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  • L’inquiétant programme des écolos verdâtres pour les élections départementales et régionales de 2021 .

     

     

    Fort de ses résultats aux élections municipales de mars et juin 2020 avec 7 villes de plus de 100 000 habitants conquises (Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Tours, Annecy et Besançon, et Grenoble déjà gagnée en 2014), auxquelles on pourrait ajouter Marseille, le parti Europe Écologie Les Verts (EELV) se prépare pour les élections départementales et régionales de 2021.

    La « vague verte », comme l’ont parfois appelée les commentateurs politiques, est cependant  à relativiser pour plusieurs raisons. La première est que la plupart de ces victoires sont dues à des alliances avec les autres partis de gauche dès le premier tour. La seconde est que les villes de moindre importance n’ont pas cédé à la tentation verte. Si l’on étend le spectre aux 3 168 villes de plus de 3 500 habitants, on remarque que EELV n’en a remporté qu’une trentaine. Moins de 1 %. La « vague verte » ressemble davantage à un clapotis qu’à un tsunami !

    Il est vrai que ces victoires emblématiques aux municipales font suite aux bons résultats du parti aux élections européennes de 2019 : 13,48 % des voix, soit la troisième place derrière le RN et LREM, et 13 sièges emportés sur 79 (soit 16,5 %). D’ailleurs, on se demande jusqu’à quel point il ne conviendrait pas d’ajouter à ces chiffres ceux de la liste du Parti socialiste qui s’appelait, pour la circonstance, « Envie d’Europe écologique et sociale » (6,19% des voix et 6 sièges).

    L’écologie a le vent en poupe et les Verts rêvent déjà de l’Élysée en 2022. D’ici là auront lieu en 2021, si la Covid-19 ne pousse par le gouvernement à les reporter, les élections départementales et régionales. EELV s’y prépare sérieusement et a adopté (à 98 % des suffrages exprimés) sa plateforme programmatique lors de son conseil fédéral des 19 et 20 septembre.

     

    Plus de 130 propositions principales sont déclinées sur une petite cinquantaine de pages. Tous les sujets y sont abordés : des transports à l’Europe, en passant par l’économie, la culture, le sport, le logement, la formation, mais aussi la condition animale, le climat, la transition énergétique, etc.

    Certaines de ces propositions sont davantage des déclarations, à l’instar de celles consistant à déclarer l’urgence climatique ou la nécessité à s’adapter au changement climatique.

    D’autres prêtent à sourire. C’est le cas de celles qui visent à éduquer à l’empathie avec les animaux ; à désigner un délégué à la « condition animale » dans les conseils régionaux et départementaux ; à « soutenir les projets de contraception masculine pour que les femmes ne soient pas seules à supporter cette charge mentale et son coût » ; à ouvrir les crédits du Fonds de solidarité logement aux personnes qui habitent en yourte ; ou encore à encourager la formation des personnels des Ehpad à la prise en charge des personnes âgées LGBTQI+.

     

    La plateforme programmatique d’EELV prévoit de nombreuses interdictions. Bien entendu, la 5G est visée puisqu’il s’agira d’instaurer un moratoire sur son déploiement et de lancer un débat sur sa dangerosité.

    Il est question aussi de créer des espaces d’interdiction de la chasse et de la pêche. Les produits animaux issus de l’élevage intensifs seront bannis des cantines publiques, qui devront, en outre, servir deux repas végétariens par semaine.

    Interdiction aussi des centres commerciaux et des plateformes logistiques géantes à la périphérie des villes. Leur démantèlement sera même encouragé. EELV entend également réduire la circulation des poids lourds sur de longues distances, en reportant le transport sur le ferroviaire ou le fluvial.

    Le maire de Lyon, Grégory Doucet, avait créé un tollé en déclarant qu’il n’aimait pas le Tour de France, jugé machiste et polluant. On sait maintenant que ses propos n’avaient rien d’un dérapage, puisque le programme d’EELV précise clairement que « les écologistes envisagent le sport d’abord sous l’angle du développement des pratiques amateurs et de loisirs » et qu’ils ne sont pas intéressés par « les opérations de prestige ou de communication ».

    La voiture – même électrique – ne serait pas totalement interdite mais clairement entravée puisque les Verts veulent « affecter une partie de la voirie départementale aux vélos (pistes cyclables, véloroutes…) et aux transports collectifs (voies réservées aux bus, cars, covoiturage) ». Les projets autoroutiers mis en œuvre par l’État ne seront pas soutenus financièrement par les régions et départements dirigés par EELV.

    L’avion est également dans le collimateur des écologistes, en particulier les petits aéroports régionaux qui ne seront plus subventionnés. Tout projet d’extension ou de privatisation d’aéroport régional sera même annulé.

    Les collectivités écologistes cesseront, en outre, de coopérer avec des banques qui disposent d’actifs dans « les paradis fiscaux » ou qui effectuent des investissements dans les énergies fossiles.

     

    S’étonnera-t-on que le programme contienne une foultitude de dépenses en tout genre ? Le logement en concentre une bonne part : financer les logements « très sociaux », financer massivement la rénovation des logements, aider au financement de logements sociaux dans les zones peu denses, etc.

    Les entreprises seraient également aidées par les conseils régionaux et départementaux écologistes. Il s’agit d’accompagner leur reconversion écologique et la transformation des métiers, d’adopter des plans de relocalisation de l’économie, de créer un fonds de soutien à « l’intelligence écologique (IE) » (sic) à destination des ETI, PME et TPE.

    Mais si EELV veut aider les entreprises à se verdir, elles restent néanmoins suspectes aux yeux du parti qui préfère les structures de l’économie sociale et solidaire (ESS) – coopératives, mutuelles, associations – parées de toutes les vertus !...

    Elles méritent donc amplement l’aide publique régionale et départementale. Les commandes publiques devront ainsi favoriser l’ESS qui, par ailleurs, devrait bénéficier de financements pour créer des emplois d’insertion-environnement.

    Dépenses également en faveur du développement de l’agriculture biologique, des circuits courts, de la culture des protéines végétales et d’une alimentation « moins carnée », des filières alimentaires privilégiant la « logistique douce » comme le vélo-cargo, de la création de « ceintures agricoles autour des villes dans une logique d’autosuffisance alimentaire », de l’embauche de « maraîchers municipaux » pour fournir la restauration collective.

    Le programme prévoit de créer un revenu spécifique destiné aux personnes souhaitant développer un projet ou une activité lié à la transition écologique et sociale. Encourageant la paresse et l' oisiveté,il testera aussi un revenu minimum garanti départemental pour tous, cumulable avec d’autres revenus, y compris salariés. Dans le même ordre d’idée, il est question d’ouvrir le RSA (revenu de solidarité active) aux personnes âgées de 18 à 25 ans sans condition ...

    Un droit à l’alimentation serait créé, qui se concrétiserait notamment par une allocation permettant aux bénéficiaires des aides publiques locales d’accéder à des produits frais, biologiques et locaux.

    L’accueil inconditionnel des migrants serait organisé. Ils bénéficieraient d’un droit à l’hébergement, à la santé, à l’accompagnement juridique, à l’insertion socio-professionnelle, etc.

    Si la voiture et l’avion sont vilipendés, les vacances sont prisées (à condition sans doute que les déplacements se fassent à vélo !). C’est ainsi que les départements et régions écologistes œuvreront pour « le droit aux vacances et à la liberté du voyage » (sic) qui est « la conséquence naturelle du droit au travail et des assistés ...».

     

    Semaine de 32 heures ou 4 jours ?

    Comment financer toutes ces dépenses ? Sur ce point, le programme d’EELV est  muet... Il évoque quand même une taxation des transports avec, notamment, une redevance régionale sur les atterrissages et décollages dans les aéroports, une redevance régionale poids lourds et une vignette sur la masse des véhicules particuliers.

    On le voit à la lecture de ces propositions, EELV nous prépare un monde de décroissance, de dépenses publiques accrues, d’interdictions en tout genre, d’impositions nouvelles… et de propagande car, de la crèche à l’Ehpad, les personnels comme les usagers devront être « formés » – c’est-à-dire endoctrinés – non seulement à l’écologie, mais aussi à la lutte contre les discriminations.

    Cela pourrait passer par l’enseignement de l’esperanto, « langue internationale neutre et équitable ». Surtout, les budgets départementaux et régionaux devront être réservés aux projets sensibles au genre, luttant contre le racisme, les inégalités…

    C'est pire que la gauche qui nous a déjà ruinés sur tous les plans familial, sociétal,économique ...

     

  • Amendement anti-banderoles exigé par les écolos retoqué en commission du Développement durable ! .

     

     

    L’amendement du groupe parlementaire Écologie Démocratie Solidarité (EDS) visant à interdire le tractage de banderoles par des avions certifiés ou des ULM a été rejeté en commission du Développement durable !
     
    Cette proposition surréaliste imaginée par Matthieu Orphelin et bassement attribuée à 150 citoyens inutiles est donc replacée dans la poubelle qu'elle n'aurait jamais dû quitter !!
     
    Cette décision est à mettre au crédit du parlementaire Jean-Luc Lagleize, député de Haute-Garonne, qui s’était positionné contre cet amendement.
     
    Il l’avait fait en partie grâce à la mobilisation d'Alexis Giordana, vice-président du Groupement des Industriels et Professionnels de l'Aviation Générale.
     
    La proposition avait été jugée absurde parce qu'elle privait d’éventuels annonceurs d’un support original, apprécié, suscitant la curiosité et plaçant l’aviation légère au cœur de l’imaginaire du grand public et qu'elle menaçait des entreprises, avec finalement pour résultat un impact dérisoire sur l’environnement et les émissions de CO2!
     
    Alexis Giordana avait été rejoint dans son action par Serge Marolle, président du Syndicat national des pilotes professionnels de l’aviation légère. Présidé par Françoise Horiot, dirigeante de Troyes Aviation, et constitué de 60 membres, le GIPAG se veut être un interlocuteur constructif avec toutes les autorités qui régissent le monde aéronautique, DGAC et EASA.

     

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  • Renaud Muselier envoie une lettre incendiaire sur l’hydroxychloroquine à Olivier Véran ! ...

     

    «Cette décision est révoltante à plus d'un titre».

    Le président LR de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier, a envoyé une lettre à Olivier Véran après que l'Agence nationale de sécurité du médicament a retiré l'autorisation d'utiliser l'hydroxychloroquine à l'institut du professeur Raoult, selon Le Figaro.

    Réagissant à la décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) de refuser une demande de Didier Raoult visant à utiliser l’hydroxychloroquine même à titre exceptionnel, Renaud Muselier s’est adressé au ministre de la Santé dans un courrier «au vitriol» le 23 octobre, écrit Le Figaro qui révèle son contenu.

    «Cette décision est révoltante à plus d'un titre. À partir de lundi, les équipes de cet institut exceptionnel ne pourront plus soigner les patients selon le protocole appliqué depuis mars 2020. Est-ce à dire que vous choisissez de priver des médecins de faire leur devoir, de soigner leurs patients?», interroge le président LR de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

    Médecin de profession, il rappelle également au ministre que les médecins de l'IHU «ont prêté le serment d'Hippocrate comme les autres» et «ont fait plus de 10 ans d'études comme les autres».

    «En totale contradiction avec les principes fondamentaux de la médecine»

    Renaud Muselier y souligne aussi l'histoire de l'IHU et quelques éléments chiffrés des actions locales de l’institut contre le coronavirus.

    «Depuis le début de la crise, 8.990 patients ont été suivis à l'IHU, dont 5.807 ont été traités avec le protocole Hydroxychloroquine/Azythromicine, pour 30 patients décédés. 155.000 personnes ont été testées depuis le début de la crise, ce qui fait de Marseille l'un des plus grands sites de dépistage d'Europe, pour la première vague», poursuit-il. Et de demander:

    «Allez-vous laisser cette agence décider des soins prodigués dès lundi par des praticiens hospitaliers, des professeurs de médecine dépendant de la Faculté de médecine de Marseille, nommés par le Ministère, et ceci en totale contradiction avec les principes fondamentaux de la médecine?».

    Joint par Le Figaro, M.Muselier a confirmé son intention de mener ce combat «jusqu'au bout».

    «Elle est comme neuve»

    Dans un entretien à Paris-Match, Renaud Muselier a remercié le 22 octobre Didier Raoult qui, selon lui, a sauvé sa mère de 93 ans soignée dans son service.

    «Didier Raoult est mon ami et le restera, c’est un grand professeur. Il a toujours ma confiance», dit-il, ajoutant que «cette semaine, il vient de sauver ma mère qui a attrapé la Covid à 93 ans. Elle a été hospitalisée dans son service et elle est comme neuve».

    Le professeur se voit refuser l’usage exceptionnel de l’hydroxychloroquine

    L’ANSM a refusé une demande de Didier Raoult sur l’utilisation de l'hydroxychloroquine, même sans autorisation de mise sur le marché. L’infectiologue a réagi, dénonçant le «deux poids, deux mesures» de l’organisme vis-à-vis de l'hydroxychloroquine et du remdésivir.