Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Qui sont les Saints de glace ?

     

    Les Saints de glace sont au nombre de trois : Saint Mamert (11 mai), Saint Pancrace (12 mai) et Saint Servais (13 mai).


    Selon la tradition populaire, ils ont la réputation d'apporter le froid et la gelée, signe d'un ultime sursaut de l'hiver : « Les Saints Servais, Pancrace et Mamert : à eux trois, un petit hiver ».

    La plupart des calendriers mentionnent actuellement d'autres saints à souhaiter ces jours-là : Estelle, Achille et Rolande. Le changement date de 1960, l'Église conciliaire ayant décidé de « remplacer » ces fameux trois saints associés aux inquiétudes des jardiniers...

     

     

  • La survie de la France et de son peuple passe par le retour du Roi .

    La question institutionnelle, en ces périodes de remise en cause sociale et culturelle, voire identitaire de notre nation, pourrait paraître inactuelle, surtout s’il s’agit de proposer rien moins que le recours, d’aucuns diraient le retour, à une forme politique qui semble appartenir de manière irrémédiable au passé de notre pays.

    D’autant que ce passé, le volontarisme politique actuel cherche à l’éloigner de nous et de nos enfants à une vitesse plus rapide que celle de l’écoulement paisible des siècles, dont le tort, aux yeux de nos idéologues, est de permettre au passé de devenir héritage. La volonté de nos actuels dirigeants de couper définitivement le peuple français de son histoire et de dissoudre la civilisation française elle-même n’a d’autre objet que d’absorber ce même peuple dans un trou noir : par définition le grand effacement rendra sans objet la question de l’insécurité culturelle. Et, par la même occasion, celle du politique, c’est-à-dire du gouvernement des hommes. La gouvernance suffit à la gestion des choses.

    La révolution française avait été une tentative, qui a échoué, de créer un peuple nouveau. La révolution russe en avait été une seconde, qui a elle aussi échoué. Dans les deux cas, les révolutionnaires ou leur héritiers ont, comme une leçon du vice à la vertu, fini par recourir au passé honni, nié, aboli, pour ressouder le peuple. Michelet a créé le roman national en y intégrant son passé monarchique, y compris la figure de Jeanne, même si ce fut pour la réinterpréter, en vue de participer à la construction d’un « peuple républicain » qui ne fût pas totalement hors sol ; Staline, face à l’envahisseur allemand, invoque les mânes de Pierre le Grand et soulage, momentanément, l’église orthodoxe du joug criminel sous lequel il l’avait placée. La question des institutions est comprise dans celle de l’unité d’un peuple.

    Nos dirigeants actuels sont malheureusement des révolutionnaires plus radicaux encore que leurs grands ancêtres. Il ne s’agit plus pour eux de créer un peuple nouveau, mais de dissoudre la notion même de peuple, et plus encore de « peuple français », qu’ils ont abandonnée pour celle, apparemment neutre, de « société ».

    Quant aux « valeurs républicaines » et à la République comme concept auto-référent — la République, pour nos hommes politiques, n’est plus française! Il s’agit désormais de « faire société commune dans une société diverse », selon le titre d’un rapport fameux, commandé en 2013 par le gouvernement, puisque, tout aussi bien, « c’est au nom des valeurs fondatrices d’une République effective qu’il faut une reconnaissance franche du pluralisme de la société française et d’une république de la diversité », que « le sens de l’intégration nationale a changé et que le lien social relève moins aujourd’hui d’une mise en forme et en conformité à des normes institutionnelles que de l’inventivité des acteurs sociaux, leur capacité à transformer la société française ». D’ailleurs, la France « est déjà un pays pluriethnique et pluriculturel ; elle le sera de plus en plus à l’avenir, et un pluralisme harmonieux reste à construire »...Pathétique logorrhée ! Si ce texte fut écrit quatorze mois avant l’« inventivité » dont firent preuve en janvier 2015 les frères Kouachy et Coulibaly, il le fut en revanche quelques mois à peine après les crimes inventifs de Mehra qui visaient, déjà, des militaires et des juifs.

    Pourquoi y revenir ? Parce que les nouveaux programmes scolaires, qui rendent notamment obligatoire en 5e l’enseignement de l’islam, aux dépens explicites du christianisme et de la chrétienté, sont une étape dans la réalisation par nos élites de cette déconstruction méthodique du peuple français par la voie du déracinement.

    Il en est de même de la relégation de l’enseignement du latin et du grec, désormais intitulé « Langues et culture de l’antiquité », dans ce nouveau "machin"  que sont les Enseignements pratiques interdisciplinaires : là encore, s’exprime la volonté de couper les Français de leurs racines. Il est vrai que si la gauche n’a jamais aimé l’enseignement des humanités, la droite l’a puissamment aidée à l’éradiquer de notre système scolaire depuis plusieurs décennies. Déjà le 27 septembre 1922, le député royaliste Léon Daudet, qui les défendait contre le « moderniste » Herriot, déclarait : «  Il y a de l’or dans les enfants du peuple. Cet or, il faut l’amener à la surface », allant jusqu’à réclamer un enseignement général des bases du latin dès le primaire pour leur valeur formatrice. Quant à l’enseignement du français, le SNALC parle de « boucherie ». Mais la gauche, par son goût de la médiocrité qu’elle a toujours confondu avec la « démocratisation », n’a jamais souhaité un peuple trop instruit. S’il se mettait à ne plus voter pour elle...

    Ce qu’il a déjà commencé à faire. Voilà pourquoi elle souhaite en changer. Voilà pourquoi le peuple français vit à l’heure actuelle sa métamorphose ou plutôt sa défiguration en « république de la diversité ». Parler de peuple français est devenu pire qu’une incongruité : c’est une Marianne marquée au fer rouge sur le front des malpensants. Alors que l’unité historique — je ne dis pas ethnique — d’un peuple autour de son héritage est évidemment la condition sine qua non de son existence comme nation, les Français sont poussés vers leur effacement en tant que peuple. La question se situe non plus au plan des divisions politiques comme par le passé mais au plan existentiel. Ses élites cherchent à dissoudre les Français comme peuple pour le faire émerger comme « société commune dans une société diverse  ».

    Hier encore, on pouvait poser la question en termes strictement institutionnels : instabilité gouvernementale, centralisation politicienne, captation oligarchique des pouvoirs, non-représentativité du pays réel dans un système parlementaire partisan. Nous n’en sommes plus là, : face à la victoire toujours plus éventuelle du « pire des pires », évoquée par Mauras à la fin de sa vie,il nous faut désirer un Roi, à savoir l’image de l’espérance, contre l’entreprise de déracinement du peuple français par le double recours à une laïcité hostile à sa source spirituelle qu’est le christianisme et à un multiculturalisme aussi artificiel que programmé — la dernière réforme du collège ne faisant que mettre en application les préconisations du rapport de 2013.



    Face à la désagrégation de la France en « république de la diversité », réaffirmer que seul le Roi peut aujourd’hui faire peuple, c’est envoyer à nos compatriotes le message à la fois le plus prometteur et le plus subversif qui soit.

     

  • 45 Eglises profanées en France en un mois dans un silence médiatique ahurissant !


     
    Dans un silence médiatique assourdissant, les chrétiens français subissent jour après jour des attaques qui visent leurs lieux de cultes. Nombreuses (pas moins de 45 pour le seul mois de janvier), ces attaques ne sont relayées (dans le meilleur des cas) que par la presse quotidienne régionale et leur médiatisation ne franchit pas le mur des chaînes de télévision. En raison de l’indifférence des pouvoirs publics, les moyens mis en œuvre pour retrouver les coupables sont bien souvent dérisoires. La christianophobie ordinaire est de plus en plus courante et parfaitement impunie. Seul règne le silence le plus complet de nos gouvernants, de nos médias en général, et des associations antiracistes... pourtant si promptes à réagir lorsque des faits similaires se produisent dans une mosquée ou une synagogue. Nous regrettons que le Président de la République s'émeuve seulement des actes islamophobes et antisémites qui touchent notre pays, sans verser de larmes, ni même commenter l'actualité lorsqu'il s'agit de lieux sacrés du christianisme, religion fondatrice de la France.

    Ci-après, un inventaire non-exhaustif de la « christianophobie ordinaire » entre le 1er janvier et le 15 février 2015 :

    - Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, le calvaire de l’église de Cabourg (Calvados) est vandalisé
    - Le 1er janvier 2015, ce sont les statues de l’église Notre-Dame de Bressuire (Deux-Sèvres) qui subissent le même sort.
    - Dans la nuit du 3-4 janvier, à Plouguernével (Côte d’Armor), le porche de l’église Saint-Pierre est souillé quand, au même moment, des tags sont retrouvés sur l’église Notre-Dame-La-Grande à Poitier (Vienne).
    - En ce début du mois de janvier 2015, à Capestan (Hérault) les vitraux de la collégiale Saint-Étienne sont dégradés. Le 7 janvier, ces actes de vandalismes touchaient l’abbatiale de Gaillac (Tarn) et l’église Saint-Hilaire à Rouillé (Vienne).
    - Le 8 janvier, des vols et actes de vandalisme sont signalés à l’église Saint-Pierre de Blagnac (Haute-Garonne).
    - Le 10 janvier, à Barbizon (Seine-et-Marne), la chapelle du Pôle missionnaire est profanée, la porte du tabernacle brisée, le ciboire et les hosties jetés au sol. Toujours le 10 janvier, à Agen (Lot-et-Garonne), la crèche de l’église Notre-Dame-du-Bourg est saccagée, l’église orthodoxe roumaine de Rennes (Ille-et-Vilaine), taguée.
    - Dans la nuit du 10 au 11 janvier, la façade de l’église Notre-Dame de Saint-Maurice-de-Beynost (Ain) essuie des jets de pavés, puis, la nuit suivante, au Château d’Oléron (Charente-Maritime), l’église paroissiale Notre-Dame de l’Assomption est victime d’actes de vandalisme et d’une tentative d’incendie. Le même jour, on profane des tombes chrétiennes à Ryes (Calvados) et des dégradations similaires sont relevées dans deux autres cimetières du Bessin.
    - Le 14 janvier, l’abbatiale Saint-Pierre de Moissac (Tarn-et-Garonne) est profanée et pillée.
    - Avec pas moins de trois départs d’incendies, ce vandalisme ordinaire touche également l’église Notre-Dame de l’Assomption au Teil (Ardèche), le 21 janvier.
    - Dans la nuit du 24 au 25 janvier, on tague les murs de l’église Sainte-Marie Notre-Dame à Sumène (Gard) Sumène.
    - Le 25 janvier, l’église Notre-Dame de Vierzon (cher) est profanée, son tabernacle fracturé et son ciboire volé, tandis que le même jour, un incendie criminel avec trois départs de feu touche l’église de Saint-Christophe-du-Bois (Maine-et-Loire).
    - Le 29 janvier les murs extérieurs de l’église Saint-Étienne à Tours (Indre-et-Loire) sont recouverts de tags anarchistes. Le 30 janvier à Montréjeau (Haute-Garonne), les troncs de l’église sont pillés pendant qu’une école privée catholique de Nancy (Meurthe-et-Moselle) est recouverte de tags.
    - Le 5 février, après avoir menacé une bénévole de paroisse de la collégiale Saint-Martin de Saint-Rémy-de-Provence, un homme se livre à un saccage, renverse les bougies, casse des bancs et brise la pierre d’Autel.
    - Dans la nuit du 6 au 7 février, une vingtaine de tombes sont vandalisées (croix arrachées notamment) au cimetière communal de Sevran.
    - Le 8 février, c’est l’église Notre-Dame de l’Assomption d’Orgelet (Jura) qui est à son tour profanée.
    - Le 10 février, des vols sont commis dans les troncs de l’église catholique Saint-Saturnin de Pompignan (Gard).
    - À Port Leucate (Aude), le mur extérieur de l’église Saint-Jacques est souillé par des tags le 12 février etc ...