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  • Assad qualifie de «forme de terrorisme» la présence de forces françaises en Syrie ...

    Bachar el-Assad

     

     

    Dénonçant une violation du droit international, le Président syrien a affirmé que la volonté de Paris de combattre le terrorisme n’était pas suffisante pour intervenir militairement dans son pays.

    Bachar el-Assad a fustigé la présence de militaires français en Syrie envoyés sans le consentement de Damas, la considérant comme une «occupation».

    «Lorsque les forces françaises viennent en Syrie sans y être invitées par le gouvernement légitime, c'est de l'occupation. Il n’y a pas une grande différence entre le soutien au terrorisme et le déploiement de forces militaire dans le but d’occuper un pays», a-t-il affirmé dans une interview accordée à Paris Match.

     

    Prônant le respect du droit international par tous les pays, le Président syrien a indiqué qu’il n’était pas suffisant de «vouloir combattre le terrorisme».

     

    «Tant que l’occupation se poursuit, c’est une forme de terrorisme. Reconnaissez cette vérité», a-t-il insisté. Avant d’ajouter: «Pourquoi les gouvernements français combattent-ils Daech*, alors qu’ils soutiennent Al Nosra? Les deux sont des terroristes!»

    «Mais qu’ils cessent de soutenir tout ce qui est susceptible de répandre davantage le sang, de multiplier les tueries et d’accroître la souffrance en Syrie», a appelé le Président syrien.

    Présence française en Syrie

    Les militaires français sont impliqués en Syrie depuis septembre 2015. Quelques centaines de membres des forces spéciales étaient présentes à la mi-octobre dans le nord du pays, dans le cadre d'une coalition internationale antidjihadiste menée par Washington. Le retrait américain a poussé Paris à prendre des mesures pour «assurer la sécurité des personnels français militaires et civils».

    *Organisation terroriste interdite en Russie

     

     

  • Comment Bruxelles et Paris ont étranglé l’agriculture française .

    Blé

     

     

    La «ferme France» est menacée.

    Malgré de bons indicateurs à l’export, la France régresse au classement mondial des puissances agricoles, au point de perdre son autonomie alimentaire.

    Absence de stratégie de l’État, politiques européennes néolibérales et pression écologiste ont creusé la tombe des agriculteurs, qui défilent ce 27 novembre à Paris.

    «Chaque citoyen-consommateur a-t-il bien conscience que sa liberté de pouvoir choisir l’alimentation qu’il souhaite, dans les quantités qu’il espère et la qualité qu’il exige, dans son propre pays, relève de ce principe fondamental qu’est la souveraineté alimentaire?»

    À l’heure où l’on ne jure plus que par le bio, la question peut paraître purement rhétorique. Pourtant, alors que les agriculteurs convergent vers Paris pour manifester leur colère ce mercredi 27 novembre, le rédacteur en chef du magazine Marianne, Jean-Claude Jaillette, tirait en début de semaine le signal d’alarme dans une enquête. Pour lui, le constat est sans appel: la France a perdu son autonomie alimentaire.

     

    Les manifestations d'agriculteurs
    © AFP 2019 Sakis Mitrolidis
     
     
    Une affirmation qui prend le contre-pied d’indicateurs économiques encourageants, de prime abord… En effet, sur le papier, le temps semble au beau fixe pour l’agriculture française. Comme le rappelle le journaliste, cette dernière conforte sa place de leader européenne et les revenus des agriculteurs se maintiennent globalement à la hausse, malgré celle des charges d’exploitation (carburant, engrais…). S’ajoutent à cela de bonnes récoltes de blé et d’orge, qui iront doper les exportations tricolores.

     

    Rappelons que le blé est l’une des matières premières qui constituent le fer-de-lance des exportations agricoles françaises. Fin 2010, alors que le cours du blé flambait (+70% en un an), la lettre d’information Agriculture & Environnement dressait le parallèle suivant: les deux milliards d’euros d’exportations du seul blé tricolore cette année-là représentaient l’équivalent de quarante A320.

    D’ailleurs, selon les chiffres de Bercy pour l’année 2018, les produits agricoles et agroalimentaires figuraient au premier rang des exportations françaises, avec 62,4 milliards d’euros, devant les exportations aéronautiques (57,2 milliards d’euros) –alors même qu’Airbus venait de vivre une année record avec 800 livraisons– ou encore de la filière luxe (51,3 milliards d’euros). Une situation radicalement différente d’il y a quelques années, où le luxe tenait le haut du panier devant les produits chimiques et les produits agricoles.

    L’agroalimentaire: à l’export, un fer de lance… émoussé

    Pour autant, comme le rappelle notre confrère de Marianne, les céréaliers et viticulteurs ne sont pas les seuls agriculteurs en France. Le journaliste, auteur de plusieurs ouvrages sur le monde agricole, rappelle ainsi les chiffres suivants: pour la seule année 2015, la Mutualité sociale agricole (MSA) recensait le suicide de 605 de ses assurés. Selon l’organisme de protection sociale, un agriculteur se suicide chaque jour. Un phénomène sur lequel revenait, juste avant l’automne, le journal La Croix, sur la base d’un photoreportage émouvant.

    Un malaise qui trahit la dure réalité qu’endure le secteur tout entier. En effet, si les exportations et certaines récoltes font bonne figure dans les statistiques économiques du pays, dès que l’on creuse un peu, le tableau est bien moins réjouissant pour l’agriculture française, qui est «en réalité en déclin», assène Jean-Claude Jaillette,

    «La production française stagne en volume alors que celle de nos voisins progresse. Pis, alors qu’elle était la troisième exportatrice mondiale en 2005, la France occupe désormais le sixième rang, quand l’Allemagne, les Pays-Bas et même l’Espagne maintiennent leur rang. Plus grave encore que le recul des exportations, notre agriculture ne parvient même plus à satisfaire les besoins intérieurs.»

     

    Des agriculteurs français allument des «feux de la colère»
     
     
     
    Reprenant les travaux du sénateur (LR) Laurent Duplomb, rapporteur de «La France, un champion agricole mondial: pour combien de temps encore?», un rapport publié en juin 2019, le journaliste en chef de Marianne souligne ainsi que les importations de produits agricoles en France ont bondi de 87% en dix ans, la palme revenant aux produits laitiers, que l’on importe deux fois plus qu’il y a dix ans.

     

    «Un fruit sur deux et un légume sur deux ne sont pas produits en France, comme 34% de la volaille et 25% de la viande de porc. Même le bio, qui devrait être produit au plus près, est importé à 31%», ajoute notre confrère.

    «Au fond, ce déclin est relatif à la montée des agricultures du reste du monde», résume-t-il. Un déclin aux causes «bien identifiables», insiste le journaliste qui s’appuie sur les constats dressés par le sénateur: à commencer par la disparition de 17% de la surface agricole en France depuis 1961, soit «l’équivalent de la région Grand Est», compare l’élu. Autre cause mise en avant par le journaliste et le sénateur, les liens étroits entre la politique agricole française et les politiques européennes.

    Produits agricoles importés: +87% en dix ans!

    Problème, l’Europe «affiche une certaine négligence en matière de stratégie agricole» déplore Laurent Duplomb. Le journaliste évoque par ailleurs la «forte baisse» envisagée du prochain budget de la PAC (Politique agricole commune). Une décision qui «laisse mal augurer de l’importance géostratégique accordée par l’Union européenne au secteur agricole», tacle le sénateur.

    «L’Europe est la seule région du monde à avoir diminué ses soutiens publics à l’agriculture entre 2008 et 2016. En Chine, au Brésil, aux États-Unis et même en Russie, ils ont augmenté. Quand l’Europe démantèle avec une naïveté toute néolibérale sa politique de soutien, le reste du monde fait l’inverse», martèle notre confrère.

    Pour lui, «l’Europe (et la France en particulier) dort sur ses lauriers gagnés grâce à la PAC menée depuis le début des années 50». Illustration de cette «naïveté» tout européenne: les récents contrats de libre-échange négociés avec le Canada, le Chili, l’Ukraine ou encore les pays du Mercosur, dont le Brésil. «Combien de temps nos éleveurs de bovins résisteront-ils à l’arrivée des 99.000 t de bœuf brésilien ultra-concurrentiel, qui viendront s’ajouter aux 80.000 t bradées arrivées au nom des précédents accords?», s’interroge Jean-Claude Jaillette. Pour lui, il faut «inventer de nouvelles régulations internationales remettant en cause le dogme de l’OMC», estimant qu’être «le meilleur élève de l’OMC, comme le souhaite la Commission européenne, conduit à l’échec. Il est temps d’inverser le courant.»

    L’agriculture, comme l’industrie, victimes de «joutes parisiennes hors sol»

    Mais au-delà d’un manque de stratégie au plus haut sommet de l’État concernant l’agriculture, ou même de la politique menée par l’Union européenne dans ce secteur, la perception qu’ont les Français n’est-elle également pas en cause? En effet, ces derniers nourrissent une méfiance grandissante à l’égard de leurs propres agriculteurs. Un phénomène sur lequel revient ce 27 novembre, L’Opinion, se penchant sur le malaise de ces agriculteurs qui «se sentent désormais haïs de leurs concitoyens».

     
    Il faut aussi revenir sur un tournant qui s’est opéré dans l’opinion publique, entre la fin 2015 et le début de l’année 2016. En cause, la publication de vidéos d’activistes antispécistes sur les maltraitances animales dans des élevages ou l’avis d’une agence de l’OMS concernant cancérogénicité de la viande rouge. Les médias ont aussi joué leur rôle dans ce désamour, avec des émissions et documentaires respectivement consacrés aux pesticides et au bien-être des animaux, diffusés à des heures de grande écoute sur les chaînes du service public. En somme, des scandales médiatiques qui marquèrent une opinion déjà «travaillée par le scandale de la vache folle».

     

    S’ajoute à cela la décision d’Emmanuel Macron d’interdire le glyphosate en France sous trois ans. Une décision perçue comme étant purement politique par les syndicats d’exploitants agricoles, le Président cherchant avant tout à «donner des gages» à son aile écologiste. Des syndicats agricoles qui dénoncent ainsi l’influence prise par «l’extrême gauche» sur la thématique, et des «joutes […] hors-sol, très parisiennes».

    Une perception tronquée, un pan majeur de notre économie qu’on livre à la vindicte à des fins politiques, le tout avec des conséquences déplorables à long terme. Un phénomène qui fait écho à la stigmatisation du milieu industriel

    évoqué par Philippe Ansel:

    «Aussi bien pour le grand public que pour le monde politique, l’industrie est synonyme de pollution, c’est quelque chose de sale, c’est synonyme de chômage, de pneus qui brûlent...» résumait le chef économiste de la Fondation Concorde, dressant le tableau d’une industrie, victime des clichés et du marketing politique.

    Résultat, des délocalisations massives, dont l’impact écologique est nettement négatif, sans même parler des questions de souveraineté économique. Un air de déjà-vu, donc pour l’agriculture. Nos agriculteurs et éleveurs permettent depuis des décennies aux Français de jouir de produits d’une qualité souvent supérieure à celle de produits d’importation, soumis à des normes sanitaires drastiques. Pourtant, par clientélisme politique, par européisme, par absence de vision stratégique de secteur-clef de notre économie, non seulement nous abandonnons nos agriculteurs, mais nous mettons en danger notre approvisionnement alimentaire en nous orientant vers des filières étrangères.

     

     

  • En France rien n'est fait pour soustraire les enfants à la pornographie !

    En octobre 2019, dans un collège du centre de Toulouse, trois élèves, dont le plus jeune avait 13 ans, ont été mis en examen pour viol en réunion. Selon leurs avocats, ils étaient addicts à la pornographie : « Gavés à la pornographie, leur vision de la sexualité est décalée ».

    Comment peut-on en arriver là ?

    • 90 % des enfants de 11 ans ont déjà vu de la pornographie .
    • 8 % des 14/15 ans sont même addicts à la pornographie, mettant en danger leur vie entière.

    La pornographie est omniprésente et le développement de la technologie rend la loi complètement dépassée. Notre droit actuel n’est plus adapté à des modes de vie chamboulés par le smartphone partout. Et ceux qui en payent le prix le plus élevé, ce sont ceux qui ne sont pas encore formés, ceux qui sont trop jeunes.

    Parmi la quasi-totalité des agences de santé publique, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a encore appelé récemment le gouvernement à renforcer la lutte contre la consommation croissante d’images et de films X par les jeunes.

    Depuis une quinzaine d’années, l’exécutif s’est prononcé régulièrement sur ce fléau. Sous les quinquennats Sarkozy et Hollande, le pouvoir exécutif avait déjà annoncé qu’il allait agir. Rien n'a été fait !

    En février 2017, le candidat Macron déclarait que « le porno, ça fait partie de la vie »...

    En novembre 2019, il indique vouloir protéger les jeunes enfants de ce fléau. En son temps, Nicolas Sarkozy et François Hollande avaient dit la même chose. Jusqu’ici rien n’a été fait. Nous demandons que la protection des mineurs contre la pornographie devienne en 2020 la grande cause nationale décrétée par le Premier ministre.

    L’inscription en “Grande cause nationale” est effectuée par le Premier ministre. Elle permet de mettre une cause au centre des débats, notamment des débats parlementaires. Grâce au label “Grande cause nationale”, les associations pourront diffuser gratuitement leur « campagne de communication et d’information sur les radios et les télévisions publiques ».

    La pornographie en ligne est omniprésente à travers des entreprises légales qui brassent des milliards d’euros. Ces sites sont offerts au public par le biais des opérateurs d’internet. Ces opérateurs internet doivent eux-mêmes répondre aux consignes de l’État.

    Si rien n’a encore été fait en France pour contrer ce fléau, beaucoup de choses se font à l’étranger !

    • Les Philippines ont tout simplement bloqué les principaux sites pornographiques.
    • La ministre de l’Intérieur de Nouvelle-Zélande a annoncé que des travaux avaient débuté concernant le blocage de sites pornographiques aux mineurs.
    • Le Royaume-Uni, même s’il a reporté l’adoption d’un an, réfléchit toujours à un moyen de bloquer l’accès des sites pornographiques aux mineurs.
    • L’Agence de sécurité intérieure en Australie a proposé au mois d’octobre d’utiliser des scanners faciaux pour confirmer l’âge des utilisateurs avant qu’ils ne regardent de la pornographie.
    • Le gouvernement de la Corée du Sud bloque complètement les sites pornographiques s’ils sont accessibles aux mineurs.
    • Une décision de justice en Russie a fait bloquer les principaux sites pornographiques du pays.
    • Au Québec, une pétition a été lancée qui a fait son chemin jusqu’à l’Assemblée nationale du Québec.

    Et en France ? Rien, juste des paroles ! ...

     

    (source : Citizengo)