainsi eu droit à la promotion de la PMA pour les lesbiennes, à l’approbation explicite de l’avortement et de l’euthanasie, à l’acceptation du Pacs, du “mariage” pour les invertis et de l’adoption par les paires homosexuelles et le FN-RN est devenu un lupanar pédérastique, adorateur de la laïcité, de l’IVG, de la contre-religion shoahtique et de l’icône Simone Veil. La trahison à droite, ce n’est pas seulement De Gaulle, Giscard, Chirac et Sarkozy. C’est aussi hélas les Le Pen, on ne le dit pas assez ! Et pourtant il faut le dire, même si c’est douloureux. Car telle est la vérité. Les cocus, ce ne sont pas seulement les autres ! Et on pourrait ajouter à toutes ces trahisons le revirement sur la loi Gayssot et sur l’Union européenne. Bref, un vrai désastre ! Mais pour eux, rassurez-vous, ce n’est pas grave : l’alcool et l’argent coulent à flot. Et par ici le champagne. Et par ici les petits fours. Vous reprendrez bien du caviar et du Dom Pérignon ? Je veux, mon neveu ! Pensez : plus de dix millions d’euros de financement public par an ! Elle n’est pas belle, la vie !

    Tout laisse hélas à penser qu’en 2023 l’avortement sera gravé dans l’airain constitutionnel mais, après tout, ce n’est pas illogique dans leur République du crime et du chaos. Et le prochain millésime devrait voir également la dépénalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, dix ans exactement après « le mariage pour tous » de Taubira. On le voit, on va toujours plus loin dans l’horreur et l’abjection. Et c’est aussi une façon de précipiter le Grand Remplacement avec des enfants avortés en masse et des vieillards euthanasiés en masse. Et pas seulement les anciens, car le suicide assisté peut aussi concerner des enfants et des adolescents mal dans leur peau : après les transgenre, voici bientôt venu le temps de la piqûre létale. Après l’adjonction de glandes mammaires, voici l’heure du cimetière. Ou plutôt du crématorium qu’on dit plus écologique. 
    Car la mode est aujourd’hui à l’écologie.  Ne nous dit-on pas qu’un enfant européen pollue terriblement, que son coût carbone est très élevé ? Très médiatisée, une étude publiée en 2017 — dont on ignore totalement ce sur quoi elle s’appuie pour parvenir à un tel résultat — évaluait ainsi le “coût” climatique d’un enfant à 60 tonnes équivalent CO2 par an, soit six fois l’empreinte carbone d’un Français moyen. Beaucoup de médias en ont évidemment tiré la conclusion qu’avoir un enfant en moins, ou mieux, ne pas avoir d’enfant du tout, était la manière la plus efficace de réduire son empreinte carbone. D’où le pullulement de titres de magazines féminins comme celui-ci : « Avoir un enfant est-il vraiment un geste écolo ? » Il n’est pas étonnant dans ces conditions que beaucoup de jeunes femmes occidentales, victimes de ces modes et de ces discours culpabilisateurs, qui respirent l’air du temps, disent ouvertement qu’elles n’auront pas de progéniture par souci de préservation de l’environnement ! Ce qui, soit dit en passant, est une façon de déguiser en humanisme ce qui n’est souvent qu’une forme inavouée d’égoïsme ou une peur panique face aux responsabilités d’une mère de famille. 
    C’est en tout cas méconnaître voire mépriser la noblesse incomparable de la maternité, dont on avait une idée plus juste lorsque le culte marial était réellement répandu dans notre pays. C’est ne pas voir que l’amour d’un homme pour une femme, et d’une femme pour un homme, n’atteint généralement sa plénitude, son acmé, son sommet, que s’il donne la vie, s’il la transmet, si de l’union des corps et des cœurs naît un petit d’homme qui, à son tour, apprendra peu à peu à parler, à marcher, à aimer et qui ravit dès ses premiers instants ses parents par ses sourires, ses babillements, son innocence, par sa découverte éperdue du monde qui l’entoure, par sa fragilité, sa dépendance qui nous rappellent que nous ne sommes rien par nous-mêmes et que nous avons besoin des uns des autres. Faute de quoi, l’amour devient égoïste, se rabougrit, se racornit, s’étiole et finit par disparaître. C’est le don de soi qui donne sens à sa vie. Criminaliser la fonction reproductive, favoriser une société de la stérilisation, de l’infanticide, de l’euthanasie, du vice et du néant est une société qui va immanquablement vers sa disparition.

     

  • Les députés français veulent inscrire l’avortement dans la Constitution !

     

    A peine la Cour suprême des Etats-Unis avait-elle inversé le 24 juin sa jurisprudence, en renonçant au droit fédéral à l’avortement 49 ans après le tristement célèbre arrêt Roe contre Wade de 1973 et en laissant aux cinquante Etats américains la liberté de légiférer sur cette question fondamentale (voir l’article de Scipion de Salm en pages centrales) que les députés français se faisaient fort de graver dans le marbre constitutionnel, de sanctuariser (ce qui est un mot particulièrement déplacé quand on sait de quoi il s’agit) l’assassinat de millions d’enfants à naître dans le ventre de leur mère. Jusque-là la proposition d’inscrire dans la Constitution le droit à l’IVG était une mesure-phare de la France insoumise qui l’avait intégrée dans son programme présidentiel en 2017 et de nouveau en 2022.


    La constitutionnalisation de l’IVG avait par ailleurs déjà été mise sur la table de l’Assemblée en 2018 par la France insoumise et en 2019 par le Parti socialiste, mais la décision, vendredi, de la Cour suprême de ne plus garantir au niveau fédéral « le droit à l’avortement » (qui est en réalité le droit de tuer le fruit de ses entrailles, crime atroce s’il en est !) a conduit les députés et le gouvernement à aller encore plus loin et plus fort dans l’horreur. Inclure le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution afin d’en garantir la pérennité, voilà ce que proposent de concert Aurore Bergé, la présidente du groupe Renaissance, sa collègue de La France insoumise, Mathilde Panot, aussitôt soutenue par le Premier ministre, Elisabeth Borne.

    Y-A-T-IL TOUTEFOIS des oppositions au sein du Parlement devant cette nouvelle avancée de la culture de mort ? Pensez-vous ! Contrairement aux Etats-Unis, il n’y a plus de droite en France. Les Républicains et le Rassemblement national sont totalement soumis au totalitarisme de la gauche. Les Républicains qui représentent officiellement la droite parlementaire sont incapables de prendre une position claire et unanime sur le sujet mais penchent pour le vote de cette proposition de loi visant à constitutionnaliser « le droit à l’IVG », c’est-à-dire en France le droit de tuer jusqu’à 14 semaines de grossesse les fœtus, ce qui oblige à fracasser sauvagement dans le sein de la mère le crâne du bébé avant de l’aspirer. Voilà ce dont on parle, voilà l’horreur absolue, voilà la barbarie dont il s’agit.

    Interrogée sur la question, Marine Le Pen, l’air pincée, a dit qu’elle aussi voterait ce texte, avec les 89 députés RN, s’il était soumis à la représentation nationale. Quant au président par intérim du Rassemblement national, le juvénile Jordan Bardella, qui fait toujours où lui dit de faire sa maîtresse, il a tweeté : « Aucun mouvement politique sérieux ne remet en cause en France la loi Veil, acquis à protéger ». Et Marine le Pen a surenchéri deux heures plus tard, déclarant que « le RN n’a jamais attenté au droit des femmes à recourir à l’IVG ». Le tout avec un graphique du vote montrant que la majorité présidentielle s’était, en revanche, opposée à « sanctuariser ce droit » dans la Constitution en 2018, ainsi que le demandait la France insoumise. Autrement dit la benjamine de Jean-Marie Le Pen se veut encore plus à gauche que la Macronie sur la question de l’avortement. Mais si c’est pour voter comme tous les autres parlementaires sur des sujets aussi fondamentaux, à quoi sert-il d’avoir 89 députés RN ? A rien. Qu’il en ait 1, 10, 100, 200 ou 300, cela ne change rien.
    C’est d’ailleurs pourquoi le Système n’a nullement diabolisé les candidats du RN entre les deux tours des législatives puisque le RN est désormais favorable à l’avortement, au “mariage” homosexuel, à la PMA, à la loi Pleven et à la loi Gayssot, à l’Union européenne et à l’euro, à Schengen et à la Cour européenne des droits de l’homme, à la laïcité, à la parité et à la mixité raciale. Il ne représente aucun danger, aucune menace pour l’Etablissement. On le diabolise encore un peu pour des raisons purement électorales et de maintien de parts du gâteau comme lors du second tour de la présidentielle : c’était nécessaire qu’il fît encore un peu peur pour que Macron fût réélu pour cinq ans, mais, à la vérité, il n’incarne en rien une alternative au Système en place dont il épouse désormais les idées, les mots d’ordre, les tabous. Cette révolution s’est faite sous la houlette de Marine Le Pen depuis 20 ans, depuis 2002 quand elle s’était dite favorable au maintien de la loi Veil, c’est-à-dire au « droit à l’avortement », contrairement au programme officiel du FN de l’époque. Depuis cette période, les plateaux de télévision et les antennes de radio lui sont grandes ouvertes. Elle a donné les gages nécessaires. Elle fera de même peu après avec la Shoah. Elle en a fait des tonnes sur « la barbarie nazie » et elle cautionne la barbarie, elle active, actuelle et continue, consistant à assassiner par millions des enfants parfaitement sains et viables dans le ventre de leur mère.

    Comment prétendre défendre la nation, œuvrer à sa pérennité lorsqu’on approuve l’avortement de masse et qu’on entend même constitutionnaliser ce “droit” ? Et comment prétendre lutter contre le Grand Remplacement lorsqu’on promeut ce qui en est le principal moteur : 220 000 enfants tués par an, plus de 10 millions en 47 ans ? Il est vrai que Marine Le Pen n’a rien trouvé de mieux que de choisir l’homosexualiste Sébastien Chenu, fondateur de Gay-Lib et organisateur de gigantesques Gay Pride, comme l’Europride de Marseille il y a quelques années, comme candidat du RN à la présidence de l’Assemblée nationale et elle a imposé un autre homosexualiste et militant LGBT, Jean-Philippe Tangui, transfuge de Debout la France, pour la présidence de la stratégique commission des Finances. Sur 89 députés, elle n’a donc rien trouvé de mieux que ces deux folles. Il est loin décidément le temps où le FN, avec Martine Lehideux, défendait la famille et le mariage entre un homme et une femme ! Qu’avons-nous subi comme avanies pour avoir écrit dès 2010 que Marine Le Pen était entourée d’arrivistes sans scrupule et d’invertis notoires ? Nous ne disions pourtant que la vérité qui est de plus en plus criante pour qui veut voir.
    On comprend dans ces conditions qu’une députée macroniste a pu déclarer que le gouvernement était prêt à accepter, sur des textes de loi, les voix du RN. Le très gauchiste et très haineux Eric Dupond-Moretti, ministre de la Justice de Macron, a dit publiquement des choses similaires, considérant le RN comme un partenaire possible. Quant au président du Sénat, le franc-maçon, Gérard Larcher, il a déclaré que la présidence de la commission des Finances devait échoir au RN, premier groupe de l’opposition en nombre de députés. On est loin là du cordon sanitaire qui fut mis en place entre 1986 et 1988 autour des 35 députés FN conduits par Jean-Marie Le Pen. On est loin surtout du programme de gouvernement du FN de 2002, Pour un avenir français, qui avait pour propositions l’abrogation des lois Veil, Pleven et Gayssot, du Pacs, la sortie de l’Union européenne, la défense de la liberté d’expression. Marine Le Pen, c’était le rôle qui lui a été attribué et qu’elle a parfaitement rempli, était de désactiver le cœur nucléaire du FN, d’en renier les fondamentaux, bref de faire du FN devenu RN un parti comme les autres. Elle y a parfaitement réussi avec l’aide des media et hélas de son… père !

    LA DÉCISION historique de la Cour suprême doit toutefois nous remplir d’espérance. Certes rien n’est définitivement gagné, et on peut compter sur le camp de la culture de mort pour pousser des cris d’orfraie et essayer d’imposer l’IVG partout où ils le peuvent aux Etats-Unis, mais ce succès certes partiel prouve que lorsqu’on est fidèle à ses convictions, à ses certitudes, à ses principes, on peut remporter des victoires, même tardives, même inattendues. C’est pourquoi il faut toujours se battre. Comme des lions. Il n’est en effet que les batailles que l’on ne mène pas, et que l’on ne conduit pas jusqu’au bout, qu’on est sûr de perdre. Et il faut pareillement refuser toute diminution, tout attiédissement, toute compromission sur les principes, sur la foi et sur la morale.  
    Dans la bataille pour le vrai, le bien, le beau, dans le service de Celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie, aucune concession n’est possible, aucun abandon n’est acceptable, aucun retard n’est excusable. Et vivre selon ses principes, c’est finalement ce qui peut rendre un homme heureux, même ici-bas. Car, comme l’écrivait Paul Bourget : « à force de vivre contrairement à ce que l’on pense, l’on finit par penser comme l’on vit ». Et le grand saint Augustin disait déjà des siècles auparavant : « A force de tout voir on finit par tout supporter… A force de tout supporter on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer on finit par tout accepter… A force de tout accepter on finit par tout approuver ! »