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Culture de mort - Page 5

  • Culture de mort et macronie .

    Légalisation de l’euthanasie et destruction accélérée des églises au programme de la Macronie .

    CE LUNDI SAINT le président de la République n’a rien trouvé de mieux que de demander au gouvernement et au Parlement de préparer ensemble avant la fin de l’été un projet de loi pudiquement nommé « fin de vie » et qui entend dépénaliser l’euthanasie active et ouvrir la voie au suicide assisté. Recevant la « convention citoyenne », un bidule qui a réuni pendant trois mois 184 participants prétendant débattre du sujet en toute impartialité, mais qui n’avait d’autre objectif que de légaliser l’euthanasie et qui, dans un rapport publié le dimanche des Rameaux, a d’ailleurs majoritairement voté en faveur d’une forme d’« aide active à mourir » (AAM), le chef de l’Etat a réaffirmé sa ferme volonté de faire évoluer la législation sur le sujet.

    Pendant sa campagne présidentielle, en 2022, Emmanuel Macron avait ainsi glissé discrètement qu’il était favorable sur le sujet au « modèle belge ». Rappelons qu’outre-Quiévrain l’euthanasie active et le suicide assisté ont été légalisés et s’appliquent même aux enfants. Une simple dépression, un traumatisme, un mal de vivre passager, une épreuve pénible, et Dieu sait que la vie ici-bas n’en manque pas, et hop, place à la piqûre létale, à la seringue funeste.


    Cette vieille revendication de la franc-maçonnerie est donc en passe d’être adoptée dans notre pays. Et ce n’est pas un hasard que la décision officielle soit prise et communiquée au début de la semaine sainte. Ils savent parfaitement ce qu’ils font. Il s’agit de se substituer à Dieu qui est l’auteur et le maître de la Vie, qui décide souverainement quand un homme vient au monde et quand s’achève son séjour terrestre.

    Que l’Exécutif annonce cette décision la semaine à l’issue de laquelle l’Eglise catholique célèbre le Christ ressuscité, vainqueur de la mort, la solennité des solennités, le centre et le sommet de l’histoire, est tout sauf une coïncidence du calendrier.

    On ne saurait manifester de manière plus outrecuidante le caractère antinaturel, antimoral et antichrétien du régime actuel qui ne se complaît que dans la mort, la profanation et la destruction.

    APRÈS sa réélection le 24 avril dernier, Macron n’a pas perdu de temps. Le 2 septembre 2022, recevant à l’Elysée la momie Line Renaud, défenseur acharné depuis longtemps de l’euthanasie et marraine de l’Association (maçonnique) pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), afin de lui conférer la Grand-Croix de la Légion d’honneur, la plus haute distinction en République, une Line Renaud qui le suppliait de faire « voter le plus vite possible » une loi sur « le droit à l’euthanasie », le président répondit, enthousiaste, à l’actrice nonagénaire : « Votre combat pour le droit à mourir dans la dignité nous oblige. C’est le moment de le faire… Nous le ferons ».

    Comme quoi Macron sait tenir ses promesses quand il s’agit de légiférer pour le pire ! Et de fait, dans la foulée, le gouvernement d’Elisabeth Borne a lancé une « Convention Citoyenne sur la fin de vie ». C’est toujours la même méthode : on prétend consulter, débattre, écouter mais la décision est déjà prise. Tout n’est qu’illusion et imposture, habillage et tromperie. Et comme toujours, on procède par étapes successives pour faire accepter l’inacceptable. Ce fut déjà le cas pour l’avortement et pour le “mariage” homosexuel. On procède de même pour l’euthanasie. Depuis une vingtaine d’années, plusieurs législations se sont succédé (lois Kouchner, Leonetti, Claeys-Leonetti) pour conduire graduellement à la dépénalisation totale de l’euthanasie. Depuis 2016, la France autorise ainsi  « la sédation profonde et continue jusqu’au décès », consistant à endormir définitivement les malades jugés incurables ou dont le pronostic vital est considéré comme engagé. On accélère sciemment le processus. Combien de fois avons-nous visité des patients en soins palliatifs qui parlaient et s’alimentaient normalement un jour et, tout à coup, dès le lendemain, ils étaient plongés dans un sommeil profond et irréversible parce que l’on avait fortement augmenté, souvent sans raison proportionnée, et sans même solliciter leur avis, la dose de morphine ou d’hypnovel. On va désormais aller plus loin avec la dépénalisation pure et simple de l’euthanasie en s’alignant sur des pays comme les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et l’Espagne. Signe de la profonde déchristianisation des Occidentaux, la plupart des pays d’Europe se dirigent vers ce chemin mortifère :  c’est le cas du Portugal, autrefois si catholique, de la Suisse, de l’Italie, du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de l’Autriche.


    Ce n’est pas un hasard non plus si cette dépénalisation de l’euthanasie est concomitante à la réforme des retraites. Comme on ne peut pas réduire fortement les pensions, souvent déjà modestes, voire squelettiques, et qu’on ne peut pas augmenter non plus à l’infini les cotisations déjà très élevées, reste une troisième solution : réduire drastiquement le nombre des retraités. D’où le recours massif à l’euthanasie dont le “prophète” Jacques Attali (80 ans cette année !) avait expliqué dès 1981 dans son livre L’Avenir de la Vie (éditions Seghers) qu’elle « sera(it) un instrument essentiel de nos sociétés futures » : « Dès qu’il dépasse 60/65 ans,  écrivait-il, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. Je crois que dans la logique même de la société industrielle, l’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie, mais de faire en sorte qu’à l’intérieur même d’une vie déterminée, l’homme vive le mieux possible mais de telle sorte que les dépenses de santé soient les plus réduites possible en termes de coût pour la collectivité. Il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle se détériore progressivement. L’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures. »


    Les obsessions idéologiques et les prétendus impératifs économiques se rejoignent pour qu’avance encore la culture de mort. En 2023, sauf miracle, nous aurons donc à la fois la dépénalisation de l’euthanasie et du suicide assisté et la constitutionnalisation d’un prétendu « droit à l’avortement », revendication de la France insoumise de Mélenchon depuis des années. Et on ne peut compter actuellement sur aucune formation politique au Parlement pour s’opposer fermement à ces projets sataniques, preuve de l’étendue et de la contagion du mal au sein de tous les partis. Pas même sur le Rassemblement national. Ce n’est pas en effet avec des Sébastien Chenu et des Julien Odoul imposés et promus par Marine Le Pen que l’on peut défendre la vie de la conception à la mort naturelle !

    A CETTE DESTRUCTION morale, à cette idéologie criminelle s’ajoute logiquement et concomitamment la démolition accélérée des édifices religieux catholiques. Un rapport récent sur l’état du patrimoine religieux en France, mené par le sénateur des Hauts-de-France Pierre Ouzoulias (PCF) et la sénatrice de l’Ardèche Anne Ventalon (LR), a ainsi avancé qu’entre 2 500 et 5 000 églises pourraient disparaître d’ici à 2030, soit une église (au moins) détruite tous les jours, tous les 24 heures. Voire pire encore. L’ancien ministre de la Culture, la calamiteuse Roselyne Bachelot, ne se soucie guère de cette sombre perspective car, a-t-elle asséné avec son culot habituel, « on a construit trop d’églises au XIXe siècle » !
    Et si les églises ne sont pas détruites purement et simplement, elles peuvent être transformées en logement, en bar, en bibliothèque ou en supermarché. C’est encore très peu le cas en France actuellement, contrairement aux pays anglo-saxons — depuis la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat “seules” 250 églises communales ou diocésaines ont été rachetées ou transformées par des particuliers, soit 0,6 % de l’ensemble du patrimoine religieux catholique —. Mais les choses pourraient changer. La journaliste LGBT Caroline Fourest s’est ainsi prononcée pour la transformation des églises en magasins. Et de fait le centre du village et de la vie des gens aujourd’hui, ce n’est plus l’église paroissiale, c’est le stade et plus encore le centre commercial, de plus en plus souvent ouvert le dimanche et où beaucoup de nos compatriotes se promènent et font leurs courses le jour du Seigneur. Il est fort possible aussi que de nombreuses églises soient transformées en mosquées. Il y a en effet aujourd’hui plus de mahométans pratiquants dans notre pays que de baptisés catholiques se rendant régulièrement à l’église.


    Il faut dire aussi que lorsqu’un objet ou un bien n’a plus d’utilité, il finit logiquement, cruellement par disparaître. La perte générale de la foi, l’effondrement de la pratique religieuse expliquent largement le phénomène actuel. Des édifices qui ne sont plus utilisés pour le culte ne sont plus entretenus et finissent par se détériorer, s’abîmer inexorablement. L’état des églises de France est un crève-cœur. Mais il est vrai que les bouleversements liturgiques, disciplinaires et doctrinaux engagés depuis Vatican II ont contribué, eux aussi, à vider les églises et à faire perdre la foi massivement. Le monde moderne, avec son matérialisme et son hédonisme, a fait le reste. A quoi sert-il de toute façon d’assister à un culte sécularisé, avec des ornements affreux, une laideur généralisée et des prêches qui ne font que répéter, souvent sans talent et sans originalité, ce que l’on entend quotidiennement à la télévision et à la radio, ce qui est dit à l’école et dans les media, sans élever l’âme vers Dieu, sans parler des fins dernières, sans dire d’où nous venons, qui nous sommes et où nous allons ?

    DES ÉGLISES détruites, c’est évidemment le paysage de la France qui change, c’est l’âme de notre pays qui est touchée. Mais, après tout, il y a une logique infernale et implacable du système républicain qui nous opprime : après avoir séparé l’Eglise de l’Etat (mais pas la synagogue de l’Etat, comme en témoigne entre autres le dîner annuel du CRIF !), après avoir organisé le plus grand vol de l’histoire en dépouillant l’Eglise de ses biens, en profanant les édifices avec la devise républicaine souvent inscrite à leur fronton, il est, somme toute, dans l’ordre des choses que ce régime contre-nature finisse par les détruire matériellement, par les éliminer purement et simplement. On s’en prend déjà régulièrement aux statues de la Vierge, des archanges et des saints, on détruit les calvaires, on interdit les crèches dans l’espace public au nom de la sacro-sainte laïcité qui n’est depuis le départ qu’une machine de guerre contre le catholicisme, contre l’âme de la France, il est donc logique que l’on s’en prenne aussi aux églises.
    Mais cela ne s’arrêtera pas là, compte tenu de la logique de Terreur de la République : tous ceux qui font leur la morale chrétienne, qui refusent totalement le LGBTisme, l’avortement, l’euthanasie, le laïcisme n’ont et n’auront plus droit de cité dans notre pays occupé et asservi. Au nom de la lutte contre l’homophobie. Au nom de la liberté des femmes de disposer de leur corps. Au nom du droit de mourir dans la dignité. Au nom de l’égalité, de la laïcité et du refus des discriminations. Le choix sera donc entre l’apostasie ou la persécution, la trahison ou la relégation sociologique, la honteuse abdication ou l’ostracisme systématique pouvant aller jusqu’à la réclusion.

     

  • La France complètement ruinée.

    Regardez ces mines réjouies. Ils ruinent la France et sont contents de leur bilan.

    La barre des 3 000 milliards de dette publique a été franchie et va augmenter en 2023, comme chaque année depuis 20 ans.

    Les fossoyeurs de la France accélèrent le naufrage de la nation.

    Ce sont donc 3 000 000 000 000 d’euros que devront supporter les générations futures. Ce qui signifie que chaque citoyen, bébés compris, est endetté de 45 000 euros, soit 180 000 euros pour une famille de quatre.

    En clair, faute d’une croissance suffisante, la France a financé son niveau de vie par l’emprunt depuis des décennies, en se donnant l’illusion que les Trente Glorieuses étaient toujours là. Tous les gouvernements, de droite comme de gauche, ont trompé le peuple en lui donnant du pouvoir d’achat qu’il n’avait pas produit par son propre travail. C’est une arnaque gigantesque.

    Notre économie n’est plus qu’un château de cartes prêt à s’effondrer. Nous sommes les cancres de l’Europe. Nous avons laminé notre industrie et sommes en train de saborder notre agriculture et notre pêche. Tout passe dans une économie de services, financiarisée à outrance, en produisant de moins en moins. Mais nous ne sommes ni la Suisse, ni le Luxembourg. Sans industrie, ni agriculture, nous disparaîtrons.

    La France est un pays qui sait tout faire mais délocalise et ne fabrique plus rien. Il est tellement plus simple d’importer. Moyennant quoi, grâce au binôme Macron-Le Maire, notre balance commerciale a pulvérisé tous les records de déficit. 160 milliards en 2022.

    Il n’y a pas pires gestionnaires que ces deux incapables, contents de leurs exploits, qui plus est.

    Petite parenthèse : si Le Maire a échoué à détruire l’économie russe, malgré son PIB inférieur au nôtre, c’est parce que la Russie possède non seulement 20 % des richesses minières de la planète, mais aussi parce qu’elle a une très puissante industrie et une agriculture exportatrice. Elle est autonome et pourrait vivre en autarcie durant trois ans ! Bref, la Russie résiste aux sanctions parce qu’elle produit, alors que la France aurait tenu quinze jours au maximum seule contre tous, avant de s’effondrer, tant elle est tributaire de ses importations et de ses créanciers et surtout, tant son économie est financiarisée et ne repose sur rien .

    Nous travaillons moins que nos voisins (35 h avec retraite à 62 ans), nos entreprises sont les moins compétitives d’Europe car écrasées de taxes et d’impôts, pour satisfaire à des normes réglementaires suicidaires et pour financer un modèle social à bout de souffle, car partagé avec toute la planète.

    Quand un pays accorde une retraite de 960 euros (1 500 euros pour un couple) à tout étranger de 65 ans n’ayant jamais travaillé ni cotisé en France, il ne faut pas s’étonner que les caisses soient dans le rouge.

    Quand ce même pays continue de payer des retraites à des centenaires étrangers disparus depuis des lustres, sans la moindre preuve de vie exigée par nos consulats à l’étranger, il ne peut que rouler vers la faillite.

    Quand les sans-papiers, donc hors-la-loi, sont soignés et couverts à 100 %, alors que cinq millions de Français n’ont pas de mutuelle, il ne faut pas s’étonner que les comptes sécu s’enfoncent.

    Et que dire des squatteurs qui ont davantage de droits que les propriétaires, devenant inexpulsables, au point que le propriétaire qui réintègre son logement de force est coupable de violation de domicile et finit en prison. Voler un logement fait du squatteur un propriétaire sans débourser un sou. Dans aucun pays au monde vous ne verrez une telle injustice. D’ailleurs, chaque fois que j’ai exposé ce scandale à l’étranger, personne ne m’a cru, tant cette négation de la propriété privée est difficile à admettre. La nouvelle loi, ne change rien. Aucun squatteur n’ira en prison et aucun ne paiera d’amende. Tous sont insolvables. Comme toutes les lois de Macron, c’est de la poudre aux yeux, juste histoire de cocher la case « squat » dans son bilan.

    Après tout, la France appartient à tout le monde, donc les logements aussi. C’est le paradis de tous les miséreux de la planète. D’ailleurs, Macron continue de régulariser trois fois plus de clandestins tous les ans.

    Rappelons que Bruno Le Maire prétendait détruire l’économie russe alors que celle-ci se porte au mieux après un an de guerre, rappelons qu’il a alourdi la dette de 700 milliards d' euros, la portant à 113 % de notre PIB .

    « Nous passerons au peigne fin toutes les dépenses », ose t'il déclarer, lui qui ne savait même pas quelle est la surface d’un hectare quand il était ministre de l’Agriculture. Et c’est un ministre fâché avec les calculs qui gère les centaines de milliards de l’État.

    Bien entendu, il nous promet un retour du déficit public à 3 % en 2027. Je parie que d’ici là, la France sera endettée entre 3 500 et 4 000 milliards d’euros.

    Faire porter le chapeau à la crise Covid ou à la guerre en Ukraine ne change rien. Nos voisins ont subi les mêmes épreuves mais font toujours mieux que nous.

    Alors que la dette française est passée entre 2006 et 2021 de 66 % du PIB à 111 %, celle de l’Allemagne est restée stable à 68 %.

    Ce sont donc 1 200 milliards de fardeau supplémentaire pour la France, alors que les Allemands ont su gérer efficacement de façon responsable.

    Il y a un an, nous empruntions à 0 %. Mais au lieu de profiter de cette facilité pour rembourser notre dette, nous avons augmenté nos dépenses de façon exponentielle.

    En 2023, nous allons emprunter 270 milliards supplémentaires au taux minimum de 3 % .

    La charge de la dette a été de 42 milliards en 2022. Elle sera de 50 milliards en 2023 puisque la BCE est bien décidée à augmenter les taux d’intérêt pour ramener l’inflation à 2 %.

    Ceci veut dire que le remboursement des seuls intérêts est largement supérieur au taux de  croissance. Appauvrissement assuré en dépensant plus qu’on ne produit.

    Il faut donc emprunter toujours plus pour rembourser nos emprunts passés. Cela s’appelle une pyramide de Ponzi, laquelle va s’effondrer dès que nos créanciers perdront patience et confiance.

    Avec Macron et Le Maire, tout ce qu’il fallait faire a été écarté et tout ce qu’il ne fallait pas faire a été fait.

    C’est la politique du chèque sans provisions qui prévaut, pour acheter la paix sociale ou quémander des suffrages à chaque occasion. Après moi le déluge… Le patriotisme, l’intérêt national, l’avenir des générations, autant de sujets majeurs que Macron méprise et il ne s'en cache pas lorsqu' il est à l' étranger...

    Les dépenses publiques approchent les 60 % du PIB, record mondial et les prélèvements obligatoires atteignent 46 %, juste derrière la Danemark.

    Sur 1 000 euros de dépenses publiques en 2022 ( source Figaro ) :

    262 vont aux retraites

    205 à la santé

    97 à l’éducation

    40 à la charge de la dette, soit 4 % 

    Ce qui signifie que la charge de la dette est supérieure au budget Défense, au budget Famille, au budget Sécurité, au budget Justice, etc.

    Ce pays n’est plus gouverné depuis des décennies et s' enfonce dans les abîmes, avec l’assentiment de tous les partis politiques, hormis Reconquête. Et le RN n’est plus crédible à force de pratiquer le "politiquement correct"

    Jacques Guillemain

     

  • Insectes dans nos aliments : une menace épidémiologique encouragée par l' Union Européenne !

    Alors que l’inquiétude grandit parmi la population, au sujet des insectes introduits dans nos aliments à cause de l’autorisation accordée par la Commission européenne et alors qu’il est manifeste que le Forum économique mondial encourage cette folie, nous voulons vous faire découvrir les résultats alarmants d’une étude sur l’évaluation parasitologique des insectes comestibles et leur rôle dans la transmission des maladies parasitaires à l’homme et aux animaux.

    Cette étude est consultable sur le site internet de la National Library of Medicine.

    Nous reproduisons ci-dessous quelques extraits significatifs. Nous avons mis en gras quelques passages dont il faut prendre connaissance.

    À partir du 1er janvier 2018 est entré en vigueur le règlement (UE) 2015/2238 du Parlement européen et du Conseil du 25 novembre 2015, introduisant le concept de « nouveaux aliments », y compris les insectes et leurs parties. Les espèces d’insectes les plus couramment utilisées sont : les vers de farine (Tenebrio molitor), les grillons domestiques (Acheta domesticus), les blattes (Blattodea) et les criquets migrateurs (Locusta migrans). Dans ce contexte, la question insondable est le rôle des insectes comestibles dans la transmission de maladies parasitaires qui peuvent causer des pertes importantes dans leur reproduction et peuvent constituer une menace pour les humains et les animaux. Le but de cette étude était d’identifier et d’évaluer les formes développementales de parasites colonisant les insectes comestibles dans les fermes familiales et les animaleries en Europe centrale et de déterminer le risque potentiel d’infections parasitaires pour les humains et les animaux. Le matériel expérimental comprenait des échantillons d’insectes vivants (imagines) provenant de 300 fermes familiales et animaleries, dont 75 fermes de vers de farine, 75 fermes de grillons domestiques, 75 fermes de blattes sifflantes de Madagascar et 75 fermes de criquets migrateurs. Des parasites ont été détectés dans 244 (81,33%) des 300 (100%) fermes d’insectes examinées. (…). Les insectes comestibles sont un réservoir sous-estimé de parasites humains et animaux. Nos recherches indiquent le rôle important de ces insectes dans l’épidémiologie des parasites pathogènes aux vertébrés. Un examen parasitologique effectué suggère que les insectes comestibles pourraient être le vecteur parasitaire le plus important pour les animaux insectivores domestiques. (…)

    Introduction
    (…) Dans l’Union européenne, l’entomophagie est rare, et elle est considérée comme un tabou culturel. Plus de 1900 espèces d’insectes sont considérées comme comestibles. (…)

    Les vers de farine sont des coléoptères de la famille des Tenebrionidae. Les coléoptères adultes mesurent généralement de 13 à 20 mm de long et les larves ont une longueur d’environ 30 mm. Au cours de leur court cycle de vie de 1-2 mois, les femelles pondent environ 500 œufs. L’un des plus grands fournisseurs de vers de farine au monde est HaoCheng Mealworm Inc. qui produit 50 tonnes d’insectes vivants par mois et exporte 200 000 tonnes d’insectes séchés par an. (…) Les parasites les plus communs du ver de farine comprennent Gregarine spp., Hymenolepis diminuta et les acariens de la famille des Acaridae. (…)

    Le grillon domestique (A. domesticus) a une longueur allant jusqu’à 19 mm et son cycle de vie s’étend sur 2-3 mois. C’est une source de nourriture pour les reptiles, les amphibiens et les arachnides élevés en captivité, y compris les araignées de la famille des Theraphosidae. Les grillons domestiques sont consommés par les humains sous forme de poudre ou sous forme d’extraits de protéines. (…) Ces insectes sont fréquemment infestés par Nosema spp., Gregarine spp. et Steinernema spp.

    Les blattes de l’ordre des Blattodea comprennent la blatte allemande (Blattella germanica), la blatte américaine (Periplaneta americana), la blatte fouisseuse de Cuba (Byrsotria fumigata), la blatte sifflante de Madagascar (Gromphadorhina portentosa), la blatte mouchetée (Nauphoeta cinerea), la blatte du Turkestan (Shelfordella lateralis) et la blatte orientale (Blatta orientalis) ). Les cafards peuvent vivre jusqu’à 12 mois et les plus gros individus atteignent jusqu’à 8 cm de longueur. Les cafards sont de plus en plus populaires dans la nutrition humaine, et ils font partie de la cuisine locale dans diverses régions du monde.

    Les criquets migrateurs appartiennent à la famille des Acrididae, ordre des Orthoptères. Les insectes mesurent jusqu’à 9 cm de long et vivent jusqu’à 3 mois. Les criquets sont consommés par les amphibiens, les reptiles et les humains, principalement en Afrique et en Asie. (…) Nosema spp. et Gregarine spp. sont les parasites acridiens les plus répandus [17].

    Le but de cette étude était d’identifier et d’évaluer les formes développementales de parasites colonisant les insectes comestibles dans les fermes familiales et les animaleries en Europe centrale et de déterminer le risque potentiel d’infections parasitaires pour les humains et les animaux. (…)

    Des formes parasitaires développementales ont été détectées dans 244 (81,33%) des 300 (100%) fermes d’insectes examinées. (…)
    Le risque d’infections à Cestoda, Acanthocephala et Acaridae était significativement plus élevé chez les insectes importés d’Afrique et d’Asie que chez les insectes achetés auprès de fournisseurs européens. (…)

    Les éleveurs qui souhaitent créer ou agrandir leurs fermes commandent souvent des insectes provenant des pays d’origine ou de pays où l’importation de ces aliments est moins chère que celle d’Europe. À notre avis, un tel phénomène est une grande menace en raison du fait qu’il peut y avoir un risque de capture d’animaux dans l’environnement, et donc d’introduire de nouveaux parasites, à la fois pathogènes pour les insectes ainsi que pour les humains et les animaux. (…)

    Au cours de la recherche dans des fermes individuelles, nous avons observé des pratiques contraires à l’éthique de la part d’éleveurs individuels, telles que nourrir des insectes avec des excréments d’animaux provenant d’une animalerie, nourrir des insectes avec des cadavres d’animaux plus petits ou nourrir des insectes avec des aliments moisis et même de la viande crue. Ces pratiques réduisent considérablement la qualité du produit final et compromettent la sécurité microbiologique / parasitologique de ces aliments. À l’heure actuelle, cependant, il n’existe aucune réglementation concernant les conditions d’hygiène zoogénique et le bien-être de ces animaux en tant qu’animaux potentiels pour l’alimentation. (…) L’élevage d’insectes comestibles effectué dans des endroits non prévus à cet effet (maisons) peut entraîner un danger supplémentaire pour l’homme. Au cours de l’étude, nous avons enregistré des cas individuels de propagation d’insectes provenant de fermes, ce qui a entraîné une infestation de pièces, par exemple. par des cafards ou des grillons. Un autre exemple est la possibilité de transmission de parasites tels que Cryptosporidium spp. sur l’aérogénie humaine, donc si les fermes ne sont pas bien protégées ou s’il y a un manque d’hygiène au contact des insectes, de telles invasions peuvent se produire.

    Parasites pathogènes pour les insectes
    Les échantillons de ferme analysés ont été colonisés par des formes développementales de parasites spécifiques aux insectes, notamment Nosema spp, Gregarine spp., Nyctotherus spp., Steinernema spp., Gordiidae, H. diesigni, Thelastomidae et Thelastoma spp. (…) l’impact des parasites spécifiques aux insectes sur les humains n’a pas encore été entièrement élucidé. Pong et coll. [42] ont soutenu que Gregarine spp., un parasite spécifique aux blattes, pouvait causer de l’asthme chez les humains. Les résultats de l’enquête menée dans notre étude indiquent que l’élevage d’insectes peut augmenter l’exposition humaine aux agents pathogènes et aux allergènes. (…)

    Parasites pathogènes pour l’homme et l’animal
    Les espèces du genre Cryptosporidium sont des parasites qui colonisent les voies digestives et respiratoires de plus de 280 espèces de vertébrés et d’invertébrés. Ils ont été liés à de nombreuses maladies animales impliquant une diarrhée chronique [62–64]. Selon la littérature, les insectes peuvent servir de vecteurs mécaniques de ces parasites.

    Les Isospora spp. sont des protozoaires cosmopolites de la sous-classe des Coccidia qui causent une maladie intestinale connue sous le nom d’isosporose. Ces parasites constituent une menace à la fois pour les humains (en particulier les personnes immunodéprimées) et les animaux. L’hôte est infecté par l’ingestion d’ovocytes et l’infection présente principalement des symptômes gastro-intestinaux (diarrhée aqueuse). (…) Dans notre étude, les fermes d’insectes ont été contaminées par ce protozoaire, ce qui pourrait être la cause de la coccidiose récurrente chez les insectivores. (…)

    Les insectes peuvent être des vecteurs de Balantidium spp. pathogènes pour les humains et les animaux. Dans notre étude, des ciliés potentiellement pathogènes ont été détectés même dans des fermes d’insectes avec des habitats fermés.(…) Entamoeba histolytica peut causer la dysenterie chez les humains et les animaux (…)

    Les résultats de notre étude indiquent que les insectes comestibles jouent un rôle important dans la transmission des ténias aux oiseaux, aux animaux insectivores et aux humains.

    (…) Malgré les procédés de préparation des aliments, les allergènes parasitaires peuvent encore être détectés.

    (…) Il a été prouvé que les insectes peuvent être un facteur épidémiologique important dans la transmission de maladies bactériennes. (…) À notre avis, d’autres recherches devraient également se concentrer sur la sécurité microbiologique de la reproduction des insectes comestibles.(…)