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  • Ecoles hors contrat, baccalauréat et coronavirus discriminant !

    Ainsi si les élèves de Terminales des écoles sous contrat n’auront pas à passer les épreuves de spécialités du bac qui étaient prévues à la mi-mars à cause de la crise sanitaire, et des risques de contamination, les élèves des lycées hors-contrat devraient subir en mai et juin prochains toutes les épreuves du tronc commun et des spécialités pour lesquelles les lycées sous contrat bénéficient du seul contrôle continu.

    Voici les explications données par la Fondation pour l’école :

    “Pendant que les élèves de terminale du public et du privé sous-contrat auront, pour obtenir leur baccalauréat général ou technologique, à réviser les seules épreuves du grand oral et de philosophie, qui seront donc leurs seuls examens de toute l’année scolaire 2020-2021, les élèves de terminale du privé hors-contrat auront, quant à eux, à réviser, en plus du grand oral et de la philosophie, l’histoire-géographie (programmes de première et terminale !), l’enseignement scientifique ou les mathématiques (programmes de première et terminale !), leurs deux langues vivantes (programmes de première et terminale !) ainsi que leurs deux épreuves de spécialité.

    “Ainsi, pour obtenir leur baccalauréat cette année, les élèves de terminale du hors-contrat devront donc présenter 8 épreuves (dont la moitié recouvrent les programmes de première et de terminale) à passer entre mai et juin tandis que les élèves du sous contrat et du public n’en auront que 2 ! En termes de coefficients, le bac 2021 des uns s’obtiendra avec 85 % d’épreuves tandis que le bac des autres s’obtiendra quasi exclusivement sur la base de leurs bulletins scolaires de terminale avec 82 % de contrôle continu !”

    Pour édicter ces règles discriminantes qui prévoient dans les faits deux baccalauréats, le franc-maçon Blanquer a du certainement s’assurer auparavant que le terrifiant covid saura tout autant discriminer que lui, et ne viendra pas ainsi contaminer les élèves du hors-contrat, du moins le temps d’un baccalauréat…

    Anne Coffinier de la fondation Créer son Ecole précise dans un communiqué que “les avocats de Créer son école préparent un référé. Il est choquant que le gouvernement expose les élèves du hors-contrat à un risque sanitaire dont il juge nécessaire de préserver tous les autres élèves !

    A noter que les parents envisagent de rechercher la responsabilité pénale des responsables politiques et administratifs auteurs de cette décision pour le cas où leur enfant contracterait le virus lors des examens”.

     

  • En France, faire l’apologie du terrorisme ne suffit pas pour remettre en cause le statut d’un réfugié !

     

    En France, il vaut mieux être un Tchétchène bénéficiant du droit d’asile qu’un pauvre Français de souche dénonçant l’invasion migratoire !!

    En effet, dans une décision rendue publique le 19 février 2021, le Conseil d’Etat a estimé qu’un réfugié tchétchène condamné pour apologie du terrorisme pouvait conserver son statut de réfugié. La plus haute juridiction administrative a ainsi désavoué l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) – l’office chargé de statuer sur les demandes d’asile – qui avait retiré son statut à un réfugié tchétchène. L’Ofpra avait motivé sa décision en arguant que sa présence sur le territoire français  «constituait une menace grave pour la société». La CNDA (Cour nationale du droit d’asile) avait ensuite annulé cette décision, soulignant que les faits d’apologie publique «ne constituaient pas un acte de terrorisme», l’un des motifs nécessaires pour enclencher la révocation du statut de réfugié.

    Venant au secours du CNDA, le Conseil d’Etat, ayant été saisi, considère désormais que “faire l’apologie du terrorisme ne suffit pas pour remettre en cause le statut d’un réfugié“!

    Quand on sait que le refugié tchétchène au cœur de cette affaire a fait l’objet de quatre condamnations pénales dont une, le 18 février 2015 à Nice, «pour des faits d’apologie publique d’un acte de terrorisme», on en reste bouche bée !

    Pour justifier sa décision, la Cour relève que les délits ayant donné lieu aux condamnations du réfugié tchétchène, et notamment celui d’apologie publique du terrorisme, ne sont pas suffisants pour le priver de ses droits en France. Selon la CNDA, pour mettre fin au statut de réfugié, « la personne doit avoir été condamnée pour un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme ». Mieux, pour enlever le droit d’asile à un ressortissant étranger sa présence doit être jugée comme une menace grave pour la société une fois condamné pour des actes de terrorisme, comme l’a fait l’OFPRA en 2017. Or, l’apologie du terrorisme n’est pas reconnue comme un acte de terrorisme…

    A l’évidence, il est plus facile, et moins dangereux, désormais d’approuver les actes de terrorisme que de barrer, symboliquement, une frontière pour montrer l’impéritie des pouvoirs publics en matière d’immigration.

    Jamais l’adage “quos vult perdere Jupiter dementat” [Ceux qu’il veut perdre, Jupiter les rend fous] ne s’est autant appliqué qu’en ces circonstances.