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Arts

  • Château de Versailles :L’antisémitisme, une œuvre d’art ?

     

     
    Une fois de plus, un « artiste » a décidé d’exploiter le cadre du château de Versailles pour exposer son œuvre, avec la bénédiction du conservateur et du ministre de la Culture, disposant de ce bien commun historique et artistique comme s’il était le leur.
     
    Livrant son travail aux regards depuis le 9 juin, Anish Kapoor, l’« artiste », n’a pas pour objectif de mettre en valeur l’imposante et magnifique création d’André Le Nôtre, Louis Le Vau, Jules Hardouin-Mansart et Charles Le Brun mais de la souiller. Ce n’est pas nous qui le disons, c’est lui : il a intitulé son œuvre « Dirty Corner » que l’on peut traduire par « le coin sale, crasseux, malpropre ». C’est là que se situe une immonde sculpture, une sorte de vulve géante et béante délicatement intitulée « le vagin de la reine ».
     
    Evidemment, une telle provocation visant ce joyau architectural mais plus encore la reine de France a suscité protestations, dégoût et colère. Cette dernière s’est manifestée par des graffitis et dégradations une première fois au début, puis une seconde, il y a quelques jours, laquelle s’est accompagnée d’inscriptions antisémites : « le 2e viol de la nation française par l’activiste juif déviant », « SS sacrifice sanglant ».
     
     Valls a fait part de son « écœurement devant cette alliance de l’infâme et de la réaction », l’infâme étant seulement les textes, le répugnant « vagin de la reine » n’étant pas pour lui une infamie !...
     
    Généralement, ce genre d’écrits est promptement effacé. Mais, cette fois, ce ne sera pas le cas car Anish Kapoor lui-même s’y oppose. Il a déclaré avec emphase : « Désormais, ces mots infamants font partie de mon œuvre, la dépassent, la stigmatisent au nom de nos principes universels. "Dirty Corner" restera donc ainsi. »
    Le problème est que son « œuvre » avec slogans antisémites intégrés est présentée aux visiteurs, or, les articles 24, 32 et 33 de la loi du 29 juillet 1881 interdisent et punissent tout propos public de haine, injure, diffamation, incitation à la haine et discrimination. Dieudonné, un artiste aussi, l’a appris à ses dépens. On n’a pas reconnu dans ses sketchs une dimension artistique absolutoire qui l’aurait dispensé de poursuites. C’est pourtant ce qui est accordé à l’insulteur de la reine, car ni le Mrap, ni la Licra n’ont demandé que soient effacés ces textes. A ce sujet, Nicolas Hervieu, juriste au Centre de recherches et d’études sur les droits fondamentaux, a déclaré à Libération : « Je vois mal un juge dénier à Kapoor son droit à décider de l’avenir de son œuvre. Il s’agit d’une réappropriation artistique : par sa démarche, l’artiste change la signification et la portée de ces propos. »
     
    Par la grâce de « l’artiste » et de sa parole magique, les injures antisémites deviennent donc anti antisémites. Les visiteurs du château de Versailles devront donc comprendre qu’elles sont, malgré une apparence trompeuse, le fer de lance de la lutte contre l’antisémitisme. Pour leur éviter de tomber dans un abîme de perplexité, nous leur conseillons de s’épargner cette épreuve en allant directement à la Galerie des Glaces...
     

     

  • Affaire Charlie Hebdo - Alain Escada (CIVITAS) répond à Jean-Michel Ribes ...

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    ribes-charlie-hebdo
     
    Jean-Michel Ribes, directeur du Théâtre du Rond-Point à Paris, a fait la tournée des médias, depuis hier, pour livrer ses impressions après l'attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo.
    Avec un raccourci sidérant, Jean-Michel Ribes a osé comparer les auteurs de l'attentat aux "catholiques intégristes" et à Civitas.
    Nous avons contacté Alain Escada, président de Civitas, pour connaître sa réaction.
    ***
    MPI - M. Escada, avez-vous entendu les propos de Jean-Michel Ribes comparant les terroristes islamistes aux catholiques intégristes - en citant explicitement Civitas sur BFM - et qu'en pensez-vous ?
     
    Alain Escada - Jean-Michel Ribes n'a aucune décence. Ses propos sont scandaleux et inqualifiables. Ce sont les propos d'un homme bouffi d'orgueil qui ramène tout à lui. Il vient pour rendre hommage à ses amis de Charlie Hebdo mais, en réalité, c'est de sa petite personne dont il parle. Dévoré par la vanité, il cherche une posture de héros. Ses amis sont morts sous les balles de terroristes. Alors, lui, pour exister, il doit prétendre avoir vécu des menaces. Le gros Ribes est, il faut le reconnaître, un bon comédien, et maîtrise à la perfection son rôle favori de victime des catholiques traditionnalistes. Depuis 2011, il ressort cette histoire sur tous les plateaux de télé et de radio. Jean-Michel Ribes, c'est un peu Tartarin de Tarascon. Plus le temps passe, plus il ajoute de détails des "périls" auxquels il aurait survécu. Et comme les journalistes sont ses copains, aucun ne relève l'invraisemblance de ses propos.
    Pourtant, les mensonges sautent aux yeux. Ribes est grotesque quand il raconte sur le plateau de Canal + que les "cathos intégristes" chantaient "Pendez Ribes" devant son théâtre lorsqu'il avait mis à l'affiche "Golgota Picnic", spectacle blasphématoire de Rodrigo Garcia. Chaque jour où nous manifestions devant son théâtre, les médias venaient observer la scène. Vous ne trouverez nulle part trace de cette prétendue chansonnette.
    D'autre part, vous devez savoir que si Jean-Michel Ribes est un homme de gauche, il est avant toute chose un caméléon opportuniste prêt à toutes les courbettes pour se faufiler dans les pas des hommes et femmes au pouvoir. Lorsque nous manifestions devant son théâtre, il avait donc obtenu, après les pleurnicheries dans lesquelles il excelle, un dispositif de sécurité plus important que celui prévu pour un match de foot OM-PSG. Autant vous dire que pas un manifestant n'aurait pu approcher de ce ridicule personnage.
     
    MPI - Mais pour Ribes, intégriste musulman et "intégriste catholique", c'est la même chose. Qu'en pensez-vous ?
     
    AE - D'abord, je préciserais que le courage de Jean-Michel Ribes est inversement proportionnel à son orgueil et que s'il s'est risqué à programmer un spectacle blasphématoire anticatholique, vous ne le verrez pas de sitôt en faire autant à l'encontre de l'islam. Encore moins à l'encontre du judaïsme.
    Les catholiques ont protesté, chahuté, ou prié devant son théâtre, ils n'ont jamais mis la moindre vie en danger. Toutes les élucubrations et gesticulations de Ribes ne changeront rien à cette réalité évidente.
    En même temps que Ribes nous insulte, il insulte aussi les morts de Charlie Hebdo. La comparaison est affligeante et stupide. Mais elle n'est pas innocente puisqu'il s'agit d'enfumer l'opinion publique en laissant penser que tous les croyants sont dangereux et que seule la laïcité républicaine doit être défendue.
     
    MPI - Le mot de la fin ?
     
    AE - Ribes n'est qu'un pitoyable valet du système, viscéralement antichrétien et foncièrement égocentrique. Sa parole n'a aucune valeur. Il vendrait sa mère pour passer à la télévision.
     
     

  • Le prétendu " art contemporain " .

    Samedi, l’hôtel de la Monnaie de Paris, monument historique construit sous Louis XV pour abriter une institution fondée en l’an 864 et devenue un établissement public industriel et commercial (EPIC), a inauguré en ses murs une exposition d’art contemporain dans le cadre de la Fiac (Foire internationale d’Art contemporain). Pas n’importe quel art contemporain. Il s’agit pour l’hôtel de la Monnaie de Paris d’accueillir Paul McCarthy et ses “sculptures” sordides et obscènes inspirées de “jouets sexuels”.

    Auparavant, Paul McCarthy s’était illustré en érigeant son “sex toy” gonflable place Vendôme, présenté comme un « sapin de Noël » géant  alternatif. Fort heureusement, un acte de résistance à ce mauvais goût avait dégonflé l’infâmie. Tandis qu’un communiqué de Civitas rendait hommage à la ou les personne/s ayant mis fin à cette mascarade, François Hollande, président de la République, affirmait “être du côté de l’artiste souillé dans son œuvre”. En terme de souillure, il suffit pourtant de consulter l’article assez complet qu’Olivier Berruyer du site les crises.fr a consacré à Paul McCarthy pour comprendre que la souillure est le fonds de commerce de ce soi-disant artiste.

    Si François Hollande se souciait véritablement de l’Etat qu’il prétend gouverner, c’est l’honneur souillé de la France qu’il devrait défendre. Autrefois la France était un phare dans le domaine des Arts et des Lettres. Désormais, elle n’est plus que le terrain d’exposition des turpitudes de quelques esprits dépravés portés au pinacle.

    Les médias nous ont aussi appris que si Paul McCarthy n’a rien vendu pendant trente ans, il a aujourd’hui parmi ses acheteurs le richissime homme d’affaires François Pinault. Avec l’aval de la fausse gauche et de la fausse droite, l’une comme l’autre esclaves du veau d’or et se vautrant dans la décadence, Paul McCarthy peut donc tranquillement exposer ces “plugs anaux”  et autre “Père Noël un peu queer” ( selon le quotidien de Pierre Bergé) dans l’enceinte d’un monument historique.

    Nul doute que s’il prenait à quelqu’un l’idée saugrenue d’organiser une telle exposition dans un lieu historique de la Pologne, de la Hongrie ou de la Russie, il ne faudrait que quelques heures pour que quelques centaines, voire quelques milliers, de gens décidés, viennent empêcher un tel naufrage de l’intelligence. Malheureusement, les quarante dernières années ont émasculé la volonté des hommes de France pour qui la vertu de force ne signifie plus rien si ce n’est l’incompréhension.

    Pour enrayer ce déclin, il ne suffit pas de protester mais il importe plus que jamais de former les intelligences au discernement. C’est pourquoi Civitas vient d’éditer un numéro de sa revue qui analyse les mécanismes provocateurs de ce qui nous est présenté comme l’art contemporain. Un dossier d’une quarantaine de pages est intitulé “Le prétendu art contemporain : le démasquer, s’y opposer”. On y trouvera notamment :
    - une réflexion philosophique sur l’Art et le Beau, par l’Abbé Renaud de Sainte-Marie ;
    - une analyse de la consécration du subjectivisme à travers le prétendu art contemporain ;
    - une réflexion profonde sur ce que c’est qu’être artiste, par le peintre contemporain Guillaume Le Baube ;
    - un entretien avec la journaliste Anne Brassié.

    Commandez, lisez et diffusez cette revue afin de remettre en place les idées et de lutter contre la supercherie qui consiste à faire passer les “performances” les plus répugnantes pour des œuvres artistiques.