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  • La presse française aux ordres du gouvernement et des lobbies financée toujours et encore plus par nos impôts !

    Fin août,  Macron a déclaré vouloir donner 483 millions d’euros à la presse, qui souffre de la crise économique, afin de maintenir la pluralité dans ce secteur...

    Le problème est que ces aides ne servent qu' à contribuer à la survie d’un système sclérosé qui a perdu peu à peu la confiance de la population.


    Dans son rapport annuel de 2018, la Cour des comptes mettait en évidence des disfonctionnements dans les aides à la presse, notamment l’opacité des modalités du dispositif de soutien. Elle constatait par exemple que « certaines exonérations fiscales ne sont pas chiffrées » et que « le secteur de la presse se voit appliquer des régimes particuliers très favorables par certaines législations ». De plus, les documents budgétaires fournis ne permettent pas, selon la Cour, de jauger avec exactitude l’ampleur de ces aides ! ...

     

    Selon le Sénat, la dotation à l’AFP représente un peu moins de la moitié des aides à la presse. En effet, dans le projet de loi de finance pour 2019, les crédits alloués à l’AFP représentaient 133,4 M€, un montant en hausse. Une situation qui est liée, en partie, au statut particulier de l’Agence qui l’empêche de mobiliser des financements. L’Agence France-Presse, du fait de sa structure unique, ne possède en effet aucun capital social, une situation qui rend impossible de trouver un préteur privé pour financer ses investissements. S’il y a eu une volonté de moderniser les statuts par la direction au fil des années, celle-ci n’a pas donné de suite de crainte de mouvements sociaux au sein de l’Agence. Le résultat est que l’AFP possède un budget de 300 millions d’euros qui est proche de celui de l’agence Reuters News. Mais là où cette dernière appartient à un groupe valorisé à plus de 12 milliards de dollars, l’AFP n’a pas la capacité d’attirer des capitaux privés.


    En outre, il ne faut pas oublier le problème de la distribution, contrôlée par Presstalis, société devenue France Messagerie en 2020 après sa liquidation judiciaire. Presstalis était issue des Nouvelles Messageries de la presse parisienne créés en 1947, étroitement liées au Syndicat général du livre et de la communication écrite CGT.

    L’influence de France Messagerie est loin d’être anodine. La coopérative possède de facto le monopole de la distribution des quotidiens nationaux. Cela explique que la CGT puisse, comme elle l’a fait en mai 2019, bloquer la diffusion de journaux s’opposant à ses revendications.

    La radicalité de ses méthodes n’est pas nouvelle : en 1991 ont été découvertes, dans les entrepôts des NMPP, 5000 armes qui avaient été stockées pendant la guerre froide en prévision d’une possible révolution communiste, ce qui impliquait bien sûr de s’assurer la maîtrise de la presse.

    Par tous les moyens apparemment ! Les pouvoirs successifs ont fermé les yeux. Le gouvernement actuel a cherché à sauver Presstalis : en 2018, un prêt de l’Etat de 90 millions lui a été accordé sur 5 ans ; en 2020, la société a reçu 33 millions pendant le confinement, auxquels se s’est ajouté un prêt de 35 millions en mai.


    Au final, l’intervention de l’Etat ressemble plus à une nième usine à gaz qu’à une bouée de sauvetage. La crise devrait être l’occasion de remettre à plat le système plutôt que de tenter de le maintenir tel quel.

    Les Français se méfient de la presse et ils ont raison 

    Les partisans des aides d’Etat pour la presse et la distribution arguent souvent qu’elles relèvent de l’intérêt général et garantissent une information de qualité. Sauf que le résultat n’est pas là : la population est de plus en plus méfiante envers les médias.

    En 2019, un sondage d’Ipsos Global Advisor montrait que seulement 36% des Français faisaient confiance à la presse papier ; en Allemagne, ils sont 65% et aux Etats-Unis, 52%.

    Les Français considèrent même carrément, à 47%, que la presse écrite ne traite pas l’information de manière honnête - contre 64% en Allemagne et 53% aux Etats-Unis.

    Ces chiffres varient peu lorsqu’il est question d’autres medias (audiovisuel et internet). Ce ne sont pas les aides de l’Etat qui changeront la donne.
    La presse allemande, elle aussi, reçoit des aides, mais moindres qu’en France, et jusqu’en 2020 elles n’étaient qu’indirectes, comme aux Etats-Unis. Le gouvernement allemand a maintenant institué des aides directes d’un montant de 40 millions par an. A titre de comparaison, selon le Sénat, elles se montaient à 217 millions en France, en 2019. Aide indirecte, la TVA allemande est réduite à 7%, mais reste moins favorable que le taux de 2,1% français. Et pourtant, le système de distribution est plus étendu et les ventes meilleures en Allemagne qu’en France. Ainsi en 2017, Bild, le quotidien le plus diffusé, vendait quotidiennement environ 1 688 000 exemplaires contre 685 000 pour le torchon Ouest France.


    La constatation s’impose : les aides, en France, profitent surtout aux groupes de pression. Et sans aucun rapport avec la qualité de l’information !

     

  • Ces communistes qui furent Commissaires politiques du Viêt Minh dont BOUDAREL, le monstre français du camp 113 .

     

     

     

    Dès le déclenchement de la deuxième guerre mondiale l’Indochine fut envahie par l'armée japonaise qui occupait déjà la Chine et qui avait proclamé en 1938 sa volonté d'éradiquer toute présence d'homme blanc en Extrême-Orient, allant jusqu’à introniser, à son départ, le 2 septembre 1945, le gouvernement communiste Hô Chi Minh.

    Lors des hostilités avec la France, le Viêt Minh effectua de nombreuses prises d'otages, incluant des civils. Beaucoup de prisonniers militaires français passèrent dans des camps d'internement situés dans les régions sous contrôle indépendantiste et furent soumis à une tentative de « rééducation marxisante » par des commissaires politiques au nombre desquels des communistes étrangers et français faisaient montre d’un zèle excessif… Ainsi le PCF, par la voix de ses responsables, Maurice Thorez, Jacques Duclos, le couple Joliot-Curie… joua un rôle essentiel, non seulement dans la conception, mais aussi dans l'exécution du lavage de cerveau.

    Le sort des prisonniers dans ces camps de rééducation fut longtemps méconnu du grand public. L’affaire Georges Boudarel contribua à le rappeler à l'opinion dans les années 1990.

    Militant du parti communiste français, progressiste et marxiste, Georges Boudarel naquit en 1926. En avril 1948, il s’embarqua pour l’Indochine comme  professeur de philosophie et anima l'antenne indochinoise du PCF, le groupe culturel marxiste auquel Jean Chesneaux, l’historien communiste affilié au Viêt Minh, appartint.

    Le 17 décembre 1950, refusant d’être incorporé dans l’armée française et considéré comme « insoumis » puis déserteur, il rejoignit le Viêt Minh et se rendit après une longue marche au Tonkin où, en 1953, il fut nommé commissaire politique dans un camp de rééducation de prisonniers, le camp 113.

    Situé près du village de Nam Nahm, à 25 km à l'ouest du kilomètre 32 de la RC2 (60 kms au sud de la frontière chinoise et 30 kms au sud-ouest de Bắc Giang) ce camp, insalubre, connut très vite une intense mortalité… Son cimetière débordait de cadavres que les grosses pluies d'automne déterraient. Les rats pullulaient et s'attaquaient aux mourants à l'infirmerie. Dès lors, la situation sanitaire devint telle qu’il fallut évacuer ce camp et le reconstruire 30 kilomètres plus à l'est, au nord de VINT-THUY, non loin de la RC2, près de LANG-KIEU.

    Quelque 320 prisonniers, survivants d’un triste bétail pensant, abandonnés à leurs délires, à leurs rêves et à leur rancœur, tous d’origine européenne, officiers, sous-officiers et soldats, croupissaient dans ce camp dans des conditions  d’alimentation, d’hygiène et de prophylaxie infâmes. A l’infirmerie, véritable antichambre de la mort, des squelettes vivants agonisaient, vaincus par la faim, la maladie et rongés par la vermine, sous un essaim de grosses mouches vertes. Ils étaient, en effet, vidés par la dysenterie, minés par le paludisme, l’avitaminose, les ascaris, la peau rongée par les champignons de la dartre annamite, de la bourbouille et du hong-kong-foot. Parmi ceux qui n’avaient  plus aucune réaction et qui allaient mourir le soir même ou dans la nuit, certains avaient les lobes d’oreilles et la base des narines entamés par les rats.

    Dans un endroit retiré, des latrines avaient été creusées où grouillaient des millions d’asticots qui donnaient naissance à des multitudes de mouches, vecteurs de toutes les maladies et véritable « pont aérien entre ce lieu et les cuisines » selon le mot même de Boudarel. Le taux de mortalité variait entre 25 et 40 décès par mois, et même plus, selon les saisons.

    C’est en ce lieu sinistre que Boudarel, surnommé « Dai Dông », mit au point ses sévices chaque jour plus raffinés et excella dans le lavage de cerveau imprégné des doctrines du marxisme-léninisme et de l'internationalisme prolétarien.

    Dans ce « mouroir », sa spécialité : « La mise à mort sans toucher » consistait :

    - à abreuver de cours de « rééducation politique » des hommes blessés, malades, éreintés, affamés

    - à obliger les moribonds à se lever pour assister à ces séances, qui contribuaient à les achever

    - à exploiter la pratique clé la « critique et de l’autocritique » pour créer un détestable climat de méfiance, de discorde et de délation

    - à remettre au Vietminh des médicaments parachutés par la Croix Rouge Française et à les refuser aux malades abandonnés sans soins

    - à réserver aux évadés repris un sort qui menait à une fin quasi certaine

    - à établir lui-même la liste des « libérables », c’est-à-dire en s’attribuant le droit de vie et de mort

    - à pousser la cruauté jusqu’à renvoyer au camp des prisonniers déjà sur le chemin de la libération : Certains en mourront de désespoir

    - à détenir un record de mortalité, avec 1 à 8 décès par jour.

    Boudarel étant devenu le « conseiller technique » pour l’action psychologique, les chefs des 130 camps Viêt Minh appliquaient avec zèle, sur ses indications, les séances de tribunal populaire destinées à juger ceux qui étaient considérés comme « fautifs ». Les prisonniers subissaient des traumatismes importants dus au viol psychologique de l’endoctrinement, des séances d’autocritique et d’encouragement à la délation.

    Par ailleurs, en dépit de leur extrême faiblesse, tous ceux qui pouvaient tenir debout participaient aux corvées et aux activités du camp.  « Si pas travailler, pas manger ! » Telle était la devise du surveillant général.

    Ils furent, ainsi, victimes « d'agressions psychologiques découlant d'une doctrine monstrueuse, appliquée par un État pratiquant une politique d'hégémonie idéologique et d'intolérance active ». Tous les éléments du génocide constituant le crime contre l'humanité furent réunis, tel que le définit la Convention des Nations Unies du 9 décembre 1948 : « Atteintes graves à l'intégrité physique et mentale du groupe ; soumission intentionnelle de celui-ci à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle »… ce qui accrédite la théorie de Guglielme Ferrero : « Quand ils ne se servent pas des armées pour établir la tyrannie, les tyrans détruisent les armées afin de n’être pas détruits par elles ».

    Parmi les punitions – identiques dans tous les camps- l’une des plus terribles était le séjour prolongé dans la sinistre « cage à buffles » sous une maison sur pilotis où le prisonnier, attaché à un poteau dans une eau putride sans pouvoir se protéger des piqûres d’insectes, était supplicié jusqu‘à la folie et la mort.

    Durant l'année de son activité au camp 113, Boudarel reconnut lui-même un taux de mortalité atteignant les 70 %. Sur les 320 prisonniers Français, 278 moururent de mauvais traitements et de torture physique et psychologique. Dans ce cloaque pestilentiel, il avait fait sien « L’Enfer » de Dante, première partie de la « Divine Comédie » : « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance ! »… 

    Lorsqu’ils débarquèrent à Marseille, les survivants, squelettes ambulants ou morts-vivants portés sur civière, furent la cible des jets de boulons, de crachats et d’injures par des dockers communistes de la CGT rendant, de la sorte, vivants ces vers du Capitaine Borelli, Officier de Légion : « Quant à savoir si tout s’est passé de la sorte, et si vous n’êtes pas restés pour rien là-bas, si vous n’êtes pas morts pour une chose morte, Ô mes pauvres amis, ne me le demandez pas ! »

    Inculpé de trahison Georges Boudarel fut condamné à mort par contumace en juin 1953. En 1964, il quittera le Vietnam pour Moscou où il prendra le nom de « Boris », puis Prague où, jusqu'en 1967, il exercera ses talents d'apparatchik communiste dans une filiale du Kominform, la Fédération syndicale Mondiale (FSM).

    Après les accords de Genève, ce tortionnaire, bénéficiant de la loi d'amnistie gaulliste du 18 juin 1966 qui stipulait : « sont amnistiés de plein droit tous crimes et délits commis en liaison avec les évènements consécutifs à l’insurrection vietnamienne, et antérieurement au 1er octobre 1957 », revint en France et fut aussitôt coopté au CNRS par ses amis communistes et syndicalistes de l’Education Nationale pour y préparer une thèse de troisième cycle d’histoire à l’université Paris VII Jussieu. Il devint maître de conférences à Jussieu et ces mêmes communistes et syndicalistes feront ensuite valider ses années « d’expérience » en Indochine pour favoriser sa carrière…

    Durant ces années, il fréquenta assidûment les milieux trotskistes, en particulier la ligue d’Alain Krivine et comptera parmi ses amis et « protecteurs » Gisèle Halimi, Suzan Sontag, Marianne Schaub, Laurent Schwartz, Marcel Kahn, Madeleine Rebérioux… tout le gratin de la gauche intellectuelle qui sera à l’origine de la création de la « Ligue Contre-Révolutionnaire ».

    Le 13 février 1991, lors d'un colloque au Sénat sur le Vietnam auquel Boudarel participait, il fut reconnu et apostrophé par Jean-Jacques Beucler, ancien secrétaire d’État à la Défense et lieutenant en Indochine. Blessé sur la redoutable RC4, il fut fait prisonnier et interné de 1950 à 1954 dans le camp 113. Se plantant devant Boudarel, il l’apostropha en ces termes :

    « Vous êtes un individu qui a trahi son pays pour se mettre volontairement, au service de l'ennemi et qui a spécialement maltraité ses compatriotes sur le plan matériel et sur le plan moral. Puisque vous bénéficiez sans doute d'une amnistie collective, nous ne pouvons pas vous poursuivre en justice mais nous tenons à vous dire publiquement, en mémoire des Morts pour la France en Indochine, que nous éprouvons à votre égard, le plus profond mépris, il faut que l'assistance sache à quel ignoble bonhomme elle a à faire. Vous êtes un criminel de guerre ! Vous avez du sang sur les mains. Votre présence à cette tribune est indécente ! ».

    L’affaire fit grand bruit, d’autant plus que Boudarel adopta une attitude provocatrice, affirmant ne rien regretter et allant jusqu’à se moquer publiquement de ses anciennes victimes.

    « Je consens que mon frère soit mort ; c’est la loi commune. Ce qui me révolte, c’est l’arrogance de ses assassins » écrivait Christopher Marlowe, dans « Edouard II »… Cette révolte, les anciens d’Indo la burent jusqu’à la lie…

    D'autres témoignages furent déposés ensuite contre Boudarel qui fit l'objet en 1991 d'une plainte pour crimes contre l’humanité déposée par d'anciens prisonniers français du camp 113. Contre toute attente, articles et pétitions en faveur de Boudarel ne manquèrent pas dans le camp « progressiste » (Jean Lacouture, Pierre Vidal-Naquet qui soutiendra les tueurs du FLN en Algérie…) et la justice rejeta l‘accusation de crime contre l’humanité portée par une association d’anciens combattants, au motif que les faits étaient couverts par la loi d’amnistie de 1966...

    Suprême dérision : Soutenu par l’ensemble de la gauche intellectuelle, il échappa également à toute sanction dans le cadre universitaire.

    A 65 ans, l’ancien commissaire politique du camp 113 put en toute légalité faire valoir ses droits à la retraite. Il mourut paisiblement dans son lit le 26 décembre 2003 à l’âge de 77 ans...

     

  • La France prise en otage par les marxistes-léninistes ne réagit plus !

     
    Lénino-stalinien comme à la CGT ou Lénino-trotskiste comme à la CGT-FO ou S.U.D., une grande partie des syndicats demeure archaïquement en France manipulée par les apparatchiks révolutionnaires.
     
    Le parti communiste n’est plus le moteur principal des manœuvres subversives, plutôt à la traine derrière la CGT où se trouve désormais le noyau dirigeant du communisme français.
     
    Ce qui est nouveau aujourd’hui, c’est la quasi-totale absence de réaction de l’ensemble des composantes du corps politique et social français devant les procédés de chantage, de prise en otage du peuple et de terrorisation mis en œuvre par le camarade Philippe Martinez et ses sbires et leurs concurrents des autres nomenklaturas politico-syndicales marxistes-léninistes.
     
    Cela s’explique pour trois raisons :
    • La première c’est que, si haïssable que soient les preneurs d’otage pseudo syndicalistes, beaucoup craindraient, en s’opposant à eux, de défendre un gouvernement abject sous tant de rapports.
    • La deuxième, c’est que si Pierre Gattaz traite la CGT de terroriste, ce qu’elle est, lui-même représente un patronat matérialiste profondément indifférent ou hostile aux valeurs qui seules assurent la cohésion de la société et de la patrie.
    • La troisième, c’est que la droite est profondément décomposée aussi, incapable de susciter un sursaut.
     
    De même, au Front National ne veut-on surtout pas prendre une position sur la ligne « Non à Hollande, non à Martinez » ! Le dirigisme jacobin de sa direction impose de ne pas risquer de froisser les troupes des vieux fossiles Martinez et Mailly, et même de ne pas beaucoup parler du bilan d’un siècle de communisme, des cent millions de mort massacrés sous les dictatures totalitaires par les faucilles et les marteaux des exterminations.
    Cela n’est pas dans la stratégie des dirigeants ni même peut-être dans leur culture...