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Culture de mort - Page 3

  • Trois mois de prison requis contre l’Abbé Pagès et Guillaume de Thieulloy !

     

     

    Nous comparaissions hier, avec l’abbé Pagès, pour un article qui rappelait la doctrine catholique (et, d’ailleurs, plus anciennement, la loi naturelle elle-même) sur la sexualité. Cet article avait déplu à l’association Mousse, qui se présente comme l’association des « justiciers LGBT » (et qui se présente aussi comme « super héros en slip vert » : pourquoi « slip vert » ? Je n’en ai pas la moindre idée).

    Ce qui est très instructif sur l’état de l’esprit public en France, c’est que ces gens qui ne représentent qu’eux-mêmes avaient à peine levé le sourcil que le Parquet (c’est-à-dire l’État) a décidé de poursuivre!

    Et, naturellement, d’autres associations LGBT se sont jointes à ce qu’elles espèrent être la curée : outre le Parquet, pas moins de 4 associations étaient représentées contre nous. Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur, dit-on… Certes, mais je m’en serais bien passé !

    L’abbé Pagès et moi-même avons d’abord été – ce qui est habituel dans ce genre d’affaires – interrogés sur le sens de l’article, sur le contexte, les raisons de la publication.

    J’ai pour ma part insisté sur le fait que nous étions un blogue animé par des laïcs catholiques et fortement attachés aux principes non négociables (sur lesquels j’ai fait une mini-conférence !). À cette étape, j’avais déjà compris sans grande difficulté que nous étions pour les juges des animaux exotiques comme ils n’en rencontraient pas souvent. Mais quand j’en suis arrivé aux conséquences et que j’ai expliqué que, non seulement nous nous battions pour l’abrogation de la loi Taubira, mais que même la loi sur le divorce me semblait extrêmement problématique puisque destructrice du mariage fidèle et indissoluble, j’ai pu lire l’effarement (et une sorte d’amusement étonné) dans les yeux des magistrats. Vous savez, un peu la tête qu’ils auraient faite s’ils étaient tombés nez à nez avec un énergumène sorti tout droit du Moyen Âge !

    Après nos réponses, l’avocat représentant le lobby LGBT a plaidé quelques minutes. Essentiellement pour dire que ses clients étaient qualifiés pour nous poursuivre et fondés à réclamer des dommages et intérêts.

    Puis la procureur a plaidé une petite dizaine de minutes. Pour être honnête, je n’ai pas été très impressionné : la moitié des propos qu’elle poursuivait manifestait soit qu’elle ne savait pas lire, soit, plus vraisemblablement, que son aversion du catholicisme lui faisait choisir systématiquement les interprétations les plus défavorables. Juste un exemple : elle cita à un moment le mot « pervers » utilisé par l’abbé Pagès et dit en substance : vous voyez qu’il est haineux et insultant puisqu’il dit que tous les homosexuels sont des pervers. Sauf qu’un coup d’œil même distrait aux deux phrases précédentes permettait de constater que les pervers en question étaient les ministres qui avaient encouragé l’idéologie du genre à l’école et non les homosexuels, ni, moins encore, tous les homosexuels. Autant dire que l’accusation ne semble pas très sérieuse.

    Cela n’a pas empêché ladite procureur de requérir, à la fois contre l’abbé et contre moi, 3 mois de prison avec sursis. Pas moins ! De la prison pour s’être contenté de relayer le catéchisme. Quand le rappeur Nick Conrad qui appelle à « pendre les Blancs » et produit un clip d’une violence inouïe n’a qu’une amende avec sursis. Bienvenue dans le monde du « deux poids, deux mesures ». Mais il est vrai qu’un prêtre catholique qui expose la doctrine catholique est beaucoup plus dangereux qu’un appel au pogrom, cela va de soi !

    Je dois avouer que le clou de l’audience a quand même été la plaidoirie de notre avocat, le cher Jérôme Triomphe. J’ai beau le connaître depuis longtemps, l’avoir vu à l’œuvre dans une douzaine d’audiences pour moi-même (et bien davantage pour l’AGRIF), je suis toujours soufflé par son talent – et par le fait qu’il ne lâche rien. Et les deux sont importants car je veux bien sûr gagner, mais je ne veux rien lâcher non plus de la vérité !

    En l’occurrence, il a donné un cours au tribunal sur la conception chrétienne du mariage et de la sexualité qui restera dans les annales. Surtout, il a placé le débat où il devait être : non pas une prétendue haine de l’abbé Pagès contre les homosexuels, mais bien une haine du lobby (et probablement de la procureur) contre l’Église. Il a notamment rappelé que Mousse prétendait imposer à l’Église d’accepter la « culture gay » comme elle est, en changeant au besoin ses dogmes, sa morale et ses sacrements. Ce qui veut dire que refuser le mariage sacramentel à deux hommes serait, selon eux, de « l’homophobie » ! Comme il l’a dit avec humour, si l’on veut faire du tricot, on ne va pas dans un club de pétanque ; si l’on veut se marier à l’Église, on n’y va pas avec une personne de même sexe ! Jérôme Triomphe a aussi donné une leçon de lecture, reprenant phrase après phrase tous les passages poursuivis, montrant que l’accusation les avait déformés, apportant toutes sortes d’arguments extérieurs pour appuyer les propos tenus par l’abbé. Nos adversaires n’auront pas perdu leur temps : ils auront eu une bonne heure et demie de catéchisme !

    À ce stade, j’ignore ce qu’il adviendra. Si le débat n’était que rationnel, argument contre argument, il ne fait aucun doute que notre excellent avocat l’a emporté haut la main. Mais il faut faire la part de la mauvaise foi et de la haine anti-chrétienne, parfois palpables dans ces débats.

    Nous devrions connaître le jugement le 21 décembre prochain.

    D’ici là, ne nous oubliez pas dans vos prières.

    En tout cas, encore une fois, un immense merci pour votre soutien et vos prières.

    Bonne fête de la Toussaint à tous

    Guillaume de Thieulloy

     

  • L’ensauvagement de la France avec la complicité des juges et des politiques .

     

    L'ensauvagement de la France, par Georges Fenech, éditions du Rocher

    Georges Fenech vient de publier aux éditions du Rocher un nouveau livre intitulé L’ensauvagement de la France et sous-titré La responsabilité des juges et des politiques. Georges Fenech est bien placé pour évoquer cette responsabilité puisqu’il est ancien juge d’instruction et député honoraire. Il fait d’ailleurs en préambule son autocritique, estimant n’avoir pas réussi à réveiller les torpeurs, ni suffisamment dénoncé les utopies des militants de l’abolition de la prison et des frontières, et n’avoir pas débusqué les beaux esprits toujours prêts à excuser l’inexcusable. Il constate l’échec de l’intégration et les dégâts que crée la repentance coloniale. Il dénonce aussi les “juges révolutionnaires” qui ont délibérément décidé d’avoir un préjugé favorable “pour le voleur contre la police”. Le Syndicat de la Magistrature est particulièrement visé.

    1.500 cités de non-droit et le laxisme des juges rouges

    Ce livre dresse un état des lieux catastrophique, soulignant l’explosion de la criminalité violente et fournissant des données chiffrées : quelque 1.500 cités de non-droit en France, dans lesquelles les caïds de la drogue font régner leurs lois, une délinquance juvénile aujourd’hui imputable en grande part aux mineurs non accompagnés, d’origine étrangère, qui remplissent jusqu’à 50 % certaines prisons pour mineurs. Ils étaient 2.500 en 2005 et déjà 30.000 en 2019. Selon le procureur de Paris, Rémi Heitz : “Une minorité de MNA commet des délits, principalement des vols et des cambriolages, à une fréquence très élevée et pose de très sérieux problèmes d’ordre public dans les quartiers où ils s’installent, car ces mineurs sont fréquemment armés et polytoxicomanes”.

    George Fenech rappelle une évidence : juges et politiques, si préoccupés par le sort des clandestins et délinquants, ne se posent jamais de questions sur leur propre responsabilité dans le sort tragique de Lola, Samuel Paty et tant d’autres victimes de la barbarie en provenance d’autres rives. Combien de morts auraient pu être évitées par une politique migratoire maîtrisée et une justice répressive réarmée ?

    L’ensauvagement de la France, Georges Fenech, éditions du Rocher, 216 pages, 17,90 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

  • Inde : barbarie antichrétienne (viols, meurtres, profanations) à Manipur .

     

    Inde, violences et barbarie antichrétiennes à Manipur

    La barbarie qui frappe les chrétiens dans l’État de Manipur, dans le nord-est de l’Inde, a atteint son paroxysme après que plusieurs femmes chrétiennes ont été exhibées dénudées puis violées par des foules hindoues.

    Ces faits ne semblent pas intéresser les médias occidentaux ! La cruauté des événements des derniers jours devrait pourtant susciter l’émoi partout dans le monde.

    Des images vidéo horribles de deux femmes chrétiennes, âgées de 20 et 24 ans, les vêtements arrachés, exhibées nues, molestées et ensuite violées collectivement par des hindous radicaux armés de couteaux et de bâtons sont devenues virales la semaine dernière sur les réseaux sociaux. Les faits datent en fait du 4 mai dernier et ne sont qu’un épisode ignoble parmi d’autres de l’incroyable violence qui frappe régulièrement les populations chrétiennes du Manipur.

    Des témoignages d’un pasteur de la région font état d’au moins six attaques au cours desquelles des femmes chrétiennes ont été martyrisées par des foules hindoues venues les “punir en les déshabillant, en les faisant défiler nues puis en les violant”.

    Les femmes violées appartiennent à la communauté Kuki, composée de plus de 20 sous-tribus et majoritairement chrétienne (les unes protestantes, les autres catholiques).

    Les agresseurs sont de l’ethnie Meitei et pratiquent l’hindouisme Vaishnavite.

    Dossier sur les femmes chrétiennes violées

    Un dossier obtenu par Church Militant contient les dossiers de 22 femmes victimes de viol, de torture, d’agression, d’incendie criminel et de meurtre.

    Parmi les victimes figurent Olivia Lhingneithem Chongloi, 23 ans, et Florence Nengpichong Hangshing, 25 ans, toutes deux employées dans un lave-auto, qui ont été violées par une foule Meitei après avoir été identifiées comme chrétiennes Kuki.

    Hekim et Helam Chongloi, deux sœurs célibataires dans la cinquantaine, ont elles été abattues dans leur jardin après que des hindous radicaux aient étranglé à mort leur mère aveugle et alitée.

    Une foule Meitei a battu à mort Thiandam Vaiphei, 45 ans, puis a brûlé son corps. Tongsing Hangsing (7 ans), Meena Hangsing (45 ans) et Lydia Lourembam (37 ans) ont été brûlées vives dans une ambulance par une foule de 2 000 personnes.

    « Les crimes odieux commis contre la communauté Kuki [chrétienne], le ciblage des femmes Kuki, l’utilisation du viol comme arme par les foules Meitei [hindoues] – tous perpétrés en toute impunité par ces groupes – ont été gardés silencieux et dissimulés par l’État », a déclaré le politologue Dr Kham Khan Suan Hausing au Guardian, un journal britannique de gauche.

    Même les nourrissons sont pris pour cible de la haine antichrétienne

    “Ce n’est que lorsque cette vidéo est devenue virale que cette tentative trop zélée de l’État pour contrôler le récit a finalement été révélée”, a déploré Hausing, professeur de sciences politiques à l’université d’Hyderabad.

    En termes de cruauté, même les nourrissons, les enfants, les personnes âgées et les infirmes n’ont pas été épargnés. Les images des attaques anti-chrétiennes sont ignobles. La barbarie est sans limite. Des agresseurs hindous se font filmer en train d’uriner sur les cadavres de leurs victimes. D’autres sont photographiés se promenant joyeusement avec une tête décapitée de chrétien. Des chrétiens ont été brûlés vivants. D’autres ont été étouffés dans des sacs de jute. L’imagination sadique est sans limite.

    Depuis que la violence anti-chrétienne a éclaté en mai, plus de 130 personnes ont été tuées et 400 blessées. Plus de 60 000 personnes ont été forcées de quitter leur domicile alors que l’armée, les forces paramilitaires et la police luttent pour réprimer la violence.

    Au moins 300 églises ont été incendiées et démolies par des gangs hindous Meitei, ce qui a conduit les évêques catholiques et d’autres dirigeants de l’Église à conclure que la violence est principalement religieuse et non ethnique, comme le prétendent les médias laïques.

    L’évêque met en garde contre la persécution à l’échelle nationale

    L’archevêque d’Imphal, Dominic Lumon, a noté que “les attaques à motivation religieuse sont un fait indéniable” puisque “chacun des plus de 200 villages Kuki a vu une ou plusieurs églises attaquées”.

    “La crise à laquelle sont confrontés le peuple et l’église de Manipur n’est pas un incident isolé”, mais doit être considérée dans une perspective plus large de “préoccupation pour les minorités en Inde”, a ajouté Mgr Lumon, faisant référence à la persécution généralisée des chrétiens sous le gouvernement hindou radical dirigé par le Premier ministre Narendra Modi.

    Des églises catholiques incendiées à Manipur

    Selon la Commission des évêques catholiques du Kerala, qui a mené une enquête sur les émeutes du Manipur, la violence sectaire avait été “bien orchestrée” et “ciblait la tribu Kuki”, dont 90% sont chrétiens.

    “Aujourd’hui, il n’y a presque plus d’église qui soit encore debout dans la vallée d’Imphal, à l’exception de quelques-unes de celles où les tribus non-Zomi-Kuki vont pour le culte. C’est certainement la première fois dans l’histoire de l’Inde que tant de lieux de culte ont été vandalisés, incendiés ou démolis”, a déclaré le Samast Christi Samaj dans un communiqué de presse.

    Pierre-Alain Depauw