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  • Le bricolage fiscal de Macron ne va qu’aggraver la situation économique .

     

    A l’encontre des propos tenus par son premier ministre la veille qui parlait de report des réformes fiscales, le président de la République a annoncé que dès 2018 entreront en vigueur l’exonération d’une première tranche de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages et la réforme de l’ISF. Il s’agit de mini-réformes qui ne changeront pas la pression fiscale en France.

    Édouard Philippe avait souhaité le report des réformes envisagées, en même temps qu’une baisse conséquente des dépenses publiques afin de contenir le déficit public à 3 % du PIB en 2017 et en 2018. En précipitant les choses, le président de la République prend le risque d’être le seul responsable d’un dérapage des finances publiques.

    La suppression de la taxe d’habitation aura des conséquences très graves .

    Il endosse également la responsabilité du gouvernement en lieu et place de celui-ci vis-à-vis des élus municipaux qui craignent que les promesses de l’Etat de rembourser « à l’euro près directement aux collectivités » le manque à gagner estimé à 10Md€ soit rapidement dénaturées pour être portées à des portions congrues. Et au surplus, même s’il est vrai que cette exonération de la taxe d’habitation a été un engagement du président, elle reste une erreur fatale, qui lui collera à la peau comme la taxe à 75% l’a fait pour son prédécesseur. Cette mesure n’est peut-être pas constitutionnelle pour fixer une limite arbitraire entre ceux qui paieront encore l’impôt et ceux qui en seront dispensés d’une part, et pour conduire à supprimer aux collectivités locales la possibilité de disposer, selon l’article 72-2, alinéa 3 de la Constitution, de recettes fiscales et autres ressources propres représentant « une part déterminante de l’ensemble de leurs ressources ». Enfin, une telle exonération supprime le lien citoyen que l’impôt local crée entre la commune et ses habitants qui mesurent ainsi le poids des dépenses locales et l’efficacité, ou non, de leurs élus.

    Désormais, les habitants seront déresponsabilisés, incités à demander toujours plus à leurs édiles puisqu’ils croiront être dispensés d’en payer la charge.

    Le président de la République aurait aussi tranché ce week-end pour que sa réforme de l’ISF entre en vigueur dès 2018. Seuls seraient donc imposés les actifs immobiliers, sans qu’on sache encore si les parts de sociétés d’investissement immobilier (SCPI et autres) seront considérées comme des actifs mobiliers ou immobiliers. Cette modification de l’ISF fait fi de l’intérêt économique des investissements dans le logement, social ou non, et surtout dans les actifs industriels et commerciaux. Elle concentre l’impôt sur le secteur immobilier qui est déjà surtaxé.

    Au surplus cette accélération du calendrier sera onéreuse.

    La réforme de la taxe d’habitation coutera environ 10Md€ au budget de l’Etat.

    C’est bien de vouloir tenir ses promesses de campagne, mais encore faut-il en avoir les moyens. Le président veut garder la main au risque d’apparaitre solitaire plutôt que solidaire. Il outrepasse son rôle et ce sera un jour à son détriment après que les Français se seront rendu compte d’avoir été abusés. Car il n’y pas de repas gratuits.

    Les Français connaîtront dès 2018 l’augmentation de la CSG et du diesel et ils paieront vite la casse de cette politique qui bricole à la marge et qui ne donnera pas envie aux exilés fiscaux de revenir ni aux étrangers de venir...

     

  • Statues de la Sainte Vierge vandalisées en Savoie : Civitas réagit !

     
    Statues de la Sainte Vierge vandalisées en Savoie : Civitas réagit !
     
    Communiqué de presse du mercredi 5 juillet 2017
     
    Des statues de la Vierge Marie et du mobilier religieux ont été saccagés ces dernières semaines dans six communes de l’avant-pays savoyard ; les statues ont pour la plupart été brisées en morceaux, sinon décapitées. Deux Vierges ont notamment été détruites à Jongieux, village ou l’on trouve la plus ancienne inscription chrétienne en Savoie, datée de l’an 504.
     
     
     
    Ayant eu connaissance de ces profanations, la section Savoie de Civitas a immédiatement réagi en organisant un acte de réparation publique le dimanche 2 juillet dans la commune de Jongieux. Plusieurs dizaines de personnes répondirent présentes à cet appel, parmi lesquelles des habitants des communes concernées, ainsi que des fidèles des chapelles catholiques traditionnelles de Savoie. Un prêtre avait fait le déplacement afin de diriger le chapelet et les prières du groupe.
     
    Les familles et les habitants profitèrent du beau temps pour pique-niquer sur place et échanger autour de ces tristes événements. A cette occasion, nos militants ont appris que le journaliste du Dauphiné Libéré ayant « couvert » les faits avait purement et simplement menti : en effet, il a écrit que les auteurs des dégradations avaient été interpellés, et qu’ils s’agissaient de l’acte d’une nuit de deux ouvriers éméchés.
     
    Or, d’après les témoignages des habitants, les dégradations ont été commises sur une période de trois semaines, et par des hommes cagoulés. Un des habitants devrait publier sous peu un droit de réponse suite à cet énième mensonge médiatique, sur lequel nous reviendrons bien évidemment.
     
    Le diocèse de Chambéry a honteusement gardé le silence sur ces profanations. La paroisse a quant à elle promptement réagi… en condamnant et en se désolidarisant de l’action de Civitas ! ...
     
    Malgré la désertion des autorités civiles et ecclésiastiques, les militants de Civitas Pays de Savoie seront toujours présents sur le terrain pour défendre la foi et le patrimoine catholique légué par nos ancêtres.
     
    Civitas fera bientôt un appel aux dons afin de remettre la Vierge Marie à sa juste place dans les six communes concernées.
     

  • Jean-Jacques Susini, grande figure de l’OAS et du combat national, est mort à l’âge de 83 ans

     

     

    Partisan de l’Algérie française, Jean-Jacques Susini, dirigeant-fondateur de l’OAS est mort le 3 juillet à l’âge de 83 ans à Paris. Jean-Marie Le Pen et  Stéphane Ravier, le sénateur-maire FN de Marseille, notamment, ont présenté leurs condoléances « à la famille de ce héros », selon les termes de Stéphane Ravier. Jean-Jacques Susini, homme de conviction et de courage, n’a jamais cessé d’assumer son combat jusqu’au soir de sa vie, il était membre du Front national,  plusieurs fois candidat aux législatives, et il fut secrétaire départemental des Bouches-du-Rhône dans les années 1990.

    Il était né à Alger le 30 juillet 1933 dans une famille d’origine corse de la classe moyenne. Sa grand-mère maternelle qui l’a élevé, Thomasine Palmieri,  institutrice, était une grande patriote et une pétainiste convaincue, elle a marqué sa jeunesse. D’une vive intelligence et de grande culture, Jean-Jacques  Susini était aussi un homme chaleureux et de grande classe à la fois.

    A 16 ans il commence ses études de médecine à Alger. Dans un premier temps il commence par rejoindre le Rassemblement du peuple français de de Gaulle (RPF) avec qui il échange une poignée de main en 1951 lors d’une visite de celui-ci à Alger. Jean-Jacques Susini se retrouve étudiant à Lyon où il fonde le Mouvement national étudiant pour la défense de l’Algérie française, avec lequel il prend le maquis dans le Forez dans l’attente de la chute escomptée de la IVème république. Chute qui ne tarde pas et qui amène le bouillant jeune-homme à rentrer en Algérie où il prend la tête de l’Association des étudiants d’Algérie qu’il a fondée, tout en rejoignant le Front national français de Joseph Ortiz, le patron de la brasserie du Forum, car très vite Susini soupçonne le général de Gaulle d’insincérité vis-à-vis de l’Algérie française.

    Arrêté en janvier 1960, après la Semaine des Barricades, il est incarcéré à la prison de la Santé.

    Bénéficiant d’une liberté provisoire, il en profite pour s’enfuir dans l’ Espagne du général Franco, où il rencontre le général Raoul Salan, Pierre Lagaillarde, et Joseph Ortiz avec lesquels il crée l’Organisation Armée Secrète (OAS). Il retourne à Alger en 1961 lors du putsch des généraux, puis, après l’échec de cette tentative d’insurrection il fuit en Italie en juillet 1962, où il se cache pendant cinq ans sous une fausse identité. Il prendra la tête de l’OAS après l’arrestation des généraux Salan et Jouhaud. D’Italie toute proche il ne manquera pas de faire de nombreux séjours dans sa patrie, à la barbe des autorités.

    Il sera condamné à mort par contumace à deux reprises. Une première fois pour soupçon d’un attentat manqué contre le président de la République, Charles de Gaulle, à Toulon, en 1964. Amnistié par le général de Gaulle en 1968 avec les autres dirigeants de l’OAS encore incarcérés, il revient en France, mais il sera encore à deux reprises incarcéré: en 1970 pour des soupçons de braquage pour lesquels  il fera 16 mois en détention provisoire avant d’être acquitté par la Cour d’assises des Bouches-du-Rhône. Il sera une fois encore arrêté puis définitivement amnistié en 1981, à la suite de l’élection de François Mitterrand. De nombreux bruits vont entourer ce personnage hors normes, entre légendes, rumeurs et réalité.

    Emmanuel Macron avait reproché durant la campagne les attentats contre de Gaulle au Front national, un FN qui n’existait pourtant encore pas au moment des faits ...

    Mais le futur président de la République qui a accusé la France comme pays colonisateur d’être coupable de crime contre l’humanité pour plaire aux dirigeants FLN d’Algérie et aspirer les voix des musulmans de France, s’est bien donné garde de rappeler les circonstances pour lesquelles de tels actes ont pu être commandités, ni à quelles horreurs ils faisaient suite, avec des trahisons répétitives des autorités françaises et des massacres des partisans de l’Algérie Française tandis que les policiers et les soldats avaient consigne de garder l’arme au pied. Les plus féroces ont été les gardes mobiles. Puis les enlèvements de blancs, sans compter les massacres épouvantables des Harkis et des pieds-noirs encore en Algérie qui n’ont pas pu gagner la métropole après le lâchage des départements d’Algérie et sont restés aux mains assassines du FLN.

    Emmanuel Macron, en ce sens est bien le digne successeur des porteurs de valise du FLN.

    Jean-Jacques Susini était malheureusement éloigné de la Religion de ses ancêtres, souhaitons qu’auprès de sa femme Marie-Antoinette qui était aussi son avocate, il l’ait retrouvée.

    Jean-Marie Le Pen qui a combattu comme soldat en Algérie lui a rendu hommage en « Une affectueuse pensée pour le décès de notre camarade Jean-Jacques Susini. Condoléances très attristées à sa famille. »

     

    Stéphane Ravier, sénateur- maire de Marseille, candidat malheureux des dernières élections législatives à quelques voix prés, lui a, à son tour, rendu hommage : « Une pensée pour Jean-Jacques Susini, mort ce 3 juillet, qui s’est battu pour la grandeur française. Condoléances à la famille de ce héros.« 

     

    Comme de nombreux autres responsables Front national, Stéphane Ravier n’a pas manqué, également, de rendre « hommage aux oubliés de l’Histoire, Européens et harkis, massacrés le 5 juillet 1962 à Oran, sous le regard d’un pouvoir français passif. »