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Certains français se réfugient derrière notre piteux exécutif ...

Au lendemain des attentats, nous avions écrit  : « Hollande va gagner 15 points de popularité. Plus sa politique fait de cadavres, plus il engrange. Elle est belle leur démocrassouille ! » Nous avions vu juste puisque, dans le dernier baromètre Ipsos-Le Point, paru le 24 novembre, la cote de popularité du chef de l’Etat  bondit de 17 points avec 41 % de bonnes opinions, tandis que le Premier ministre gagne 9 points (47 % d’avis favorable). Plus il y a d’accidents, de catastrophes et d’attentats, plus les dirigeants politiques peuvent montrer leur bobine et monter dans les sondages en faisant dans le compassionnel à l’égard des victimes et dans le martial à l’égard des coupables. La recette fonctionne à tous les coups : on gagne au tirage et on gagne au grattage. Comme les dirigeants politiques ne prennent plus eux-mêmes les grandes décisions, qu’ils sont des pantins de la finance internationale, de l’Union européenne et de l’OTAN dont ils appliquent servilement les directives, des marionnettes du nouvel ordre mondial, ils se contentent de commenter les événements, de constater les dégâts et de condamner les tueries. Comment croire le pitoyable Hollande lorsqu’il affirme, le menton en avant, qu’il sera impitoyable avec les terroristes alors qu’il n’est même pas capable de maîtriser la furie de Trierweiler ?

Toujours est-il qu’avec les attentats et la guerre en Syrie, Hollande peut à nouveau nourrir quelque espoir sur sa reconduction à la tête du pays, les guerres profitant toujours à l’exécutif, les peuples apeurés ayant alors un réflexe légitimiste. Si Hollande et Valls progressent fortement, c’est également le cas de Nicolas Sarkozy. L’ancien président de la République gagne 7 points de popularité et 18 points chez les sympathisants de la droite parlementaire. Sa proposition de placer en résidence surveillée avec bracelet électronique les islamistes ayant une fiche S lui a permis de retrouver dans son camp une popularité et un crédit écornés par sa gestion de l’affaire Nadine Morano. On voit là à quel point les Français ont la mémoire courte et comment il est facile de les manipuler. Car Sarkozy, par sa politique désastreuse en Libye, là aussi à la remorque des Américains, a favorisé le flux des migrants en Europe et donc les risques d’attentats. Il est choquant que les premiers et principaux responsables des carnages en tirent les bénéfices mais cela n’est hélas pas pour nous surprendre quand on sait que l’espace médiatique ces deux dernières semaines a été essentiellement occupé par le gouvernement et les dirigeants des Républicains. Or il a été prouvé que plus un mouvement, plus un politicien passait à la télévision et à la radio aux heures de grande écoute, plus ils progressaient en popularité et en nombre de suffrages. On ne dira jamais assez combien la tyrannie médiatique joue un rôle déterminant dans la dégénérescence de notre pays et dans l’avachissement de notre peuple.

 

Car, même s’ils cherchent à la nier, la responsabilité des dirigeants français dans les attentats du 13 novembre est accablante. A la fois à cause de leur folle et criminelle politique d’immigration et par leur politique étrangère injuste et déloyale épousant les desseins et directives de l’axe américano-sioniste.

Dans son discours au Congrès de Versailles le 16 novembre, François Hollande a osé s’exclamer : « Ce sont des Français qui ont tué vendredi d’autres Français. » Comme s’il suffisait d’avoir une carte d’identité française pour être et se sentir Français ! On sait bien qu’obtenir la nationalité française est quasiment aussi simple aujourd’hui que prendre un ticket de métro. Et aucun des kamikazes n’était un Français de souche, aucun n’était un baptisé catholique, aucun n’était un Blanc. Ignorer, comme le font les pouvoirs publics, les dimensions ethnique, confessionnelle et culturelle des attentats qui ont ensanglanté Paris et son agglomération le 13 novembre est criminel car on s’interdit ainsi de trouver les causes de ces dramatiques événements et d’éviter leur réitération.

Il n’est pas question non plus pour le gouvernement d’arrêter, et encore moins d’inverser, le courant de l’immigration, le tsunami migratoire qui s’abat sur notre continent et sur notre pays. Pourtant ce serait la première mesure de salubrité publique à prendre d’urgence, surtout lorsque l’on sait que des migrants ont ostensiblement brandi des drapeaux de Daech devant la police en Allemagne et que, dans le flot de vrais ou faux réfugiés syriens arrivant sur le Vieux Continent, beaucoup sont sympathisants de l’Etat islamique. Non seulement les gouvernements successifs ont désarmé la France mais ils ont favorisé la naissance et l’expansion de l’Etat islamique. En semant le chaos en Irak puis en Syrie. En entretenant des relations privilégiées avec le Qatar, l’Arabie saoudite et la Turquie — qui vient d’abattre par un missile le 24 novembre un avion russe — dont il est de notoriété publique qu’ils financent et arment les djihadistes contre le président légal de la Syrie. Par haine à l’égard de la minorité chiite et alaouite : il ne faut pas oublier que le sunnisme et le chiisme sont ennemis. Par haine aussi de gouvernements laïcs, modérés, protégeant les minorités religieuses, notamment chrétiennes, comme le faisait le parti Baas hier dans l’Irak de feu Saddam Hussein, comme il le fait encore aujourd’hui dans la Syrie de Bachar el-Assad.

 

Dans une  interview à l’hebdomadaire Valeurs actuelles, le président syrien ne mâche pas ses mots à l’égard de la politique de la République française en Syrie et rappelle fort opportunément quelques vérités. D’abord il s’étonne que les dirigeants français aient l’audace d’exiger sa démission : « Le peuple syrien a-t-il désigné le président Hollande pour être son porte-parole ? Accepteriez-vous, en tant que citoyens français, qu’une remarque pareille vienne d’un homme politique étranger, quel qu’il soit ? Ne serait-ce pas une offense au peuple français ? Nous voyons les choses de manière identique. N’est-ce pas insulter le peuple syrien que de tenir de tels propos ? Cela ne veut-il pas dire qu’il ne reconnaît pas ce peuple ? […] Il est honteux pour (Hollande) de tenter d’insulter un peuple civilisé riche d’une histoire de plusieurs milliers d’années comme le peuple syrien. » Autant de propos frappés au coin du bon sens. Cette façon qu’ont les dirigeants français de donner des leçons de morale à la terre entière est insupportable surtout lorsqu’on sait ce qu’ils valent et la politique désastreuse qu’ils conduisent dans tous les domaines. 

 

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