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  • Macron et son gouvernement socialo-marxiste s' acharnent contre les retraités .

     

     

    Dans la presse, comme sur les plateaux de télévision et bien d’autres médias encore, il n’est pratiquement jamais question à propos des sacrifices imposés aux retraités que de la dernière majoration de CSG de 1,70% (en réalité, 1,85% sur le montant net !) imposée par le pouvoir à compter du 1er janvier dernier.

    Manifestement, tous ces gens n’ont rien compris ou font semblant de ne pas comprendre à la manœuvre d’encerclement récemment lancée par le Président Macron contre ses têtes de turc favorites : ces "rentiers" qui se prélassent aux frais de la Nation, ces nantis cupides et voraces que sont les retraités. En effet avec une inflation annuelle qui pourrait approcher ou dépasser les 2% en 2019 et peut-être plus en 2020, la majoration dérisoire de 0,30% par an de leur pension de base va laisser à de très nombreux retraités une ardoise probable de 2,00 – 0,30 = 1,70% pour chacune des deux années à venir, en succédant de plus à une période de quasi-blocage sur plusieurs années.

    Dès lors ceux qui ne se focalisent que sur la dernière majoration de CSG pour évaluer le sacrifice imposé aux retraités de la classe moyenne ont tout faux, puisque, sans entrer dans des calculs compliqués, à fin 2020 ces seniors auront en trois ans subi sur leurs pensions de base (et les autres risquent bien de suivre !) l’équivalent de trois hausses de CSG consécutives (une officielle et annoncée par l’impôt, deux autres sournoisement dissimulées dans la désindexation des pensions pour 2019 et 2020).

    Et on s’aperçoit qu’à chaque fois, comme par hasard et sans même que le pouvoir ne s’en cache, ces "hold up" successifs sont fléchés vers les actifs :


    - une fois pour alléger leurs cotisations salariales,


    - une autre fois pour exonérer leurs heures supplémentaires ou de substantielles primes de fin d’année (€ 1 500 chez Total où le personnel n’est pourtant pas dans la misère !),

    -ou encore pour "booster" la prime d’activité liée au SMIC.

    Mais désormais, la coupe est pleine surtout que, lors de sa campagne et même après son élection, le Président avait à plusieurs reprises formellement garanti aux retraités le maintien de leur pouvoir d’achat. Pourtant, lors de sa dernière intervention, le Président a une fois de plus renié les promesses qui lui ont permis de se faire élire. En effet, le Chef de l’État a confirmé sa parfaite indifférence au déclassement de tous les retraités qui, ayant l’outrecuidance de dépasser le seuil fatidique des 2 000 euros mensuels, tout en demeurant exclus de l’exonération progressive de la taxe d’habitation, figureront bien sûr parmi les premiers contribuables à devoir financer plus de dix milliards d’euros de nouvelles largesses qui ne sont pas pour eux.

    En réalité, il apparaît de plus en plus clairement qu’à l’instar de beaucoup de financiers, le Président voue une antipathie personnelle aux retraités.

    Ne sachant plus où trouver la moindre ressource, incapable de maîtriser la dépense de l’État, aux abois devant les exigences de Bruxelles, il a choisi en conséquence de faire cyniquement des retraites l"open bar" (service gratuit et à volonté) de son quinquennat.

    Jugés peu enclins à se mobiliser, les retraités sont devenus une catégorie sociale taillable et corvéable à merci, tandis que leurs retraites représentent une sorte de "réserve" dans laquelle le pouvoir puise sans vergogne pour régaler tous les actifs, qui réclament du pouvoir d’achat sur les ronds-points ou ailleurs.


    Manifestement, l’idée que la réitération abusive de telles prédations pourrait rapidement conduire à une guerre des générations n’a pas effleuré cet incompétent Chef d' État (pas plus d’ailleurs que ne l’avait inquiété tout récemment l’émergence des gilets jaunes !). Et comme sa majorité parlementaire suit aveuglément le Président jusque dans ses errements, on observe maintenant et depuis plusieurs semaines que le centre de décision politique se déplace progressivement du Parlement vers la rue.


    Ce n’est pas forcément un progrès et la prochaine échéance électorale pourrait bien le rappeler fort douloureusement à celui qui, loin de réunir les Français, n’a eu de cesse depuis le début de son mandat que de les humilier ou de les diviser et de s'acharner sur une population de Français méritants qui, après une longue vie de travail, ont eu le tort de croire que leurs enfants feraient pour eux ce qu’eux-mêmes avaient fait pour leurs aînés !

     

  • Economie et fiscalité: Macron est pire que les socialo-marxistes !

    S' il fallait bien que le gouvernement prenne des mesures pour stopper les débordements inutiles, il a décidé de dépenser encore de l’argent public, plus de dix milliards d’euros sans doute, pour tenter de satisfaire à la grogne des gilets jaunes. Ce qui va peser sur l’économie.

    Pourtant, les premiers gilets jaunes, avant d’être récupérés par l’extrême gauche, demandaient moins de servitude fiscale plutôt que plus d’aide sociale ; ils voulaient vivre de leur travail plutôt que de prébendes publiques. Le résultat obtenu sera à l’inverse de celui qui était espéré !

    Nous n’en serions pas là si par un effort significatif pour réduire les dépenses publiques, les impôts et taxes avaient aussi pu être allégés sensiblement. Mais le gouvernement joue encore au pompier pyromane : après n’avoir rien fait de significatif en matière d’économies publiques, il pense moins à économiser qu’à augmenter sa dette pour payer les charges nouvelles qu’il devra supporter.

    Il était prompt à critiquer l’Italie, mais il fait pire en matière budgétaire. Dès avant que soient pris dans l’urgence ces nouveaux engagements, les dépenses continuaient déjà d’augmenter de manière masquée.

    La stabilité apparente du nombre de fonctionnaires en 2017 cache en fait une baisse de 50 400 contrats aidés et une hausse de 45 000 fonctionnaires de plein exercice.

    Les effectifs des ministères ont augmenté de 1,2% hors contrats aidés, soit 23 000 agents supplémentaires dans la fonction publique d’Etat, dont 20 600 à l’Education nationale et seulement 1 300 à la Justice. Les effectifs de la fonction publique territoriale ont augmenté de 0,9% hors contrats aidés, et ceux de la fonction hospitalière de 0,7%. Craignons qu’il n’en soit de même cette année.

    Les économies sont pourtant possibles en bien des domaines et elles sont possibles à court terme. Par exemple en allégeant beaucoup de réglementations qui exigent des contrôles et augmentent les coûts de production comme les prix des produits et services. Ou en réduisant nombre de subventions aux associations et entreprises, en baissant de manière drastique les effectifs de la fonction publique non régalienne tout en préservant la sécurité et la justice.

    En arrêtant, aussi, cette course forcée, inutile et très coûteuse à la transition énergétique qui peut avoir du sens pour faire baisser la pollution dans les villes mais n’est pas justifiée de manière rationnelle en l’état pour lutter contre le prétendu réchauffement climatique et la farce du CO2 …

    Ces économies budgétaires sont aussi possibles dans le temps long en remettant en cause les monopoles, les statuts trop rigides, les rentes de situation, en introduisant la concurrence dans les assurances sociales et dans l’éducation.

    Il faudra bien réviser les conditions d’accès aux mesures d’assistance sociale. Les deux tiers des prélèvements obligatoires sont affectés à des dépenses sociales ; celles-ci représentent environ 32% du PIB contre 22% en moyenne dans l’OCDE ! Il ne s’agit pas bien entendu de remettre en cause l’aide accordée à ceux qui en ont vraiment besoin, mais il y a tant de faux chômeurs, d’assurés sociaux irresponsables, de migrants illégaux, d’aides intempestives à l’achat de logements, de voitures importées de l' étranger, de chaudières à tout va…

    Depuis des décennies, l’Etat intervient tant et tant dans la vie de chacun que la valeur des choses et des services est biaisée. Il n’y a plus de vrais prix puisque tout est selon les cas excessivement taxé ou subventionné, directement ou indirectement. Les salaires eux-mêmes sont artificiellement abaissés ou augmentés par des cotisations qui varient en fonction des humeurs du temps et de l’intensité des fièvres de la rue. Comment être rationnellement responsable de sa vie dans ces conditions puisque les critères de choix sont factices et aléatoires ?

    Il faut un grand débat public pour faire front au désarroi et à la colère de la France profonde. Il serait intéressant que nous y participions tous pour aborder ces vrais sujets et éviter que le débat soit accaparé par ceux qui n’ont d’autre souci que de demander toujours plus à l’Etat en pensant que ce sont les autres qui paieront...